A en croire notre confrère du site d'information spécialisé en économie EcoMatin, sur des prévisions de 18 millions de FCFA, le secteur Douanes Ouest a collecté 43 millions de FCFA. De cette recette, il se dégage une hausse de 25 millions de FCFA (138%).
Durant le mois de septembre 2021, le secteur des douanes de l'Ouest a enregistré une recette au-delà des attentes fixées. Selon notre source, pendant cette période, le secteur tablait sur des recettes de l’ordre de 18 millions de FCFA, mais s’en sortira plutôt avec 43 millions de FCFA, soit une hausse de 138% sur ses prévisions initiales. Pour ledit mois, les 12 secteurs des douanes composant les unités de recouvrement avaient pour objectif d’atteindre le cap de 77,2 milliards de FCFA, dont 18,4 millions de FCFA assigné au secteur douane Ouest, apprend-on.
Dans un communiqué de la douane, il ressort que ses services douaniers se sont fixés pour défi « de consolider ces chiffres tout au long du 4ème trimestre de l’année en cours ». Et pour que le cap soit maintenu, un accent particulier sera mis sur la campagne de contrôle de la régularité des opérations de dédouanement des véhicules à travers l’application Cosmos (une application créée par les douanes camerounaises pour rechercher des informations sur le dédouanement des véhicules et engins roulants en circulation au Cameroun ndlr) pour l’atteinte des objectifs, confie-t-elle.
Innocent D H
Dans un communiqué publié dans la nuit du 11 au 12 octobre 2021, le Conseil d’administration de l’institution de Bretton Woods s’est prononcé en faveur de la Bulgare de 68 ans. Une décision qui lui permet de poursuivre son mandat à la tête de l'institution. Toutefois, cette sortie fait suite aux allégations l’impliquant dans les irrégularités enregistrées dans le rapport " Doing business 2018 ".
Dans le communiqué du Fonds monétaire international (FMI), on peut lire : « Le Conseil d’administration a estimé que les informations présentées au cours de son examen n’ont pas démontré de manière concluante que la directrice générale a joué un rôle inapproprié concernant le rapport “Doing Business 2018” lorsqu’elle était directrice générale de la Banque mondiale ». « Après examen de l’ensemble des éléments de preuves présentés, le directoire réaffirme sa pleine confiance dans le leadership et la capacité de la directrice générale à continuer à s’acquitter efficacement de ses fonctions », ajoute le document.
Cette sortie du Conseil d'administration de l'institution de Bretton Woods vient ainsi mettre un terme aux suspicions qui planaient sur sa personne et qui corrobore les propos de la Directrice de générale du FMI qui a toujours nié les allégations dont elle faisait l'objet.
Rappel des faits
En effet, l’histoire remonte au 16 septembre 2021. Selon plusieurs sources, les conclusions d’une enquête du cabinet d’avocats WilmerHale, intitulée « Enquête sur les irrégularités dans les données de Doing Business 2018 et Doing Business 2020-Conclusions de l’enquête et rapport au Conseil des Administrateurs », menée à la demande du comité d’éthique de la Banque mondiale avait été rendu publique. Dans cette enquête, Kristalina Georgieva était accusée d’avoir manipulé des données du Elrapport "Doing Business" pour favoriser la Chine lorsqu’elle était Directrice générale de la Banque mondiale. Toutefois, le communiqué de l’institution financière du 16 septembre 2021 révélait, « Après que des irrégularités dans les données des éditions 2018 et 2020 du rapport "Doing Business" ont été signalées en interne en juin 2020, la direction de la Banque mondiale a suspendu l’édition suivante et lancé une série d’examens et d’audits ».
La question du maintien de Kristalina Georgieva
Il faut dire que, c’est à l’issue d’un peu plus de quatre semaines de discussions que les 24 membres du Conseil d’administration du FMI sont tombés d’accords sur la question du maintien de Kristalina Georgieva. Si la France, le Royaume-Uni et plus largement l’Europe ont fait part de leur soutien à la Bulgare, les États-Unis se sont montrés plus réticents à la maintenir à son poste. On notera également le soutien de plusieurs pays africains.
Pour sa part, la patronne de l’institution de Brettons Woods, affirme que « (…). Je suis honorée de diriger une équipe aussi talentueuse qui travaille sans relâche pour relever les plus grands défis du monde, de la lutte contre le Covid-19 à la lutte contre le changement climatique et la lutte contre les inégalités économiques ».
Innocent D H
L'information est du Ministre camerounais de la Santé publique (Minsanté), Dr Mamaouda Malachie dans un communiqué rendu public ce mercredi, 13 octobre 2021.
Cette troisième campagne d'intensification de la vaccination contre la Covid-19 va se dérouler sur l'ensemble du territoire national. Selon le communiqué du Minsanté, elle concerne " toute personne âgée de 18 ans et plus, et prioritairement, les personnels de santé et les personnes souffrant de comorbidité (diabètes, hypertension...) ".
Dr Manaouda Malachie fait savoir qu'au cours de cette intervention, le vaccin Johnson & Johnson à dose unique sera administré aux bénéficiaires, et les deuxièmes doses des vaccins Astra Zeneca et Sinopharm seront offertes aux personnes ayant préalablement reçu leur première dose.
" La vaccination se déroulera dans les formations sanitaires, dans les lieux publics ou communautaires notamment, les marchés, les chefferies, les Églises/Mosquées, les administrations, et les entreprises, ainsi que dans les ménages, en porte-à-porte ", annonce en outre le communiqué.
La troisième campagne d'intensification de la vaccination anti-Covid 19, en plus de la communication à travers les médias, des réunions et des séances de sensibilisation, seront organisées dans les communes et aires de santé pour édifier les populations sur les bénéfices de la vaccination, et les inciter à se faire vacciner.
Pour l'atteinte d'une immunité collective et l'atténuation des conséquences sanitaires et économiques de résurgence des cas de Covid-19 au Cameroun, le Minsanté, " invité les populations à adhérer massivement à la vaccination ".
Innocent D H
C’est la substance d'un communiqué signé ce 13 octobre 2021 de Séraphin Magloire Fouda, président de la commission centrale de recrutement, par ailleurs secrétaire général des services du Premier ministre. 573 postes d’enseignants sont ouverts dans les universités d’Etat pour le compte de l’année 2022, informe ledit document.
A la lumière du communiqué de Séraphin Magloire Fouda, la répartition de ce recrutement dans les 8 universités d’Etat se fera ainsi qu'il suit : Université de Bamenda : 71 postes, Université de Buea : 76 postes, Université de Douala : 72 postes, Université de Dschang : 61 postes, Université de Maroua : 60 postes, Université de Ngaoundéré : 76 postes, Université de Yaoundé I : 76 postes, Université de Yaoundé II : 56 postes, et quota de régulation académique : 25 postes.
L'on apprend dans la foulée que, le processus de recrutement ainsi lancé devrait s’achever le 23 mai 2022 avec la publication des listes des personnes retenues, titulaires d’un doctorat ou d’un PhD, pouvant prétendre aux postes d’assistants, chargés de cours, maître de conférences, et de professeurs.
Piqûre de rappel, instruite en octobre 2018 par le Président de la République, Paul Biya, l’opération de recrutement spécial de 2 000 enseignants titulaires d’un doctorat/PhD dans la Fonction publique, participe de la volonté de l'Etat de résorber le déficit en enseignements dans les universités d'Etat du Cameroun et d'offrir qualité de formation aux étudiants pour avenir radieux.
Innocent D H
Dans un communiqué rendu public ce jeudi et signé par Atonfack Guemo Cyrille Serge - Chef de Division de la Communication fait savoir que le double décès de ce 14 Octobre 2021 a été causé par le “ refus d'obtempérer d’un individu devant un poste de filtrage de la Gendarmerie Nationale”
Le Communiqué de presse
“ Dans la matinée du jeudi 14 octobre 2021, aux environs de 08 heures, un malheureux incident a causé la mort d’une fillette, au lieu - dit Bokova, à quelques encablures du Marché Central de Buea, Département du Fako, Région du Sud - Ouest.
En effet, le poste de filtrage de la Gendarmerie Nationale installé à Bokova a interpellé le véhicule de marque Toyota, modèle Picnic, sous immatriculation de châssis CH 068122.
Refusant d'obtempérer, le conducteur a poursuivi sur sa lancée en accélérant pour s’échapper en direction du Stade Omnisports de Molyko, où il sera rattrapé par le binôme de Gendarmes lancé à sa suite.
Après les procédures d’identification d’usage, le ton est inexplicablement monté entre les deux Gendarmes et le conducteur, fermement opposé à la fouille de son véhicule au point d’engager une nouvelle manœuvre de fuite.
Dans une réaction inappropriée, inadaptée à la circonstance et manifestement disproportionnée par rapport au comportement irrévérencieux du conducteur, l’un des Gendarmes a, au mépris du sacro - saint principe de précaution, procédé à des tirs de sommation dans le but d’immobiliser le véhicule.
C’est alors que la nommée Cara Louise Ndialle, jeune élève âgée d’environ 05 ans et se trouvant à bord du véhicule en question, sera mortellement atteinte par balle à la tête.
Dans une violente furie, la foule s’est ruée sur le Gendarme auteur du coup de feu, et lui a ôté la vie…”.
Les regrets et condoléances du Gouvernement
“ Le Ministre Délégué à la Présidence chargé de la Défense regrette profondément ce malheureux incident et adresse ses condoléances les plus attristées à la famille si durement éprouvée.
L’enquête immédiatement ouverte par les Autorités administratives locales et les Forces de Défense et de Sécurité permettra de préciser les contours et les responsabilités de cet incident doublement mortel./.
N.R.M
Le feu s’est déclaré dans le bâtiment de 13 étages aux petites heures du jour, selon les autorités. Il a ravagé plusieurs étages du bâtiment, transformé en un immense brasier, avant que les pompiers ne parviennent à le maîtriser.
C’est l’un des incendies les plus meurtriers dans un immeuble d’habitation depuis vingt ans dans le monde. À Kaohsiung, dans le sud de Taïwan, quarante-six personnes ont perdu la vie et 41 autres ont été blessées dans un incendie qui s’est déclaré jeudi dans un immeuble de la ville.
Des photos publiées par l’agence de presse officielle taïwanaise Central News Agency montraient de la fumée s’échappant des fenêtres du bâtiment, tandis que les pompiers tentaient désespérément d’éteindre les flammes.
Une fois le jour levé, l’étendue du sinistre est apparue dans toute son ampleur, avec la façade de l’immeuble noircie sur toute sa hauteur et la plupart des vitres brisées. La plupart des victimes se trouvaient entre le septième et le onzième étage, qui abritaient des appartements, selon les pompiers.
Les cinq premiers étages, destinés à un usage commercial, étaient inoccupés. Les pompiers de la ville ont dépêché plus de 70 camions pour lutter contre l’incendie, qu’ils ont mis quatre heures à éteindre.
Des habitants ont déclaré avoir entendu des bruits forts aux étages inférieurs où le feu a commencé: « J’ai entendu de nombreuses détonations fortes, "bang, bang, bang", au rez-de-chaussée et je suis descendu pour voir ce qu’il se passait », a déclaré à Formosa TV un habitant de l’immeuble dont le nom n’a pas été précisé.
« C’est alors que je me suis rendu compte qu’il y avait un incendie et que j’ai appelé la police », a-t-il ajouté. Une autre survivante a décrit sa fuite éprouvante : « Quand j’ai ouvert la porte pour sortir, le couloir était rempli de fumée noire », a-t-elle raconté.
Cet incendie est l’un des plus meurtriers à Taïwan depuis plusieurs décennies. Le dernier avec un bilan d’une ampleur similaire remonte à 1995, quand 64 personnes ont péri dans un club de karaoké bondé. Il s’agit aussi de l’un des incendies les plus meurtriers dans un immeuble d’habitation depuis vingt ans dans le monde.
Fréquemment frappée par des tremblements de terre et des typhons, Taïwan a des codes de construction stricts, mais il y a souvent un écart entre ces normes de sécurité et la façon dont elles sont appliquées, en particulier dans les bâtiments anciens.
Certains des bilans les plus lourds des récents tremblements de terre ont été enregistrés lors de l’effondrement de bâtiments anciens, dont la conception n’était pas conforme aux normes.
Au début de l’année, 49 personnes ont été tuées lorsqu’un train a percuté un camion qui avait glissé sur les voies, dans la pire catastrophe ferroviaire de l’île depuis des décennies.
Des enquêtes ultérieures ont révélé que les agences gouvernementales avaient ignoré des avertissements concernant la possibilité d’un tel accident sur ce tronçon particulier à flanc de montagne.
N.R.M
Cela rentre dans le cadre d'un programme qui a pour fil conducteur: “Bien vieillir avec le VIH, au Cameroun et au Sénégal avec l’intégration de la prise en charge des comorbidités et du vieillissement entre la clinique et la communauté”.
A ce jour, il existe environ quatre (4) millions de malades, soit 15,7% de Personnes vivant avec le VIH (PVVIH ) en Afrique subsaharienne. Ce chiffre a été révélé ce 14 octobre par le Pr Louis Richard - Secrétaire Général du ministère de la Santé Publique et Représentant du ministre, lors de la cérémonie de lancement officiel du projet "VIHeillir”;
Une cérémonie organisée dans la salle des conférences du ministère de la Santé Publique, qui a connu la présence de nombreux invités, à l’instar du Professeur Coume, venu du Sénégal ou encore du représentant de l'ambassadeur de France au Cameroun.
“Projet VIHeillir”
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Mis sur pied le 1er octobre 2020 pour une durée de 36 mois, le “projet VIHeillir” entend principalement oeuvrer pour la réduction de la mortalité des vieilles personnes atteintes et vivant avec le Vih, mais aussi améliorer la qualité de vie de tous ces malades qui, âgés de 50 ans et plus, vivent au Cameroun ou au Sénégal.
Le contexte et justification
Du point de vue des spécialistes conviés à la réunion de ce Jeudi, le “Projet VIHeillir” naît à la suite du compte rendu fait par les équipes de l'Agence Nationale de Recherches Sida, après une expérience qui a révélé que la disposition en continue des thérapies antirétrovirales, couplée à une amélioration de l'observance au traitement, augmente l'espérance de vie des personnes âgées vivant avec le virus.
Toutefois, ce vieillissement s'accompagne d'un risque plus accru d'autres maladies chroniques chez les personnes atteintes, à l'instar de l'hypertension artérielle, du diabète et des cancers.
Il s'associe en outre à un cortège de nouvelles entités pathologiques, appelées syndromes gériatriques, dont la prévalence augmente avec l'âge. La conséquence majeure de cet état de choses est non seulement la complexification du parcours des soins des PVVIH, mais aussi la détérioration de leur qualité de vie.
Les solutions
Pour parvenir aux objectifs qu’ils se sont fixés, le ministère de la Santé Publique et les responsables du “Projet VIHeillir” comptent mettre à la disposition des structures publiques, vingt quatre (24) médicaments essentiels, pour le traitement de certaines maladies chroniques, telles que l'hypertension artérielle et le diabète, pour la modique somme de 1000 F Cfa ;
Dépister, diagnostiquer et traiter les hépatites B et C, les lésions cancéreuses du col de l'utérus chez les femmes, l'hypertension artérielle et le diabète, standardiser et simplifier les protocoles avec l'utilisation des procédures innovantes à moindre coût; élaborer des "kits" de renforcement de compétences et mettre en place un plan de formation pour le personnel soignant et les acteurs communautaires; mettre en place les activités communautaires pour assurer un suivi à long terme et garantir l'observance au traitement et la prévention des maladies métaboliques...
En clôturant les assises de ce jour, le Pr Louis Richard - Secrétaire Général du ministère de la Santé Publique a affirmé qu’il s’agit d’un “Projet qui vise davantage la prise en charge gratuite des co-morbidités chez les patients âgés et déjà sous traitement antirétroviral”.
Nicole Ricci Minyem
Dans le cadre de son éditorial hebdomadaire, le Capitaine de Vaisseau Cyrille Serge Atonfack Guemo a axé sa réflexion autour de cette thématique, marquant un point d’honneur à rappeler qu’en plus de la défense et de la protection du territoire national, chacun des actes posés par les soldats Camerounais convergent à la préservation des richesses dont le pays est doté
Une préservation qui ne saurait prospérer que si leurs concitoyens sont éduqués et en bonne santé morale, physique et mentale, argue le Chef de Division Communication au ministère de la Défense
Le Capitaine de Vaisseau Cyrille Serge Atonfack Guemo
“Par petites touches, au gré de fulgurances avancées rendant les nuisibles plus véloces et les sous - marins plus endurants et moins facilement détectables, à la faveur de positionnements et de pivotements géostratégiques aussi avantageux qu’imprévisibles, les ingrédients d’une future conflagration mondiale sont réunis.
Sous les commentaires naïfs d’une certaine opinion tiers - mondistes admirative de la reconfiguration scénarisée des lignes d’influence, l’on assiste plutôt à une opposition de plus en plus farouche entre des hégémonies anciennement établies, et de nouveaux appétits non moins spoliateurs.
Or, c’est justement vers ce monde sans puissance que convergent les convoitises en compétition. L’Afrique en particulier ressent durement la morsure des appétences de ces convives.
Entre prédations sur les matières premières, révolutions populaires, insurrections mercenaires et maintenant le fléau sanitaire, notre continent est mis en coupe réglée, en prévision du prochain démantèlement de ses structures socio - étatiques.
Car, tout porte à croire qu’ à l’instar de celles qui l’ont précédée, la guerre mondiale en gestation visera la préemption sur les richesses naturellement placées au centre de la mappemonde. Des richesses inestimables qui cependant appartiennent à des peuplades encore incultes, et qui n’auraient ni l’intention, ni les moyens de les mettre en valeur, selon une certaine opinion étrangère au continent africain.
Mais, sans qu’il advienne de manière brutale ou progressive, l’épilogue aux actuelles joutes entre Etats - puissances n’en sera pas moins létal que les autres avant lui.
Au milieu de morts par armes à feu d’aujourd’hui, il faudra en effet ajouter toutes ces autres disparitions d’hommes, de femmes et d’enfants victimes d’effets connexes à l'accaparement des ressources.
Toutefois, l’érection de l’action humanitaire au rang d’enjeu de politique internationale est un déni du droit à la vie pour les plus démunis que l’on veut condamner à l’extinction.
C’est contre ces dangers bien réels, c’est contre ces préjugés avilissants que nous nous battons, nous soldats du Cameroun, ardents défenseurs de la Pa trie.
La craie que nous tenons dans la salle de classe située en zone rurale, trace pour nos frères et sœurs de la campagne les chemins de la connaissance édificatrice.
La pelle que nous manions avec force et dextérité devant la nature indomptée ouvre pour notre peuple les horizons de la prospérité.
A l’aide de la seringue et du bistouri, nous combattons la maladie et consolidons le potentiel vital de notre pays.
Au gré de nos affectations, les unions que nous contractons contribuent à la cohésion de la diversité sociologique du Cameroun.
Le fusil à la main, nous combattons les agents précurseurs de l’aliénation de notre pays.
Nous, soldats de la République, nous préservons l’intégrité du territoire national, sur le modèle de nos glorieux anciens.
Nous, soldats de la Nation, combattons pied à pied la haine et l’ignorance, source de misère et d’escalvage.
Ce faisant, nous portons la vision émancipative de nos héros nationaux”./-
N.R.M
Une accalmie qui intervient après deux semaines de débrayage visant à revendiquer le paiement de 13 mois d’arriérés de salaire. La reprise de travail effective depuis le 11 octobre dernier, est consécutive au respect par la nouvelle direction de l’entreprise de la promesse de payer aux travailleurs deux mois de salaires.
Le climat social est revenu à la normale au Matgénie (Parc national du matériel de génie civil), l’entreprise publique du secteur du bâtiment et des travaux publics (BTP) au Cameroun. Après une période rythmée de grève par des employés, le travail a repris droit de cité dans cette structure, suite à la régularisation de deux mois de salaires des travailleurs par la nouvelle direction de l’institution.
De sources dignes de foi, l’argent versé aux employés est le fruit de l’engagement par le ministère des Travaux publics (tutelle technique du Matgénie) de deux factures de prestations d’un montant total de plus de 700 millions de FCFA. En attendant l’aboutissement de la procédure de paiement effectif des prestations effectuées par cette entreprise d’Etat, la direction générale a dû recourir à l’escompte auprès de ses banquiers, afin d’honorer la promesse faite aux employés, pour décrisper le climat social tendu au sein de la structure.
Selon une source proche du dossier qui se dit satisfait du retour au calme dans l’entreprise : « Le ministre des Travaux publics est revenu ici lundi pour discuter avec les grévistes. Mardi, le 12 octobre à 11 heures, il a tenu, au ministère, une réunion avec les représentants des grévistes et la direction générale. Tout est rentré dans l’ordre et le travail a repris ».
Rappelons que cette entreprise publique est en proie à des difficultés financières depuis plus d’une décennie. Pour relancer la structure, la Primature a début septembre 2021, prescrit deux mesures au Mintp à savoir : l’attribution au Matgénie de deux contrats d’un montant total de 70 milliards de FCFA, et préparer un texte réglementaire réservant à l’entreprise un quota dans les contrats publics dans le secteur du BTP.
Innocent D H
C’était à l’occasion de la « Semaine de l’investisseur », organisée du 12 au 15 octobre à Douala, place boursière de la Cemac. Un évènement dédié à l’éducation boursière au cours duquel, le DG de la Caisse nationale de prévoyance sociale (CNPS) s’est ainsi montré favorable à ces monnaies virtuelles.
Face aux à la crypto-monnaie et au Bitcoin, la posture du DG de la CNPS est claire : « Nous ne pouvons pas déclarer que la crypto-monnaie c’est casino. Non. Nous devons nous interroger pourquoi les gens y investissement. C’est cette paresse intellectuelle que nous devons dépasser et nous poser les questions. Peut-être qu’il faut juste encadrer la crypto-monnaie. Je ne suis pas économiste, mais du peu que je sais, en 2008, un bitcoin valait à peu près un dollar. C’est 50 à 60 mille dollars aujourd’hui. En pourcentage, ce serait effrayant, 20 000% ! On ne perd pas à envisager d’y aller. La Chine, c’est 60% de bitcoins. Il faut de la prévisibilité, la sécurité (…) », fait observer Alain Noël Olivier Mekulu Mvondo Akame.
Pour le DG, le bitcoin notamment, regorge des bénéfices « inimaginables », si bien que l’Etat, devrait chaque année dégager un milliard de F CFA pour cette monnaie, fait-il suggérer. D’après lui, les retombées lui seraient « incalculables ».
Et au patron de la CNPS de conclure, « Je vous invite à la réflexion. Nous avons une exigence de réponse. Celui qui est toujours en dessous subit. Tous ceux qui, chaque jour, découragent le bitcoin et parlent du financement du terrorisme, du blanchiment des fonds sont dans ce domaine. Nous, on se bloque, maintenus dans le conformisme infantilisant. Je m’adresse à la bourse, pourquoi pas un guichet crypto-monnaie ? Pourquoi ne pas placer un seau pour recueillir l’eau qui tombe ? ».
Innocent D H
Dans une lettre, les chefs traditionnels de 2ème et 3ème degré de cet arrondissement situé dans le département de la Haute Sanaga, région du Centre, ont saisi le Premier ministre (PM). Ils expriment au nom de leurs populations, leur ras-le-bol indiquant que leur unité administrative, depuis plus de 17 ans, n’a pas eu un signal du courant électrique.
Dans cette correspondance, les auteurs soulignent que l’absence de l’énergie électrique cause de préjudice énorme sur le plan éducatif, économique et social à leur localité. Dans cette lettre, les populations disent avoir « décidé d’en découdre avec Eneo si rien n’est fait dans un délai de 15 jours ».
De sources dignes de foi, Eneo qui ne nie pas le problème, tient d’abord à relativiser. L’entreprise concessionnaire du service de distribution de l’énergie électrique indique : « Ce qui est sûr, cela ne fait pas 17 ans que cet arrondissement est dans le noir. Il y a moins d’un an, on y célébrait le retour d’énergie après plus de 3 ans ». « Les problèmes d’énergie dans la ville de Minta sont principalement dus à la chute des poteaux bois, problèmes de végétation dans les marécages et des tiers qui abattent très souvent des arbres qui tombent sur la ligne. La population utilise très souvent des agents non formés pour effectuer des travaux de changements de phase, raccordement en direct. Ce qui occasionne des défauts qui se répercutent au niveau de la centrale par des déclenchements fréquents », explique l’électricien. Selon Eneo, « la ville n’est pas alimentée pour cause de poteaux tombés ». Il s’agit de trois poteaux tombés dans la ville de Bertoua au lieu-dit Koume Bonis et plusieurs poteaux tombés sur la dérivation de Minta (Kombe, Yanda, Andom, Ebangal, entre autres), énumère l’entreprise.
Pour remédier au problème, les équipes d’Eneo sont actuellement sur le terrain, nous apprend-on. Le 12 octobre, ces équipes affirmaient avoir déjà remplacé les poteaux tombés à Bertoua et d’avoir dégagé des arbres tombés sur la ligne électrique au niveau de Yanda 2. Toutefois, aucune information ne filtre encore sur quand, les autres problèmes seront résolus et donc quand l’électricité serait-t-elle de retour à Minta.
Il faut savoir que quoique située administrativement dans la région du Centre, la ville de Minta est reliée électriquement à Bertoua dans l’Est du pays.
Innocent D H
Révélation est faite par l’Organisation mondiale de la Santé (OMS) qui indique dans le même temps, que cette pathologie est la plus fréquente au Cameroun. Durant l’exercice 2020, le nombre de nouveaux cas est estimé à 4 170, soit 34,1%.
L’observation de l’état des lieux de la prise en charge du cancer du sein au Cameroun laisse apercevoir aujourd’hui plusieurs contraintes. D’abord, il est constaté une offre de soins assez limitée. Autre réalité, un difficile accès aux médicaments anticancéreux, une faible disponibilité des spécialistes de la prise en charge du cancer, le coût élevé des traitements et l’insuffisance du plateau technique et des infrastructures.
D’après les explications du Dr Anne Sango, oncologue médicale à l’Hôpital gynéco-obstétrique de Douala, il ressort qu’au Cameroun, la plupart des patients atteints du cancer du sein arrivent tard dans les formations sanitaires, à un stade avancé de la maladie et les soins qu’on leur propose, sont des traitements palliatifs. A en croire cette source, « 80% de nos patients sont en soins palliatifs. Ce sont des soins pour améliorer la qualité de vie du patient et son confort ».
Toutefois, les spécialistes font savoir que, le cancer du sein est une tumeur maligne qui peut être guérie dans 9 cas sur 10 si elle est diagnostiquée suffisamment tôt. C’est d’ailleurs dans cette logique que le Pr Paul Ndom, secrétaire permanent du Comité national de lutte contre le cancer (CNLCA) déclarait à nos confrères de Cameroon Tribune, « Le cancer du sein est curable. La condition est d’arriver tôt à l’hôpital, de frapper à la bonne porte pour avoir une guérison ».
Innocent D H
C’est ce mardi que la fédération européenne de football a lancé le processus de candidature pour accueillir l’Euro 2028 de football, dont l’instance européenne désignera le ou les pays hôtes en septembre 2023, a-t-elle indiqué dans un communiqué.
Les fédérations intéressées ont « jusqu’à mars 2022 pour déclarer leur intérêt », a précisé l’UEFA, alors que l’Euro 2024 est d’ores et déjà attribué à l’Allemagne, après l’édition de cet été, répartie entre onze villes à travers tout le continent, de Londres à Bakou.
Si elle ne fait pas allusion à la refonte en cours du calendrier international après 2024, l’instance européenne part donc du principe que l’été 2028 ne sera pas occupé par la Coupe du Monde, alors que la Fifa envisage de faire passer son Mondial à un rythme biennal à cette échéance.
Dans le détail, l’UEFA autorise une nouvelle fois les candidatures communes, pourvu que les pays concernés « soient géographiquement compacts ».
Elle prévient néanmoins qu’elle ne pourra « garantir » la qualification automatique des équipes des pays hôtes s’ils sont plus de deux à s’associer.
Par ailleurs, pour accueillir les 51 rencontres départageant les 24 équipes engagées, les candidats devront disposer de dix stades, dont au moins un doté de 60.000 places assises, un de 50.000 places, au moins quatre de 40.000 places et au moins trois de 30.000 places.
Autres informations
Après l'Euro 2020, où douze (12) villes de pays différents avaient accueilli la compétition, et celui de 2024 qui sera organisé en Allemagne, le championnat d'Europe 2028 a connu, comme le révèle “l'Equipe", “les candidatures des pays comme la Bulgarie, la Roumanie, la Grèce et la Serbie”.
Tous les quatre avaient une candidature commune pour organiser l'Euro 2028”: «Nous entamons une action commune avec optimisme, un sourire, du sérieux, une prise de conscience de la réalité et en fait pour des jours meilleurs dans cette région qui inquiète habituellement le monde avec des informations négatives», avait déclaré il y’a quelques mois, le vice-ministre grec des sports, Giorgos Vasiliadis.
La même source indique que “les quatre pays d'Europe de l'Est ne visent pas seulement l'Euro 2028, puisqu'ils souhaiteraient organiser la Coupe du monde 2030 en cas d'échec d'obtention de l'Euro 2028, où l’Espagne pourrait poser sa candidature”.
Pour le Mondial 2030, les Européens devront notamment faire face au quatuor Argentine-Chili-Paraguay-Uruguay, qui souhaite accueillir le Mondial, cent ans après la première Coupe du Monde en Uruguay.
N.R.M
Telle est la quintessence du message qui ressort à l’issue de la conférence de presse donnée ce 12 Octobre 2021 par Manaouda Malachie - ministre de la Santé Publique à l’occasion de la commémoration de la Journée Africaine de Lutte contre les faux médicaments
Dès sa première prise de parole, le membre du Gouvernement a présenté l’ampleur du phénomène, précisant que les faux médicaments constituent un fléau; Et de fait l’un des défis majeurs de la génération actuelle car, ils contribuent à l’explosion des cas des maladies mal soignées en raison, souligne -t-il : ” de l’utilisation des médicaments sous dosés, sans principe actif ou contenant de faux principes actifs“.
Le patron de la Santé Publique va par la suite s’attarder sur les multiples visages que revêtent la contrefaçon et le trafic des produits pharmaceutiques au Cameroun, indiquant qu’il s’agit “des médicaments distribués en gros ou au détail, par des personnes (physiques ou morales) non habilitées, vendus dans la rue, importées de manière frauduleuse...
Des médicaments fabriqués dans des unités de production non autorisées, reconditionnés avec de fausses étiquettes, recyclés, mais aussi des médicaments dont les dates de péremption sont falsifiées…Des médicaments de qualité inférieure et falsifiés”.
Cette énumération des caractéristiques des faux médicaments fait corps avec la définition déclinée par l’OMS, le 29 mai 2017, lors des travaux de la 72ème Assemblée mondiale de la santé.
En dépit de la manifestation tentaculaire de ce que Manaouda Malachie qualifie de : Réseau de criminalité pharmaceutique”, il a rappelé devant les Hommes des médias que le Gouvernement ne cesse de multiplier des actions, à l’effet de lutter contre l’expansion de l'industrie du faux médicament; Ceci dans l’optique de garantir un meilleur accès de tous aux produits pharmaceutiques de qualité.
C’est ainsi qu’un Plan National Multisectoriel de lutte contre le faux médicament et le trafic illicite des produits pharmaceutiques, réunissant tous les acteurs interpellés par la question, est mis en œuvre avec l’accompagnement d’Interpol et des partenaires au développement.
Par ailleurs, en plus du renforcement du système d’approvisionnement en médicaments, il est préconisé la promotion de Médicament Essentiel Générique, aux coûts plus accessibles, jusqu’à la gratuité de certains médicaments- La sensibilisation des populations sur les méfaits de la consommation des médicaments d’origine et de qualité non contrôlées - Le renforcement de l’arsenal juridique réprimant la détention et la vente illicite des médicaments contrefaits ou falsifiés, entre autres.
Cependant, la lutte contre ce fléau, ajoute le Minsanté, “doit s’inscrire dans une coopération internationale proactive sur les plans de l’information, du renseignement, de l’expertise, de la formation, de l’investissement et de la sincérité”.
Au cours de la phase d’échanges qui a ponctué cette rencontre à laquelle prenait part le Pr Félix Zogo - Secrétariat Général du Ministère de la Communication- le Dr Phanuel Habimana - Représentant Résident de l’OMS, les préoccupations soulevées ont permis de renseigner que la phase répressive est bel et bien effective.
Pour preuve, il ne se passe pas une semaine sans que des conteneurs de produits contrefaits ne soient saisis et détruits. De plus, des missions de contrôle sont déployées sur le terrain pour traquer les faux médicaments.
En réaffirmant l’option de la “Tolérance Zéro” prise par le Gouvernement vis-à-vis du médicament de la rue, le Dr. Manaouda Malachie a saisi cette occasion afin d’inviter, une fois encore les professionnels de la santé publique et ceux du domaine pharmaceutique, en particulier, au respect de l’éthique.
Il a en outre appelé les populations à s’impliquer activement dans cette lutte, en dénonçant les réseaux mafieux et les sites de fabrication de ces médicaments.
Un numéro vert (le 1506) est d’ailleurs mis à leur disposition et sert également à dénoncer tous les types d'écarts rencontrés dans les formations sanitaires.
En guise de conclusion, le ministre de la Santé Publique a exhorté les uns et les autres à arrêter la consommation des médicaments de la rue, à prendre l’engagement de se procurer désormais des médicaments dans les pharmacies des hôpitaux et dans les officines de pharmacie où les circuits d’approvisionnement sont connus et la fiabilité des produits régulièrement testée.
Nicole Ricci Minyem