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Le 16 août 2018 ils ont donné une conférence de presse à Yaoundé pour présenter leur plaidoyer.L’objectif de leur conférence était entre autres de «présenter le poids électoral que constituent les personnes handicapées au Cameroun et faire la promotion d’une participation politique inclusive». Les handicapés souhaitent prendre activement part au scrutin du 7 octobre 2018. Et pour ce fait, ils ont décidé en cette période de pré-campagne d’adresser un plaidoyer au gouvernement et aux partis politiques. François Kenfack directeur exécutif et porte-parole de la Plateforme nationale des organisateurs de promotion de l’inclusion des personnes handicapées du Cameroun précise qu’il n’est en aucun cas question pour eux de poser des conditions pour que les handicapés prennent part au prochain scrutin présidentiel. Il souligne que leur démarche vise à demander des préalables pouvant permettre qu’ils participent de manière efficace à scrutin. «La voix d’une personne handicapée compte. Et son vote n’est pas handicapé», ajoute-t-il. La conférence de presse a permis de savoir qu’à l’heure actuelle on compte 38000 handicapés dans les listes d’Elections cameroon. Et il faut noter que ceux qui occupent un poste électif ne sont pas nombreux. Il y en dehors du sénateur suppléant, deux maires et 22 conseillers municipaux.

“Qu’il nous foute la paix !” Noirs ou blancs, les agriculteurs sud-africains ont peu goûté la sortie du président américain Donald Trump s’inquiétant du projet de réforme agraire de leur gouvernement, et l’accusent d’avoir parlé sans savoir.

 

“Les gens étaient très en colère contre Trump, et ils le sont encore”, résume Preline Swart, une Noire qui élève du bétail et produit des céréales avec son mari près du Cap (ouest).

Dans les allées de la conférence agricole qui réunit fermiers, industriels et autorités à Bela Bela, au nord-est de Johannesburg, le tweet du président américain nourrit toutes les conversations.

Inspiré par une émission de la très conservatrice chaîne d’information Fox, M. Trump a demandé mercredi soir à son secrétaire d’Etat Mike Pompeo de se pencher de près sur la réforme agraire en projet en Afrique du Sud.

Le gouvernement y “saisit actuellement des terres appartenant aux fermiers blancs” qui, a-t-il écrit, sont en outre les victimes d’une “vague de meurtres de grande ampleur”.

Les autorités de Pretoria ont vivement réagi. Elles ont dénoncé les “déclarations alarmistes, fausses, inexactes, mal informées et, parfois, politiquement biaisées”, avant d’exiger des “explications”.

Le président sud-africain Cyril Ramaphosa a engagé sa réforme pour, dit-il, corriger “l’injustice historique” faite à la majorité noire du pays. Un quart de siècle après la fin de l’apartheid, les Noirs (80% de la population) ne détiennent que 4% des terres agricoles. Les Blancs (8% de la population) 72%.

Pour ce faire, le chef de l’Etat envisage de réformer la Constitution pour autoriser les expropriations sans compensation. Samedi encore, il a promis “d’accélérer la réforme de la terre, nécessaire à une croissance économique inclusive”.

Même si elle était outrancière, la sortie médiatique de Donald Trump a mis le doigt sur un projet qui suscite depuis des mois en Afrique du Sud craintes et controverses.

“Le vice-président (David Mabuza) a dit aux agriculteurs que le gouvernement ne ferait rien d’irréfléchi”, se rassure Tshilidzi Matshidzula, 30 ans, un producteur de lait noir de la province du Cap oriental. “Mais en tant que fermier, même noir, les expropriations m’inquiètent sérieusement”.

– ‘Vérifier avant de parler’ –

Ses collègues blancs sont de loin les plus préoccupés.

“Je redoute que les hommes politiques de notre pays ne prenne pas (la réforme ) par le bon bout”, confie l’un d’eux, Andre Smith, un cultivateur de la province du Cap occidental.

Mais pas question de laisser un quelconque dirigeant étranger peser sur le débat. “On n’aime pas Trump et son franc-parler”, griffe M. Smith, “il ne comprend rien à la situation en Afrique du Sud, il faudrait l’informer, l’inviter à nous rendre visite”.

“Donald Trump est facilement irritable, ce n’est pas la première fois”, s’amuse en écho son collègue noir Whiskey Kgabo, un fermier du nord-est du pays, en référence aux sorties à l’emporte-pièce quotidiennes du locataire de la Maison Blanche sur Twitter.

“Je n’ai rien contre Donald Trump (…) mais il devrait vérifier la réalité avant de parler”, insiste M. Kgabo.

La patronne du bras commercial de l’industrie céréalière, Grain SA, rejette ainsi le parallèle fait par certains entre la situation sud-africaine et les funestes évictions violentes de fermiers blancs ordonnées il y a près de vingt ans au Zimbabwe voisin.

Cette politique a précipité la ruine de l’économie du pays, qui ne s’en est toujours pas remis.

“Nous n’en sommes pas là et je ne crois pas que nous allons dans cette direction”, estime Jannie de Villiers. “Mais nous devons nous confronter à notre passé et ce n’est pas facile”, ajoute-t-elle, “la réforme de la terre a jusque-là été un échec”.

Mais la solution ne viendra sûrement pas de l’étranger, répètent tous en chœur les agriculteurs sud-africains.

“Il se passe beaucoup de choses aux Etats-Unis, en Afrique du Sud aussi”, résume Riedewaan Marcus, un fermier blanc de 24 ans du Cap occidental. “Alors que Donald Trump s’occupe de ses problèmes, et nous nous occuperons des nôtres”.

Les militants de l’Union des populations du Cameroun, parti historique, ne soutiendront pas un même candidat lors de l’élection présidentielle du 07 octobre 2018.
L’honorable Robert Bapooh Lipot, leader d’une faction dissidente de l’UPC a invité au mois de juillet dernier, les militants de l’UPC à voter Paul Biya, Chef de l’Etat sortant, président national du RDPC, parti politique au pouvoir et candidat à sa propre succession, lors du scrutin du dimanche 07 octobre 2018. Apres avoir vu son dossier de candidature être rejeté par le Conseil électoral d’Elections Cameroons,  Habiba Issa, la présidente de l’UPC, élue au dernier congrès de ce parti en octobre 2017,  a appelé tous ses militants à voter plutôt Maitre Akere Muna, candidat du parti d’opposition « Front populaire pour le développement » et leader du Mouvement NOW. Issa Habiba a lancé cet appel pendant un discours prononcé dans la soirée d’hier samedi 25 aout 2018 à Yaoundé au siège de l’Alliance des forces progressistes (AFP), un autre parti politique d’opposition qui a pour membre fondateur Bernard Muna, le frère du candidat Akere. « Si un Upciste vous dit qu’il est en alliance avec le RDPC, sachez que c’est un Upeciste qui trompe les gens, un Upeciste sans conviction. L’UPC ne peut pas aller dans une alliance avec le serpent… Je vous invite à soutenir la candidature d’Akere. La partie majoritaire du pays, les francophones, ont confisqué le pouvoir depuis 60 ans. Ils prônent le vivre ensemble et ils montrent le contraire sur le terrain. C’est la cause de la crise dans les Régions anglophones. Le vivre ensemble veut dire qu’il est aussi temps de passer le pouvoir à nos frères anglophones… L’UPC montre l’exemple. Nous sommes d’ailleurs fatigués du système francophone. Nous savons tous que c’est un système qui ne nous avance pas. Les pays au système anglophone comme le Nigeria sont mieux développés. Le moment est venu de changer de système. Tous ceux qui sont pour le changement, votez le candidat Akere » a déclaré Hahiba Issa, présidente élu de l’UPC et prétendante recalée à l’élection présidentielle du 07 octobre 2018. Avant cette déclaration solennelle, le bureau de l’UPC et l’équipe du candidat Akere Muna ont tenu une réunion. Les accords de cette alliance n’ont pas été publiés. L’on retient qu’après avoir tenté de rallier le SDF du Candidat Joshua Osih, l’UPC de Habiba Issa a finalement jeté son dévolu sur le candidat Akere Muna, originaire du Nord-Ouest, l’une des deux Régions en proie à une guerre d’indépendance depuis environ deux ans.

Le sénateur John McCain, pilote torturé pendant la guerre du Vietnam, candidat à la Maison Blanche et figure non-conformiste de la politique américaine, est mort samedi à l’âge de 81 ans, des suites d’un cancer du cerveau.

Le bureau du sénateur républicain a annoncé samedi soir qu’il était décédé dans l’après-midi, entouré de son épouse, Cindy, et de sa famille, après avoir “servi fidèlement les Etats-Unis d’Amérique pendant soixante ans”.

“Ç’a été une sacrée aventure”, écrivait-il dans dans des mémoires publiés en mai 2018, “The Restless Wave”

“J’ai connu des grandes passions, vu des choses merveilleuses, me suis battu dans une guerre et ai aidé à apporter la paix. Je me suis fait une petite place dans l’histoire de l’Amérique et l’Histoire de mon temps”.

John McCain était soigné depuis juillet 2017 pour un glioblastome, une forme de cancer très agressive avec un très faible taux de survie. Sa famille avait annoncé vendredi qu’il avait décidé de cesser tout traitement, face à l’avancée inexorable de la maladie. Il est mort le lendemain.

A Washington, les drapeaux flottant sur la Maison Blanche et le capitole ont été mis en berne.

Immédiatement, les réactions ont afflué pour saluer la mémoire de ce monument républicain, qui s’est fâché avec beaucoup de monde y compris au sein de sa famille politique, mais dont le dévouement patriotique était reconnu par tous.

“John et moi venions de générations différentes, avions des origines complètement différentes, et nous nous sommes affrontés au plus haut niveau de la politique”, a déclaré l’ancien président démocrate Barack Obama, qui l’a battu à l’élection présidentielle de 2008.

“Mais nous partagions, malgré nos différences, une fidélité à quelque chose de plus élevé, les idéaux pour lesquels des générations entières d’Américains et d’immigrés se sont battus et se sont sacrifiés”.

Quant au président Donald Trump, qui était en conflit larvé avec le sénateur républicain, il a tweeté un court message de condoléances, sans un mot sur la carrière et la vie de l’homme:

“Mes condoléances et mon respect le plus sincère pour la famille du sénateur John McCain. Nos coeurs et nos prières sont avec vous !”, a écrit M. Trump.

A l’inverse, la plupart des élus et anciens élus américains ont publié un communiqué dans les minutes suivant l’annonce du décès, l’ancien président George W. Bush saluant par exemple un “homme de profonde conviction et un patriote au plus haut degré”.

– Mépris pour Trump –

John McCain était soigné dans son Etat de l’Arizona, où ses amis et collègues défilaient depuis des mois pour faire leurs adieux, conscients que la fin était proche.

Malgré son traitement puis son absence de Washington depuis décembre dernier, il était resté relativement actif politiquement. L’été 2017, il avait défié le président Donald Trump, pour les manières et les idées duquel il n’a jamais caché son mépris, en votant contre sa réforme du système de santé.

Il le critiquait ouvertement, le qualifiant de “mal informé” et d'”impulsif” et avait affirmé qu’il ne voulait de lui à ses funérailles.

Et dans ses mémoires, il dénonçait une nouvelle fois la sympathie apparente du président américain pour Vladimir Poutine, le président russe qu’a pourfendu John McCain depuis le Sénat.

Lui-même a d’ailleurs été sanctionné par la Russie en représailles à des sanctions de Washington, un motif de fierté pour le vieux sénateur, qui en plaisantait souvent.

John McCain, fils et petit-fils d’amiraux, a d’abord été pilote de chasse, engagé dans la guerre du Vietnam où il fut blessé et emprisonné pendant plus de cinq ans.

Il fut torturé par ses geôliers, et deviendra au cours de sa carrière politique un farouche opposant à la torture, dénonçant la CIA pour ses pratiques d’interrogatoires “musclés” sous la présidence de George W. Bush.

Après son retour aux Etats-Unis à la fin de la guerre du Vietnam, il se fait élire à la Chambre des représentants, puis est élu sénateur en 1986, un siège qu’il a conservé depuis, sa dernière réélection, en novembre 2016, ayant été la plus difficile, une partie de l’électorat conservateur ne lui ayant pas pardonné d’avoir critiqué Donald Trump.

Il a longtemps cultivé l’image d’un républicain indépendant au franc parler, mais il échoue aux primaires républicaines en 2000 face à George W. Bush. En 2008, il emporte cette fois l’investiture de son parti, mais perd face à Barack Obama.

Il était ensuite resté au Sénat, sa deuxième maison depuis plus de trente ans.

Considéré comme un interventionniste en politique étrangère, persuadé que l’Amérique devait défendre ses valeurs dans le monde entier, il avait été un des partisans les plus farouches de la guerre d’Irak, et continuait à promouvoir un rôle militaire américain fort à l’étranger, se marginalisant au fil des années dans un parti républicain désireux de se recentrer sur les priorités domestiques.

Dans les années 2010, il a assisté consterné à l’ascension de la mouvance du Tea Party au sein de son parti, qu’il n’a pu contenir. Il défendait inlassablement une hausse du budget militaire, et dirigeait jusqu’à sa mort la commission des Forces armées du Sénat.

D’autres causes ont animé sa carrière, notamment la réforme du système d’immigration, ou encore celle du financement électoral.

Au moins deux gendarmes camerounais ont été tués vendredi lors de l’attaque de leur brigade par des séparatistes armés présumés dans une commune de la région anglopohone du Nord-Ouest, a annoncé dimanche le porte-parole de l’armée.La nouvelle de l’attaque de la brigade de gendarmerie de la localité de Zoa, près de la ville de Wum, a dans un premier temps été donnée par des sympathisants séparatistes qui ont parlé de “neuf gendarmes” tués. Le colonel Didier Badjeck, porte-parole de l’armée a confirmé cette attaque sur sa page Facebook : “Il y a effectivement eu une attaque de cette brigade où deux gendarmes sont tombés les armes à la main, malgré le nombre élevé d’assaillants”. Vingt-et-un assaillants ont été “neutralisés” et des armes saisies lors de la riposte de l’armée, a-t-il ajouté. Le Nord-Ouest et le Sud-Ouest, les deux régions anglophones sur les dix que compte le Cameroun, sont confrontées à une grave crise sécuritaire depuis fin 2016 qui a dégénéré en conflit armé il y a près d’un an. Les combats entre soldats, policiers et séparatistes y sont  devenus quasi quotidiens. 109 membres des forces de l’ordre et de sécurité y ont été tués, selon le gouvernement.Des centaines de civils mortsPlusieurs centaines de civils auraient perdu la vie dans ce conflit, selon des ONG, mais le nombre de victimes enregistrées du côté des séparatistes armés reste inconnu. Le conflit a en outre contraint environ 200.000 personnes à fuir de chez elles, dont environ 30.000 ont trouvé refuge au Nigeria voisin. L’ombre de ce conflit plane sur l’organisation en zone anglophone de l‘élection présidentielle du 7 octobre à laquelle hui candidats affronteront le président sortant Paul Biya, 85 ans, qui se représente après 35 ans au pouvoir pour briguer un septième mandat consécutif.
C’est l’une des principales réformes apportées au second cycle de l’enseignement général.Le Cameroun multiplie les réformes dans l’enseignement secondaire général pour l’année scolaire 2018-2019 qui débute le 3 septembre prochain. Après l’entrée de la philosophie à partir de la classe de 2nde  littéraire, c’est au tour de nouvelles filières de faire leur apparition. La ministre des Enseignements secondaires, Nalova Lyonga, a signé, le 23 août, un arrêté qui institue le lancement des séries Sciences humaines (SH) et Arts cinématographiques (AC) à la rentrée scolaire. Les autres séries sont : les séries littéraires ( A1, A2, A3, A4, A5 et ABI ) et les séries scientifiques et technologiques ( C, D, TI ). De nouvelles disciplines font aussi leur entrée dans le programme des élèves de la 2nde à la Terminale de l’enseignement général. Il s’agit des langues nationales (coefficient 1), culture (coefficient 1), éducation artistique (coefficient 1) pour les séries A1 et A2, A3 et A4. La filière arts cinématographiques aura sept matières : les fondamentaux du cinéma, les genres cinématographiques, les analyses filmiques, l’économie du cinéma, le processus de réalisation, le projet de fin de formation et la sociologie du cinéma.
Ces jeux débutent 28 août 2018 et se poursuivront jusqu’au 1er septembre 2018. Les organisations de cette compétition s’activent pour que cette première édition ait un succès retentissant dans la sous-région.Faire la promotion de l’activité physique et sportive au service de la paix et du développement entre les pays riverain du bassin du Lac-Tchad, est l’objectif principal de ces jeux. L’évènement «jeux intégrés du bassin du Lac-Tchad» (JIBLT) se veut être une plateforme de dialogue et d’échange entre différentes culture. En dehors des ressortissants des Etats voisins, les associations sportives nationales et les institutions privées et publiques peuvent aussi participer. Pour Tinwa Ousmanou, promoteur des jeux intégrés du bassin du Lac-Tchad, «les jeux intégrés du bassin du Lac-Tchad est un évènement à caractère culturel et sportif qui fera la promotion du Lac Tchad. Vous savez, le Lac-Tchad est menacé par le phénomène de désertification. Le  Lac-Tchad perd beaucoup de sa superficie».A travers le sport et la culture, nous comptons valoriser le lac afin qu’il retrouve ses lettres de noblesse. Egalement, l’évènement joue aussi un rôle d’épanouissement et de promotion socioéconomique dans la région du bassin. Vous savez que la région du bassin du Lac Tchad, c’est 40 millions de personnes.  A travers cet évènement sportif, nous comptons créer une dynamique  autour du bassin», ajoute-t-il. Les activités qui meubleront cette édition s’articulent Premièrement autour de deux caractères. Il y a le caractère sportif et le caractère culturel. Au niveau du caractère sportif, il y aura des disciplines individuelles et collectives. Des compétitions de volleyball, de football et de basketball pour le sport collectif sont prévues. Au niveau du sport individuel, les organisateurs ont bien voulu intégrer le tennis, le cyclisme et la natation. Compte tenu de l’importance de l’eau, il a été jugé bien d’ouvrir la cérémonie par une compétition de natation. Pour les annonceurs, il est également prévu un village des jeux où les différentes entreprises vont venir faire connaitre leurs produits au public. Les différentes délégations sont attendues le 27 Aout 2018 à Maroua pour le début des compétions.

L’épidémie de la maladie à virus Ebola qui touche la région instable de l’est de la République démocratique du Congo a fait 67 morts, a indiqué samedi le ministère congolais de la Santé, qui a aussi annoncé onze cas de guérison.
Selon les autorités sanitaires, “105 cas de fièvre hémorragique ont été signalés dans la région, dont 77 confirmés et 28 probables”, alors que le nombre de morts s’élève à 67.


Sur ces “77 cas confirmés, 11 sont guéris” de la maladie”, a précisé le ministère de la Santé dans son bulletin sur la “situation épidémiologique”, en date de vendredi soir.


Jeudi, lors de sa visite au Centre de traitement d’Ebola (CTE) de Mangina, épicentre de l’épidémie, le ministre de la Santé, Oly Ilunga Kalenga, “a assisté au déchargement de deux patients guéris d’Ebola”, a poursuivi le ministère.


“Ces deux personnes font partie des dix premiers patients à avoir reçu la molécule thérapeutique mAb 114”, a-t-il souligné.


Outre l’utilisation du “mAb 114” et de la vaccination ciblée, quatre autres molécules thérapeutiques expérimentales supplémentaires ont été approuvé par les autorités sanitaire pour lutter contre la maladie.


La dixième épidémie déclarée le 1er août dans la province du Nord Kivu a franchi les lignes rebelles, un scénario que tous “redoutaient”, avait annoncé vendredi à Genève l’Organisation mondiale de la santé (OMS).


Un cas confirmé et un cas présumé ont été recensés dans la ville d’Oicha, située au nord de Beni.


Oicha n’est pas contrôlée par les rebelles mais le territoire qui entoure la ville est sous l’emprise des rebelles ougandais des Forces démocratiques alliées (ADF), responsables présumés du massacre de plusieurs centaines de civils depuis 2014.


Le territoire de Beni dans le Nord-Kivu est l’une des région les plus instable et meurtrière de la RDC.


En juillet, “33 morts violentes de civils (y) ont été recensées”, selon le baromètre de sécurité du Kivu, rapport mensuel publié par l’ONG Human Rights Watch et le Groupe d’étude sur le Congo de l’université de New York.

Le capitaine intérimaire du Cameroun après la CAN 1972 exprime toute sa reconnaissance envers l’attaquant du Qatar SC qui s’est personnellement déplacé pour venir l’aider.Prise en charge jeudi dernier, Nobert Owana va mieux et ne cesse de manifester sa  gratitude: «Dimanche dernier, j’ai eu la surprise de ma vie. Samuel Eto’o était venu me rendre visite. Après son premier match au Qatar, il a pris l’avion pour venir à mon chevet. Un grand homme qui ne m’avait jamais connu. Il m’a laissé une somme de 500.000 FCFA pour les besoins alimentaires. Et  il a dit que s’il y a n’importe quel besoin, il est prêt à mettre la main dans la poche. Il m’a aussi promis une maison à Bonamoussadi…Il a voulu que l’on me transfère à l’hôpital Général avec l’accord des médecins, même comme Synergies Africaines avaient déjà pris les devants, je n’ai plus été transféré à l’hôpital général de Douala. Sans la mobilisation du chef des Haoussa de New-Bell, je serai mort. Il a joué un grand rôle dans ma venue ici», a-t-il déclaré.
Samuel Eto’o Fils rend visite à Nobert Owona, le capitaine intérimaire du Cameroun après la CAN 1972 (c) Droits Réservés
Norbert Owona, ancien joueur de L’union Sportive de Douala, et ex-capitaine intérimaire des Lions Indomptables du Cameroun après la Coupe d’Afrique des Nations de 1972, était devenu un sans abri dans les rues de Douala, après la destruction de son domicile. Selon ses dires, il n’a jamais été un mendiant, mais les aléas de la vie, sont à l’origine de sa situation actuelle. Victime d’une hernie inguinale qu’il traîne depuis deux ans, il a été pris en charge par ses coéquipiers et le chef des Haoussa à l’hôpital de district du quartier New Bell, dans la capitale économique. Il a fait parvenir deux demandes d’aide à Madame Chantal Biya, Présidente de l’ONG Synergies Africaines contre le Sida et Les Souffrances, mais également à la Présidence de la République.
Samuel Eto’o Fils rend visite à Nobert Owona, le capitaine intérimaire du Cameroun après la CAN 1972 (c) Droits Réservés
Son passage sur «Regard Social», une émission de la chaîne de télévision camerounaise privée Équinoxe a rapidement permis d’accélérer le processus de sa prise en charge médicale. Pris en charge par Synergies Africaines contre le Sida et les Souffrances, il a été opéré et reçoit actuellement des soins. Le goleador camerounais Samuel Eto’o Fils, à travers sa Fondation, devrait lui permettre d’avoir un domicile digne de ce nom au quartier Bonamoussadi à Douala, dès sa sortie. Une histoire triste qui s’achève bien en somme. Source : ActuCameroun
Un tonnerre d’applaudissements envahit la salle des banquets pleine à craquer de Vereeniging.

Dans une ambiance tendue, un millier d’habitants de cette ville située au sud de Johannesburg y débattent de la très controversée réforme agraire du gouvernement sud-africain, pointée du doigt cette semaine par Donald Trump.

Des Noirs surtout, comme ces femmes en tenue traditionnelle sotho, chapeau en raphia sur la tête, assises par terre sur le parquet usé. Et quelques fermiers blancs.

Tous se pressent au micro pour faire entendre leur voix.

“Nos grands-parents se sont fait voler leur dignité par des colons brutaux”, poursuit la fonctionnaire Nthabiseng Tshivhenga. “La majorité de la population est noire et nous sommes toujours les plus pauvres. Oui aux expropriations sans compensation !”

“On a tous payé pour nos terres. On ne les a pas volées”, affirme en retour un éleveur blanc au crâne rasé, John Knott.

Lancinante depuis l’avènement de la démocratie il y a un quart de siècle, la question foncière refait la “une” de l’actualité sud-africaine depuis que le nouveau président, Cyril Ramaphosa, a annoncé une nouvelle réforme agraire.

Il s’agit, a-t-il plaidé, de “réparer l’injustice historique grave” commise à l’égard de la majorité noire pendant la période coloniale et le régime raciste de l’apartheid.

Aujourd’hui, la minorité blanche (8% de la population) “possède 72% des fermes”, contre “4% seulement” pour les Noirs (80% de la population), a-t-il souligné. Pour corriger la situation, il souhaite donc modifier la Constitution du pays pour autoriser certaines expropriations sans indemnisation.

– ‘Guerre civile’ –

La question déchire la nation “arc-en-ciel” rêvée par Nelson Mandela. De nombreux Noirs applaudissent des deux mains le projet, mais les Blancs s’inquiètent.

La controverse a pris une dimension internationale cette semaine lorsque Donald Trump s’est inquiété des “expropriations” et des “meurtres de grande ampleur” dont seraient déjà, selon lui, victimes les fermiers blancs sud-africains.

“Faux”, lui ont répondu, en colère, les autorités de Pretoria, en accusant le président américain d’attiser les tensions raciales.

Provocateur, son tweet a mis le doigt sur les plaies raciales toujours à vif qui agitent la société sud-africaine. Les débats publics organisés par le gouvernement sur son projet de réforme agraire, comme à Vereeniging, l’ont tous confirmé.

“Pourquoi indemniser des gens qui n’ont pas acquis les terres légalement ?”, s’interroge au micro Tsabeng Ramalope, une infirmière noire de 30 ans. “Attend-on qu’une guerre civile éclate pour résoudre le problème ?”

“L’expérience zimbabwéenne nous a appris qu’exproprier sans compensation est catastrophique”, prévient Carley Denny, une Blanche de 37 ans. Son père dirige une ferme de 100 hectares entre les mains de sa famille depuis cinq générations.

Au début des années 2000, le président zimbabwéen Robert Mugabe a ordonné l’éviction de force de milliers de fermiers blancs du pays, précipitant toute l’économie dans la crise.

“Les Zimbabwéens en paient encore aujourd’hui le prix par des années de déclin économique”, avertit Mme Denny.

– ‘Génocide’ –

En arrivant au pouvoir en 1994, le Congrès national africain (ANC) avait promis de redistribuer les terres. En vain jusque-là. Seule une infime partie a changé de propriétaire.

“C’est un échec cinglant à cause de la corruption et du manque de volonté politique”, accuse Edward von Bodenstein, un Blanc opposé au projet présidentiel.

Dans un récent rapport, l’ancien chef de l’Etat Kgalema Motlanthe, membre de l’ANC, s’est lui-même inquiété des maigres progrès enregistrés dans la redistribution des terres.

“On est assis sur une bombe à retardement”, prévient Khetisa Khabo, responsable à Vereeniging du parti de la gauche radicale des Combattants pour la liberté économique (EFF). “On n’appelle pas à un génocide des Blancs. Mais la terre nous appartient. On va tout faire pour la récupérer”, promet-il.

Son parti, qui séduit nombre des déçus de l’ANC, a fait de la réforme agraire l’une de ses priorités.

Pour Constance Mogale, de l’Alliance pour la démocratie rurale – un réseau d’associations qui défend les expropriations sans compensation – le débat “n’est qu’un subterfuge électoral” avant le scrutin législatif prévu en 2019.

La Constitution permet déjà d’exproprier sans dédommagement, affirme-t-elle, reprenant l’avis de plusieurs experts. “Le problème, c’est le non-respect” des lois, “amender va prendre une éternité, ça ne va pas redonner de terres aux gens”.

Réforme constitutionnelle ou pas, Roselyn Seaga, 67 ans, n’en démord pas: la redistribution des terres est une nécessité.

Sa frustration est partagée par de nombreux Noirs. “Depuis que je suis née”, résume-t-elle en pleurs au micro, “je n’ai jamais eu un lopin de terre que j’ai pu appeler ma maison”.

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Sunday, 05 June 2022 11:01