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Une mission de cette institution a séjourné dans ces deux localités le 10 Août dernier. C’était dans l’optique de solutionner définitivement les difficultés auxquelles font face les opérateurs économiques et les commerçants de cette partie du pays.Prendre le pouls du comportement général des affaires dans la zone frontalière était l’objectif majeur de cette descente de Auguste Mbappe Penda, directeur général du Conseil National des Chargeurs du Cameroun à Kye-Ossi et à Abang-Minko’o. En tant qu’établissement public administratif ayant pour mission d’assurer la promotion du commerce international et la protection des chargeurs, et donc des importateurs et des exportateurs, le Conseil National des Chargeurs du Cameroun (CNCC) ne veut laisser aucun de ses membres sur le bord. Pour Auguste Mbappe Penda, «l’un des objectifs que nous poursuivons est de ne pas rester uniquement à Douala pour ce qu’on peut appeler les gros opérateurs. Nous nous occupons de tous ceux qui mènent des opérations de commerce et les points centraux qui nous intéressent sont au niveau des frontières». A Kye-Ossi et à Abang-Minko’o, deux zones de fortes croissance économique, le CNCC a travaillé à l’encadrement des dynamiques commerçants qui ravitaillent au quotidien les pays voisins. Le séjour du CNCC dans le département de la Vallée du Ntem s’inscrit de ce fait dans le prolongement des rencontres entamées avec des opérateurs à Kribi il y a quelques semaines. «Après ces séances de travail de Kribi avec le Port Autonome de Kribi et les structures partenaires que sont la Direction Générale des Douanes, le Guichet Unique, le Parc à Bois  etc., il est question de vivre à Kye-Ossi et à Abang Minko’o l’effectivité des activités qui s’y déroulent et avoir des rencontres avec des opérateurs pour recueillir leurs doléances», a expliqué Auguste Mbappe Penda. Plus que jamais, le CNCC se positionne comme le porte-voix  des hommes d’affaires du Cameroun qui ont d’énormes difficultés dans le stockage de leurs marchandises.
L’international camerounais qui a rejoint le club anglais la semaine dernière est clairement prêt pour le Premier League. Il s’est entraîné pour la première fois avec ses nouveaux coéquipiers ce mercredi. Et à déjà laissé entrevoir une partie de l’étendue de son talent. Fulham FC TV a capté en mis en ligne quelques séquences vidéos de sa première journée au travail. En vidéo… https://twitter.com/twitter/statuses/1029773724025798657 Source : Camfoot
L’international camerounais Allan Nyom, qui était encore lié à West Bromwich Albion pour les deux prochaines années, va poursuivre sa carrière en Espagne à Leganes. Le transfert a été officialisé ce vendredi. Il retourne dans la Liga, le championnat qui l’a révélé. Darren Moore, le patron du club, a expliqué que « c’est une merveilleuse opportunité pour Allan. Nous lui souhaitons beaucoup de succès parce qu’il a été un de nos meilleurs éléments durant son séjour. Les fans et tout le monde appréciait la qualité de son jeu et sa personnalité attachante ».
« Il s’en est merveilleusement bien tiré d’affaire et l’opportunité de jouer à un plus haut niveau s’est présenté. L’offre était dans les limites de ce que nous pouvions accepter et nous croyons qu’il nous a compris. Il souhaitait aussi y aller et nous espérons qu’il y connaisse beaucoup de succès ». Nyom a tenu à remercier le club et les fans, ce qui ajoute à son caractère attachant.
Pour le ministre de la Communication, porte-parole du gouvernement, les diffuseurs des deux vidéos d’exécutions sommaires de l’armée camerounaise sont mal intentionnés, parce que les deux vidéos ont été tournées entre 2014 et 2016 éventuellement. Cela signifie qu’ils détenaient ces enregistrements.
Issa Tchiroma pense que s’ils étaient de bonne foi, ils auraient remis au commandement militaire ces enregistrements afin de lui permettre de mener des investigations et des enquêtes pour identifier éventuellement tous ceux qui seraient à l’origine de ces crimes odieux et abominables. Le ministre de la Communication s’explique sur son rétropédalage au sujet de la première vidéo présentant des militaires camerounais en train d’abattre sommairement des femmes et leurs enfants dans la région de l’Extrême-Nord. Issa Tchiroma s’est expliqué dans une interview accordée à Cameroon Tribune du vendredi 17 août 2018. «C’est à l’occasion de l’une des batailles que nos forces de défense et de sécurité livraient là-bas, que la première vidéo a été tournée. Cette vidéo pointe un doigt accusateur sur des éléments de nos forces de défense et de sécurité, les deux militaires qui, de manière inacceptable, brutale et ignominieuse, ont abattu deux femmes et leurs enfants. Amnesty International accuse ceux-là d’appartenir à nos forces de défense et de sécurité. Dès que le gouvernement a pris connaissance de l’existence de cette vidéo, je suis monté au créneau pour contester, pour la bonne et simple raison qu’Amnesty International ne nous a pas fourni de preuves concrètes et irréfutables de l’appartenance de ces deux militaires à nos forces de défense et de sécurité. En tant que porteur de la parole du gouvernement, aussi longtemps que je n’aurai pas de preuve établies par le haut commandement, la prudence recommandée m’amène simplement à dire que nous rejetons jusqu’à ce qu’on nous fournisse des preuves incontestables de l’origine de ceux qui ont perpétré ces forfaits. Dans la déclaration, c’est ce que j’ai dit. J’ai poursuivi en disant que le président de la République a demandé l’ouverture d’une enquête. Une enquête menée de manière sérieuse, profonde pour établir, éventuellement, les responsables de cet assassinat barbare. Et s’il était établi que c’était des Camerounais, qu’on les traduise devant les tribunaux, pour qu’ils subissent à hauteur du forfait qu’ils ont commis, les conséquences de leurs actes. Lorsque j’ai commis le communiqué qui sanctionne la fin des enquêtes et des investigations, par lequel j’ai annoncé l’arrestation de sept personnes, c’est le résultat de l’enquête menée par une commission mise en place par le haut commandement militaire. Les pourfendeurs du gouvernement, à l’apparition de ce communiqué, m’accusent d’avoir été pris en flagrant délit de mensonge. Moi, je les accuse de manque de rationalité et d’objectivité. Tout ce que j’ai fait reste dans le domaine de la rationalité. On vous accuse sans fournir de preuve, vous rejetez. On organise une enquête, elle livre ses résultats, vous annoncez ses résultats. On n’a pas pris Tchiroma en flagrant délit de mensonge ou de manipulation. C’est plutôt eux qui ont fait un procès en sorcellerie au gouvernement et en particulier à Tchiroma. S’agissant de la deuxième vidéo, le gouvernement prend acte de son existence. Conformément et en application des instructions données par le chef de l’Etat, qui consistent à dire que chaque fois qu’une accusation est formulée à l’encontre de nos forces de défense et de sécurité, quelle que soit la raison, que le haut commandement se saisisse de cette accusation, mène des investigations sérieuses au terme desquelles les résultats seront publiés. Une enquête est donc ouverte pour cette deuxième vidéo. Attendons les résultats de cette deuxième vidéo pour voir de quoi cela procède».
Cinquante-six bureaux de vote répartis dans 31 pays d’Afrique, d’Amérique, d’Asie et d’Europe accueilleront les 13076 Camerounais de l’étranger inscrits sur les listes électorales et appelés à voter pour la présidentielle du 7 octobre prochain, annonce Elections Cameroon (ELECAM) dans un communiqué publié jeudi. Avec 10 123 inscrits, l’Afrique regroupe les ¾ de l’électorat de la diaspora et le Gabon, avec 3530 inscrits, est le pays où se trouve le plus grand nombre d’électeurs camerounais. Toutefois, sur cette liste, on peut noter l’absence des pays comme les Etats-Unis où la diaspora camerounaise est l’une des plus nombreuses. Avec 6676 inscriptions contre 3447 inscrits pour les hommes, les femmes sont les plus engagées dans ce processus électoral des Camerounais vivant à l’étranger. Au plan national, plus de 6 millions d’inscrits prendront part à cette élection pour les besoins de laquelle plus de 23 000 bureaux de vote seront ouverts dans les dix régions du pays. Neuf candidats sur vingt-huit candidatures ont été enregistrés pour la présidentielle du 7 octobre 2018. Le chef de l’Etat sortant Paul Biya qui a déjà passé plus de trente-cinq ans au pouvoir, briguera un nouveau mandat. Le Conseil Constitutionnel va statuer vendredi sur les douze requêtes déposées par des candidats non retenus à la suite de la publication par ELECAM de la liste des candidats.
Réunis samedi dernier à Yaoundé à l’effet de trouver des voies et moyens pour le retour de la paix, de la stabilité et du dialogue, ces hommes et femmes croient dur comme fer que la radicalisation de la guerre qui secoue la zone anglophone du pays est en grande partie, le fruit d’une conspiration de l’élite du Nord-Ouest.C’était une réunion de famille qui ne s’est pas encombrée d’un ramdam médiatique susceptible d’attirer des regards indiscrets ou encore moins, des « personnes indésirables ». Une espèce d’arbre à palabre au palais des Congrès de Yaoundé qui a permis à certaines élites et autres ressortissants de la région du Sud-Ouest de constater pour le déplorer, non seulement la violence qui continue de sévir dans cette partie du territoire camerounais mais aussi certaines batailles souterraines instrumentées, disent-ils, par leurs propres frères. Conscient qu’après l’étape des édifices publics et des symboles de l’Etat, ce sont désormais les fonctionnaires qui font l’objet des traques et des battues par des personnes décidées à faire basculer les régions anglophones entre les mains des soldats de l’ombre de la république virtuelle d’Ambazonie, ces chefs traditionnels et autres forces vives se sont donné le devoir de faire une analyse froide de la situation chaotique dont sont victimes les populations désormais sous le joug de ces agitateurs.Campagne de dénigrementLa rencontre de samedi dernier avait donc entre autres objectifs de réaffirmer la position du Sud-ouest en faveur d’un Cameroun un et indivisible dans un Etat unitaire à dix composantes. Mais surtout, démontrer que cette région « est une victime collatérale de la crise en liaison avec la stratégie ancienne d’assimilation par la région sœur du Nord-ouest». S’appuyant sur des faits et clichés confirmant cette théorie du complot, ces hommes et femmes disent vouloir « informer l’opinion publique et contrarier la campagne de dénigrement qui veut montrer que la crise est plus grave au Sud-ouest à cause de l’inactivité et absence de l’élite politique sur le terrain ». C’est du moins l’idée générale qui transparait du document de cinq pages dans lequel sont consignées leur démarche et les motivations sous-tendant cette prise de position à tout le moins inattendue. Le Messager qui a obtenu copie, remarque qu’au rang des preuves illustrant ledit complot, les rédacteurs de ce document évoquent le fameux mémorandum des avocats conçu à Bamenda qui « avait donné au gouvernement un ultimatum de six mois pour résoudre les grèves a défaut duquel la réponse serait un retour au fédéralisme a deux Etats ». Autre preuve, la grève des Etats qui s’en est suivi a effectivement commencé à Bamenda dans le Nord-ouest et tous les leaders des mouvements corporatistes des enseignants étaient originaires de cette région.Les germes de la violence et la rébellionPlus grave, « le leader du Consortium des mouvements corporatistes, Agbor Balla, était un prisonnier des exécutifs du Nord-ouest. Toutes les négociations pour mettre fin à la grève générale et à durée indéterminée des avocats et des enseignants se sont tenues à Bamenda. Aucune séance ne s’est tenue à Buea, car les principaux leaders étaient tous résidents à Bamenda. Les négociations, du côté du gouvernement étaient tous originaires du Nord-ouest (le P.M Philémon Yang, et par la suite son Directeur de cabinet, Paul Ghogomo) ; le député rebelle qui a porté le flambeau de la rébellion dans sa tournante vers la violence est du nord-ouest, et précisément de Jakiri dans le département d’origine du premier ministre », écrivent-ils comme pour dire que dans la plupart des cas, les germes de la violence et de la rébellion se développent dans le chef-lieu de la région du Nord-Ouest avant de faire de Buea, le funeste théâtre des conséquences de la guerre qui s’en suit. D’ailleurs, pour renforcer leur opinion sur le sujet, ces élites du Sud-ouest brandissent les statistiques de tous ceux qui ont été arrêtés à cause de la crise ; lesquelles montrent qu’environ 95% sont originaires du Nord-ouest.Maitres de la résistanceConvaincus que la grande majorité des points de concentration de la crise actuelle dans le Sud-ouest se trouvent au sein des communautés à prédominance Nord-ouest, les signataires de ce document aux allures de mémorandum ajoutent de l’huile sur le feu à travers une énumération non exhaustive. Morceaux choisis : « presque tous les leaders des groupes sécessionnistes de la diaspora sont les ressortissants du nord-ouest. Les vidéos des bandes armées prouvent à suffisance que les combattants sont des ressortissants du Nord-Ouest. La grande majorité des kidnappings c’est dans le Sud-ouest. La grande majorité des personnes déplacées internes (environ 70 000) sont originaires du Sud-ouest, indiquant l’intensité de la crise dans la région. Les quelques leaders sécessionnistes ressortissants du sud-ouest sont téléguidés par les maîtres de la résistance (Christopher Anu, Njie Makongo, Sako etc) qui sont tapis dans l’ombre. Le nom « Ambazonie » a été créé par les ressortissants du Nord-ouest (Gordji Dinka et Albert Mukong) en 1983 dès l’ascension du président Biya au pouvoir avec pour intention de rendre son règne le plus difficile possible. ». Au banc des accusés également, le Cardinal Christian Tumi, Rev. Babila Foncham de la Synod Clerk Presbyterian Church in Cameroon. Eux qui sont à l’origine de la Anglophone general conference (Agc) initialement prévu à la fin de ce mois, mais reportée pour novembre prochain à Buea (et non à Bamenda). Une patate chaude entre les mains de Paul Biya.
Le ministre camerounais en charge des Finances (MINFI), Louis Paul Motaze a annoncé, par voie de courrier à son collègue de l’Économie, du Plan et de l’Aménagement du territoire (MINEPAT), Alamine Ousmane Mey, que «tous les appels de fonds, à l’exception de ceux liés aux projets de la CAN (Coupe d’Afrique des nations de football 2019), ont été gelés avec effet immédiat».Dans cette correspondance, datée du 9 août dernier, l’argentier du pays constate, s’agissant des appels de fonds sur ressources extérieures que sur le plafond de 596 milliards FCFA, inscrit le cadrage de la Loi de finances 2018, environ 404 milliards FCFA ont effectivement été décaissés à ce jour. A côté de ceci, note le MINFI, des appels de fonds, émis par la Caisse autonome d’amortissement (CAA) et le MINEPAT, en attente d’exécution au niveau des bailleurs de fonds, se chiffrent à quelque 294,1 milliards FCFA, soit un total de décaissements extérieurs potentiels de l’ordre de 698,1 milliards FCFA, une enveloppe largement supérieure au plafond de 102,1 fixé dans le cadre du programme économique et financier souscrit auprès du Fonds monétaire international (FMI), avec lequel le Cameroun est engagé dans un programme économique et financier extrêmement contraignant. Pour Paul Motaze, il est urgent d’examiner, avec cette institution, les possibilités de revue à la hausse du plafond des appels de fonds sur ressources extérieures, «tout en envisageant des prévisions plus réalistes pour le cadrage budgétaire au titre de l’exercice 2019». Pour le MINFI, il serait souhaitable, pour son collègue, de sensibiliser ses collaborateurs sur la nécessité de voir à l’avenir le montant des décaissements sur ressources extérieures «refléter les capacités d’absorption des projets». Le 6 juillet dernier, les administrateurs du FMI, au titre de l’article IV des consultations avec le Cameroun, se sont inquiétés de la hausse rapide de la dette publique du pays, soulignant «qu’il importe de respecter le plafond fixé pour les emprunts non concessionnels et de recourir davantage à des prêts concessionnels». Encourageant aussi les autorités à redoubler d’efforts pour réduire l’encours de prêts contractés mais non décaissés, ils demandaient à Yaoundé de limiter «strictement» les nouveaux emprunts et de recourir davantage à des emprunts concessionnels afin de préserver la viabilité de la dette, estimant par ailleurs que «l’encours de la dette contractée mais non décaissée doit également être réduit».
Le drame s’est produit le 12 août dernier. La victime s’amusait avec ses amis à la piscine d’un hôtel de la ville.Un corps sans vie a été sorti de la piscine d’un hôtel de la ville d’Ebolowa, le dimanche 12 août 2018. La victime, un adolescent de 17 ans, profitait de la journée avec ses amis. Des témoins racontent que ceux-ci avaient décidé de s’y amuser, en l’absence du maître-nageur de l’établissement hôtelier. Contrairement à ses copains, la victime ne nageait pas, mais prenait les photos au bord de l’eau. Le jeune homme aurait trébuché et serait tombé dans l’eau.  Il ne savait pas nager et, en l’absence du maître-nageur, il n’a pu être sauvé. Le parquet et la police se sont rendus sur les lieux pour faire le constat. Le corps de la victime a ensuite été conduit à l’hôpital régional d’Ebolowa. Après la confirmation du décès, la dépouille a été placée à la morgue. L’adolescent décédé venait de décrocher son Probatoire.
Le ministre camerounais de la Fonction publique et de la Réforme administrative, Joseph Lé, vient de lancer 23 concours, dont 17 concours directs devant ouvrir la porte de l’administration publique à plus de 1000 chercheurs d’emplois.Six autres concours permettront aux jeunes camerounais (750 places) d’intégrer, à travers le pays, des institutions de formation dont les diplômés sont souvent progressivement intégrés à la Fonction publique, en fonction des besoins. Les concours lancés concernent des spécialités aussi variées que la traduction, les mines et la géologie, les industries animales, l’agriculture, le génie civil, les eaux et forêts, la pêche, l’information et la communication, le sport, l’élevage, etc. Au Cameroun, le chômage (13% officiellement) et le sous-emploi (70% des diplômés) ont fait de la Fonction publique une véritable bouée de sauvetage pour de nombreux jeunes en quête d’un emploi décent. Une situation dont le revers est le gonflement de la masse salariale de l’Etat, qui avoisine actuellement 100 milliards FCFA par mois, à verser à des agents jugés parfois improductifs, selon divers rapports officiels.
Ils doivent être fermés pour défaut d’actes de création et d’ouverture.Rendu à moins d’un mois de la rentrée scolaire 2018-2019, le ministère en charge de l’Education de base rappelle la mesure prise par le chef de ce département ministériel en ce qui concerne les établissements scolaires en indélicatesse. Lesdits établissements visés sont logés dans quatre régions du pays à savoir le Centre, le Littoral, l’Ouest et le Sud-ouest. En tête du peloton, la région du Littoral enregistre plus de 115 écoles sur les 177 interdites de fonctionner. Le plus grand nombre est enregistré à Douala 3e où 76 écoles sont sous le coup de la mesure. Au lieu-dit Cité Berge par exemple, «La Samaritaine» I et II a, entre autres, été interdite.  A Ndogpassi, l’école bilingue «Lotus d’Ananda Marga» et «Stakis la citoyenne» sont sans papiers. A New Deido, l’Ecole bilingue Zina International est sur la liste. Dans la ville d’Edéa,  les écoles «Solidarité» et «de Sikoum» seront non partants. Pour brièvement parler de la région du Centre 18 établissements sont frappés par la décisison du ministère de l’Education de base. Au quartier Manguiers à Yaoundé, le complexe scolaire «Les petits anges» et l’école maternelle et primaire bilingue «Lema» ont été sanctionnés. A Mvog-Mbi cette fois, le cycle maternel de l’école privée laïque «Mvogo Melingui» n’est plus autorisé à fonctionner.  Au quartier Oyom-Abang, c’est la section anglophone de l’Ecole privée laïque «Tecla» qui a été prohibée. Et à Nkolmesseng, le groupe scolaire bilingue «La Grâce» n’a pas d’agrément. Dans  le département de la Haute Sanaga deux établissements sont à éviter : le groupe scolaire la « Dignité » et le complexe scolaire « Henri Michel », structures basées dans la ville de Nkoteng. Dans la région de l’Ouest, 24 structures ont été interdites tandis qu’au Sud-ouest, 11 écoles figurent sur la liste. Les autres régions n’ont pas été citées. Cependant si ces établissements scolaires souhaitent fonctionnés, ils doivent acquérir les actes de création et d’ouverture.
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Sunday, 05 June 2022 11:01