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Le champion d’Afrique 1984 et 1988 estime que le Cameroun doit développer ses infrastructures indépendamment de la Coupe d’Afrique attendue.
Ne dites pas à Joseph Antoine Bell que l’état de certaines infrastructures pourrait gêner l’organisation de la prochaine édition de la Coupe d’Afrique des nations de football. Au journaliste d’Equinoxe télévision qui abordait avec lui le sujet dans la soirée du 13 août 2018, il a répondu : « voyez-vous, les Camerounais ont conçu pour eux la CAN comme l’événement qui allait régler tous les soucis au Cameroun ! Lorsque Ngambe n’a pas de lumière pendant trois semaines eh bien les gens disent : « voyez-vous avec ça vous pensez qu’on va organiser la CAN ? Lorsqu’il y a une buse qui s’effondre à Nguelemendouka « voyez-vous est-ce qu’avec ça on va organiser la CAN ? » Lorsqu’il y a un moindre soubresaut, un immeuble qui s’effondre à Nkongmondo, « vous voyez est-ce qu’avec ça on va organiser la CAN ? »Joseph Antoine Bell admet que les Camerounais ont le droit de revendiquer,  de s’attendre à bénéficier d’infrastructures qui leur permettent d’améliorer leurs conditions de vie. Reste qu’il  « trouve déplacé que les Camerounais comptent sur la CAN pour avoir des routes. Je voudrais rappeler que les grandes ambitions ou les grandes réalisations sont des termes qui étaient de loin antérieurs à l’organisation de la CAN ! Et la réhabilitation des infrastructures sportives et la construction de nouvelles est une promesse du chef de l’Etat qui date d’il y a très longtemps, de 2004… »L’ancien champion d’Afrique se dit « déçu d’entendre les Camerounais rattacher tout leur bien-être à la CAN ». Pour lui, le Cameroun doit se développer, pas pour la CAN, mais pour lui-même. « Nos enfants méritent d’avoir des terrains de jeux. Le Cameroun a le devoir de développer ses infrastructures indépendamment de la CAN », rappelle-t-il.
En dehors d’Olivier Bile, seul candidat recalé pour défaut de caution, certains prétendants ont été incapables de présenter un simple extrait d’acte de naissance.
L’élection présidentielle au Cameroun est-elle devenue une auberge espagnole ? A la lecture des motifs du rejet de certains dossiers de candidature pour le scrutin du dimanche 07 octobre 2018, l’on constate que le relèvement de la caution de 5 millions de FCFA à 30 millions de FCFA n’a pas suffi à rendre plus sérieux cette élection aux yeux de certains camerounais. Des aventuriers incapables de produire un extrait d’acte de naissance, ont tenté de concurrencer Paul Biya, le chef de l’Etat sortant, candidat à sa propre succession. Sur les 28 dossiers de candidature enregistrés par ELECAM, le Conseil électoral d’Elections Cameroon, a déclaré 18 dossiers irrecevables parce qu’ils ne remplissaient pas les conditions requises par la loi.Ci-dessous, les motifs détaillés du rejet des 18 dossiers de candidatures1 -M. BARIN KOULLA Edouard (candidat indépendant)i) Absence de certificat de versement du cautionnement ; ii) Absence de déclaration de candidature ; iii) Absence de liste de 300 signatures de personnalités requises par la loi ; iv) Absence d’extrait d’acte de naissance ; v) Absence de déclaration sur l’honneur ; vi) Absence de bulletins N° 3 du casier judiciaire ; vii) Absence de certificat d’imposition/non -imposition.2- M. BILE Olivier Anicet : Union pour la Fraternité et la Prospérité (UFP)Absence de certificat du cautionnement3- M. BOBORO KEKOMO Symphorien (candidat indépendant)i) Absence de certificat de versement du cautionnement ; ii) Absence de déclaration de candidature ; iii) Absence de liste de 300 signatures de personnalités requises par la loi ; iv) Absence d’extrait d’acte de naissance ; v) Absence de déclaration sur l’honneur ; vi) Absence de bulletins N° 3 du casier judiciaire ; vii) Absence de certificat d’imposition/non –imposition.4- M. CHOUPO KAMGAING Hervé : (candidat indépendant)i) Absence de certificat de versement du cautionnement ; ii) Absence de déclaration de candidature ; iii) Absence de liste de 300 signatures de personnalités requises par la loi ; iv) Absence de déclaration sur l’honneur ; v) Absence de certificat d’imposition/non –imposition.5- M. DJAPA Charly : Parti Socialiste et des Ecologistes Camerounais (PSEC)i) Absence de certificat de versement du cautionnement ii) Absence de certificat d’imposition /non imposition.6- M. EGONO Valentin: Union Camerounaise pour la Démocratie et l’Innovation(UCDI)i) Absence de certificat de versement du cautionnement ; ii) Absence de déclaration de candidature ; iii) Absence de lettre d’investiture iv) Absence de liste de 300 signatures de personnalités requises par la loi pour un parti politique non représenté dans une Assemblée élective ; v) Absence de déclaration sur l’honneur ; vi) Absence de bulletin n°3 du casier judiciaire ; vii) Absence de certificat d’imposition/non –imposition.
  1. M.ETONDE ETONDE Jean Patrice (candidat indépendant)
i) Absence de certificat de versement du cautionnement ; ii) Absence de liste de 300 signatures de personnalités requises par la loi ; iii) Absence de certificat d’imposition/non-imposition.
  1. FOMO NGOTA Jean Marie Philippe : Renaissance Sociale Démocratique du Cameroun(RSDC)i) Absence de certificat de versement du cautionnement ; ii) Absence de liste de 300 signatures de personnalités requises par la loi pour un parti politique non représenté dans une Assemblée élective ; iii) Absence de certificat d’imposition/non-imposition.
  1. FOUDA ESSOMBA Vincent Sosthène : Mouvement Camerounais Pour la Sociale Démocratie (MCPSD)i) absence de certificat du versement de cautionnement ii) Absence de liste de 300 signatures des personnalités requises par la loi pour un parti non représenté dans une Assemblée élective iii)- Absence de certificat de nationalité iv)- absence de déclaration sur l’honneur
  1. M. GABANMI- DANHA Rigobert (candidat indépendant)i) Absence de certificat de versement du cautionnement ; ii) Absence de déclaration de candidature ; iii) Absence de liste de 300 signatures de personnalités requises par la loi ; iv) Absence de déclaration sur l’honneur.
  1. M. GVET Jean: Mouvement Politique pour le Changement du Cameroun (MPCC)i) Absence de certificat de versement du cautionnement ; ii) Déclaration de candidature non légalisée ; iii) Absence de liste 300 signatures de personnalités requises pour un parti non représenté dans une Assemblée élective ; v) Absence de certificat d’imposition/non –imposition.
  1. Mme HABIBA ISSA épse DUALA M’BEDI : Union des Populations du Cameroun (UPC)i) Absence de certificat de versement du cautionnement ; ii) Absence de certificat de nationalité ; iii) Absence de certificat de d’imposition/non- imposition ; iv) Absence de lettre d’investiture par son parti.
13- M. KISOP Bertin: Cameroon Party for Social Justice (CPSJ)i) Absence de certificat de versement du cautionnement; ii) Absence de déclaration de candidature légalisée ; iii) Absence de liste de 300 signatures de personnalités requises par la loi pour un parti non représenté dans une Assemblée élective ; iv) Absence d’extrait d’acte de naissance ; v) Absence de certificat de nationalité ; vi) Absence de bulletin n°3 du casier judiciaire ; vii) Absence de certificat d’imposition/non- imposition.
  1. M.KUM ANE IHIMS: Bilingual Yaounde Party Politic (BIYA TRC)i) Absence de certificat de versement du cautionnement; ii) Absence de déclaration de candidature légalisée ; iii) Absence de liste de 300 signatures de personnalités requises par la loi pour un parti non représenté dans une Assemblée élective ; iv) Absence d’extrait d’acte de naissance ; v) Absence de déclaration sur l’honneur ; vi) Absence de bulletin n°3 du casier judiciaire ; vii) Absence de certificat d’imposition/non- imposition.
  1. M. N’DEMMANU ANTOINE DE padoue : Rassemblement Démocratique du Peuple sans Frontière (RDPF)i) Absence de certificat de versement du cautionnement ; ii) Absence de liste de 300 signatures de personnalités requises par loi pour un parti non représenté dans une Assemblée élective.
16- M. NDJOUMOU Léopold Steves : Union pour Redressement Economique du Cameroun(UREC)i) Absence de certificat du versement du cautionnement ; ii) Absence de liste de 300 signatures de personnalités requises par la loi pour un parti non représenté dans une Assemblée élective
  1. M. TUILE TUILE Roger : Debout Le Cameroun (DLC)i) Absence de certificat de versement du cautionnement ; ii) Absence de déclaration de candidature ; iii) Absence de lettre d’investiture ; iv) Absence de liste de 300 signatures de personnalités requises par la loi pour un parti non représenté dans une Assemblée élective ; v) Production d’un extrait d’acte de naissance datant de 2013 ; vi) Déclaration sur l’honneur non conforme ; vii) Absence de certificat d’imposition/non-imposition
  1. Mme. ZEH AMVENE Geneviève (candidat indépendant)i) Absence de certificat de versement du cautionnement ; ii) Absence de déclaration de candidature ; iii) Absence de liste de 300 signatures de personnalités requises par la loi ; iv) Absence d’extrait d’acte de naissance ; v) Absence de déclaration sur l’honneur ; vi) Absence de bulletin n°3 du casier judiciaire vii) Absence de certificat d’imposition/non- imposition.
Il se rendra dans cette Région dans le cadre d’une tournée politique.
Mutations édition du 13 août 2018 rapporte que le président national du Mouvement pour la renaissance du Cameroun (MRC) sera accompagné dans cette tournée, par des membres du directoire de son parti politique. D’après Emmanuel Simh le vice-président national du MRC, durant ladite tournée à l’Ouest, Maurice Kamto entend expliquer le projet de société du parti sur lequel repose sa candidature à l’élection présidentielle prévue le 7 octobre 2018. La tournée politique va commencer par un arrêt dans le département du Noun. «Du 15 au 17 août prochain cette délégation envisage sillonner la ville de Foumban. Un territoire réputé pour être le bastion politique de l’Union démocratique du Cameroun (UDC) d’Adamou Ndam Njoya – lui-même candidat à l’élection présidentielle», écrit le quotidien qui pense que de ce fait, la tâche du MRC de ce côté sera difficile. Pour espérer avoir le vote des camerounais dans cette partie du pays, Maurice Kamto compte saisir le cadre de sa tournée politique pour conquérir des marchés pour la vente du programme politique. De ce fait sa descente ne va pas se limiter uniquement dans le département du Noun, mais aussi dans ceux du Haut-Nkam et des Bamboutos. Bien que la campagne électorale n’ait encore été officiellement lancée, le président national du MRC depuis des mois multiplie des descentes sur le terrain. Pour rappel au mois de juillet 2018 Maurice Kamto a organisé une pareille tournée dans la Région de l’Extrême-Nord. Durant ladite tournée il est allé à la rencontre des militants de son parti basés dans les localités de Mokolo et de Maroua. Ce même mois, le candidat à la Présidentielle 2018 s’est également rendu à Douala dans la Région du Littoral. Il a par ailleurs été à Casablanca au Maroc.
La promiscuité constitue le lot quotidien des populations de la région du Nord et de la ville de Garoua en particulier. La vente du carburant frelaté communément appelé «Zoua Zoua» continue son bout de chemin dans la capitale régionale du Nord, malgré la destruction des centaines de fûts de ce combustible il y a quelques mois par les autorités locales.A cela s’ajoute l’occupation des zones à risques tels les marécages et les flancs de montagnes qui sont envahis par des habitations. Des risques sont permanents, et le danger plane sur la population. Certains n’hésitent pas à construire au bas de grosses pierres qui surplombent leur domicile et suspendues sur les toits des maisons. Les habitants des bas-fonds et des zones de marécages quant à eux vivent le pire des inondations chaque année en saison pluvieuse. Au quartier Lidiré non lion de l’école Bénoué où la zone agricole est peuplée des maisons, l’on ne vit plus que sur le qui-vive au moindre coup de tonnerre. «Ici, nous sommes débordés par les eaux de la rivière après chaque grande pluie. L’année dernière au mois d’août, l’eau a envahi toute notre maison, tous les meubles ont été engloutis dans les eaux. Les diplômes et actes de naissance de mes enfants ont été détruits. Nous avons été obligés de quitter la maison pour aller passer la nuit ailleurs», explique Fadimatou Sadou, une mère de famille. Toutefois après le passage des vagues d’eau, Fadimatou Sadou et ses enfants avaient regagné leur demeure et y mènent toujours leur vie, laissant ainsi leur sort à la providence. Et le calvaire est loin de finir au regard des conditions précaires. Dans la région du Nord Cameroun, certains se demandent même pourquoi ce mutisme des autorités face à un problème qui prend de plus en plus corps dans la ville. Attendent-ils que des catastrophes telles les inondations surviennent pour agir ? Il faudrait que les autorités compétences en la matière prennent les choses en main pour réactualiser le  plan de la ville de Garoua, afin de juguler le problème de constructions anarchiques que la ville connaît en ce moment.
Au moins quatre sécessionnistes ont été tués à Banga Bakundu ( Sud-ouest), lors les affrontements avec les forces de défense, apprend koaci de source sécuritaire de premier plan.Les affrontements ont eu lieu lorsque des militaires de la 21eme Brigade d’infanterie motorisée (BRIM) de Buea rentrant d’une opération de renfort à Kumba, sont tombés dans une embuscade tendue par les secéssionnistes armés. ” Une patrouille motorisée des éléments de la 21eme BRIM de Buea, a été prise pour cible dans l’après midi du mardi 14 août 2018 par des hommes armés”, déclare notre source qui a fortement requis l’anonymat. L’embuscade a été visiblement tendue par des combattants secéssionnistes. Dans la riposte, 4 secéssionnistes ont été tués. Aucune perte n’a été enregistrée dans les rangs de l’armée qui a capturé deux membres du commando. De nombreuses armes et munitions ont été récupérées après les affrontements. Les régions du nord ouest et du sud ouest sont secouées depuis octobre 2016 par des revendications sociopolitiques qui ont débouché sur la crise anglophone. Le pic des violences a été observé au lendemain du 1er octobre 2017 (date de la proclamation symbolique d’indépendance de l’Etat imaginaire d’Ambazonie). Au moins 84 militaires ont été tués par les secéssionnistes. Plus de 20 mille Camerounais ont fui vers le Nigeria. Le gouvernement a lancé un plan humanitaire d’urgence au bénéfice des populations du nord ouest et du sud ouest.
Elles sollicitent l’arbitrage du Chef de l’Etat dans le litige foncier qui les oppose à la Communauté urbaine de Garoua et la Commune d’arrondissement de Garoua 1er.C’est en 2016 que 150 familles ont vu leurs habitations détruites par les bulldozers de la Communauté urbaine de Garoua. Depuis lors, aucune proposition n’a été faite par les autorités administratives de la région du Nord pour leur recasement. Ces populations démunies dorment désormais à la belle étoile, sur leur parcelle d’environ douze hectares dont une partie (2000 m2) a été vendue par la Communauté urbaine de Garoua et l’ancien Sous-préfet de l’arrondissement de Garoua 1er, Saidouna Ali, à la Baptiste Convention. Pour la plupart des cent cinquante familles rencontrées sur le site à Dourouré dans l’arrondissement de Garoua 1er, c’est désormais l’inquiétude. «C’est étonnant, ce que vient de faire El Hadj Bouba et l’ex sous-préfet de Garoua 1er, Saidouna Ali. J’ai l’impression qu’ils cherchent les problèmes. Comment peut-on casser nos maisons et décider de vendre nos terrains en disant que c’est une propriété de la Communauté urbaine et de la commune de Garoua 1er ? Il faut savoir que nous avons des investissements immobiliers de plus de 10 ans d’âge. Il s’agit pour certains parmi nous du travail de toute une vie», a déclaré un propriétaire d’un immeuble ayant requis l’anonymat. En rappel, dans une lettre ouverte au président de la République, les 150 familles sollicitent l’intervention du chef de l’Etat : «Nous, victimes et menacés des casses abusives en date du 08 Mai 2016 au quartier Djamboutou, constitués de cent cinquante familles, avons l’honneur de venir solliciter votre intervention pour ces désastres dont aucune proposition n’a été faite depuis pratiquement seize mois.Père de la nation camerounaise, la parcelle en question est un espace d’environ douze hectares dont une partie de 2000 m2 est occupée par la  Cameroon Baptiste Convention et le reste par des particuliers venant de tous les quatre coins de notre territoire national, majoritairement des jeunes fonctionnaires ayant mis en valeur leur rappel, leur premier salaire, les prêts d’investissement contractés dans les établissements financiers et bien d’autres économies pour pouvoir sécuriser leur famille et mieux préparer leur avenir», peut-on lire dans un extrait de la lettre ouverte au président de la République. Plongées dans la peur depuis deux ans, les cent cinquante familles dorment à la belle étoile. Du côté des autorités administratives de la région du Nord, la situation des collectifs du quartier de Djamboutou n’est pas inscrite dans l’agenda. En attendant la réaction du Chef de l’Etat, la pression monte à deux mois de la tenue de la présidentielle au Cameroun.
Raymond Jean baptiste Essiane Meka a été officiellement installé comme Délégué Régional des Domaines, du Cadastre et des Affaires foncières (Mindcaf) du Sud le 10 août 2018 à Ebolowa. Prescriptions lui a été faite par le Secrétaire Général des Services du gouverneur de mener à bon port les chantiers en cours de réalisation dans la région.Pas de temps mort pour Raymond Jean baptiste Essiane Meka à la tête de la Délégation Régionale des Domaines, du Cadastre et des Affaires foncières du Sud. Sur sa table de travail, de nombreuses actions prioritaires dont la construction d’une réserve foncière et l’aménagement des lotissements domaniaux. Par le même temps, le patron du Mindcaf dans la région du Sud s’occupera du développement du patrimoine de l’État. Le registre de ses fonctions prévoit la modernisation du Cadastre et des Domaines, sans omettre l’amélioration de la gouvernance. Alexandre le Grand Goucheme, le Secrétaire des services du gouverneur du Sud, a de ce fait prescrit à Raymond Jean baptiste Essiane Meka le respect de la hiérarchie, la diligence dans le traitement des dossiers et surtout travail de collaboration avec tout le personnel de sa délégation. «Nous savons à peu près d’une manière générale où nous devons mettre nos pieds», a précisé l’heureux promu. Une batterie de recommandations qui ressort de l’évaluation élaborée pour le bien-être des populations. «Je ne suis pas en terrain inconnu, j’ai travaillé dans la vallée du Ntem et dans le Dja et Lobo et en plus je suis natif de Mengong dans la région du Sud», fait savoir le nouveau délégué régional. Dans l’assiette des défis qui l’attendent figure en bonne place la libération des emprises pour la réalisation des grands projets, notamment routiers tels que les tronçons Mengong-Sangmelima, Sangmelima-Bikoula, Kribi-Olama etc. Sans oublier la sécurisation  des dépendances retenues pour supporter les projets structurants en l’occurrence le Plan d’urgence Triennal et les procédures d’expropriation pour tous les projets déclarés d’utilité publique. Raymond Jean baptiste Essiane Meka est né le 24 Juin 1966 à Mengong. Professeur des Lycées de l’enseignement général hors échelle, il est marié et père de trois enfants.
Abdoulkarimou indique au passage qu’il y a actuellement un peu plus de 25 000 bureaux de vote sur le territoire national et 56 dans les postes diplomatiques et consulaires du Cameroun à l’étranger.
Si on s’en tient aux propos d’Abdoulkarimou Directeur général (DG) adjoint d’Elections cameroon (ELECAM) le débat sur les bureaux de vote logés dans les casernes militaires n’a pas lieu d’être. La loi étant présente pour effectivement indiquée les lieux dans lesquels doivent être implantés lesdits bureaux. Contrairement donc à ce que pensent le Social democratic front et le Mouvement pour la renaissance du Cameroun, le DG adjoint d’ELECAM déclare que les casernes sont bel et bien des lieux publics. «Les casernes militaires sont-elles des lieux publics, ouverts au public, au sens de la loi ? Je dis OUI. Aucun argumentaire, selon la loi, ne peut sous-tendre imposer leur suppression. De manière pratique, il faut indiquer que dans ces casernes, il y a des militaires qui sont des citoyens, donc des électeurs, et il y a des familles de militaires qui sont également des citoyens qui y résident. Chaque électeur vote près de son lieu de résidence», explique-t-il dans l’édition du 13 août 2018 de Cameroon Tribune. Toujours sur la question de l’implantation des bureaux de vote dans les casernes militaires, Abdoulkarimou ajoute «la présence de bureaux de vote dans des casernes n’est pas une spécificité camerounaise. Cela se fait ainsi partout. Et puis, il faut rappeler l’organisation des bureaux de vote qui est la même sur l’ensemble du territoire national. Le président du bureau de vote est désigné par Elections Cameroon. Il n’est pas un militaire, même dans une caserne. Les partis politiques ou les candidats ont leurs représentants dans tous les bureaux de vote. Lorsqu’Elections Cameroon va publier la liste des bureaux de vote, on verra s’il y en a à la présidence de la République. Nous savons que le président de la République a toujours voté à l’Ecole publique bilingue de Bastos, au vu et au su de tout le monde. Pourquoi sa famille et lui-même viendraient-ils y voter s’ils avaient la possibilité de le faire à la présidence de la République ? Enfin, nous mettons quiconque au défi de nous prouver qu’il y a des bureaux de vote dans des chefferies. Il y en avait avant. Mais plus aujourd’hui, puisque la loi l’interdit».
Sur instruction du Chef de l’Etat, le ministre Délégué à la présidence de la République, Chargé de la Défense (MINDEF), Joseph Beti Assomo, a présidé le lundi 13 août 2018 une réunion spéciale d’évaluation sécuritaire en prélude au rendez-vous du 7 octobre.
Autour de Joseph Beti Assomo, rapporte Cameroon Tribune du mardi 14 août 2018, «outre les deux secrétaires d’Etat auprès du MINDEF, le ministre de l’Administration territoriale, par ailleurs secrétaire permanent du Conseil national de sécurité, Paul Atanga Nji, le délégué général à la Sûreté nationale, Martin Mbarga Nguele, le directeur général de la Recherche extérieure, Léopold Maxime Eko Eko, les officiers généraux, commandants des cinq régions militaires interarmées et de gendarmerie, entre autres». Quelques minutes avant le huis clos, apprend-on, le MINDEF, dans son allocution d’ouverture des travaux, a indiqué les objectifs de la concertation de Yaoundé : «faire le diagnostic de la situation sécuritaire au plan national, mais surtout proposer des mesures à mettre en œuvre afin de garantir le bon déroulement du scrutin présidentiel». Car, «le vœu du chef de l’Etat est que soit assurée la paix, l’ordre public, la cohésion entre Camerounais avant, pendant et après les opérations électorales». A ce titre, Joseph Beti Assomo a souligné que l’armée doit tout faire pour que rien ne perturbe ce processus. C’est une question d’honneur, de fidélité et de loyauté pour les forces de défense et de sécurité. En outre, le MINDEF a appelé à la mutualisation des moyens et d’expertise entre les forces de défense, les éléments de la police et ceux de la DGRE, pour un travail complémentaire et efficace. Le scrutin du 7 octobre prochain se tiendra dans un contexte d’importantes violences. Les régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest sont confrontées à une grave crise sociopolitique depuis fin 2016 qui s’est muée en conflit armé fin 2017. En 2018, les combats sont devenus quasi quotidiens entre les forces de sécurité camerounaises et un groupe armé sécessionniste. Selon le gouvernement, plus de 80 membres des forces de sécurité ont été tués dans ces combats. Plus de 600 personnes auraient été arrêtées depuis le début de la crise, selon des sources onusiennes.
Le jeune postulant de 39 ans et son équipe concluent qu’une candidature indépendante à la magistrature suprême n’est pas la bienvenue au Cameroun.
Le candidat du mouvement « Les dreamers » à la prochaine élection présidentielle ne veut pas contester sa disqualification par Elections Cameroon (ELECAM). Jean Patrice Etonde Etonde a annoncé son intention de tourner la page de sa participation au scrutin au cours de la conférence se presse qu’il a donnée à Douala le 9 août 2018. Le leader des “dreamers” ne veut pas saisir le conseil constitutionnel bien que se disant convaincu que les motifs de sa mise à l’écart ne sont pas fondés. Il explique qu’ELECAM lui reproche de n’avoir pas présenté un certificat d’imposition, de n’avoir pas authentifié les signatures des parrains de sa candidatures et de n’avoir pas déposé la quittance de versement de 30 millions de Francs CFA. Sur ce dernier point le secrétaire général des “Dreamers”, Eric Epongo, déclare: « Officiellement, apprend-t-on, nous n’avons pas versé les 30 millions de caution. Croyez-nous, il n’en est rien. La preuve, nous avons les photocopies. Mieux encore une opération bancaire laisse toujours des traces”. Et Etonde Etonde d’ajouter l’air indigné : ” je n’ai pas un problème de 30 millions de francs” Eric Epongo en conclut qu’une candidature indépendante n’est pas la bienvenue au Cameroun. En guise de bilan il estime que les Dreamers sont « fiers d’avoir mené un mouvement fondateur qui a donné sa place à une véritable jeunesse dans notre pays ». Il dit qu’ils vont entreprendre toutes les démarches pour mettre en place un parti politique, ayant une vision différente. Un parti qui fait de l'”opposition réelle” et veut associer les citoyens, toutes les couches sociales à la gestion de la cité. Aller dans les marchés, se rapprocher des conducteurs de motos, aller dans les villages, tel est le nouvel objectif des “dreamers”. Car martèle Etonde Etonde “on va poursuivre le combat, on va gagner ensemble”.






Sunday, 05 June 2022 11:01