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A en croire notre confrère du site d'information spécialisé en économie EcoMatin, sur des prévisions de 18 millions de FCFA, le secteur Douanes Ouest a collecté 43 millions de FCFA. De cette recette, il se dégage une hausse de 25 millions de FCFA (138%).

 

Durant le mois de septembre 2021, le secteur des douanes de l'Ouest a enregistré une recette au-delà des attentes fixées. Selon notre source, pendant cette période, le secteur tablait sur des recettes de l’ordre de 18 millions de FCFA, mais s’en sortira plutôt avec 43 millions de FCFA, soit une hausse de 138% sur ses prévisions initiales. Pour ledit mois, les 12 secteurs des douanes composant les unités de recouvrement avaient pour objectif d’atteindre le cap de 77,2 milliards de FCFA, dont 18,4 millions de FCFA assigné au secteur douane Ouest, apprend-on.

Dans un communiqué de la douane, il ressort que ses services douaniers se sont fixés pour défi « de consolider ces chiffres tout au long du 4ème trimestre de l’année en cours ». Et pour que le cap soit maintenu, un accent particulier sera mis sur la campagne de contrôle de la régularité des opérations de dédouanement des véhicules à travers l’application Cosmos (une application créée par les douanes camerounaises pour rechercher des informations sur le dédouanement des véhicules et engins roulants en circulation au Cameroun ndlr) pour l’atteinte des objectifs, confie-t-elle.

Innocent D H

Dans un communiqué publié dans la nuit du 11 au 12 octobre 2021, le Conseil d’administration de l’institution de Bretton Woods s’est prononcé en faveur de la Bulgare de 68 ans. Une décision qui lui permet de poursuivre son mandat à la tête de l'institution. Toutefois, cette sortie fait suite aux allégations l’impliquant dans les irrégularités enregistrées dans le rapport " Doing business 2018 ".

 

Dans le communiqué du Fonds monétaire international (FMI), on peut lire : « Le Conseil d’administration a estimé que les informations présentées au cours de son examen n’ont pas démontré de manière concluante que la directrice générale a joué un rôle inapproprié concernant le rapport “Doing Business 2018” lorsqu’elle était directrice générale de la Banque mondiale ».  « Après examen de l’ensemble des éléments de preuves présentés, le directoire réaffirme sa pleine confiance dans le leadership et la capacité de la directrice générale à continuer à s’acquitter efficacement de ses fonctions », ajoute le document.  

Cette sortie du Conseil d'administration de l'institution de Bretton Woods vient ainsi mettre un terme aux suspicions qui planaient sur sa personne et qui corrobore les propos de la Directrice de générale du FMI qui a toujours nié les allégations dont elle faisait l'objet.

Rappel des faits

En effet, l’histoire remonte au 16 septembre 2021. Selon plusieurs sources, les conclusions d’une enquête du cabinet d’avocats WilmerHale, intitulée « Enquête sur les irrégularités dans les données de Doing Business 2018 et Doing Business 2020-Conclusions de l’enquête et rapport au Conseil des Administrateurs », menée à la demande du comité d’éthique de la Banque mondiale avait été rendu publique. Dans cette enquête, Kristalina Georgieva était accusée d’avoir manipulé des données du Elrapport "Doing Business" pour favoriser la Chine lorsqu’elle était Directrice générale de la Banque mondiale. Toutefois, le communiqué de l’institution financière du 16 septembre 2021 révélait, « Après que des irrégularités dans les données des éditions 2018 et 2020 du rapport "Doing Business" ont été signalées en interne en juin 2020, la direction de la Banque mondiale a suspendu l’édition suivante et lancé une série d’examens et d’audits ».

La question du maintien de Kristalina Georgieva

 Il faut dire que, c’est à l’issue d’un peu plus de quatre semaines de discussions que les 24 membres du Conseil d’administration du FMI sont tombés d’accords sur la question du maintien de Kristalina Georgieva. Si la France, le Royaume-Uni et plus largement l’Europe ont fait part de leur soutien à la Bulgare, les États-Unis se sont montrés plus réticents à la maintenir à son poste. On notera également le soutien de plusieurs pays africains.

Pour sa part, la patronne de l’institution de Brettons Woods, affirme que « (…). Je suis honorée de diriger une équipe aussi talentueuse qui travaille sans relâche pour relever les plus grands défis du monde, de la lutte contre le Covid-19 à la lutte contre le changement climatique et la lutte contre les inégalités économiques ».

Innocent D H

 

 

L'information est du Ministre camerounais de la Santé publique (Minsanté), Dr Mamaouda Malachie dans un communiqué rendu public ce mercredi, 13 octobre 2021.

 

Cette troisième campagne d'intensification de la vaccination contre la Covid-19 va se dérouler sur l'ensemble du territoire national. Selon le communiqué du Minsanté, elle concerne " toute personne âgée de 18 ans et plus, et prioritairement, les personnels de santé et les personnes souffrant de comorbidité (diabètes, hypertension...) ".

Dr Manaouda Malachie fait savoir qu'au cours de cette intervention, le vaccin Johnson & Johnson à dose unique sera administré aux bénéficiaires, et les deuxièmes doses des vaccins Astra Zeneca et Sinopharm seront offertes aux personnes ayant préalablement reçu leur première dose.

" La vaccination se déroulera dans les formations sanitaires, dans les lieux publics ou communautaires notamment, les marchés, les chefferies, les Églises/Mosquées, les administrations, et les entreprises, ainsi que dans les ménages, en porte-à-porte ", annonce en outre le communiqué.

La troisième campagne d'intensification de la vaccination anti-Covid 19, en plus de la communication à travers les médias, des réunions et des séances de sensibilisation, seront organisées dans les communes et aires de santé pour édifier les populations sur les bénéfices de la vaccination, et les inciter à se faire vacciner.

Pour l'atteinte d'une immunité collective et l'atténuation des conséquences sanitaires et économiques de résurgence des cas de Covid-19 au Cameroun, le Minsanté, " invité les populations à adhérer massivement à la vaccination ".

Innocent D H

 

C’est la substance d'un communiqué signé ce 13 octobre 2021 de Séraphin Magloire Fouda, président de la commission centrale de recrutement, par ailleurs secrétaire général des services du Premier ministre. 573 postes d’enseignants sont ouverts dans les universités d’Etat pour le compte de l’année 2022, informe ledit document.

 

A la lumière du communiqué de Séraphin Magloire Fouda, la répartition de ce recrutement dans les 8 universités d’Etat se fera ainsi qu'il suit : Université de Bamenda : 71 postes, Université de Buea : 76 postes, Université de Douala : 72 postes, Université de Dschang : 61 postes, Université de Maroua : 60 postes, Université de Ngaoundéré : 76 postes, Université de Yaoundé I : 76 postes, Université de Yaoundé II : 56 postes, et quota de régulation académique : 25 postes.

L'on apprend dans la foulée que, le processus de recrutement ainsi lancé devrait s’achever le 23 mai 2022 avec la publication des listes des personnes retenues, titulaires d’un doctorat ou d’un PhD, pouvant prétendre aux postes d’assistants, chargés de cours, maître de conférences, et de professeurs.

Piqûre de rappel, instruite en octobre 2018 par le Président de la République, Paul Biya, l’opération de recrutement spécial de 2 000 enseignants titulaires d’un doctorat/PhD dans la Fonction publique, participe de la volonté de l'Etat de résorber le déficit en enseignements dans les universités d'Etat du Cameroun et d'offrir qualité de formation aux étudiants pour avenir radieux.

Innocent D H

Dans un communiqué rendu public ce jeudi et signé par Atonfack Guemo Cyrille Serge - Chef de Division de la Communication fait savoir que le double décès de  ce 14 Octobre 2021 a été causé par le “ refus d'obtempérer d’un individu devant un poste de filtrage de la Gendarmerie Nationale” 

 

Le Communiqué de presse 

 

“ Dans la matinée du jeudi 14 octobre 2021, aux environs de 08 heures, un malheureux incident a causé la mort d’une fillette, au lieu - dit Bokova, à quelques encablures du Marché Central de Buea, Département du Fako, Région du Sud - Ouest. 

 

En effet, le poste de filtrage de la Gendarmerie Nationale installé à Bokova a interpellé le véhicule de marque Toyota, modèle Picnic, sous immatriculation de châssis CH 068122.

Refusant  d'obtempérer, le conducteur a poursuivi sur sa lancée en accélérant pour s’échapper en direction du Stade Omnisports de Molyko, où il sera rattrapé par le binôme de Gendarmes lancé à sa suite.

 

Après les procédures d’identification d’usage, le ton est inexplicablement monté entre les deux Gendarmes et le conducteur, fermement opposé à la fouille de son véhicule au point d’engager une nouvelle manœuvre de fuite. 

 

Dans une réaction inappropriée, inadaptée à la circonstance et manifestement disproportionnée par rapport au comportement irrévérencieux du conducteur, l’un des Gendarmes a, au mépris du sacro - saint principe de précaution, procédé à des tirs de sommation dans le but d’immobiliser le véhicule.

 

C’est alors que la nommée Cara Louise Ndialle, jeune élève âgée d’environ 05 ans et se trouvant à bord du véhicule en question, sera mortellement atteinte par balle à la tête. 

 

Dans une violente furie, la foule s’est ruée sur le Gendarme auteur du coup de feu, et lui a ôté la vie…”. 

 

Les regrets et condoléances du Gouvernement 

 

“ Le Ministre Délégué à la Présidence chargé de la Défense regrette profondément ce malheureux incident et adresse ses condoléances les plus attristées à la famille si durement éprouvée.

 

L’enquête immédiatement ouverte par les Autorités administratives locales et les Forces de Défense et de Sécurité permettra de préciser les contours et les responsabilités de cet incident doublement mortel./.

 

N.R.M

Le feu s’est déclaré dans le bâtiment de 13 étages aux petites heures du jour, selon les autorités. Il a ravagé plusieurs étages du bâtiment, transformé en un immense brasier, avant que les pompiers ne parviennent à le maîtriser.

 

C’est l’un des incendies les plus meurtriers dans un immeuble d’habitation depuis vingt ans dans le monde. À Kaohsiung, dans le sud de Taïwan, quarante-six personnes ont perdu la vie et 41 autres ont été blessées dans un incendie qui s’est déclaré jeudi dans un immeuble de la ville. 

Des photos publiées par l’agence de presse officielle taïwanaise Central News Agency montraient de la fumée s’échappant des fenêtres du bâtiment, tandis que les pompiers tentaient désespérément d’éteindre les flammes.

 

Quatre heures pour éteindre l’incendie

 

Une fois le jour levé, l’étendue du sinistre est apparue dans toute son ampleur, avec la façade de l’immeuble noircie sur toute sa hauteur et la plupart des vitres brisées. La plupart des victimes se trouvaient entre le septième et le onzième étage, qui abritaient des appartements, selon les pompiers. 

Les cinq premiers étages, destinés à un usage commercial, étaient inoccupés. Les pompiers de la ville ont dépêché plus de 70 camions pour lutter contre l’incendie, qu’ils ont mis quatre heures à éteindre.

Des habitants ont déclaré avoir entendu des bruits forts aux étages inférieurs où le feu a commencé: « J’ai entendu de nombreuses détonations fortes, "bang, bang, bang", au rez-de-chaussée et je suis descendu pour voir ce qu’il se passait », a déclaré à Formosa TV un habitant de l’immeuble dont le nom n’a pas été précisé. 

« C’est alors que je me suis rendu compte qu’il y avait un incendie et que j’ai appelé la police », a-t-il ajouté. Une autre survivante a décrit sa fuite éprouvante : « Quand j’ai ouvert la porte pour sortir, le couloir était rempli de fumée noire », a-t-elle raconté.

La théorie d’un incendie criminel non exclu 

 

A la tombée de la nuit jeudi, la police a annoncé que les services de secours avaient mis fin aux recherches dans l’immeuble, sans avoir découvert de nouvelles victimes. 

 

Un agent de police de Kaohsiung a déclaré que l’immeuble avait 40 ans et était principalement occupé par des résidents à faibles revenus. 

 

Les survivants ont estimé qu’une centaine de personnes vivaient dans l’immeuble selon l’agent de police. Les autorités n’ont pas encore exclu la possibilité d’un incendie criminel, a-t-il ajouté.

 

Cet incendie est l’un des plus meurtriers à Taïwan depuis plusieurs décennies. Le dernier avec un bilan d’une ampleur similaire remonte à 1995, quand 64 personnes ont péri dans un club de karaoké bondé. Il s’agit aussi de l’un des incendies les plus meurtriers dans un immeuble d’habitation depuis vingt ans dans le monde.

 

Un écart entre les normes de sécurité et les fabrications

 

Fréquemment frappée par des tremblements de terre et des typhons, Taïwan a des codes de construction stricts, mais il y a souvent un écart entre ces normes de sécurité et la façon dont elles sont appliquées, en particulier dans les bâtiments anciens. 

Certains des bilans les plus lourds des récents tremblements de terre ont été enregistrés lors de l’effondrement de bâtiments anciens, dont la conception n’était pas conforme aux normes.

Au début de l’année, 49 personnes ont été tuées lorsqu’un train a percuté un camion qui avait glissé sur les voies, dans la pire catastrophe ferroviaire de l’île depuis des décennies. 

Des enquêtes ultérieures ont révélé que les agences gouvernementales avaient ignoré des avertissements concernant la possibilité d’un tel accident sur ce tronçon particulier à flanc de montagne.

 

N.R.M

Cela rentre dans le cadre d'un programme qui a pour fil conducteur: “Bien  vieillir avec le VIH, au Cameroun et au Sénégal avec l’intégration de la prise en charge des comorbidités et du vieillissement entre la clinique et la communauté”. 

 

A ce jour, il existe environ quatre (4) millions de malades, soit 15,7% de Personnes vivant avec le VIH (PVVIH ) en Afrique subsaharienne.  Ce chiffre a été révélé ce 14 octobre par le Pr Louis Richard - Secrétaire Général du ministère de la Santé Publique et Représentant du ministre, lors de la cérémonie de lancement officiel du projet "VIHeillir”; 

 

Une cérémonie organisée dans la salle des conférences du ministère de la Santé Publique, qui a connu la présence de nombreux invités, à l’instar du Professeur Coume, venu du Sénégal ou encore du représentant de l'ambassadeur de France au Cameroun. 

 

“Projet VIHeillir”

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Mis sur pied le 1er octobre 2020 pour une durée de 36 mois, le “projet VIHeillir” entend principalement oeuvrer pour la réduction de la mortalité des vieilles personnes atteintes et vivant avec le Vih, mais  aussi améliorer la qualité de vie de tous ces malades qui, âgés de 50 ans et plus, vivent au Cameroun ou au Sénégal. 

 

Le contexte et justification 

 

Du point de vue des spécialistes conviés à la réunion de ce Jeudi, le “Projet VIHeillir” naît à la suite du compte rendu fait par les équipes de l'Agence Nationale de Recherches Sida, après une expérience qui a révélé que la disposition en continue des thérapies antirétrovirales, couplée à une amélioration de l'observance au traitement, augmente l'espérance de vie des personnes âgées vivant avec le virus. 

 

Toutefois, ce vieillissement s'accompagne d'un risque plus accru d'autres maladies chroniques chez les personnes atteintes, à l'instar de l'hypertension artérielle, du diabète et des cancers. 

 

Il s'associe en outre à un cortège de nouvelles entités pathologiques, appelées syndromes gériatriques, dont la prévalence augmente avec l'âge. La conséquence majeure de cet état de choses est non seulement la complexification du parcours des soins des PVVIH, mais aussi la détérioration de leur qualité de vie.

 

Les solutions 

 

Pour parvenir aux objectifs qu’ils se sont fixés, le ministère de la Santé Publique et les responsables du “Projet VIHeillir” comptent  mettre à la disposition des structures publiques, vingt quatre (24) médicaments essentiels, pour le traitement de certaines maladies chroniques, telles que l'hypertension artérielle et le diabète, pour la modique somme de 1000 F Cfa ; 

 

Dépister, diagnostiquer et traiter les hépatites B et C, les lésions cancéreuses du col de l'utérus chez les femmes,  l'hypertension artérielle et le diabète, standardiser  et simplifier les protocoles avec l'utilisation des procédures innovantes à moindre coût; élaborer des "kits" de renforcement de compétences et mettre en place un plan de formation pour le personnel soignant et les acteurs communautaires;  mettre en place les activités communautaires pour assurer un suivi à long terme et garantir l'observance au traitement et la prévention des maladies métaboliques... 

 

En clôturant les assises de ce jour, le Pr Louis Richard - Secrétaire Général du ministère de la Santé Publique a affirmé qu’il s’agit d’un “Projet qui vise davantage la prise en charge gratuite des co-morbidités chez les patients âgés  et déjà sous traitement antirétroviral”.

 

Nicole Ricci Minyem 

Dans le cadre de son éditorial hebdomadaire, le Capitaine de Vaisseau Cyrille Serge Atonfack Guemo a axé sa réflexion autour de cette thématique, marquant un point d’honneur à rappeler qu’en plus de la défense et de la protection du territoire national, chacun des actes posés par les soldats Camerounais convergent à la préservation des richesses dont le pays est doté 

Une préservation qui ne saurait prospérer que si leurs concitoyens sont éduqués et en bonne santé morale, physique et mentale, argue le Chef de Division Communication au ministère de la Défense 

Le Capitaine de Vaisseau Cyrille Serge Atonfack Guemo 

“Par petites touches, au gré de fulgurances avancées rendant les nuisibles plus véloces et les sous - marins plus endurants et moins facilement détectables, à la faveur de positionnements et de pivotements géostratégiques aussi avantageux qu’imprévisibles, les ingrédients d’une future conflagration mondiale sont réunis. 

Sous les commentaires naïfs d’une certaine opinion tiers - mondistes admirative de la reconfiguration scénarisée des lignes d’influence, l’on assiste plutôt à une opposition de plus en plus farouche entre des hégémonies anciennement établies, et de nouveaux appétits non moins spoliateurs. 

Or, c’est justement vers ce monde sans puissance que convergent les convoitises en compétition. L’Afrique  en particulier ressent durement la morsure des appétences de ces convives.

Entre prédations sur les matières premières, révolutions populaires, insurrections mercenaires et maintenant le fléau sanitaire, notre continent est mis en coupe réglée, en prévision du prochain démantèlement de ses structures socio - étatiques.

Car, tout porte à croire qu’ à l’instar de celles qui l’ont précédée, la guerre mondiale en gestation visera la préemption sur les richesses naturellement placées au centre de la mappemonde. Des richesses inestimables qui cependant appartiennent à des peuplades encore incultes, et qui n’auraient ni l’intention, ni les moyens de les mettre en valeur, selon une certaine opinion étrangère au continent africain. 

Mais, sans qu’il advienne de manière brutale ou progressive, l’épilogue aux actuelles joutes entre Etats - puissances n’en sera pas moins létal que les autres avant lui.

Au milieu de morts par armes à feu d’aujourd’hui, il faudra en effet ajouter toutes ces autres disparitions d’hommes, de femmes et d’enfants victimes d’effets connexes à l'accaparement des ressources.

Toutefois, l’érection de l’action humanitaire au rang d’enjeu de politique internationale est un déni du droit à la vie pour les plus démunis que l’on veut condamner à l’extinction. 

C’est contre ces dangers bien réels, c’est contre ces préjugés avilissants que nous nous battons, nous soldats du Cameroun, ardents défenseurs de la Pa trie.

La craie que nous tenons dans la salle de classe située en zone rurale, trace pour nos frères et sœurs de la campagne les chemins de la connaissance édificatrice. 

La pelle que nous manions avec force et dextérité devant la nature indomptée ouvre pour notre peuple les horizons de la prospérité.

A l’aide de la seringue et du bistouri, nous combattons la maladie et consolidons le potentiel vital de notre pays.

Au gré de nos affectations, les unions que nous contractons contribuent à la cohésion de la diversité sociologique du Cameroun.

Le fusil à la main, nous combattons les agents précurseurs de l’aliénation de notre pays.

Nous, soldats de la République, nous préservons l’intégrité du territoire national, sur le modèle de nos glorieux anciens.

Nous, soldats de la Nation, combattons pied à pied la haine et l’ignorance, source de misère  et d’escalvage.

Ce faisant, nous portons la vision émancipative de nos héros nationaux”./-   

N.R.M   

Une accalmie qui intervient après deux semaines de débrayage visant à revendiquer le paiement de 13 mois d’arriérés de salaire. La reprise de travail effective depuis le 11 octobre dernier, est consécutive au respect par la nouvelle direction de l’entreprise de la promesse de payer aux travailleurs deux mois de salaires.

 

Le climat social est revenu à la normale au Matgénie (Parc national du matériel de génie civil), l’entreprise publique du secteur du bâtiment et des travaux publics (BTP) au Cameroun. Après une période rythmée de grève par des employés, le travail a repris droit de cité dans cette structure, suite à la régularisation de deux mois de salaires des travailleurs par la nouvelle direction de l’institution.

De sources dignes de foi, l’argent versé aux employés est le fruit de l’engagement par le ministère des Travaux publics (tutelle technique du Matgénie) de deux factures de prestations d’un montant total de plus de 700 millions de FCFA. En attendant l’aboutissement de la procédure de paiement effectif des prestations effectuées par cette entreprise d’Etat, la direction générale a dû recourir à l’escompte auprès de ses banquiers, afin d’honorer la promesse faite aux employés, pour décrisper le climat social tendu au sein de la structure.

Selon une source proche du dossier qui se dit satisfait du retour au calme dans l’entreprise : « Le ministre des Travaux publics est revenu ici lundi pour discuter avec les grévistes. Mardi, le 12 octobre à 11 heures, il a tenu, au ministère, une réunion avec les représentants des grévistes et la direction générale. Tout est rentré dans l’ordre et le travail a repris ».

Rappelons que cette entreprise publique est en proie à des difficultés financières depuis plus d’une décennie. Pour relancer la structure, la Primature a début septembre 2021, prescrit deux mesures au Mintp à savoir : l’attribution au Matgénie de deux contrats d’un montant total de 70 milliards de FCFA, et préparer un texte réglementaire réservant à l’entreprise un quota dans les contrats publics dans le secteur du BTP.

Innocent D H

C’était à l’occasion de la « Semaine de l’investisseur », organisée du 12 au 15 octobre à Douala, place boursière de la Cemac. Un évènement dédié à l’éducation boursière au cours duquel, le DG de la Caisse nationale de prévoyance sociale (CNPS) s’est ainsi montré favorable à ces monnaies virtuelles.

 

Face aux à la crypto-monnaie et au Bitcoin, la posture du DG de la CNPS est claire : « Nous ne pouvons pas déclarer que la crypto-monnaie c’est casino. Non. Nous devons nous interroger pourquoi les gens y investissement. C’est cette paresse intellectuelle que nous devons dépasser et nous poser les questions. Peut-être qu’il faut juste encadrer la crypto-monnaie. Je ne suis pas économiste, mais du peu que je sais, en 2008, un bitcoin valait à peu près un dollar. C’est 50 à 60 mille dollars aujourd’hui. En pourcentage, ce serait effrayant, 20 000% ! On ne perd pas à envisager d’y aller. La Chine, c’est 60% de bitcoins. Il faut de la prévisibilité, la sécurité (…) », fait observer Alain Noël Olivier Mekulu Mvondo Akame.

Pour le DG, le bitcoin notamment, regorge des bénéfices « inimaginables », si bien que l’Etat, devrait chaque année dégager un milliard de F CFA pour cette monnaie, fait-il suggérer. D’après lui, les retombées lui seraient « incalculables »

Et au patron de la CNPS de conclure, « Je vous invite à la réflexion. Nous avons une exigence de réponse. Celui qui est toujours en dessous subit. Tous ceux qui, chaque jour, découragent le bitcoin et parlent du financement du terrorisme, du blanchiment des fonds sont dans ce domaine. Nous, on se bloque, maintenus dans le conformisme infantilisant. Je m’adresse à la bourse, pourquoi pas un guichet crypto-monnaie ? Pourquoi ne pas placer un seau pour recueillir l’eau qui tombe ? ».   

Innocent D H

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Sunday, 05 June 2022 11:01