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Une étonnante polémique a suivi la diffusion sur les réseaux sociaux, en juin dernier, d’une vidéo montrant les images insoutenables de l’exécution par des hommes en armes et en tenues militaires, dans l’Extrême-nord du pays, de deux femmes, un enfant en bas âge et un nourrisson porté au dos par sa mère. 
Cette polémique créée par le Gouvernement a été relayée par diverses personnes agissant manifestement sur commande. Ces personnes se sont employées à vendre à l’opinion nationale et internationale l’idée que la vidéo querellée était non selement un “fake news“, mais surtout un grossier montage des ennemis du régime dont l’objectif inavoué n’était autre que la chute de celui-ci.
Dans cet élan de diabolisation de l’opposition visant à détourner l’attention de la vérité sur ces crimes abominables, le MRC et moi-même avons été accablés et vilipendés, comme d’habitude gratuitement, accusés outrageusement d’être les auteurs de ce qu’ils ont présenté comme une manoeuvre de gens ignorant jusqu’à la géographie.
Bien qu’habitués, depuis ma démission du gouvernement en 2011 et mon entrée en politique en 2012, à ces accusations que fabrique le régime, et aux outrances haineuses de ceux qui les relayent, en particulier depuis mon investiture comme candidat de mon parti à l’élection présidentielle prochaine, les militants et symphatisants du MRC ont été outrés par cette nième attaque.
Voici que la vérité s’est finalement imposée au pouvoir qui, sans honneur ni dignité vient de reconnaître que les crimes choquants dénoncés avec un courage exceptionnel par la jeunesse consciente du Cameroun et les organisations de défense des droits de l’homme étaient bien le fait d’éléments des forces de défense camerounaises.
Ainsi donc, la vérité a-t-elle éclaté au grand jour, mettant le MRC et moi-même hors de cause d’accusations mensongères et diaboliques
Depuis ces développement qui ont mis à nu le mensonge d’État dont toutes les conséquences politiques et militaires doivent être tirées, le Pr. Mathias Eric OWONA NGUINI est l’objet d’attaques personnelles inacceptables de la part de certains compatriotes. Je ne peux m’accommoder d’une telle violence verbale qui ramène les échanges publics dans notre pays à un niveau indigne des qualités intellectuelles des Camerounais.
J’en appelle à la responsabilité des uns et des autres ainsi qu’au respect de la dignité humaine de chacun. Notre vie publique ne peut être un champ de haine, de mensonges et d’injures.
Dans cette esprit, je condamne toute attaque qui porte atteinte à la vie privée, à la dignité et à l’honneur de M. OWONA NGUINI, ou de toute autre personne.
Je demande aux militants et sympathisants du MRC de se tenir éloignés de ces attaques. Je leur réitère de répondre à la haine par la tolérance, quelque difficile que cela puisse être, et aux injures par l’articulation de notre programme et la présentation de leur candidat que je suis.
Au lendemain du 7 octobre prochain nous demeurerons des Camerounais, filles et fils d’une même Nation. Et il faudra qu’on se retrouve ensemble entre compatriotes pour redresser et propulser notre pays au niveau où il mérite d’être. Pour ma part, je reste attaché à mon grand rêve de rassembler tous les Camerounais de bonne volonté pour moderniser ce beau et grand pays.
L’ancien Premier ministre (1996-2004) et président de la Commission nationale pour la promotion du bilinguisme et du multiculturalisme regrette les violences perpétrées actuellement par des milices sécessionnistes dans la zone anglophone du pays.
Une concertation qui regroupait les membres de la Conférence des chefs traditionnels du Sud-Ouest (SWECC) et l’association des élites de cette région (SWELA) s’est tenue samedi dernier au Palais des Congrès de Yaoundé. Il était question de discuter sur la situation que vit cette région, au même titre que la région voisine du Nord-Ouest en ce moment. Selon Cameroon Tribune du lundi 13 Août 2018, il a fallu un peu plus de quatre heures d’échanges pour faire le point d’une situation jugée «préoccupante» par l’ancien Premier ministre, et non moins président de la Commission nationale pour la promotion du bilinguisme et du multiculturalisme, Peter Mafany Musonge, dans son mot introductif. Il a ainsi dénoncé les souffrances infligées à d’innocentes populations par des bandes armées. Peter Mafany Musonge a déploré que ces égarements n’épargnent même plus «les chefs traditionnels et les élites qui sont enlevés, torturés et tués comme si ceux-ci n’avaient pas le droit d’exister en tant qu’êtres humains». Il a regretté que le Sud-Ouest soit devenu un lieu d’expérimentation d’actes diaboliques : «Notre région est, hélas, devenue un endroit où rien de bien ou de positif ne peut être attendu». «Nous militons pour un Etat unitaire décentralisé, un et indivisible», a martelé l’ancien Premier ministre. Il était donc question pour les participants à la concertation de samedi dernier de devenir des solutions aux problèmes qui se posent dans leur région. Une dizaine de mesures ont été arrêtées à l’issue de cette rencontre et rendues publiques dans le communiqué final sanctionnant les travaux. Sur la «conférence générale anglophone» projetée pour la fin de ce mois et reportée en novembre 2018, les chefs traditionnels et les élites du Sud-Ouest trouvent l’initiative «prématurée». Les membres de la SWELA et ceux de la SWECC ont convenu de travailler en synergie en vue d’une sensibilisation des jeunes de la région sur les dangers du développement de la culture de la violence. Il est par ailleurs question de prendre les mesures appropriées en vue d’un retour de tous les chefs dans leurs lieux habituels de résidence, ceci de concert avec les autorités administratives. Les chefs traditionnels et les élites ont convenu de continuer à encourager le président de la République dans la prise de solutions pour résoudre définitivement la crise qui secoue les régions. Ils annoncent pour le 25 du mois courant, une autre concertation sur le thème de la paix et de l’unité à Buea.
Même s’il a changé de club, et aussi de pays, le sort de Fabrice Ondoa reste le même ; celui d’être confiné au banc des remplaçants. Même si le directeur sportif de son club actuel n’est nul autre que le sélectionneur avec qui il a remporté la Coupe d’Afrique des nations il y a 19 mois, il n’en demeure rien au fait que l’envie de l’international camerounais d’amasser du temps de jeu ne s’est toujours pas réalisé. Avec un nouveau staff technique à la tête des Lions, son destin risque d’y être différent.
Ce samedi, son club, le KV Oostende recevait le KRC Genk. Mais comme depuis le début de la saison, les choses ne se passent pas rondement. Genk va remporter la partie sur le score de 2 buts contre 0.
Source : Camfoot
Sa démarche sur l’affaire de la vidéo montrant l’exécution des femmes et des enfants participe de ce combat.« Un revirement à 180 degrés ». C’est l’expression qui revient pour qualifier le communiqué du ministre de la Communication signé le 10 août 2018. Dans ce document, Issa Tchiroma Bakary avoue implicitement que la vidéo montrant des hommes en uniforme exécutant des femmes et des enfants, qui a fait irruption sur les réseaux sociaux au début du mois de juillet, n’est pas un fake news. Plus encore, la scène se serait bien déroulée au Cameroun et les bourreaux de ces femmes et enfants pourraient bien être des soldats camerounais. En effet, informe le porte-parole de fait du gouvernement, l’enquête ouverte pour « élucider cette affaire et en établir les responsabilités éventuelles a conduit à l’arrestation des personnels militaires ». Il s’agit d’un lieutenant de vaisseau, d’un sergent, de deux caporaux, deux soldats de 2e classe et d’un soldat de 1ère classe « mis à la disposition de la justice », précise le document. Cette position est aux antipodes du discours tenu par le gouvernement dès l’apparition de cette vidéo. Lors d’une rencontre avec la presse, le 11 juillet dernier, tout en annonçant l’ouverture d’une enquête, Issa Tchiroma Bakary parle alors de «fake news», «de manœuvre de désinformation grossière dont les faits projetés n’ont aucun rapport avec l’action menée par les forces de défense et de sécurité dans le cadre des missions qui leurs sont confiées», de «conspiration manifeste», de «malheureuse tentative de transfiguration de la réalité et d’intoxication du public». A sa suite, le ministère de la Défense (Mindef) désigne même un coupable: « L’activiste Patrice Nganang, qui en est l’auteur, a tout simplement manipulé une série d’images prise hors du Cameroun, qu’il a par la suite monté dans un scénario pour accabler les forces de défense », accuse un message publié le 18 juillet sur la page Facebook du Mindef. Le revirement qui surprend beaucoup de monde aujourd’hui, a commencé à se dessiner le 20 juillet. Ce jour-là, dans une déclaration que fait le Mincom, on apprend que « le chef de l’Etat, SE Paul Biya [et] le gouvernement ont été choqués et indignés par l’atrocité des images contenues dans la vidéo et expriment leur compassion à l’égard des malheureuses victimes, ainsi qu’à leurs familles respectives ». Issa Tchiroma admet même la possibilité de bavures contre lesquelles « le chef de l’Etat [a] prescrit la tolérance zéro ».Enquête de l’OnuMais pourquoi ce changement? « Il s’agit d’une démarche qui vise à préserver l’image du chef de l’Etat à l’international », nous avoue une source au fait du dossier. Il faut dire que depuis le déclanchement de l’affaire, Yaoundé subit des pressions de la part, des médias, des ONG et des partenaires internationaux. Après avoir rappelé que «les médias du monde entier, Amnesty International et les organisations camerounaises de défense des droits de l’Homme attribuent les actions montrées sur la vidéo à l’armée camerounaise », les Etats-Unis par la voix de la porte-parole du Département d’Etat, appellent, le 16 juillet, «le gouvernement du Cameroun à mener une enquête avec minutie et transparence sur les événements montrés sur la vidéo, à en rendre les conclusions publiques et, si des militaires camerounais étaient impliqués dans ces atrocités, à les tenir responsables de leurs actes». Mais il y a plus redoutable aux yeux des stratèges de Yaoundé. Ce sont les pressions exercées par le Haut-Commissariat aux droits de l’Homme des Nations unies qui souhaite venir au Cameroun mener des investigations. « Nous avons dit au gouvernement camerounais: si vous affirmez que les informations qui circulent ne sont pas vraies, laissez-nous voir. (…) Clairement il faut une enquête, il faut que les gens rendent des comptes », indique le 27 juillet le Haut-Commissaire sur les antennes de RFI. Selon Zeid Ra’ad Zeid al-Hussein, jusqu’ici, le gouvernement leur oppose une fin de non-recevoir. Les autorités camerounaises redoutent d’autant plus la mission de cet organisme onusien qu’elle souhaite se consacrer aux accusations de tortures et d’exécutions extrajudiciaires dans l’Extrême-nord mais aussi dans les régions anglophones. En enquêtant lui-même sur les dénonciations de violation des droits de l’Homme, le régime de Yaoundé espère donc couper l’herbe sous le pied du Haut-Commissariat aux droits de l’Homme des Nations unies. L’ouverture sur le Cameroun. Selon nos informations, la célérité avec laquelle les enquêtes sont ouvertes, ces derniers jours, contre les soldats indélicats participe également de cette stratégie.
Pour son premier match de la saison, le club de l’international camerounais Gaétan Bong devait se déplacer à Watford pour affronter le club local. Déjà heureux de ne pas rencontrer si tôt l’un des cadors de la Premier League, Brighton qui avait bien commencé sa saison l’année dernière espérait un sort similaire. Mais les années se suivent et ne se ressemblent pas.
Même si Bong a débuté la rencontre sur le banc, il a très vite fait son apparition sur le terrain dès la 26e minute après la blessure de Bruno Saltor. Malgré cela, son club s’inclinera sur le score de 2 buts contre 0.
Source : Camfoot
Ils étaient d’abord réunis samedi dernier au Palais des Congrès de Yaoundé. Pour être plus précis il y avait les membres de la Conférence des chefs traditionnels du Sud-Ouest (Swecc) et l’association des élites de cette région (Swela). Leur assise a porté sur la question qui paralyse leur région à savoir la crise dite anglophone. En un peu plus de quatre heures d’échanges pour faire le point d’une situation jugée «préoccupante» par l’ancien Premier ministre Peter Mafany Musonge, par ailleurs président de la Commission nationale pour la promotion du bilinguisme et du multiculturalisme. Ce dernier a ainsi dénoncé les souffrances infligées à d’innocentes populations par des bandes armées. Il a déploré que ces égarements n’épargnent même plus «les chefs traditionnels et les élites qui sont enlevés, torturés et tués comme si ceux-ci n’avaient pas le droit d’exister en tant qu’êtres humains…Notre région est, hélas, devenue un endroit où rien de bien ou de positif ne peut être attendu». La concertation a été propice pour reconnaître les méfaits de la crise sur la situation socio-économique de la région. «Nous militons pour un Etat unitaire décentralisé, un et indivisible», a indiqué Peter Mafany Musonge. Les élites et chefs traditionnels ont aussi parlé de l’idée de la conférence général émise par le cardinal Christian Tumi. Pour ces derniers il s’agit d’une initiative «prématurée». Les membres de la Swela et ceux de la Swecc ont résolu de travailler en synergie en vue d’une sensibilisation des jeunes de la région sur les dangers du développement de la culture de la violence.
Notons déjà que les établissements ont été classés par groupe en fonction du nombre de candidats présentés. Dans le groupe I, on retrouve les établissements ayant plus de 400 candidats et ils sont au nombre de huit. Ici c’est l’Institut universitaire de la Côte qui tient la tête du peloton avec un taux de réussite de 78,34%. En deuxième position on a l’Institut supérieur Matafen avec 77,71%  de taux de réussite. La troisième place est occupée par l’Institut Siantou supérieur qui enregistre 75,00%. Enfin l’Institut supérieur de l’entreprise et du management qui boucle le classement de ce groupe avec 66,15%. Le deuxième groupe est composé d’établissements ayant entre 50 et 400 candidats. Soient 32 des instituts privés d’enseignement supérieur (Ipes). Avec un taux de réussite de 93,15%, l’Institut supérieur des sciences biologiques et appliquées arrive en tête. Suivi de l’Institut Mony Keng avec 91,36% et de l’Institut supérieur de Bafang avec 90,00%. L’Institut supérieur de Bafoussam ferme le tableau avec 57,48%. Pour ce qui est du classement des établissements du Higher National Diploma (HND), le groupe I composé de structures avec plus de 400 candidats a juste deux établissements: National Polytechnic Bamenda qui a 85,09% et Esg (Institut universitaire du Golfe de Guinée) avec 65,15% de taux de réussite. Le second classement HND pour cette fois des instituts ayant entre 50 et 400 candidats a 27 établissements sur sa liste. Florence Nigtigale Higher Institute of Health and Biomedical sciences et Maflekumen Higher Institute of Health Sciences Buea arrivent en tête avec 100% de réussite. Tandis que l’Institut universitaire du Golfe de Guinée (Ista) ferme la boucle avec un taux de réussite de 37,97%. Le classement des établissements ayant présenté le diplôme supérieur d’études professionnelles (DSEP) affiche 12 institutions. Pour l’ouvrir, l’institut des sciences appliquées à la santé, qui garde la première place comme en 2017. Avec cette fois-ci avec un taux de réussite de 92,00%. Seuls deux établissements ont présenté le Higher Professional Diploma (HPD) il s’agit : Higher Institute of Health and Biomédical Sciences 98, 94% et Higher Institute for Business, Management and Technology of Buea. Le Pr Jacques Fame Ndongo indique que la publication de ce classement a pour objectif déjà de rendre officielles les statistiques aux différents examens nationaux de l’année académique 2017-2018 et à inciter les responsables et promoteurs des Ipes à améliorer leurs performances.
Une concertation de la coordination régionale de ce parti politique tenue à Ebolowa le 10 Août 2018 a donné les grandes orientations de la campagne électorale.En attendant que la campagne présidentielle soit lancée officiellement le 24 Septembre prochain, la coordination régionale du Sud du parti Univers veut gagner en temps en avalant de l’espace. Un travail de fond et de terrain bien élaboré doit être mené dans les prochains jours. Selon Pie Ondoua, mobilisateur dans la coordination régionale de la plateforme 11 millions – parti Univers, «le déploiement des équipes va comporter deux grandes phases. Tout d’abord le recrutement des scrutateurs et puis des descentes sur le terrain». Le ralliement des électeurs va ainsi s’appuyer sur une stratégie de proximité axée sur le porte à porte. A ce sujet, Patrice Messanga Abessolo, Coordonnateur régional du Parti Univers dans la région du Sud, appelle à une «mutualisation d’énergies pour concrétiser le rêve de Cabral Libii». Dans la ville d’Ebolowa qui compte deux arrondissements, le parti Univers aura besoin d’au moins 165 scrutateurs dont 97 pour Ebolowa II et 67 pour Ebolowa I. «Une session de formation des scrutateurs sera d’ailleurs organisée dans les prochaines semaines», annonce Patrice Messanga Abessolo.
Un jeune adhère au parti Univers qui porte Cabral Libii à la présidentielle du 7 octobre 2018, le 10 août 2018 à Ebolowa (c) Consty ZANG/actucameroun.com
Séance tenante, plusieurs jeunes appartenant à d’autres formations politiques se sont officiellement engagés à rejoindre la plateforme 11 millions-Univers. «Les gens vont nous entendre passer très bientôt. Nous ne sommes pas là pour animer la galerie», avertit Patrice Messanga Abessolo, le coordonnateur du parti Univers dans la région du Sud. Toutes choses qui annoncent une campagne électorale très animée à Ebolowa et ses environs.
Le ministre des Travaux publics de retour sur les chantiers de réhabilitation des routes dans le Grand Nord, parle des constats qu’il a faits. Emmanuel Nganou Djoumessi n’a pas été très satisfait au vu du niveau d’avancement des travaux de réhabilitation des routes dans la zone du septentrion. Le ministre des Travaux publics (Mintp) pour fortement marquer son insatisfaction, a décidé de mettre en demeure un bon nombre d’entreprises adjudicataires de ces marchés. «L’évaluation de notre mise en demeure va intervenir dans 21 jours, afin que nous puissions en tirer les conséquences», a-t-il précisé dans un communiqué rendu public le 9 août 2018. Toutefois le Mintp fait savoir que ces entreprises frappées par cette sanction ont avancé un certain nombre de problèmes pour justifier le retard observé dans la réalisation des travaux. «Elles ont cité le retard dans les paiements des décomptes, les difficultés climatiques et l’approvisionnement des matériaux. Il faut noter que dans les régions du Nord et de l’Adamaoua, nous n’avons pas de sites d’emprunts de latérite. C’est assez difficile s’agissant des routes en terre. C’est pour cela que nous avons privilégié le recours aux produits stabilisants et des matériaux innovants qui, associés au sol, participent à la stabilisation de l’axe routier donc les magistrats municipaux doivent comprendre cela ainsi que les entreprises. Autre chose que nous avons noté, c’est que les entreprises par leur charge, se sont trop engagées. Il y en a qui  ont plusieurs contrats et finalement, sont partagés», déclare-t-il. Toutefois Emmanuel Nganou Djoumessi fait remarquer que pour ce qui est des routes en terre de l’Adamaoua, l’axe Ngaoundéré – Febati est bien entretenu. «Il va falloir maintenant prévenir ce niveau de service en veillant à ce que les barrières de pluies qui y sont fonctionnent convenablement. Les maires doivent y veiller et organiser des séances de drainage pour que les eaux ne stagnent plus sur la chaussée afin que les barrages hydrauliques ne soient plus bouchés. Dans la région du Nord, l’axe routier Garoua-Gashiga-Dembo jusqu’à la limite entre le Nord et l’Extrême Nord est aussi bien entretenu.  Nous avons encouragé l’entreprise en considérant que les travaux qu’elle a faits jusque-là peuvent être acceptés comme ceux d’une phase 1. Nous allons capitaliser sa mobilisation en ressources matérielles pour relever le niveau de service de cette route dans une phase 2 qui consistera à l’assainissement des caniveaux et le relèvement de la route encaissée», ajoute-t-il.






Sunday, 05 June 2022 11:01