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Au Cameroun, la filiale du groupe français de télécommunications Orange avait été sommée par le ministère de l’Environnement, de la Protection de la nature et du Développement durable entre 2013 et 2014 de s’acquitter d’une amende de 5 millions de F Cfa pour pollution de l’environnement.Selon ce département ministériel, Orange Cameroun, au même titre que 404 autres entreprises, s’était rendue coupable d’une infraction aux dispositions de la loi camerounaise portant gestion de l’environnement. Seulement, depuis lors, l’opérateur ne s’était jamais acquitté de cette amende. Un fait qui suscite désormais le mécontentement du ministre Hélé Pierre, qui, dans un communiqué signé le 9 août 2018, invite toutes les entreprises qui ne l’ont pas encore fait de s’acquitter de cette amende dans les plus brefs délais, « faute de quoi les contrevenants se verront traduits devant les juridictions territorialement compétentes pour suite de la procédure». De manière concrète, le ministère de l’Environnement reproche à Orange Cameroun l’infraction de «dégradation de sol et d’altération de la qualité de l’air». Cette accusation avait été formulée à la suite de plusieurs inspections et contrôles environnementaux effectués par la Brigade nationale des inspections environnementales et ayant fait constater diverses infractions dans des entreprises, dont Orange Cameroun.
Réduire l’ensablement du Lac Lagdo par le reboisement de ses berges Ouest et conserver le massif forestier de Ouro Doukoudje. Tel est l’objectif du projet REDD+ du Programme national de développement participatif (PNDP) dans la commune de Lagdo.Pour limiter cette dégradation de la déforestation, le PNDP a signé une convention de mise à œuvre d’une partie de projet REDD+ avec les communes et groupements de communes. Le projet pilote REDD+ a aussi pour mission d’aider les communautés qui sont installées dans cette zone à se détourner de la destruction de la forêt. Pour cela, les activités palliatives sont envisagées en l’occurrence le reboisement, la distribution des foyers améliorés et bien d’autres. Dans l’arrondissement de Lagdo, 40 producteurs agricoles des villages Boulel, Ouro Doukoudjie, Constant, Ouro Djedé, qui se sont lustrés en accompagnant le projet dans sa mise en œuvre à Lagdo ont bénéficié des appuis en matériels agricoles et reboisement. C’était lors d’une cérémonie organisée le 05 Juillet 2018 à L’Ecole publique de Boulel Centre et présidée par le sous-préfet de l’arrondissement de Lagdo, Saidou Bouba, en présence du maire de Lagdo et du chef du projet REED+ dans la commune de Lagdo. La commune de Lagdo est une entité à vocation agricole et pastorale à laquelle il faut ajouter la pêche, le petit commerce et l’artisanat. La construction du barrage hydroélectrique a drainé une importante population avec l’installation (dans le cadre de l’ex-projet Nord Est Bénoué) de plus de 120 000 migrants venus de l’Extrême-Nord du Cameroun entre les années 1978 et 1985. Ces arrivées massives ont eu pour conséquence une forte pression sur les principales ressources agrosylvo-pastorales que sont: Les terres agricoles et pastorales; la faune et la flore du massif forestier de Ouro-Doukoudjé; l’eau et les produits halieutiques du lac artificiel de Lagdo. La faune et la flore des zones d’intérêt cynégétique sont de nos jours en dégradation croissante avec des conséquences qui sont entre autres: la hausse de température (plus de 45°C à l’ombre) pouvant occasionner des feux de brousse instantanés; la récurrence des grands vents qui causent de fréquents naufrages sur le lac de Lagdo; la récurrence des inondations engendrant des dégâts matériels importants ( destruction des maisons, cultures, bêtes, etc.) et des pertes en vies humaines dont la plus récente est celle survenue en 2012. La distribution des matériels agricoles aux producteurs sonne comme un coup de pousse du gouvernement à travers le projet REED+ pour lutter contre la déforestation à travers le reboisement dans l’arrondissement de Lagdo.
L’assassinat du chef traditionnel d’Ekondo Titi (Sud-Ouest), ce week-end, a relancé la question de l’état sécuritaire des zones anglophones à l’approche des élections. A Elecam, on assure avoir pris les mesures qui s’imposent.La crise sécuritaire qui secoue les régions anglophones du Cameroun a franchi un nouveau palier ce week-end. Ce dimanche 12 août, le chef d’Ekondo Titi a été abattu dans des circonstances jamais observées jusqu’alors. Selon des sources concordantes, en effet, les assassins de Chief Esoh Itoh ont débarqué en pleine messe. Ils ont sorti l’intéressé du culte qui était en cours, avant de le tuer par balles. Selon les mêmes sources, les auteurs de ce crime seraient des activistes sécessionnistes. Le décès du chef traditionnel vient relancer le débat sur les conditions de déroulement de la prochaine présidentielle en zone anglophone. Depuis le début du mois d’août seulement, au moins six gendarmes et deux civils ont trouvé la mort dans des affrontements entre forces de défense et sécessionnistes. Les populations, apeurées, continuent de fuir les combats. Et celles qui restent ne font pas de la participation au vote leur priorité. A Bamenda, par exemple, les militants sécessionnistes ont promis des représailles à tous ceux qui prendront part au scrutin. Des témoignages soutiennent que plusieurs citoyens ont été dépouillés de leurs cartes d’électeurs dans des checkpoints installés par les sécessionnistes. «La participation sera faible si rien n’est fait. Les bureaux de vote installés à Up station [le quartier administratif de la ville, Ndlr] n’auront pas de problème, mais pour le reste de la ville, ce sera difficile que le vote se déroule normalement», indique un journaliste local ayant requis l’anonymat.Délocalisation des bureaux de voteAu sein de l’organe en charge des élections, la préoccupation est aussi à l’ordre du jour. Mais ici, l’on estime que la question de la sécurité le jour du vote incombe au gouvernement. C’est du moins ce qu’a révélé le directeur général adjoint d’Elecam, Abdoulkarimou, au cours d’une communication vendredi dernier. «La situation particulière du Nord-Ouest et du Sud-Ouest incombe directement au gouvernement. Elecam organise les élections, le gouvernement l’accompagne. Nous avons des bureaux de vote dans toutes ces zones-là et nous allons certainement délocaliser certains bureaux de vote. C’est ce qu’on appelle délocalisation administrative. Nous y travaillons et nous n’allons pas organiser des élections et mettre les acteurs du processus et les électeurs eux-mêmes en danger parce qu’il faut que les élections aient lieu». Les partis politiques n’ont pas détaillé comment ils comptent se déployer dans ces zones et exposr leur programme politiques aux citoyens de ces régions. Lors du dernier comité executif national (NEC) du SDF, l’ancien sénateur Etienne Sonkeng, trésorier dudit parti, a affirmé que le SDF avait un plan «pour atteindre les masses dans le Sud-Ouest et le Nord-Ouest», sans donner plus de précisions. A huit semaines de l’élection, la sécurité demeure la grande inconnue de ce processus qui désignera le prochain président de la République du Cameroun.
Les signatures des conventions ont eu lieu la semaine dernière à Douala. Ces conventions s’étendent sur une période de deux ans renouvelables.Dans la liste des chefs d’entreprises rencontrés par le ministre de l’Emploi et de la Formation professionnelle (Minefop), figure le directeur général (Dg) d’Eneo Cameroun Joël Nana Kontchou. La convention signée avec le Dg d’Eneo charge désormais son entreprise à assurer la formation de son personnel au Centre de formation professionnelle d’Excellence (Cfpe) de Douala, au vu de la situation dans le Sud-Ouest où se trouve le centre de l’entreprise. En contrepartie, Eneo va accueillir en stage les apprenants en électricité du Cfpe. Zacharie Perevet a également rencontré Ciment d’Afrique, dont des employés camerounais ont effectué de nombreux séjours au Maroc pour renforcer leurs capacités et Metafrique Steel (spécialisé dans le recyclage des métaux et la production d’acier), qui emploie 439 Camerounais, ont annoncé des extensions pour plus de recrutements. «Vous connaissez la préoccupation du Chef de l’Etat en matière d’insertion des jeunes. Les problèmes de chômage  touchent pas moins de 2 millions de jeunes et si on ajoute à cela le sous-emploi, on avoisine les 3 millions (…) Nous sommes donc venus encourager les entreprises qui  participent à cette insertion, et encourager la formation et la construction d’un capital humain de qualité», a indiqué le Minefop. Par ailleurs il y a eu également la signature d’un protocole d’entente, duquel vont découler des conventions spécifiques, entre Amadou Bobbo, directeur du Cfpe et des responsables d’Instituts Privés d’Enseignement supérieur (Ipes). Pour le Minefop ces entreprises sont aujourd’hui considérées comme citoyennes et partenaires de l’Etat du fait des efforts consentis dans lutte contre le chômage des jeunes, à travers la création d’unités et le transfert de technologies.
Le ministre de la Santé André Mama Fouda se dit satisfait de la rapidité avec laquelle les travaux de construction de cet hôpital sont réalisés.De la visite qu’il a effectuée sur le site de construction de cette formation sanitaire publique la semaine dernière, il en ressort qu’on procédera à la finalisation de la pose des tôles dès le mois de septembre et l’achèvement du gros-œuvre sera en décembre 2018. Après cela on va pouvoir procéder à l’installation dans un délai d’environ deux mois, des équipements médicaux. Pour André Mama Fouda il convient de saluer la progression des travaux. Car rappelons que lors de son passage du 2 mai 2018 le ministre de la Santé avait fait un certain nombre de recommandations qui ont été prises en considération par Alliances Construction Cameroun, l’entreprise en charge des travaux, et le Groupement Prisma/Ecta BTP, chargé du suivi des études et des travaux. Actuellement le taux d’évolution du gros-œuvre est passé de 35 à 55%. Selon Prince Nzoumi qui assure le contrôle technique, le matériel utilisé est de qualité, les dosages, les joints, les enduits, tous les détails sont effectués avec soins. Certains spécialistes de la suite du ministre de la Santé publique ont testé les spécificités des 14 blocks en cours de réalisation, pour vérifier s’ils seront bien adaptés pour accueillir le matériel médical de pointe et assurer le confort d’exercice. La satisfaction d’André Mama Fouda provient par ailleurs du fait qu’à l’allure que prennent les travaux, le centre hospitalier sera prêt pour la Coupe d’Afrique des Nations 2019. Car il sera mis en service bien avant.  
L’ancien joueur de KonyaSpor était l’invité Afrique de la redaction de RFI ce samedi. Ils ont abordé plusieurs thèmes entre autres le maintien de la CAN2019 au Cameroun, la situation de Limbé qui devrait accueillir des équipes lors de la grande compétition africaine, son implication dans l’arrivée de Clarence Seedorf et de Patrick Kluivert à la tête des Lions Indomptables, mais aussi le prochain club du goléador. Interview...
Samuel Eto’o au PSG ? C’est une hypothèse parmi d’autres, car, à 37 ans, la star du football camerounais examine les offres de plusieurs clubs français et avoue qu’il est un supporter du Paris Saint-Germain. Dans cet entretien, le célèbre avant-centre s’exprime aussi sur la grande question de savoir si son pays, le Cameroun, est en mesure d’organiser la Coupe d’Afrique des Nations 2019. A son domicile parisien, le grand international camerounais répond aux questions de RFI.RFI : Cette CAN 2019, aura-t-elle vraiment lieu au Cameroun ?Samuel Eto’o : Elle aura lieu au Cameroun. Si vous avez pu voir, ces derniers jours, le Cameroun est en train de fournir des efforts incroyables. Il est vrai que le président de la CAF [Confédération africaine de football] à un moment donné, dans sa volonté de pousser l’Etat du Cameroun à aller beaucoup plus vite, avait fait une sortie médiatique. Je dis merci parce que cela nous a tous réveillés. Et puis aujourd’hui, si vous arrivez au Cameroun, il n’y a pas que les stades parce que la CAN [Coupe d’Afrique des nations] apporte aussi des infrastructures, des routes et une visibilité pour ce pays, pendant un mois. Merci à la CAFqui a bien voulu faire confiance à notre pays.Il n’empêche. Tout n’est pas prêt encore. Il y a des infrastructures qui manquent, notamment des stades.Vous savez, tout n’est jamais prêt. Ce n’est pas qu’au Cameroun et ce n’est pas qu’en Afrique. En 2014, la FIFA se posait la question de savoir si la Coupe du monde aurait finalement lieu au Brésil parce que le Brésil n’était pas prêt. Mais le Brésil, au final, était présent et ce sera pareil au Cameroun.Comment se fait-il que dix mois avant la CAN, on ne connaisse toujours pas les dates précises de cette Coupe d’Afrique des nations ?Il ne me revient pas de répondre à cette question, je crois. La CAF est l’institution qui organise cette CAN. C’est à cette institution de nous situer, à ce niveau.Parmi les villes qui doivent accueillir la CAN 2019 au Cameroun, il y a Limbé, dans le sud-ouest anglophone. Vu les violences politiques dans la région depuis de nombreux mois, est-ce que ce n’est pas inquiétant ?On n’est pas inquiets. Vous savez, il est vrai, le Cameroun, en ce moment, connaît des tensions mais je suis convaincu que l’on trouvera un terrain d’entente parce que le Cameroun est une terre de paix. On aime vivre ensemble et je ne suis pas inquiet. Je sais que les matchs se joueront à Limbé. Limbé est à 45 minutes de Douala. Je suis installé à Douala et je ne suis pas inquiet par rapport à cela.Et ces tensions politiques, qu’en pensez-vous ?Je ne suis pas encore politicien mais mon souhait, en tant que jeune Camerounais, c’est que le Cameroun, dans son intégralité, retrouve totalement la paix.Samuel Eto’o, vous venez de passer trois ans dans le championnat turc. Maintenant, c’est fini. Où allez-vous aller ?On ne sait pas encore. Je suis encore en train de regarder le marché. Je prendrais ma décision dans les prochains jours.On parle de vous dans le championnat de France, ce qui serait une première ?C’est un grand honneur, merci.Donc, vous confirmez ?Oh ! (rires). Si je vous dis que je ne parle pas avec certains clubs français, ce serait vous mentir, vu qu’à travers mon avocat, je me suis exprimé en disant que j’étais ouvert à écouter les offres qui venaient de la France. Nous avons des offres. Nous allons voir ce qui me convient le mieux, pour la fin de ma carrière, et je ferai mon choix.On parle de vous à l’OGC Nice.On verra bien.Si vous venez en France, de toute façon, ce sera en Ligue 1 ?Ah oui, parce que mon objectif premier est de jouer en première division.A 37 ans, ce n’est pas facile de continuer au poste d’attaquant mais vous y tenez, vous vous accrochez ?Je crois plutôt que c’est difficile pour les défenseurs. Moi, je sais marquer les buts, c’est ce que j’ai fait toute ma vie et c’est ce que je vais continuer à faire. C’est plutôt difficile pour les défenseurs parce que, à un moment donné, vous n’avez plus cette vitesse-là mais moi, même si je n’ai pas ma vitesse de 20 ans, je garde toujours une bonne vitesse et, avec l’expérience en plus, je comble toujours ça.Que pensez-vous du Championnat de France par rapport aux autres grands championnats que vous avez très bien connus à savoir le Championnat d’Italie, le Championnat d’Espagne, le Championnat d’Angleterre ?Il devient de plus en plus important - très important même - mais pour qu’il soit au même niveau que les autres, il faut que l’une des équipes de ce championnat, que ce soit l’OM, Lyon ou Paris, puisse gagner la Champions League.Donc, on vous verra peut-être dans l’un de ces trois grands clubs ?(Rires) Cela ne dépend pas que de moi.Mais, cela vous tente ?Moi, ce que je veux, c’est continuer à jouer au football. Je veux jouer encore deux saisons et puis arrêter ma carrière et commencer une nouvelle vie.Samuel Eto’o au PSG ?Je suis déjà supporter du PSG. Je ne sais pas si cela se fera, avant la fin de ma carrière mais le plus important pour moi, c’est de continuer à jouer, marquer des buts et prendre du plaisir.Le 1er avril dernier, Jeune Afrique a publié une interview imaginaire de vous dans laquelle vous annonciez votre candidature à la présidence du Cameroun. C’était un poisson d’avril. Est-ce que la politique, vous y pensez ?Chacun de nous, à son niveau, fait de la politique mais il y a une certaine politique que je ne touche pas. Cela ne m’intéresse pas. Il est vrai que je fais de la politique, à mon niveau, mais je n’ai jamais envisagé de me lancer, d’avoir une carrière politique. Cela ne m’intéresse pas.Oui mais, il y a George Weah ?George Weah, c’est George Weah. Moi, c’est Samuel Eto’o.Samuel Eto’o, avez-vous envie de jouer en France, dans les prochains mois ?J’ai connu les trois autres grands championnats. Je n’ai pas connu le championnat français mais bon, je ne suis pas non plus obsédé en me disant « Je veux jouer en France ». Si cela se fait, ce sera quelque chose de bien. Si cela ne se fait pas, eh bien je continuerai à être heureux et à supporter mon Paris-Saint-Germain.Mais quand même, avant la fin de votre carrière, on sent que vous avez envie de jouer en France.Pour nous, Camerounais, Africains et francophones, la France est un pays de référence. Chaque fois, quand vous dites à quelqu’un « Je vais en Europe », la première pensée est de dire, en France. Plus jeune, c’était un rêve que j’avais d’évoluer en France. Cela ne s’est pas fait. Si cette occasion se présente, je serais là, sinon je serais toujours heureux.Et jouer, pourquoi pas, avec Mbappé, au PSGEt j’espère qu’il sera le prochain Ballon d’or.
Source : Camfoot
L’ancien président du Conseil d’administration de PAMOL, entreprise agro-industrielle publique, est le second gardien de la tradition qui est assassiné en l’espace d’un mois par des terroristes sécessionnistes.
L’arrondissement d’Ekondo-titi, dans la Région du Sud-Ouest porte le deuil d’une de ses illustres personnalités. Sa Majesté Essoh Itoh Stephen, chef supérieur des Balondo a été assassiné dans la matinée de ce dimanche 12 août 2018. A en croire des témoins, l’ancien Président du Conseil d’administration de PAMOL, entreprise agro-industrielle publique, a été surpris par des hommes armés alors qu’il prenait part à une messe à Ekondo-titi. « Il a été sorti brutalement de l’église avant d’être froidement abattu, sous le regard impuissant de la population », explique une source locale. Tous les témoins attribués cet acte odieux aux sécessionnistes qui mènent depuis près de deux ans, une lutte armée contre l’armée camerounaise pour l’indépendance du Sud-Ouest et Nord-Ouest, les deux Régions anglophones du Cameroun. Le Chef Essoh Itoh Stephen, septuagénaire, est le second gardien de la tradition qui perd la vie en l’espace d’un mois à cause des séparatistes. William Njie Mbanda, chef du village Lysoka Moliwe est mort en captivité le samedi 28 juillet 2018. Il y a un mois, les sécessionnistes avaient rendu public une liste des chefs traditionnels qui sont dans leur collimateur parce qu’ils sont soupçonnés de trahison et de connivence avec le gouvernement central.
Le couple présidentiel camerounais s’est envolé ce dimanche 12 août pour un séjour privé en Europe alors que le pays est dans l’attente de la présidentielle qui doit se tenir le 07 octobre prochain.Paul et Chantal Biya ont quitté Yaoundé ce jour pour un bref séjour privé en Europe, « le président Paul Biya a quitté Yaoundé ce dimanche 12 août 2018 en fin de matinée, en compagnie de Madame Chantal Biya, pour un court séjour privé en Europe », indique le communiqué de la présidence qui ne donne pas de détails sur la destination du leader camerounais et son épouse. Le voyage privé du couple Biya intervient dans un contexte tendu de précampagne présidentielle. 09 candidats ont été retenus par le Conseil électoral d’Elections Cameroon (Elecam), l’organe en charge du processus électoral. L’élection présidentielle va se tenir dans un contexte de tensions sociopolitiques. Les régions du Nord-ouest et du Sud-ouest sont en effet secouées depuis octobre 2016 par des revendications sociopolitiques qui ont débouché sur des affrontements entre forces de défense et de sécurité et groupes armés. Plus de 84 militaires et paramilitaires ont été tués dans des attaques attribuées aux groupes séparatistes, alors que l’armée loyaliste est accusée d’exactions sur des civils par des rapports d’organisations de la société civile spécialisées dans la défense des droits de l’homme. 07 militaires ont été mis aux arrêts à l’issue de l’enquête en rapport avec la diffusion d’une vidéo montrant des scènes atroces de violences à l’Extrême-Nord du Cameroun.
Trois buts marqués par ben Hamed Ndongo, Alioum Moubarak et par le congolais Peya contre son camp ont donné la victoire au Cameroun lors de la finale de la Coupe de l’Uniffac U17 qui était aussi le match qualificatif à la Coupe d’Afrique des Nations U17 qui va se jouer en Tanzanie plus tard cette année. Le jeune de Thomas Libiih ont fait joué leur qualité technico-tactique pour se sortir du guet-apens congolais.
En plus du trophée, Steve Mvoue, auteur de quatre réalisations a été sacré soulier d’or. Alioum Moubarak a été élu meilleur joueur du tournoi qui a eu lieu à Malabo. Dans l’ensemble, c’est un très bon tournoi qu’a réalisé le Cameroun. En quatre matchs, les lionceaux ont obtenu quatre victoires pour 17 buts marqués et 5 encaissés.
Le Cameroun sera présent à la CAN Cadets prévue en Tanzanie en 2019. Les Lionceaux se sont qualifiés ce dimanche à l’issue de la finale du tournoi de l’UNIFFAFC organisé en Guinée Equatoriale. Au stade de Malabo, ils ont dominé les jeunes Diables rouges du Congo (3-1). Les buts camerounais ont été inscrits par Ben Hamed Ndongo (35è), Alioum Saidou (41è) et Ismaïla Seidou (79è). L’unique but du Congo porte l’estampille de Triomphe Kokolo (78è). Comme à Yaoundé en avril dernier, le Cameroun remporte le tournoi de l’UNIFFAC des U17 et par la même occasion valide son ticket pour la CAN. Les détails dans les prochaines minutes…
Source : Camfoot
Depuis quelques temps, les consommateurs dénoncent l’augmentation du prix du gaz domestique dans la capitale régionale du Sud. Dans les ménages, la situation est intenable, les populations aux abois demandent l’intervention des pouvoirs publics pour rétablir l’ordre dans le secteur.A Ebolowa, la rareté des bouteilles de gaz domestiques sur le marché pousse certains commerçants véreux à hausser de manière illicite et clandestine le prix de vente de cette denrée, et enfreignent ainsi les lois en vigueur. Ces commerçants vendent la bouteille de 12,5 kilogrammes bien au-delà de 6.735 FCFA qui est le prix homologué par le Ministère du commerce. Pour Christian Abena, habitant de la capitale régionale du Sud, «à Ebolowa, on a comme l’impression que la demande est supérieure à l’offre. Comment pouvez-vous nous expliquer qu’en l’espace de trois jours les stocks soient toujours épuisés ? Il y a là un sérieux problème». Selon Marline Ngono, ménagère, «en période de pénurie, il est facile de débourser ici entre 7.500 et 8.500 FCFA pour s’acheter une bouteille de gaz domestique. C’est trop !». A la Délégation Régionale du Commerce du Sud, des mesures sont pourtant prises pour veiller au respect scrupuleux des prix homologués. Pour Berthe Mujongue, la Déléguée Régionale, «l’opérateur qui se livre à ce genre de pratique [la hausse des prix, NDLR] est puni conformément à la loi en vigueur qui prévoit une amende de 5% du chiffre d’affaires réalisé». Elle invite d’ailleurs les clients victimes de cette arnaque à se rendre dans ses bureaux pour dénoncer afin que des solutions définitives soient apportées à ces «mentalités rétrogrades».






Sunday, 05 June 2022 11:01