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Il est 2 heures du matin lorsque deux hommes armés s’introduisent dans la maison de monsieur Eric Matip au quartier dit Titi-garage à Yaoundé.Selon les témoins, ils se sont introduits dans la maison par la porte de derrière qui mène vers la cuisine. « Ils pensaient qu’on était tous endormis », nous confie le propriétaire. Il va aussitôt alerter le quartier en criant « oh voleur ! » ce qui entraînera la fuite de ces derniers. Mais, sur le carrelage de la cuisine, quelques gouttes de sang étaient visibles. Le lendemain matin, il aperçoit le maçon travaillant dans une maison en chantier juste en face de chez lui, blessé à la main gauche. Cet ouvrier a essayé de cacher sa main au moment lorsqu’il voit monsieur Eric Matip. Ce dernier interpelle une fois de plus ses voisins avec l’aide de qui, il conduit le bandit au poste de police.Elle refuse la « prison » du mariageAu quartier Etoa-Meki, une femme prénommée Florine a été victime de violence conjugale. Selon son mari, monsieur Balla, elle est sortie depuis la veille et est rentrée au petit matin ivre car elle revenait d’une virée avec ses copines. « Mon mari ne me laisse jamais sortir, il m’enferme toujours à la maison. Le mariage ne veut pas dire la prison ! », Déclare-t-elle. Cette dernière est ainsi allée au poste de police de Nlongkak pour porter plainte à son mari ; puis hier matin, elle est revenue retirer sa plainte.

Dans une déclaration publiée depuis Washington D.C. aux États-Unis, Chris Anu, responsable de la communication du gouvernement intérimaire auto-proclamé Ambazonie” par les sécessionnistes séparatistes, a souhaité faire une tentative de clarification de la position de leur groupuscule concernant l’école.

En effet, soumis aux pressions des ONG qui pointent du doigt les exactions commises contre les établissement scolaires par les milices “ambazoniennes” obéissant aux ordres venues de l’étranger, les responsables séparatistes tentent de se dédouaner.

Une déclaration ambiguë et inquiétante

Dans le texte reçu par les différents organes de presse, Chris Anu s’empresse de rappeler la priorité accordée à l’éducation par les “Ambazoniens”.

Il indique ainsi “La position du Gouvernement Intérimaire (Interim Government, IG) et des dirigeants de la ligne de front est très clair depuis le AACC (All Ambazonia Consultative Conference) à Washington D.C.. Cette position est que le droit à l’éducation est inaliénable.” Il rappelle cependant que la présence de la langue française ou même d’enseignants francophones doit être néanmoins bannie.

L'ambiguïté du message ne s’arrête cependant pas à cette phrase, et le message de Chris Anu se poursuit ainsi: “Cependant, le IG ne peut pas se porter garant de la sécurité de chacun des enfants qui se rendront à l’école ou dans un établissement scolaire durant les heures d’ouverture. La décision d’envoyer un enfant à l’école pour la rentrée ne peut être qu’à la seule discrétion de ses parents.”

L’argument avancé par le responsable de la communication des séparatistes est que les écoles de la région sont à 99,9% pas assez sûres, alors même que cette insécurité est du fait des milices “ambazoniennes”.

Il affirme que le danger proviendrait des soldats camerounais, alors même que les ONG et les Nations Unies ont dénoncé la responsabilité exclusive des séparatistes anglophones dans la situation scolaire des régions Nord-Ouest et Sud-Ouest.

Le texte se finit par cette phrase “Vos enfants vont à l’école à leurs risques et périls.”

Une responsabilité des groupuscules terroristes “ambazoniens”

Ce texte a été publié le 28 août alors que l’école publique de Ntam Kba III à Kumba a été détruite le matin du même jour dans la région du Sud-Ouest. La méthode de destruction signe la responsabilité des séparatistes anglophones. Ainsi, selon Human Right Watch et Bede Sheppard, son directeur adjoint de la division “Droits des enfants”, ce ne sont pas moins de 58 écoles qui ont été incendiés par les sécessionnistes. Ceci prouve indéniablement que les chefs ambazoniens non aucune intention d’améliorer les conditions des école, et de ce fait, arrêter d'intimider les élèves ou pire encore de continuer de les incendier
Au moins deux gendarmes et près d’une dizaine de combattants sécessionnistes ont été tués vendredi à Wum, dans la Menchum, au cours d’affrontements armés.La région anglophone du Nord-Ouest a connu un nouveau week-end de violence, avec des affrontements entre forces de défense et sécessionnistes dans la localité de Zhoa, à 20 km de la ville de Wum. De source locale, des assaillants ont attaqué le poste de gendarmerie de Zhoa par surprise. Il s’en est suivi des échanges de coups de feu entre les sécessionnistes et les 9 gendarmes en faction. L’attaque aurait particulièrement duré, car les militants sécessionnistes avaient pris le soin de barricader l’axe menant à ce village, rendant difficile l’arrivée des renforts. A la fin des combats, les sécessionnistes ont tout d’abord affirmé avoir tué les neuf gendarmes. Des allégations rapidement démenties par l’armée camerounaise, qui affirme que seuls deux gendarmes ont été tués. Par la voix de son porte-parole, le colonel Didier Badjeck, l’armée révèle également avoir « neutralisé 12 sécessionnistes ». Dans la foulée, neuf ambazoniens auraient également été tués à Bafmen, et 10 autres neutralisés dans les villages de Bekora et Lipenja. Parmi le butin de guerre récupéré par les soldats camerounais, on dénombre entre autres des armes de chasse, des bouteilles de gris-gris, des drapeaux ambazoniens et des cartes nationales d’identité camerounaises. Les militaires et gendarmes blessés ont été conduits dans des formations hospitalières de la région.
Les malfrats ont profité des obsèques qui se déroulaient non loin de la maison de ce tchadien.Dans la nuit du samedi 23 août au dimanche 24 août 2018, le tchadien dont l’identité est gardée secrète, a eu la visite des malfrats chez lui. De ce passage, il a eu cinq véhicules vandalisés, un téléviseur de 46 pouces volé, un téléphone portable et une montre emportés. Le voisin de la victime affirme que les bandits ont même consommé des produits stupéfiants derrière sa maison. Notre source rapporte que le cambriolage dont a été victime l’homme d’affaires, s’est produit alors que dans le quartier se tenait des obsèques. Et à la veillée une femme a déclaré avoir perdu son sac à main, qui contenait les pièces d’identité, le passeport, les téléphones portables et la clé du véhicule. Toutefois aux dernières nouvelles, il est dit que la police a interpellé deux individus et sont actuellement exploités. D’après les premières informations, les malfrats auraient une bonne maîtrise des lieux et seraient habitués à perpétrer les coups de vol dans les domiciles logés au quartier Nlongkak.
Ils accusent le ministre des Mines, de l’industrie et du développement technologique (Minmidt), Ernest Gbwaboubou, d’arnaque.Le secteur du transport routier broie du noir depuis plusieurs mois aujourd’hui. Pour cause, les membres des syndicats nationaux des transports routiers au Cameroun et les conducteurs de camions bennes, transporteurs et vendeurs de sables et graviers sont forcés de payer un impôt. Toute chose qui, à bien regarder, « n’est qu’une arnaque à grande échelle, du banditisme et de l’escroquerie à ciel ouvert au vu et au su de tout le monde, car les opérations s’effectuent sur la voie publique sous la coordination des autorités administratives (préfets) et au détriment de l’application de certains textes juridiques », fulmine un syndicaliste. C’est le cas par exemple des contrats de concession passés entre la République du Cameroun, représentée par le ministre des Mines, de l’industrie et du développement technologique (Minmidt) et les sociétés privées Emergence 2000 et Alternative Consult Cameroon. Ayant épuisé tous les recours possibles pour remédier à la situation, le collectif a choisi la voie des médias cette fois pour parler de leur calvaire retracé dans une plainte déposée au ministère du Travail et de la sécurité sociale (Mintss) le 14 aout dernier. Ce collectif précise d’ailleurs que, si demain, la situation n’est pas trouvée, les syndicats observeront une grève sur toute l’étendue du territoire national.Contribution au budget de l’EtatEn effet, le 21 août dernier, il est 12h lorsque les présidents et membres de ces syndicats sont arrivés au quotidien Le Messager. Venus nombreux pour la circonstance, l’on pouvait déjà au travers des mines lire le courroux et de ras-le-bol qui se dessinaient sur leurs visages, imaginer qu’ils avaient un sérieux problème à défendre. Après avoir expliqué de manière verbale la quintessence de leur souci, ces derniers ont remis au reporter du Messager la photocopie de la plainte qu’ils ont déposé au ministère du Travail et de la sécurité sociale (Mintss) le 14 aout dernier contre le ministre des Mines de l’industrie et du développement technologique (Minmidt), Ernest Gbwaboubou, accusé d’arnaque. « Sous le fallacieux prétexte d’accroitre la contribution de la mine solide au budget de l’Etat, et contribuer à l’atteinte des objectifs du Dsce, une colossale somme de quatre mille FCFA nous est désormais prélevée par voyage et par produit au titre de la Lettre de voiture sécurisée (Lvs) » indique le collectif des Syndicats des transports routiers du Cameroun dans ledit document.Circulaire du Premier ministreEt d’ajouter « Ces sommes collectées ne sont pas reversées dans le trésor public, mais curieusement dans les comptes privés et secrets dont deux seulement ont été dévoilés par monsieur le délégué départemental des mines du Nyong et So’o ( Cbc :100080003037231043201-34 et Express union :100063011918260001501- 19) appartenant à la société Emergence 2000 Sarl ». Dans leurs multiples investigations sur le terrain, ils ont constaté que cette escroquerie se fait sur la base des documents (Lettres des voitures sécurisées) contrefaits et importées à partir de la République française. Car les timbres fiscaux visibles sur ces documents sont des faux timbres disent-ils. Ce faisant, le Minmidt met ainsi en péril la circulaire no007/Cab/Pm du 13 aout 2007 portant sur la commande des imprimés administratifs. En effet, à travers cette circulaire, le premier ministre de l’époque, Inoni Ephraïm, demandait aux administrateurs de veiller à adresser dorénavant leurs commandes des imprimés administratifs uniquement à l’imprimerie nationale statutairement compétente pour la réalisation de ce type de documents. « Le texte du premier ministre dit qu’on ne peut pas imprimer un document officiel hors du Cameroun. ; Ça s’imprime au Cameroun et à l’imprimerie nationale. Mais nous sommes surpris que le ministre est parti plutôt imprimer ses lettres de voitures en France et à coups de milliards alors que notre imprimerie est en train de mourir », révèle Eboula Mathieu, secrétaire général du Syndicat national des camionneurs du Cameroun (Synacac). Et d’ajouter « sur ces documents il y a un timbre. Donc nous voulons savoir si le Cameroun a un trésor public en France. Nous voulons vraiment savoir quelle est la provenance de ces timbres-là ». Face à ce calvaire qui ne fait que perdurer, les membres des syndicats ne cessent d’être colériques. Après avoir essayé de calmer ces derniers, le collectif a tenu une réunion au sortir de laquelle ils demandent l’annulation pure et simple de cet impôt institué par Minmidt. Auquel cas, ils mettront à exécution leur mot d’ordre de grève dans les huit jours qui suivent leur dénonciation. « Nous ne pouvons pas accepter que cette arnaque prospère. C’est la raison pour laquelle nous avons saisi qui de droit afin que quelque chose soit faite pour éviter que nous soyons obligés d’engager nos camarades dans une grève qui devra prendre effet d’ici là », indique Jean Collins Ndefossokeng, président national des employés du secteur des transports terrestres (Synester).
L’introduction de la philosophie en classe de seconde A4, le retrait de l’histoire et de la géographie des programmes des premières et terminales scientifiques sont entres autres innovations prises par le ministère des enseignements secondaires.
C’est la substance d’un arrêté du ministre des enseignements secondaires portant redéfinition des séries et disciplines de l’enseignement général. Dès la rentrée scolaire le 3 septembre 2018, de nouvelles approches pédagogiques seront expérimentées. Les séries seront désormais reparties en trois catégories. Pour la grande famille littéraire, ce sera les séries A1, A2, A3, A4 et A5 avec les matières telles que les lettres, le latin, le grec, les 2ème et 3ème langues vivantes et la section bilingue spéciale. La grande famille scientifique et technologique comportera les mathématiques et physique-chimie pour la série C, les sciences de la vie et de la terre pour la série D et les technologies de l’information pour la série TI. De nouvelles séries telles que les sciences humaines et l’art cinématographique apparaitront. A noter également l’introduction de la philosophie en classe de seconde A4, conjuguée à la sortie de l’histoire et de la géographie des programmes des premières et terminales scientifiques. De même, les sciences de la vie et de la terre et physique-chimie sont supprimées pour les séries A4, ainsi que l’histoire pour les classes de première et terminales D. Ces différentes réformes s’appliqueront pour les classes de seconde dès la rentrée scolaire prochaine et se poursuivront graduellement les années suivantes.
Le nouvel officier du centre d’état civil secondaire de Nnemeyong III a prêté serment à Ebolowa le 24 Août dernier. Le président du tribunal de première instance d’Ebolowa a prescrit à Sa Majesté Hermann Roméo Mengue loyalisme et probité dans l’exercice de ses fonctions.C’est l’arrêté N°00000014/A/MINDDEVEL /SG du 24 Avril 2018 signé du Ministre de la Décentralisation et du Développement Local, George ELANGA Obam, qui donne les prérogatives à Sa Majesté Hermann Roméo Mengue, Chef de deuxième degré, de remplir, conformément à la loi, les fonctions d’officier d’état civil dans tout le groupement Fale II qui compte dix villages dans l’arrondissement de Mengong, région du Sud. Le renvoyant à l’exercice de ses fonctions le président du tribunal de première instance, Daniel Tchihikou lui a bien rappelé qu’au moment où le Cameroun entreprend la réforme et la réhabilitation de l’état civil, il est question pour lui d’apporter sa pierre à l’édifice de cette révolution impérative. Concrètement, Sa Majesté Hermann Roméo Mengue doit contribuer à bannir des mentalités des camerounais la pratique des faux actes de naissance, de décès ou de mariage. «Je vous recommande probité, intégrité, rigueur dans la tenue, la conservation et l’archivage des registres. Votre expérience doublée de vos qualités de rassembleur devront être des atouts nécessaires au bon exercice de vos fonctions», a indiqué le président du tribunal de première instance d’Ebolowa a prescrit à Sa Majesté Hermann Roméo Mengue. Exemples à l’appui, Daniel Tchihikou, le président du tribunal de première instance d’Ebolowa, lui a déroulé un chapelet d’astuces utilisés par les camerounais pour tricher sur les actes de naissance, de décès et de mariage, tout en lui rappelant les risques qu’il y a à être complice des fraudeurs. «Dans la région du Sud, le mal est profond et son ampleur réelle. Soyez vigilant, méritez cette haute et grande confiance faite en vous par les pouvoirs publics», lui a martelé le président du tribunal de première instance d’Ebolowa. Chef de deuxième degré par arrêté ministériel signé du Ministre de l’administration Territoriale et de la Décentralisation le 12 Janvier 2016, Président du tribunal coutumier de Nnemeyong III, membre du Conseil Régional des Chefs Traditionnels du Sud, Sa Majesté Hermann Roméo Mengue est né le 21 Février 1979 à Nnemeyong III. Sportif de haut niveau, manager général de Young Stars d’Ebolowa, centre de formation de football de la région du Sud, il est marié et père de cinq enfants.
Ils indiquent qu’il ne faut pas se laisser endormir par le préjugé qui dit que tout est connu d’avance au Cameroun.La Conférence épiscopale nationale du Cameroun n’a pas dérogé à la règle. Elle vient de rendre public sa lettre pastorale qu’elle écrit à chaque année de Présidentielle. Deux points à retenir dans ladite lettre. Pour les évêques, rien n’est joué d’avance. Les camerounais doivent aller choisir leur Président le 7 octobre 2018. «En effet, pour le chrétien, la politique est une expression noble et exigeante de son engagement au service des autres (…) Dans cette ligne, nous invitons tous les chrétiens et tous les citoyens à ne pas se résigner et à ne pas céder aux préjugés selon lesquels les résultats sont déjà connus, mais à aller voter pour doter notre pays de dirigeants responsables et intègres», ont-ils écrit. Autre point, les évêques pensent que des neufs candidats en lice pour cette Présidentielle, celui qu’il faut voter, doit être à mesure de résoudre la crise anglophone. Il doit comporter un projet de société qui apporte des solutions pour lutter contre les maux du Cameroun, qui sont entre autres la corruption, le manque d’infrastructures, les inégalités sociales, le chômage des jeunes, les défis dans le monde judiciaire, la santé, l’éducation. Rappelons que les évêques au vu de l’importance qui leur est accordée au Cameroun, ont prennent activement part à la vie socio-politico-économique du pays. Pour ce qui est de la politique, par exemple, l’archevêque métropolitain de Douala Mgr Jean Kleda avait demandé au Chef de l’Etat de ne pas écouter les voix de ceux qui lui demandent de briguer un nouveau mandat. «Si réellement le Président Biya aime ce pays, il penserait plutôt à une transition pacifique en passant le pouvoir à une autre personne soit au sein de son parti le Rdpc, soit au sein d’un parti de l’opposition. Je suis convaincu que s’il y a des élections libres et démocratiques au Cameroun, la vérité sera surprenante», déclarait-il dans une interview accordée à notre confrère La Nouvelle Expression.
Le gouvernement camerounais se prépare à durcir la loi portant répression du non-remboursement du crédit bancaire et de la microfinance.
Réunis au cours d’une séance du Conseil national du crédit, les membres ont remis une mouture de cet avant-projet de loi à Louis Paul Motaze, ministre des Finances et président dudit Conseil. Dans le document en cours d’étude, dont quelques extraits sont relayés par Le Financier d’Afrique du lundi 27 août 2018, ce qui frappe c’est le durcissement des peines prévues à l’encontre des mauvais emprunteurs. L’article 28 dispose en son alinéa 1 par exemple que: «Est puni d’un emprisonnement de 6 mois à 5 ans et d’une amende de cent mille à dix millions de FCFA ou d’une de ces deux peines seulement, toute personne qui, de mauvaise foi, n’a pas remboursé le crédit qui lui a été accordé par un établissement assujetti». Au sens de l’article 29 (1) du texte, la mauvaise fois s’entend notamment comme le but de tromper l’établissement assujetti, dont on est débiteur, sur sa situation financière. Ou encore, «donner, livrer, transférer, grever, soustraire ou dissimuler tout ou partie de ses biens pour ne pas s’acquitter de la dette contractée à l’égard d’un établissement assujetti». L’article 30 propose un emprisonnement de six mois à trois ans et une amende de cent mille à cinq millions de FCFA, ou de l’une de ces deux peines seulement, à l’encontre de toute personne qui, avec l’intention de porter atteinte aux droits, fait usage ou tente de faire usage de faux documents, en vue de la conclusion d’une opération de crédit. Même sanction pour celui qui conclut une opération de crédit au mépris d’une interdiction de crédit qui lui a été dûment notifiée. L’article 31 prévoit un emprisonnement de six mois à trois ans et une amende de cent mille à cinq millions de FCFA ou de l’une de ces deux peines seulement, contre toute personne dont l’accès ou le maintien frauduleux entraîne la suppression ou la modification des données contenues dans le système de traitement automatisé de données relatives au crédit ou encore une altération du fonctionnement du système. Du côté du prêteur, le texte dispose en son article 36 que: «Est passible d’une amende d’un million à quatre millions de FCFA, l’établissement assujetti qui conclut une opération de crédit avec une personne frappée d’interdiction de crédit». L’article suivant dispose que: «Est passible d’une amende de cinq cent mille à quatre millions de FCFA, l’établissement assujetti qui, en connaissance de cause, encourage de manière directe ou indirecte une personne en situation de surendettement à se livrer à un système de cavalerie en lui accordant de nouveau prêts dont la finalité est de rembourser les anciens». Sans préjudice de l’application des astreintes prévues par la règlementation en vigueur, l’article 38 prévoit une amende de cent mille à un million de FCFA à l’encontre de l’établissement assujetti qui n’a pas déclaré le non-remboursement de crédit dans les conditions fixées par le présent avant-projet de loi. Sur la forme, l’avant-projet est constitué de 45 articles et 7 titres. Il traite de la responsabilité des personnalités morales, de la prescription et de la réhabilitation, du non-respect des obligations de prêteurs et de la responsabilité du personnel et des dirigeants sociaux.
Paul et Chantal Biya sont invités à Pékin par Xi Jinping, le président de la République populaire de Chine, pour assister au sommet Chine – Afrique, qu’abritera la capitale de l’empire du milieu du lundi 03 au mardi 04 septembre 2018.
Mais avant la rencontre de tous les chefs d’Etat et de gouvernement invités à ce sommet, le président camerounais aura un tête-à-tête avec son homologue chinois le vendredi 31 août 2018. Une ambiance des retrouvailles en perspective entre les deux Chefs d’Etat qui s’étaient déjà rencontrés le 18 mars 2018 à la faveur d’une visite d’Etat à Beijing. En plus de la première dame, le président Paul Biya qui a quitté Yaoundé dans la matinée de ce mardi 28 août 2018 pour son second voyage en Chine en l’espace de cinq mois, a dans sa suite des personnalités suivantes: – Lejeune Mbella Mbella, Ministre des Relations extérieures – Samuel Mvondo Ayolo, Ministre. Directeur du Cabinet civil de la présidence de la République – Emmanuel Nganou Djoumessi, Ministre des Travaux publics – Mengot Victor Arrey Nkongho, Ministre chargé de Mission à la présidence de la République – Alamine Ousmane Mey, Ministre de l’Economie, de la planification et de l’aménagement du territoire – Jean Ernest Massena Ngalle Bibehe, ministre des transports – Ernest Ngwaboubou, Ministre des Mines, de l’industrie et du développement technologique – Joseph Jon Ngute, Ministre chargé de mission à la présidence de la République – Gaston Eloundou Essomba, ministre de l’eau et de l’énergie – Contre-Amiral Joseph Fouda, Conseiller spécial à la Présidence de la République – Martin Mpana Ambassadeur du Cameroun en République populaire de Chine – Simon Pierre Bikele, chef du protocole d’Etat – Christophe Eken, président de la chambre de commerce, d’industrie, des mines et de l’artisanat. -Célestin Tawamba, Président du Groupement inter Patronal du Cameroun
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Sunday, 05 June 2022 11:01