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Le centre administratif, les marchés, les agences de voyages et même les couturiers sont dans la mouvance de la rentrée scolaire.Des embouteillages interminables à des heures inhabituelles au centre-ville de la capitale économique ce mardi, 28 août 2018, à cause des parents qui font les courses de la rentrée scolaire au sein des grandes surfaces. Marthe Essong, parent: «Je suis en train de faire les courses  de la rentrée scolaire. Je cherche les sacs, surtout ceux avec une marque pour mon fils qui est très exigeant. Ce n’est pas facile parce que c’est cher. Mais on discute quand même». Dans les marchés, les étalages des commerçants sont achalandés, mais ces derniers affichent mines grises, car mécontents des bénéfices à quelques jours du début effectif des classes. Sophie vendeuse à bord d’un pousse-pousse: «La période ci c’est le feu. Il y a pas beaucoup de clients qui achètent les marchandises pour les enfants, alors que la rentrée est proche». Dans les agences de voyages, c’est également la grande affluence. De nombreuses files d’élèves et de parents qui attendent des heures pour pouvoir obtenir un ticket afin de rejoindre leurs résidences habituelles, situées dans des régions autres que celle du Littoral. Marc Ndongo, voyageur: «Je suis arrivé à l’agence depuis 8 heures, il est 10 heures et on m’annonce que c’est à 14h que je vais quitter Douala pour Yaoundé, dans le 16ième bus. C’est assez épuisant pour les nerfs». Les couturiers quant à eux passent des nuits blanches ne sachant où donner de la tête. Surchargés par les commandes. Au Lycée Boss à Bonanjo, où la collaboration n’a pas été Facile, on a pu observer malgré des salles de classes hermétiquement fermées, des aller et retours des parents dans le bureau du proviseur. Comme quoi les préparatifs de la rentrée scolaire 2018-2019 se révèlent être un parcours de combattant.
Le sénateur Grégoire Mba Mba a rendu une visite de courtoisie à la communauté musulmane de Kribi le 25 Août dernier. L’homme politique a exhorté les ressortissants du Grand Nord vivant à Kribi à mettre un point d’honneur sur le vivre ensemble.«Ayez toujours à cœur le vivre ensemble si cher à Paul Biya et travaillez sans cesse pour l’émergence de cette ville qui vous a accueilli depuis des années et n’hésitez pas à soutenir Paul Biya». C’est en ces termes que le sénateur Grégoire Mba Mba a entamé sa causerie familiale avec ses frères du Grand Nord vivant à Kribi. Il les a invités de manière objective à poser des actes forts et concrets pour accompagner Paul Biya à la victoire au soir du 7 Octobre prochain. Selon Grégoire Mba Mba, «la campagne présidentielle est une action participative et donc les grandes communautés du nord m’ont fait savoir qu’elles souhaitaient prendre part à cette campagne à un niveau très élevé». Dans l’optique de démontrer tout son engagement à la cause du RDPC et de son candidat, les ressortissants du Grand Nord ont mobilisé séance tenante une forte somme en guise de contribution au financement de la campagne électorale du candidat du RDPC. «Le vote de la communauté musulmane de Kribi est acquis à 100% à Paul Biya. C’est notre grand champion», a ajouté un participant à la rencontre. Les femmes musulmanes n’ont pas hésité à placer également un mot dans le cadre du soutien à Paul Biya. Pour Aïcha, une participante à la rencontre, «les femmes musulmanes supportent Paul Biya pour la paix qu’il nous apporte. On s’engage pour lui car c’est un homme de Dieu et il a une vision pour notre pays». Passant de la parole à l’acte les membres de la Communauté musulmane de Kribi ont tous décidé d’aller retirer leurs cartes d’électeurs pour garantir la victoire de «leur champion» le 7 Octobre prochain.
C'est en cette belle matinée du 29 août 2018 que les habitants de la région de Zhoa dans le Nord-Ouest ont pu revenir dans leur localité, accompagnés du Bataillon d'Intervention Rapide (B.I.R.). Le commandos d'élite camerounais, après avoir libéré les localités dans la région Nord-Ouest, ont pu escorter les habitants pour qu'ils puissent enfin retourner chez eux. Nous rappelons que les violences causées par les conflits entre les terroristes ambazoniens et les Forces de Défense et de Sécurité avaient chassé les citoyens par peur d’être blessés ou tués
Le ministre délégué à la présidence chargé de la défense, a communiqué ce 28 aout, le recrutement de 2600 Camerounais de sex masculin désireux de faire carrière dans les forces specials.Dans les 2600 commandos d'élite, 600 seront affectés à la garde présidentielle et 2000 au Bataillon d'Intervevntion Rapide (B.I.R.). Le recrutement se tiendra du 12 novembre au 18 décembre 2018 dans les chefs-lieux des dix régions administratives du Cameroun. Les conditions à remplir sont les suivantes : -Être de nationalité camerounaise -Être âgé de 18 ans à 25 ans -N'avoir jamais été condamné -Être célibataire sans enfant a charge -Être de bonne moralité -Être physiquement apte et en bonne santé -Avoir minimum un CEP ou un diplôme équivalent -Une taille minimum de 1,66 metre Les dossiers de candidature complets, devront de préférence être déposé dans les postes de commandement des secteurs militaires des régions d'origine des candidats, du lundi 10 septembre au vendredi 12 octobre 2018. Bonne chance à tous

Né au Cameroun, dans la ville de Douala en 1992, Paul-Georges Ntep de Madiba (de son nom complet) a quitté le pays à l’âge de 8 ans, et laisse derrière lui sa famille afin de rejoindre sa tante à Grigny. Après s’être inscrit auprès de l’US Ris-Orangis, il progresse rapidement jusqu’à rejoindre le centre de formation de l’AJ Auxerre, équipe avec laquelle il débuta sa carrière professionnelle en Ligue 2 entre 2010 et 2014.

Un attaquant dans des équipes de Ligue 1

Son passage en Ligue 1 se fera lors de son transfert au Stade Rennais et lance véritablement sa carrière dans le domaine du football de haut-niveau. Il passera toutes les saisons de 2014 à 2017 dans le club de la capitale bretonne. Il est ensuite passé par la Bundesliga en 2017 en jouant comme attaquant pour le VfL Wolfsburg, mais son retour en France s’effectue l’année suivante avec son intégration dans l’équipe de Saint-Étienne.

Une carrière internationale inégale entre France et Cameroun

La question de la carrière internationale de Paul-Georges Ntep est parfois un petit peu compliqué à suivre. En effet, bien que né au Cameroun, il possède également la nationalité française, et à ce titre, il a été appelé en équipe de France, tout d’abord dans le cadre des moins de 18 ans en 2010, et à nouveau, mais cette fois-ci pour l’équipe de France en 2013 lors du tournoi de Toulon. Ce n’est que deux années après, le 22 mai en 2015, qu’il est appelé en équipe de France contre la Belgique.

On retrouve dans ce parcours un parallèle avec Samuel Umtiti, qui est également né au Cameroun, et a fini par jouer en équipe de France, malgré la demande de Roger Milla de venir défendre les couleurs du Cameroun. L’ancien international néerlandais, devenu sélectionneur des Lions Indomptables, Clarence Seedorf a fait appel à Ntep récemment afin de jouer contre les Comores dans le cadre des matchs de la phase éliminatoire de la Coupe d’Afrique des Nations (CAN).

L’une des règles du football, dans le cadre d’un joueur possédant la double nationalité, est qu’il ne peut pas jouer pour deux équipes lors de sa carrière. La première équipe internationale dans lequel un joueur va se retrouver sélectionné, sera celle avec qui il devra rester tout au long de sa carrière. Cependant si Ntep peut s’investir avec l’équipe de Cameroun malgré la sélection en équipe de France, c’est tout simplement car les règles du football permettent de changer d’équipe si la sélection précédente s’est déroulée dans le cadre d’un match amical.

Si Seedorf a convoqué Ntep, ce dernier n’a pas encore donné sa réponse.

A quelques jours de la rentrée scolaire 2018-2019, des milliers d’enfants n’ont pas d’acte de naissance. Le document qui n’est qu’une simple formalité et qui offre à l’enfant un nom, une famille et une nationalité, n’est pas une réalité dans la région du Nord.Selon la ligue régionale des droits de l’homme du Nord, de milliers des enfants n’ont pas été enregistrés à l’état civil. Que ce soit dans le département du Mayo Rey ou dans la Bénoué, plusieurs enfants en âge scolaire ne disposent pas d’acte de naissance. Et ces derniers n’ont pas d’autre choix que d’abandonner prématurément les bancs. Selon le président de la ligue régionale des droits de l’homme, Me Yacouba, le phénomène et en partie dû à l’ignorance des parents qui ne comprennent pas toujours l’importance vitale de ce document. Pour d’autres, c’est l’extrême pauvreté qui empêche les parents d’établir les actes de naissance à leur progéniture. Le nombre significatif de naissances en dehors des structures sanitaires et la lenteur des procédures administratives, constitueraient aussi un frein à l’enregistrement des enfants. «Un enfant non enregistré est considéré comme une «marchandise»; plus attirante pour un trafiquant d’enfants. Il n’aura pas la protection minimale -conférée par un certificat de naissance- contre le mariage précoce, le travail des enfants, l’enrôlement dans les milices armées ou encore la détention et les poursuites judiciaires exercées comme à l’égard d’un adulte», dénonce un responsable des Affaires sociales pour le Nord. Plus tard, poursuit-il, «il lui sera impossible d’obtenir un passeport, de solliciter un emploi reconnu, d’ouvrir un compte en banque, de contracter un mariage légal, de se présenter à des élections, ou de voter. L’invisibilité des enfants non enregistrés fait que la discrimination, l’abandon et les abus dont ils sont victimes auront plus de chances de passer inaperçus». Rappelons que 3 enfants sur 10 au Cameroun n’ont pas d’acte de naissance du fait de la négligence des parents, de l’éloignement des centres d’état civil ou encore de la lourdeur des procédures. Ce qui constitue une entrave à leur plein développement, car sans document d’identité officiel, ils ne peuvent pas franchir un certain niveau d’études, ou prétendre appartenir officiellement à une communauté
La collecte s’est faite à l’initiative d’Emmanuel Nganou Djoumessi le chef de la délégation permanente du Comité central du RDPC pour les Bamboutos.
Dans son édition du 27 août 2018, le quotidien Le Jour souligne que la cérémonie ayant conduit à la mobilisation de 83 milliards de FCFA pour la campagne du Président de la République, s’est tenue juste cinq jours après le passage de Maurice Kamto, candidat du Mouvement pour la renaissance du Cameroun (MRC) dans le département de Bamboutos. Ce sont les militants, les sympathisants et les amis du Rassemblement démocratique du peuple camerounais (RDPC) qui ont répondu à l’appel qui leur a été lancé par Emmanuel Nganou Djoumessi. Notre confrère note que la participation des «amis politiques» du RDPC a été un bon coup de pouce lors de cette cérémonie de mobilisation des fonds. Par exemple le Sénateur Sylvestre Ngouchinghé a contribué à hauteur de 10 millions de FCFA. «Le département des Bamboutos fait l’objet de nombreuses convoitises. Chacun s’y exerce ou essaye de s’y exercer. Je demande aux jeunes qui se sont mobilisés si nombreux de prendre en main leur destin. Je demande aux jeunes d’analyser entre les discours trompeurs et la sincérité des faits. Nous n’allons pas construire un paradis. Cela n’existe nulle part. Mais par notre détermination, nous allons surmonter les difficultés, nous allons dominer les frustrations. Surtout ne renforçons pas n’aggravons pas nos difficultés par des choix irréfléchis», a déclaré le Sénateur Sylvestre Ngouchinghé, par ailleurs homme d’affaires. Dans sa posture de chef de la délégation permanente du Comité central du RDPC pour les Bamboutos, Emmanuel Nganou Djoumessi a indiqué que par ce geste, il est question de témoigner leur esprit de solidarité, leur engagement et leur soutien en direction de Paul Biya, le candidat du RDPC à la Présidentielle 2018. «Les parlementaires, les maires, leurs majestés, les chefs traditionnels, les élites intérieures et extérieures se sont joints à nous de la délégation départementale permanente de notre parti pour vous convier à cette mobilisation que nous voulons particulière. Nous avons réalisé aujourd’hui pour notre contribution exactement en argent liquide 69 870 500 FCFA et en souscriptions 13 564 500 FCFA. Donc nos efforts ont apporté 83 435 000 FCFA. Nul ne peut sortir 500F, 1000F ou 5000F et travailler à la perte de cet argent. Ce qui nous reste à faire, c’est d’œuvrer pour une large victoire du Président Paul Biya», a-t-il déclaré.
Plus de 80 candidats ont manifesté leur intention de se présenter à l’élection présidentielle de février 2019 au Sénégal, a-t-on appris lundi au début d’une campagne de collecte de parrainages destinée à limiter le nombre de candidatures dans un pays qui compte plus de 300 partis politiques.

Cette campagne doit durer “au moins quatre mois”, jusqu’à la période prévue pour le dépôt des candidatures, “entre le 11 et le 26 décembre”, a expliqué à l’AFP un responsable du ministère de l’Intérieur, Bernard Casimir Demba Ciss.

Une loi votée en avril impose dorénavant à tous les candidats, et non plus uniquement à ceux de la société civile, de recueillir le parrainage de 0,8% à 1% du corps électoral, soit environ 52.000 signatures, réparties dans au moins sept des 14 régions du pays, à raison de 2.000 par région au minimum.

Le nouveau texte vise officiellement à “filtrer” les candidats après une inflation des prétendants à différents scrutins, comme lors des législatives de juillet 2017, où les électeurs devaient choisir entre 47 listes, ce qui pose des problèmes d’organisation, selon les autorités.

Les candidats à la présidentielle devront verser une caution de 30 millions de francs CFA (environ 45.000 euros). Bien que réduite de moitié par rapport aux 65 millions de francs CFA (99.000 euros) exigés pour la présidentielle de 2012, cela reste une somme importante au Sénégal.

Lundi, les représentants de 85 “candidats à la candidature” se sont présentés pour récupérer les fiches de collecte des signatures au ministère, selon M. Ciss.

Evoquant le nombre légèrement inférieur de “81 candidats”, l’ancienne Première ministre, Aminata Touré, déléguée de la majorité, a estimé que c’était “beaucoup”.

L’opposition affirme que la nouvelle loi est destinée à éliminer des candidatures concurrentes à celle, pressentie, du président Macky Sall.

Les candidatures doivent être validées par le Conseil constitutionnel du Sénégal, pays réputé pour sa tradition démocratique.

Deux des principaux rivaux du président sortant risquent d’être absents en raison d’ennuis judiciaires. Condamné à cinq ans de prison pour détournements de fonds publics, le maire de Dakar, Khalifa Sall, connaîtra jeudi le verdict de son procès en appel.

Quant à Karim Wade, fils et ministre de l’ex-président Abdoulaye Wade, condamné en 2015 à six ans de prison pour “enrichissement illicite”, il a vu sa demande d’inscription sur les listes électorales rejetée le 2 juillet, ce qui devrait l’empêcher de se présenter.

La Cour suprême doit se prononcer jeudi sur un recours en cassation introduit par les avocats de M. Wade, après le rejet de son inscription sur ces listes.

A Ebolowa, dans la région du Sud, vingt jeunes sont désormais sont outillés pour secourir des personnes en détresse et prévenir des incendies. Ils ont reçu le 24 Août 2018 des attestations de fin de formation.Ces jeunes ont bénéficié d’un stage de trente jours initié par le centre des sapeurs-pompiers d’Ebolowa. La cérémonie de clôture de leur stage était l’occasion pour ces «combattants du feu» de démontrer tout leur savoir-faire. Des simulations des scènes organisées dans les cas d’urgence, d’agression, d’accidents, d’incendies, ont donné l’opportunité à ces jeunes de se mobiliser spontanément pour restreindre la propagation des flammes, porter secours à un accidenté grave ou simplement intervenir dans des situations d’agressions. Une démonstration et un étalage des savoirs faire acquis durant ce stage de vacances. Pour Bibiane Tchenga, stagiaire, «nous avons appris beaucoup de choses, comment soigner une victime  qui saigne, une victime accidentée, comment intervenir dans une zone d’incendie. C’était passionnant, je reviendrais volontiers l’année prochaine». Trente jours ont donc suffit à ces jeunes âgés de 7 à 16 ans pour acquérir tous ces réflexes. L’objectif ici étant non seulement d’avoir des jeunes capables de sauver des vies, mais aussi de susciter des vocations. Selon le Capitaine de vaisseau Guy-Ernest Mbiandja, commandant adjoint du secteur militaire N°7 d’Ebolowa, «il est question de faire connaître ce que font les sapeur-pompiers. Ces enfants qui sont imprégnés de ces réalités seront utiles à leurs familles». Le génie de ces jeunes n’a pas laissé indifférent les parents venus très nombreux à cette cérémonie. Ces derniers ont salué cette initiative du corps national des sapeurs-pompiers. «Pour nous qui sommes appeler à travailler loin de la maison en laissant les petits enfants seuls, c’est très important d’avoir un enfant formé au secourisme», a indiqué une mère d’enfant. Dans son homélie de circonstance l’aumônier des militaires de la garnison d’Ebolowa, l’abbé Théodore Etoutoue, a recommandé à ces jeunes de mettre leur vie au service des autres comme Saint Barthélémy l’a fait pour l’église.
Les concernés ont marqué leur désaccord face au dernier soulèvement populaire enregistré le 17 août dans la ville de Kribi. Pour eux, ce mouvement d’humeur relève d’une manipulation.A Kribi, les chefs traditionnels Batanga, Iyassa et Mabi ont fustigé une certaine « élite politique   en mal de notoriété » qu’ils tiennent pour responsable de la contestation populaire du 17 août dernier dans la ville balnéaire. Les ressortissants de ladite ville avait envahi le Pont de la Lobé pour réclamer le versement de leurs indemnisations et le recrutement de leurs jeunes au Port autonome de Kribi. Pour les chefs traditionnels, ce soulèvement est de nature à « porter atteinte au vivre ensemble » et « impacter sur le projet structurant » dont Kribi vient d’être doté. « Il s’agit d’une organisation machiavélique orchestrée par cette élite dont on connaît, au demeurant, le peu de considération pour les autorités traditionnelles, et dont  le seul souci aujourd’hui est de redorer son blason », ont-ils dénoncé dans une mise au point datant du 24 août dernier.
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Sunday, 05 June 2022 11:01