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A Ngaoundéré, les mois de juillet et août sont une période pendant laquelle les activités économiques connaissent une certaine baisse due à l’absence des étudiants pour des raisons de vacances académiques.Dans la zone universitaire particulièrement, les étudiants constituent un grand marché de consommation d’environ 30.000 personnes. Pendant les vacances, ceux-ci étant absents, l’économie locale subit un coup. Dans les stations taxis, les recettes ont drastiquement chuté. Autrefois, il fallait débourser entre 300 et 350 FCFA pour rallier la bourgade de Dang situé à environ 15 km du centre urbain. En ces temps de vacances, les chauffeurs se voient obligés de prendre 200 ou 250 FCFA. Selon Souleyman, chauffeur de taxi dans la ville de Ngaoundéré, «nous sommes obligés de prendre 250 FCFA, souvent 200 FCFA pour ne pas rester sans rien faire, car il y a des enfants à la maison qui doivent être nourris». Du côté de la société de transport urbain de l’Adamaoua basée à Ngaoundéré, la situation est quasiment la même. Ici, les responsables ont été contraints de diminuer le nombre de bus desservant la bourgade universitaire. Il est passé de 3 à 2. L’autre bus est affecté pour desservir les autres quartiers de la ville et amortir le manque à gagner dû de l’absence de la plus grande partie des usagers de ce mode de transport que sont les étudiants. Les conducteurs d’engins à 2 roues paient aussi un lourd tribut. Certains sont contraints de garer la moto pour se trouver une nouvelle activité génératrice de revenus. D’autres vont jusqu’à trouver de nouveaux sites où ils trouvent mieux leur compte. Du fait de cette période dite « morte », les prix de transport par engins à 2 roues se voient aussi modifiés. Les distances qui coûtaient jadis 300 FCFA reviennent à 150 ou 200 FCFA. Les tenanciers des débits de boisson, secrétariats bureautiques ou autres restaurants vivent une situation similaire. Les chiffres d’affaires connaissent également une chute. Difficile pour les acteurs de ce secteur de se frotter les mains comme en temps de cours où les activités tournent en pleins régimes. En ce temps de vacances, c’est plutôt une sorte de marché noir qui se développe. Matelas, lits, bouteilles à gaz, étagère et autres sont installés le long de la route qui traverse le village universitaire, et même dans les quartiers. Bien que ces marchandises de seconde main ne se vendent pas comme en temps ordinaire, les acteurs de ce secteur d’activité restent tout de même optimistes, les premiers étudiants commenceront arriver vers la fin de ce mois d’août. En attendant la rentrée académique qui interviendra dans un mois, les acteurs économiques dans la ville de Ngaoundéré en général et dans la bourgade universitaire particulièrement, se consacrent aux ravitaillements afin de mieux préparer le retour des étudiants où les activités retrouveront leurs lustres d’antan.
Ces volontaires auront aussi comme mission, de surveiller les alentours des bureaux de vote et de traquer les fraudeurs.
C’est une information relayée par le quotidien Mutations du 14 août 2018. Le séjour de Joshua Osih le weekend dernier dans la Région du soleil levant visait à lancer officiellement cette campagne de recrutement de 4000 volontaires dans les 33 unités administratives que compte l’Est. Notre confrère rapporte que pour mieux expliquer cette initiative du Social democratic front (SDF) André Tiazé le président régional du parti a affirmé que dans cette partie du pays, la formation politique a été victime de la fraude électorale lors des précédentes élections présidentielles. C’était au cours de la réunion tenue avec les responsables locaux à l’Est. A en croire le parti la fraude électorale dont il a été victime s’est traduite par la pratique d’achat de leurs bulletins de vote par le Rassemblement démocratique du peuple camerounais (RDPC). «Le parti au pouvoir à l’habitude d’acheter à vil prix les bulletins auprès des électeurs affamés. C’est un véritable frein à la démocratie», a déclaré André Tiazé. C’est donc pour remédier à certaines situations que le parti a souvent décriées qu’il a entrepris de recruter des volontaires qui ne sont pas obligés de militer au SDF. Leur présence apprend-on contribuera également à permettre que le parti arrive à sillonner l’ensemble des bureaux de vote de la Région. «Il s’agit d’une élection présidentielle et le candidat sera élu sur la base de son programme, sa personnalité et ses capacités personnelles. A ce titre le travail qui est à faire concerne tout le monde. Puisque c’est de l’avenir du pays dont il est question. Tous ceux qui veulent le changement peuvent accompagner le candidat Osih. Ils ne sont pas obligés d’être les militants du parti», a indiqué l’un des mandataires du SDF dans les colonnes du quotidien.
La cérémonie d’inauguration de leur nouvel espace de travail s’est déroulée le 14 août 2018 à Yaoundé.
Le bâtiment flambant neuf a été érigé du 18 mai au 11 août 2018 au quartier Warda situé dans le centre de la capitale camerounaise. Le président de l’Assemblée nationale Cavayé Yéguié Djibril qui présidait l’événement a invité ses collaborateurs à faire bon usage de leur nouveau site.
C’est la première phase du processus de recasement des personnels administratifs de l’Assemblée nationale qui est ainsi déroulée. La 2ème phase est imminente et va voir la construction de  20 bureaux au lieu dit « quartier du Lac », à Yaoundé. La 3ème phase verra élever sur le site qui abrite en ce moment le groupe d’escadron numéro 3 de la gendarmerie nationale plus d’une centaine de bureaux, deux salles de commissions et l’installation d’une grande salle de conférence préfabriquée modulable en hémicycle pour les séances plénières. Il existe aussi un projet de construction d’un nouvel hémicycle financé à hauteur de 60 milliards par la République populaire de Chine. Le joyau que l’on entrevoit sur la maquette devrait être livré dans 36 mois L’Assemblée nationale du Cameroun a été victime d’un incendie dans la nuit du 16 au 17 novembre 2017. Les flammes avaient fait d’importants dégâts dans plus de la moitié du bâtiment abritant les bureaux et autres salles de réunions.
L’Ambassadeur des Etats-Unis au Cameroun a réitéré la position de son pays à propos de la présidentielle du 7 octobre prochain. C’était mardi dernier lors d’une audience au ministère de la Communication.
Au sortir d’un échange de plus d’une heure avec Issa Tchiroma Bakary, Peter Henry Barlerin a indiqué à la presse que l’élection présidentielle de cette année a meublé leurs échanges. A ce sujet, le diplomate a souligné que son pays «n’a pas de candidat préféré». «Le souhaite des Etats-Unis est que le processus électoral soit libre, juste et crédible», a-t-il souligné. Peter Henry Barlerin avait défrayé la chronique en mai dernier lorsqu’au sortir d’une audience avec le président de la République, Paul Biya, il avait indiqué à la presse qu’il avait conseillé ce dernier de «penser à son héritage et à faire comme Nelson Mandela et George Washington», suscitant dans la foulée, la colère de Yaoundé. L’autre sujet abordé mardi dernier avec le ministre de la Communication est la vidéo récemment en circulation sur les réseaux sociaux mettant en exergue les exactions commises par certains militaires camerounais. A ce sujet, apprend-on dans les colonnes de Cameroon Tribune du jeudi 16 août 2018, l’ambassadeur Peter Henry Barlerin a salué les efforts du gouvernement camerounais, qui, à travers les différentes sorties du ministre de la Communication, a tenu à apporter toute la lumière sur ces actes. «J’ai félicité monsieur le ministre sur ses déclarations et nous sommes d’accord que ces crimes sont terribles et que les coupables seront jugés et sanctionnés par la justice», a confié le diplomate américain. Sur la situation de la crise anglophone, Peter Henry Barlerin se dit toujours préoccupé par les violences perpétrées sur le terrain. Les Etats-unis condamnent ces actes et souhaitent que «le dialogue viennent aussi vite que possible».
D’après l'Organisation non gouvernementale (ONG), International Crisis Group, cela doit être fait parce que le conflit a baissé en intensité.
International Crisis Group vient de rendre public son rapport. Dans ledit rapport l’ONG américaine reconnaît le travail abattu par l’armée camerounaise pour repousser et mettre fin aux attaques de la secte terroriste Boko Haram. Elle note que grâce aux efforts de l’armée, il y a une réduction du nombre d’attaques de la secte, d’important taux d’échecs des attentats-suicides, des redditions de combattants depuis octobre 2017. Pour avoir quelques chiffres International Crisis Group rapporte qu’en 2017 il y a eu près de 80 attaques et enlèvements, 90 attentats-suicides, dont 51 ont été déjoués ou ont échoué. De ce fait l’ONG américaine en parlant des comités de vigilance pense que l’Etat doit envisager la démobilisation de ces groupes qui assurent l’auto-défense dans la Région de l’Extrême-Nord. Parce que l’armée a presque fait plier la secte terroriste. A ce propos l’ONG écrit que depuis «2014 les comités de vigilance qui comptent à ce jour environ 14 000 membres à l’Extrême-Nord, jouent le rôle essentiel dans la lutte contre Boko Haram. Ils protègent leurs villages, en particulier en l’absence des militaires et il leur arrive de pourchasser les combattants du mouvement jihadiste, parfois jusqu’en territoire nigérian. Ils auraient ainsi permis d’éviter plus de 80 attentats-suicides en trois ans. Ils ont payé le prix fort pour leur engagement: plus de 200 de leurs membres auraient été tués depuis 2015». Pour International Crisis Group il faut repenser le rôle des comités de vigilance en dépit de leur apport, parce qu’ils sont source de beaucoup de méfiance. «Certains officiaient auparavant comme de  voleur de bétail, contrebandier ou coupeur de route. Plusieurs ont été arrêtés pour collusion avec Boko Haram, tandis que d’autres sont suspectés de violations de droits humains», explique l’ONG qui poursuit que «sans cela le risque est élevé que des comités continuent de se déliter hors de tout contrôle, voire que certains membres retournent à leurs activités criminelles passées. C’est d’autant plus probable que, l’aveu des forces de sécurité et autorités administratives, la sélection initiale des membres des comités de vigilance n’a pas été faite de façon méticuleuse».
A quelques jours de la célébration de l’une des plus grandes fêtes musulmanes, les musulmans mettent les bouchés doubles pour une tabaski réussie.Dans la ville de Ngaoundéré comme partout dans la région de l’Adamaoua, la communauté musulmane s’active pour la célébration de la tabaski qui interviendra entre le 21 de ce mois d’août. Cette fête qui intervient quatre mois après celle du ramadan est pleine de symbole pour les adeptes de Mohamed. Dans les quartiers de la ville, c’est le branlebas autour de l’achat du mouton à immoler le jour de la fête. Dans la région de l’Adamaoua, fief de l’élevage au Cameroun, le mouton, principal animal à sacrifier dans ce cadre, est de plus en plus présent sur le marché et le prix varie en fonction de la taille et de la corpulence. C’est par dizaine que les musulmans de la ville de Ngaoundéré se rendent au marché à bétail créé non loin de la gare-voyageurs. Bakari, fidèle musulman venu acheter un mouton pour la circonstance, trouve que le prix est abordable: «Par rapport aux années antérieures, cette année, il y a assez de mouton sur le marché. Ils viennent de la région voisine du nord, de l’Extrême nord, du Tchad et parfois du Soudan». Les vendeurs quant à eux se plaignent plutôt des conditions climatiques, les pluies qui les obligent à veiller auprès des animaux. Les points de vente se sont multipliés un peu partout dans la ville. Les abords de certaines rues à forte fréquentation humaines, derrière l’ENIEG de Ngaoundéré, et même la place de fête de la ville, avec les herbes fraiches, constituent des lieux où ces animaux sont gardés en attendant leur écoulement sur le marché local, ou leur transfèrement vers la partie méridionale du pays. Loin des préparatifs purement matériels, les prédicateurs multiplient les appels à l’intensification des prières et des invocations. Pour l’imam central de la ville de Ngaoundéré, Cheik Mahmoud, «les 10 premiers jours précédant la fête sont très importants. Le prophète recommande particulièrement l’intensification des actes d’adoration». A part ces actes de piété, des mesures sont à observer quant à la qualité de l’animal à immoler le jour de la fête. L’animal ne doit souffrir d’aucune maladie, ni de handicape, souligne Souleymane, enseignant d’une école coranique à Sabongari. En attendant le jour J, les fidèles musulmans de la ville de Ngaoundéré et ses environs continuent de se préparer chacun à sa manière la fête du sacrifice qui symbolise l’acte de dévotion d’Abraham envers Dieu.
Les militants et les sympathisants du parti au pouvoir viennent de tenir des rencontres fraternelles.C’est sous l’initiative de l’élite gouvernementale de la région de l’Est que se sont tenues les rencontres fraternelles. L’évènement qui s’est déroulé dimanche dernier dans la localité de Belabo a été l’occasion pour indiquer que Paul Biya, candidat du Rassemblement démocratique du peuple camerounais (Rdpc) à la Présidentielle 2018 est le promoteur de la paix et de l’intégration nationale. Pour cela il mérite d’avoir un vote absolu. L’évènement couru par les militants et les sympathisants du Rdpc a connu aussi la participation de l’ l’Alliance nationale pour la démocratie et le progrès (Andp) qui soutient le parti au pouvoir. On a également noté la présence d’autres personnalités telles qu’ Armand Ndjodom, secrétaire d’Etat auprès du ministre des Travaux publics, chargé des Routes, l’honorable Kombo Gbéri vice-président de l’Assemblée nationale, Charle Salé sénateur et Jacques Philippe Bertoua, membre de la délégation départementale du Comité central du Rdpc. Le sénateur Charles Sale a, en substance, fixé le cap en magnifiant les réalisations engrangées sous la houlette du président Paul Biya. Belabo bénéficie de plusieurs investissements. C’est le cas notamment de la route bitumée qui relie cette unité politique au chef-lieu de la région du Soleil levant (80km), du passage de la voie ferroviaire qui a un impact sur les populations et du barrage de Lom Pangar, situé dans cette commune. Une infrastructure qui joue depuis sa mise en service, son rôle de régulateur des eaux en saison sèche. Ce barrage fournira en bonus de l’énergie électrique à 150 localités de l’Est. L’ancien ministre a souligné que c’est avec Paul Biya que le Cameroun connaîtra d’autres grandes victoires dans les années à venir. En homme d’État pétri d’expérience « il est le bon choix, c’est notre choix », a-t-il déclaré.
Les producteurs de manioc de Mandjou et les dames de la Cameroon Women Business Leaders Association se sont rencontrés pour parler de ce projet.Dans le cadre d’implantation d’une usine de transformation de manioc à Mandjou, les producteurs de ce tubercule devront en cultiver par an au minimum 200 tonnes. Ils auront pour acheteurs la Cameroon Women Business Leaders Association (Cwbla) qui grâce à l’usine transformera, ce manioc en tapioca, en farine, en couscous de manioc bio pour diabétiques, en amidon et même en aliments pour bétail à partir d’épluchures. Ce projet viendra, selon les membres de ladite association, améliorer les revenus des populations, créer une vingtaine d’emplois permanents, des centaines d’emplois saisonniers et des milliers d’emploi indirects. Après la séance de travail, les producteurs de manioc et les membres de l’association ont effectué une visite du bâtiment qui servira d’usine de transformation de manioc et de quelques champs de manioc appartenant aux GIC et coopératives de cette agglomération. «Nous sommes tant rassurées par les agriculteurs de ce qu’ils nous fourniront la matière première et par les autorités administratives, de ce qu’il y a des terrains disponibles, pour que nous même puissions acquérir 500 hectares sur lesquelles nous en ferons au moins 40% de la production », a déclaré Adélaïde Ngalle-Miano, présidente-fondatrice de la Cwbla. Notons que le projet bénéficie du partenariat avec les services techniques du ministère des petites et moyennes entreprises, l’économie sociale et de l’artisanat, du ministère de l’Agriculture et du Développement rural et du ministère de l’Economie, de la Planification et de l’Aménagement du territoire.
Il s’agit d’une opération lancée par la Commune de Douala V depuis le 2 août 2018.L’opération porte ses fruits. A en croire notre source le bureau du secrétariat d’état civil ne désemplit pas. En file indienne des citoyens viennent se faire enregistrer. Le résultat est qu’en moins d’une semaine, les enregistrements avoisinent déjà près de 500 personnes sans actes de naissance. La chef section d’Etat-civil à Douala Ve Caroline Nouck explique que depuis l’annonce officielle de cette procédure par le maire, c’est par dizaines que les citoyens arrivent au bureau principal qui se trouve dans les locaux de la mairie. Et elle précis que «l’engouement est le même dans les 18 autres centres secondaires d’état-civil de l’arrondissement». Rappelons que cette opération qui a cours à Douala Ve est en fait la résultante de trois conventions signées le 25 juillet 2018 entre le Bureau national de l’état-civil et la Banque mondiale, entre la mairie et les centres secondaires et enfin entre les agents communautaires recrutés sur le terrain pour ladite opération et la mairie. Toutes ces parties doivent mettre la main à la pâte pour que le délai de trois mois qui a été donné soit respecté avant la prochaine étape. Il faut noter que pour la deuxième phase de ce projet, les médecins des formations sanitaires de cette unité administrative, impliqués dans le programme de la Banque mondiale, seront appelés pour la délivrance des certificats d’âge apparent. Les personnes sans souche – la mairie a connu des incendies – ou encore celles dont l’acte de naissance est perdu, auront droit à un jugement supplétif. Et ceux qui auront passé les délais exigibles, c’est-à-dire 6 mois sans faire de déclaration, ils vont bénéficier d’une réquisition du juge pour se faire établir le document.
Cette maternité est équipée d’un matériel de pointe.Cet ouvrage a été construit sur financement du Japon. La structure hospitalière est logée à Ngovayang, village situé dans la localité de Lolodorf, dans la région du Sud. L’équipement de pointe aujourd’hui salué par les populations du coin et surtout par le peuple Bakola/Bagyeli, est la résultante du travail de la Fondation pour l’environnement et le développement au Cameroun (Fedec), qui a bénéficié du financement de l’ambassade du Japon. On retrouve donc dans la maternité de Ngovayang, une salle de réception, une salle d’accouchement, deux salles d’hospitalisation et une salle de néonatalogie. Pour ce qui est du matériel jugé de pointe, on retrouve un appareil d’échographie, une couveuse, un compteur d’hématologie, dix potences, six lits d’hospitalisation, six berceaux et une table d’accouchement. La maternité est construite sur 130 m2 et composée de six pièces.
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Sunday, 05 June 2022 11:01