Elle vient de tenir dans la ville de Douala une conférence de presse à laquelle ont été conviés les partis politiques en lice pour l’élection présidentielle du 7 octobre 2018.Outre le fait d’appeler les neuf candidats à signer un engagement solennel pour la réconciliation des camerounais, le Comité citoyen pour la transparence et l’exercice des libertés (COCITEL) demande à celui va devoir diriger le pays pour les sept autres années, à adopter un certain nombre de mesures, une fois arrivé au pouvoir. «Nous voulons former une nouvelle nation avec les camerounais qui se tiennent par la main, pour que nous puissions poser de vrais problèmes», indique Achille Kotto le président du COCITEL, par ailleurs l’organisateur de la conférence de presse.
Les mesures que le COCITEL souhaite voir adopter au lendemain de l’élection sont l’instauration d’un dialogue national de réconciliation qui conduira au renouvellement des institutions. Ayant assisté à cette conférence de presse, Cyrille Sam Mbaka vice-président de l’Union démocratique du Cameroun a déclaré aux termes des assises «le Cameroun est devenu un Cameroun où on doit tout faire pour qu’il y ait consensus national. Et le consensus national implique que les partis politiques, la société civile, les médias, que tout le monde se mette dans la bataille». Représentant le Social democratic front Dobelle Ebelle conseiller de Joshua osih a pour sa part déclaré concernant la proposition du dialogue national de réconciliation, «nous pensons que le dialogue est la principale solution. Mais il ne faut pas que le dialogue même s’il est inclusif qu’il se passe de n’importe quelle manière. Notre candidat Joshua Osih va certainement lire cet engagement et effectivement avisera».
Le COCITEL propose au futur Président de la République du Cameroun de procéder à la dissolution de l’Assemblée nationale, d’améliorer le fonctionnement du Sénat qui jusqu’ici de son point de vue, n’a pas d’impact sur la vie des populations. Il demande en plus de ce qui a été suscité, la mise à plat des accords de coopération avec tous les partenaires à l’étranger, principalement la France. Le président du COCITEL n’a pas manqué de faire part à l’assistance venue suivre la conférence de presse de sa déception due au fait que, juste deux partis politiques ont répondu présents à l’invitation. Pourtant souligne l’objet de la rencontre est d’une importance capitale. Surtout pour tous les candidats qui aspirent à diriger le Cameroun. «Je trouve personnellement en tant que citoyen irresponsable d’avoir évité un débat d’une telle importance», déclare Achille Kotto.
Le COCITEL entend faire parvenir le document comportant l’engagement solennel et les mesures suscitées aux sept candidats absents lors de ladite conférence. Ces candidats sont Maurice Kamto du Mouvement pour la renaissance du Cameroun, Akere Muna du Front populaire pour le développement, Serges Espoir Matomba du Peuple uni pour la rénovation sociale, Cabral Libii de l’Univers, Garga Haman Adji de l’Alliance pour la Démocratie et le Développement, Frankline Ndifor du Mouvement citoyen national du Cameroun et Paul Biya du Rassemblement démocratique du peuple camerounais.Liliane N.