Ils ont axé leurs crimes sur l’abus sexuel des dames du troisième âge et alors que leur vice atteignait le sommet de l’ignominie, ces pervers sont allés jusqu’à ôter la vie d’une maman âgée de 85 ans.
Selon nos confrères du « quatrième pouvoir », « ces délinquants d'un autre genre viennent d'être rattrapés par la gendarmerie d'Ombessa, dans le Mbam-et-Inoubou, région du Centre. Ceux-ci vont devoir assumer leurs actes immoraux et immondes devant la loi ».
Une vidéo devenue virale sur les réseaux sociaux
Et c’est à travers cette dernière qu’on a entendu les témoignages des habitants, notamment ceux de la localité d’Issogho qui sont revenus sur les circonstances du tragique décès de Nguessaba Abang Monique :
« C’est quelques heures après sa mort qu’on nous a appelé et nous l’avons trouvé étendue dans la broussaille ; C’était la troisième agression sur sa personne. Les deux premières se sont successivement déroulées dans son domicile, certainement au milieu de la nuit et au champ. Elle avait réussi à faire face ; Malheureusement, ses agresseurs ont défini qu’il s’agissait d’une proie très facile et le troisième viol lui a été fatal ».
Autre lieu, même pratique
Guientsing, toujours à Ombessa est cette seconde antre dans laquelle les prédateurs sexuels ont établi leur quartier général. Ils y terrorisent les grands-mères :
« Il y a un type qui marche avec la machette pour suivre les vielles femmes dans les champs. Une situation qui m’a amené à ne plus m’y rendre du moins, lorsque je suis seule et c’est le même sentiment de crainte qui m’anime lorsque je suis seule à la maison parce que les enfants prouvent qu’ils sont très dangereux. Je suis comme toutes les autres mamans de mon âge, nous ne savons plus quoi faire… », raconte une vielle dame.
Un cri de cœur entendu
Ce sont les multiples partages de cette vidéo mais aussi les plaintes de ces populations paniquées qui ont incité les forces de maintien de l’ordre à ouvrir une enquête, afin d’avoir le fin mot de l’histoire.
Les trois individus interpellés agissaient-ils tous seuls ou alors, s’agit-il d’un vaste réseau de prédateurs sexuels ?
Si la réponse est positive, celui-ci se limite t-il dans le Mbam et Inoubou ?
Qu’est ce qui les a amenés à s’en prendre à leurs grand-mères ?
Des questions et certainement bien d’autres qui trouveront leurs réponses à l’issue de l’enquête qui a commencé ce Mercredi.
Nicole Ricci Minyem