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Prévu pour démarrer avant fin 2018, le chantier, d’un coût de quelque 656 milliards FCFA, sera mené en partenariat avec l’entreprise française Nouvelles générations d’entrepreneurs (NGE) et la Société générale des travaux du Maroc.L’entreprise belge Besix Group, dans un communiqué publié mardi, annonce avoir été chargée de la construction de la centrale hydroélectrique camerounaise de Nachtigal (Centre), présentée comme la plus importante du pays et dont les travaux dureront 57 mois.

En juillet dernier, la Banque mondiale (BM) avait approuvé un crédit, d’un montant de 447,17 milliards FCFA destinés au financement dudit barrage, l’institution financière expliquant cet appui par le souci «d’accompagner le Cameroun dans son objectif d’étendre l’accès à l’électricité pour 88% de sa population à l’horizon 2022», un investissement «dans une énergie propre est indispensable pour faire baisser le coût de l’électricité et assurer la compétitivité de l’économie» du pays.

Nachtigal bénéficiera aussi, dans son volet gestion des risques de change, du soutien de la Banque internationale pour la reconstruction et le développement (BIRD), de l’Agence multilatérale de garantie des investissements (MIGA) et de la Société financière internationale (SFI, Groupe BM).Pour la BM, ce projet constitue un exemple formidable de l’efficacité du fonds Infra-Ventures pour concrétiser ce type de projet en Afrique, sur lequel la SFI a travaillé pendant 5 années comme co-promoteur.En novembre 2016, les autorités camerounaises et la Banque avaient engagé des discussions sur la possibilité, pour l’institution financière, d’apporter une enveloppe de l’ordre de 150 milliards FCFA destinée à la construction du barrage de Nachtigal. La mobilisation des fonds destinés à cet ouvrage, avec 420 mégawatts attendus, avait déjà été annoncée comme en bonne voie par le département camerounais de l’Eau et de l’Énergie, qui en début de la même année affirmait que 500 milliards FCFA étaient déjà disponibles, le début des travaux étant à l’époque fixé à fin 2016. Seulement, apprenait-on alors, Électricité de France (EDF), actionnaire à 40% de l’infrastructure devant l’État du Cameroun (30%) et la SFI (30%), avait vu ses bénéfices divisés par trois après l’entrée dans son capital du chinois Areva NP, se montrant du coup de moins en moins enthousiaste sur ses engagements. Selon des sources introduites, les pourparlers entre le gouvernement et la BM portaient alors sur les hypothèses de l’apport financier de l’institution de Bretton Woods dans le chantier, objet de la mise en place, en juillet 2017, de la société de projet dénommée Nachtigal Hydro Power Company (NHPC), destinée à exploiter le barrage pendant 35 ans.
La 7ème session du Comité interministériel d’examen des programmes (CIEP) s’est ouverte, mardi à Yaoundé, avec pour ambition la mise en œuvre d’un nouveau régime financier assorti aux normes communautaires.

Pendant 4 jours, les secrétaires généraux de ministères ainsi que les présidents des commissions des finances et du budget du Parlement, sont, sous la houlette du ministère des Finances, confrontés aux réalités des nouvelles orientations stratégiques globales et sectorielles de conformité des nouvelles lois liées au code de transparence et de bonne gouvernance dans la gestion des finances publiques.

Intervenant à la veille du 3ème triennat (2019-2021) de mise en œuvre de l’approche budget-programme, et au terme de l’implémentation du Document de stratégie pour la croissance et l’emploi (DSCE), présenté par les autorités comme «le principal document de planification et d’orientation des stratégies sectorielles depuis 2010, le CIEP 2018 inaugurera la logique du contrôle parlementaire, consistant à faire examiner la pertinence et la sincérité du cadrage macroéconomique et budgétaire au cours d’une session, qui se tiendra désormais 6 mois avant celle consacrée au budget proprement dit.

Le nouveau régime financier du Cameroun lève le verrou de la limitation des autorisations d’engagement, jusque-là scellées à 3 ans, de manière à favoriser une meilleure budgétisation et réalisation des projets d’envergure à l’instar des contrats de partenariats publics-privés. Dans la même veine, alors que le régime financier de 2007 avait institué la limitation de la fongibilité à 15% au sein d’un programme, la loi du 2 juillet 2018 consacre, désormais, le principe de fongibilité totale et asymétrique des crédits d’un programme afin d’apporter plus de souplesse dans la gestion des moyens accordés au responsable d’un programme et de préserver les objectifs de développement à travers le maintien de l’investissement. Par ailleurs, chaque département ministériel disposera désormais d’un responsable de programme disposant d’un statut d’ordonnateur, et d’un contrôleur financier chargé de veiller à la sincérité de la dépense publique tout en l’adaptant en fonction du niveau de risques budgétaires. S’agissant de l’arrimage à la directive de contrôle juridictionnel des comptes de l’État aux normes de la Communauté économique et monétaire de l’Afrique centrale (CEMAC), appelée à intervenir au plus tard en janvier 2019, le gouvernement camerounais a rejeté l’idée de création d’une Cour des comptes émise par les dirigeants de la sous-région. Il a, par contre, renforcé et élargi les pouvoirs et compétences de la juridiction actuelle, la Chambre des comptes de la Cour suprême, désormais en charge de juger les ordonnateurs, les contrôleurs financiers et les comptables publics, de contrôler la légalité financière et la conformité budgétaire de toutes les opérations de dépenses et de recettes de l’État et d’évaluer l’économie, l’efficacité et l’efficience de l’emploi des fonds publics. Par ailleurs, s’agissant des fonds issus des partenaires au développement, le ministère des Finances a annoncé qu’ils intègreront désormais le budget de l’État afin de «donner plus d’exhaustivité à la Loi de finances».
La FIFA a menacé le 14 août de suspendre les Fédérations de football du Nigeria et du Ghana, si les récentes interventions des autorités locales réalisées dans ces structures, que la FIFA considère comme des ingérences, ne sont pas levées.Les Fédérations du Nigeria et du Ghana seront-elles suspendues par la Fédération internationale de football (FIFA) ? Tel pourrait être le cas si différentes interventions opérées par des autorités locales dans ces fédérations ne sont pas levées, a indiqué le 14 août la FIFA. Pour ce qui est du Nigeria, la FIFA demande que le président de la Fédération de football du Nigeria (NFF), Amaju Melvin Pinnick, « dûment élu le 30 septembre 2014 », retrouve ses pouvoirs, tout comme le comité exécutif. Faute de quoi, l’instance dirigeante du football mondial a annoncé qu’elle suspendrait la NFF. La FIFA souligne toutefois qu’en cas de suspension de la Fédération, la sélection du Nigeria, actuellement engagée dans la Coupe du monde féminine des moins de 20 ans en France, sera « exceptionnellement » autorisée à poursuivre la compétition, celle-ci ayant déjà débuté.Suspension provisoire du président de la Fédération du GhanaLa Fédération de football du Ghana (GFA) est également menacée de suspension. Kwesi Nyantakyi, le président de ladite Fédération, a démissionné début juin après des soupçons de délits de corruption, suite à des révélations d’une enquête journalistique. À cet effet, la Fifa a précisé que sa commission d’éthique avait ouvert une enquête à son encontre, et l’avait provisoirement suspendu. Par ailleurs, la FIFA considère les mesures prises par la justice ghanéenne, visant à la dissolution de la Fédération, constituent une ingérence des autorités locales. Elle leur demande d’interrompre cette procédure avant le 27 août, faute de quoi la GFA serait immédiatement suspendue.
Pour les experts de la CAF arrivés au terme de la troisième mission d’inspection des chantiers de la compétition le lundi 13 août 2018, «il n’y a pas de doute que ce défi sera relevé par le président Paul Biya et l’ensemble de son gouvernement».
Le premier ministre Philemon Yang a reçu lundi les experts de la Confédération africaine de football en fin de séjour au Cameroun dans le cadre de la 3e visite d’inspection des chantiers de la compétition. Philemon Yang, par ailleurs président du comité interministériel de préparation des CAN 2016 et 2019, s’est donc entretenu hier avec les experts de la CAF, sous la conduite du Nigérian Amaju Melvin Pinnick, premier vice-président de la CAF et président du comité d’organisation de la CAN. Selon Cameroon Tribune du mardi 14 août 2018, au sortir des échanges avec le PM, Amaju Melvin Pinnick a dit être impressionné par ce qu’ils ont vu sur le terrain. Il a apprécié «les efforts fournis par les pouvoirs publics pour impulser le niveau de construction des infrastructures sportives, à 10 mois de la compétition». Pour lui, la CAF est là pour accompagner le Cameroun afin que l’organisation de la compétition soit à la hauteur de la renommée du pays dans le domaine du football continental. «Nous connaissons le pays à travers le talent de ses footballeurs sur le plan international. Cette passion de vaincre doit également être la même pour une organisation réussie de la CAN. Et nous l’avons constaté sur le terrain. Nous croyons en une organisation meilleure de la compétition», a indiqué le chef de la mission de la CAF. En clair, Amaju Melvin Pinnick a dit être venu rassurer le Cameroun et a appelé le gouvernement à «faire mieux et autrement». Pour ce faire, le premier vice-président de la CAF a prescrit de redoubler d’ardeur et d’intensifier le niveau des travaux sur le terrain. In fine, la CAF dit pouvoir miser sur le Cameroun pour relever le défi d’une bonne organisation, «défi qui n’est pas seulement celui d’un pays, mais de tout un continent». Ceci dans un contexte où la compétition se tient pour la première fois avec 24 équipes. Rappelons que pour la phase finale de la CAN 2019, 5 villes ont été sélectionnées: Bafoussam à la Région de l’Ouest, Douala dans la Région du Littoral, Garoua dans le Nord, Limbé au Sud-Ouest et la capitale Yaoundé. Durant ce dernier séjour, les experts de la CAF ont autorisé la mise en évidence du logo de la compétition. Chose qui se fera dans les prochaines semaines.
Un séminaire de renforcement des capacités des cadres de cet organisme s’est tenu à Ebolowa le 9 Août dernier. C’était en prélude aux échéances électorales de 2018.La ligue camerounaise des droits de l’homme, la démocratie et la gouvernance veut pleinement jouer son rôle lors des opérations électorales. Elle souhaite être un maillon fort de la chaîne de la présidentielle de 2018. C’est pour cette raison qu’elle est descendue à Ebolowa pour prendre la pleine mesure des responsabilités qui sont les siennes dans ce processus. Ses leaders ont la ferme détermination de vendre l’image de leur institution. Selon le Professeur Mathias Éric Owona Nguini, l’un des experts consultant, «cette activité  qui consiste à défendre les droits de l’homme est une activité permanente mais elle prend une importance particulière chaque fois qu’une société politique est confrontée à des échéances cruciales». Pendant trois jours, les participants ont élaboré des stratégies gagnantes leur permettant d’assurer leurs fonctions régaliennes. Et pour Mathias Éric Owona Nguini, «on sait que de telles joutes politiques peuvent entraîner des débordements qui peuvent eux même causer  un certain nombre de violations de droits de l’homme». Cette opération de charme de la ligue camerounaise des droits de l’homme, la démocratie et la gouvernance à Ebolowa lui a également permit d’installer son antenne régionale. Dans la foulée, Julie Sylvie Zoua Amombo a été installée comme point focal régional. A quelques semaines de la tenue au Cameroun de l’élection présidentielle, la ligue camerounaise des droits de l’homme, la démocratie et la gouvernance lance donc l’offensive pour avoir des coudées franches.
Le sélectionneur du Cameroun, le néerlandais Clarence Seedorf, est exigeant envers lui-même. À 42 ans, il continue à maintenir sa forme physique, pas en marchant, ou en faisant semblant, mais il pousse ses efforts au maximum. Assez présent sur les réseaux sociaux, celui qui va décider du sort de l’équipe nationale du Cameroun pour les quatre prochaines années a publié sur son compte Instagram un condensé de sa dernière journée de maintien de forme physique. Source : Camfoot
Les deux Néerlandais, récemment promus à la tête des Lions indomptables, ont eu du mal à identifier clairement leur patron.A peine arrivés à Yaoundé, Clarence Seedorf et Patrick Kluivert, les nouveaux patrons des Lions indomptables seniors, ont flirté avec la réalité camerounaise. «Ils n’ont pas pu identifier leur interlocuteur», confie un cadre du ministère des Sports et de l’Education physique (Minsep). Il poursuit en évoquant le sentiment d’égarement qui s’est emparé des deux légendes. «On l’a constaté dès l’aéroport où Me Happi (président du Comité de normalisation de la Fécafoot) a clairement signifié au duo que leur interlocuteur attitré reste la Fédé», relève Antoine Zanga, journaliste au groupe de presse l’Anecdote présent à l’aéroport. La confusion est au maximum lorsque le ministre des sports, Pierre Ismaël Bidoung Mkpatt, officiant dans son cabinet en posture de «patron de l’équipe nationale », suggère aux nouveaux venus de ne considérer que sa parole. Pour masquer le revers, la Fédération camerounaise de football (Fécafoot) a vite fait de publier, dans la matinée du 10 août un communiqué officiel. Le document précise juste que «les deux techniciens néerlandais, arrivés au Cameroun jeudi 9 août 2018, se sont engagés pour un contrat de 04 ans. L’objectif assigné à l’encadrement technique est d’assurer le succès du Cameroun à toutes les échéances sportives majeures, notamment et prioritairement la victoire à la Can 2019, avec une vue sur la qualification à la Can 2021 et à la Coupe du monde 2022. Leur contrat est assorti de l’obligation de résidence au Cameroun et d’assistance éventuelle à l’encadrement des autres équipes nationales».Vieille pratiqueSeulement, fidèle à ses habitudes, le pays de Roger Milla est resté accroché à l’image qu’il a inventée de lui-même, celle d’une arène de l’improvisation, des fausses réformes, les plus tapageuses et les moins utiles que possibles et des querelles des égos. L’heure à laquelle les contrats des Néerlandais ont été paraphés en dit long sur les tractations en coulisses. Selon une source au Minsep, il était plus de 02 heures du matin. La même source renseigne que, trop heureux de se glisser dans la peau de magistrats, les cadres venus de la présidence de la République ont testé leurs techniques d’interrogatoires, guetté les contradictions et soupçonné chaque imprécision. Dans ce gazouillis feutré, les officiels du Minsep et ceux de la Fédé ont lâché leurs coups, réclamant la mise à l’écart de recruteurs parallèles aux ordres du palais présidentiel. «Avec ce qui s’est passé, on comprend que la question de la tutelle réelle des équipes nationales de football, toutes catégories confondues, se pose continuellement et les accusations sont légion», pense Jean Paul Akono, ex-sélectionneur des Lions indomptables. De ce point de vue, le technicien camerounais déduit qu’à la veille des grandes compétitions c’est devenu pathologique. «C’est une méthode bien commode, à absoudre certains de leurs torts et à éviter que l’on s’interroge sur les conséquences des choix politiques faits par ceux-ci au sein de l’équipe nationale», décrie-il. D’où le crédit que l’on peut accorder à la source citée par Jeune Afrique sur le sujet. L’ouverture sur le Cameroun. Selon celle-ci, le choix d’un tamdem néerlandais «a bien été avalisé par Paul Biya et ses conseillers. Le fait que ce soit le ministre en personne qui fasse l’annonce prouve bien que les relations entre celui-ci et Happi restent tendues», lit-on sur le site internet.
La rivalité qui oppose les filiales au Cameroun des groupes de télécommunication Orange (France) et MTN (Afrique du Sud), a tourné à l’avantage du premier au terme du premier semestre 2018.Le groupe français revendique un revenu global de 146 millions d’euros, tandis que son rival sud-africain annonce 2,4 milliards de rands (soit environ 145 millions d’euros). MTN reconnait que les conditions du marché ont été difficile sur la période. Pour la première fois depuis longtemps, son nombre de clients considérés comme actifs a chuté à 6,6 millions. Orange Cameroun se situe dans les même proportions (6,58 millions de clients déclarés), à la différence, que l’opérateur français n’a jamais atteint la barre des 10 millions d’abonnés comme son concurrent. Ajouté à la baisse du nombre de ses clients, MTN dit avoir évolué dans un environnement économique très difficile et avoir subit le contre coup d’une suspension d’internet, sans qu’on ne puisse savoir s’il s’agit d’une suspension globale, ou du cas de la zone anglophone où se poursuit la crise socio-politique. Dans ces conditions, son bénéfice d’exploitation (EBITDA) de la période, avant amortissement et dépréciation, a été de 457 millions de rands (27,8 millions d’euros). Cet indicateur n’est pas disponible chez Orange Cameroun, car sa maison mère ne publie pas tous ses chiffres de manière désagrégée. Mais il n’est pas sûr qu’elle ait été meilleure sur cet indicateur. En effet, on note que l’EBITDA consolidé du groupe a été de 746 millions d’euros pour l’Afrique et le Moyen-Orient. Un cluster dans lequel le Cameroun fait figure de petit marché. Le groupe MTN a continué a réaffirmer son engagement sur le marché camerounais. Ses dirigeants se félicitent de la résolution du défis de régulation qui l’opposait aux autorités locales. Mais on note que, si le marché local continue d’offrir des possibilités en terme d’investissements sur les réseaux, ses dépenses en capital du premier semestre ont été de seulement 101 millions de rands, contre près de 700 millions de rands a la même période en 2017.

Alors que les régions du Nord-Ouest et Sud-Ouest du Cameroun sont en train d’être libérées de l’emprise de la violence des séparatistes, se diffusent sur les réseaux sociaux des fake news. En effet suite à l’avancée du BIR et au retour du drapeau camerounais dans les villages, des détournements des images sont apparus afin d’insinuer qu’une pression aurait été exercée sur les populations.

Des techniques de détournement des images

Suite aux défaites et reculs successifs des groupes terroristes sévissant dans les zones anglophones, une nouvelle guerre des images se met en place.

Les techniques utilisées afin de détourner les images du retour du drapeau camerounais ne sont pas nouvelles : Recadrage, ajout de texte pour influencer le lecteur, mise en parallèle afin de créer des effets négatifs, l’ensemble des méthodes de détournement des images sont utilisés. Cependant, on constate qu’il s’agit d’un travail de détournement sommaire.

Néanmoins, même sommaire, ces détournements peuvent avoir une influence.

Ainsi, par exemple, dans un cas, les images de la levée des drapeaux se fait dans un cadre solennel, moins propice au mouvement de foule, alors que l’image mise en parallèle présente un passage de motos, permettant de mieux choisir son angle de vue.

"Jeunes et vieux dans le village de Manyu avec des armes pointées sur eux, sont obliger de hisser le drapeau."

Des détournements partagés depuis l’étranger...

Il a été démontré que l’ensemble des leaders le plus violent du mouvement séparatiste pilotent les petites troupes de sécessionnistes depuis l’étranger. La diffusion des images détournées n’échappent pas à la règle. On note une majorité de profils Facebook et Twitter basés à l’étranger qui participent à cette propagation de ces images.

Ces diffusions font partie d’une stratégie de diffusion de fake news. Ce type de fausses informations sont d’ailleurs le cœur du conflit qui oppose les grands réseaux sociaux face aux autorités du monde entier. Les grandes entreprises américaines avaient pourtant promis une plus grande vigilance. Cependant, elles persistent à se cacher derrière l’excuse des “algorithmes” pour justifier le maintien de la propagation de fake news, contrevenant avec leurs engagements.

"Quand une nation s'écroule comme un château de cartes. On est désolé quand on est témoin de la stupidité d’une armée qui fera tout pour humilier les gens. Les Ambazoniens forcés au point de fusil de porter allégeance au drapeau camerounais. Quelle ironie !!!" - SCBC NEWS

… Sans lien avec les aspirations de la population locale

Sur place, les populations tiennent un discours très différent, en particulier dans la région du Sud-Ouest, dont les aspirations à l’autonomie sont encore plus faibles qu’au Nord.

Les citoyens des régions anglophones tiennent globalement le même discours : ils souhaitent un retour à la stabilité, à la paix et à la sécurité. Ainsi si le BIR a été accueilli, selon tous les témoignages concordants, avec soulagement, c’est en grande partie car le peuple désire un retour à la vie normale.

Le discours prononcé vendredi dernier par le maire anglophone de Mamfe, Ayuk Takunchung, illustre cette réalité. S’il demande l’ouverture d’un dialogue entre les autorités et les responsables anglophones afin d’améliorer la situation, il a pointé du doigt et dénoncé les exactions et violences commises par les séparatistes, en insistant bien sur le pilotage depuis l’étranger de ces petits groupes terroristes.
La grande salle des cérémonies du Cercle municipal de la ville de Maroua a servit de cadre au lancement officiel des activités du programme de consolidation et de pérennisation du conseil agropastoral (PCP-ACEFA) dans la région de l’Extrême-Nord ce 14 Août 2018.La cérémonie était placée sous la présidence du représentant du gouverneur de la région, qu’accompagnait du coordonnateur national ACEFA, Bouba Moumini, ainsi que les délégués régionaux du ministère de l’agriculture et du Développement rural (Minader) et du ministère de l’Elevage, des Pêches et des Industries animales (Minepia) de la région, ainsi que d’autres personnalités représentées. Le PCP-ACEFA qui assure la continuité ACEFA, envisage consolider et améliorer les services de conseil auprès de 350.000 exploitations agricoles et les capacités des organisations de producteurs à rendre des services à leur membres en fournissant un conseil adapté en fonction du niveau de performance des exploitations familiales et des organisations de producteurs. Le projet compte également financer la modernisation de l’appareil de production et l’entrepreneuriat pour réduire la pénibilité du travail; augmenter la productivité et la transformation dans les filières à travers le financement des projets d’investissement productifs; créer une institution autonome de type agence cogérée par l’administration et la profession; mobiliser la profession et les filières dans la gouvernance et le financement du conseil à l’horizon 2022. Il est à signaler que selon les chiffres fournis par la cellule de communication de ACEFA, 219 personnels sont déployés sur le l’ensemble de la région de l’Extrême-Nord pour accompagner 2.769 Groupements de producteurs. Soit 27.553 membres dont 14.824 femmes. 277 projets d’investissement ont été financés à ce jour pour un montant global de 1.006.286.565 FCFA.






Sunday, 05 June 2022 11:01