Les concernés ont marqué leur désaccord face au dernier soulèvement populaire enregistré le 17 août dans la ville de Kribi. Pour eux, ce mouvement d’humeur relève d’une manipulation.A Kribi, les chefs traditionnels Batanga, Iyassa et Mabi ont fustigé une certaine « élite politique en mal de notoriété » qu’ils tiennent pour responsable de la contestation populaire du 17 août dernier dans la ville balnéaire. Les ressortissants de ladite ville avait envahi le Pont de la Lobé pour réclamer le versement de leurs indemnisations et le recrutement de leurs jeunes au Port autonome de Kribi.
Pour les chefs traditionnels, ce soulèvement est de nature à « porter atteinte au vivre ensemble » et « impacter sur le projet structurant » dont Kribi vient d’être doté. « Il s’agit d’une organisation machiavélique orchestrée par cette élite dont on connaît, au demeurant, le peu de considération pour les autorités traditionnelles, et dont le seul souci aujourd’hui est de redorer son blason », ont-ils dénoncé dans une mise au point datant du 24 août dernier.