Né au Cameroun, dans la ville de Douala en 1992, Paul-Georges Ntep de Madiba (de son nom complet) a quitté le pays à l’âge de 8 ans, et laisse derrière lui sa famille afin de rejoindre sa tante à Grigny. Après s’être inscrit auprès de l’US Ris-Orangis, il progresse rapidement jusqu’à rejoindre le centre de formation de l’AJ Auxerre, équipe avec laquelle il débuta sa carrière professionnelle en Ligue 2 entre 2010 et 2014.
Son passage en Ligue 1 se fera lors de son transfert au Stade Rennais et lance véritablement sa carrière dans le domaine du football de haut-niveau. Il passera toutes les saisons de 2014 à 2017 dans le club de la capitale bretonne. Il est ensuite passé par la Bundesliga en 2017 en jouant comme attaquant pour le VfL Wolfsburg, mais son retour en France s’effectue l’année suivante avec son intégration dans l’équipe de Saint-Étienne.
La question de la carrière internationale de Paul-Georges Ntep est parfois un petit peu compliqué à suivre. En effet, bien que né au Cameroun, il possède également la nationalité française, et à ce titre, il a été appelé en équipe de France, tout d’abord dans le cadre des moins de 18 ans en 2010, et à nouveau, mais cette fois-ci pour l’équipe de France en 2013 lors du tournoi de Toulon. Ce n’est que deux années après, le 22 mai en 2015, qu’il est appelé en équipe de France contre la Belgique.
On retrouve dans ce parcours un parallèle avec Samuel Umtiti, qui est également né au Cameroun, et a fini par jouer en équipe de France, malgré la demande de Roger Milla de venir défendre les couleurs du Cameroun. L’ancien international néerlandais, devenu sélectionneur des Lions Indomptables, Clarence Seedorf a fait appel à Ntep récemment afin de jouer contre les Comores dans le cadre des matchs de la phase éliminatoire de la Coupe d’Afrique des Nations (CAN).
L’une des règles du football, dans le cadre d’un joueur possédant la double nationalité, est qu’il ne peut pas jouer pour deux équipes lors de sa carrière. La première équipe internationale dans lequel un joueur va se retrouver sélectionné, sera celle avec qui il devra rester tout au long de sa carrière. Cependant si Ntep peut s’investir avec l’équipe de Cameroun malgré la sélection en équipe de France, c’est tout simplement car les règles du football permettent de changer d’équipe si la sélection précédente s’est déroulée dans le cadre d’un match amical.
Si Seedorf a convoqué Ntep, ce dernier n’a pas encore donné sa réponse.
Cette campagne doit durer “au moins quatre mois”, jusqu’à la période prévue pour le dépôt des candidatures, “entre le 11 et le 26 décembre”, a expliqué à l’AFP un responsable du ministère de l’Intérieur, Bernard Casimir Demba Ciss.
Une loi votée en avril impose dorénavant à tous les candidats, et non plus uniquement à ceux de la société civile, de recueillir le parrainage de 0,8% à 1% du corps électoral, soit environ 52.000 signatures, réparties dans au moins sept des 14 régions du pays, à raison de 2.000 par région au minimum.
Le nouveau texte vise officiellement à “filtrer” les candidats après une inflation des prétendants à différents scrutins, comme lors des législatives de juillet 2017, où les électeurs devaient choisir entre 47 listes, ce qui pose des problèmes d’organisation, selon les autorités.
Les candidats à la présidentielle devront verser une caution de 30 millions de francs CFA (environ 45.000 euros). Bien que réduite de moitié par rapport aux 65 millions de francs CFA (99.000 euros) exigés pour la présidentielle de 2012, cela reste une somme importante au Sénégal.
Lundi, les représentants de 85 “candidats à la candidature” se sont présentés pour récupérer les fiches de collecte des signatures au ministère, selon M. Ciss.
Evoquant le nombre légèrement inférieur de “81 candidats”, l’ancienne Première ministre, Aminata Touré, déléguée de la majorité, a estimé que c’était “beaucoup”.
L’opposition affirme que la nouvelle loi est destinée à éliminer des candidatures concurrentes à celle, pressentie, du président Macky Sall.
Les candidatures doivent être validées par le Conseil constitutionnel du Sénégal, pays réputé pour sa tradition démocratique.
Deux des principaux rivaux du président sortant risquent d’être absents en raison d’ennuis judiciaires. Condamné à cinq ans de prison pour détournements de fonds publics, le maire de Dakar, Khalifa Sall, connaîtra jeudi le verdict de son procès en appel.
Quant à Karim Wade, fils et ministre de l’ex-président Abdoulaye Wade, condamné en 2015 à six ans de prison pour “enrichissement illicite”, il a vu sa demande d’inscription sur les listes électorales rejetée le 2 juillet, ce qui devrait l’empêcher de se présenter.
La Cour suprême doit se prononcer jeudi sur un recours en cassation introduit par les avocats de M. Wade, après le rejet de son inscription sur ces listes.