Dans l’après-midi du lundi 24 septembre 2018, suite à des coups de feux entendus à l’hôtel Sawa au quartier Bonanjo à Douala, des rumeurs ont enflammés la ville et la toile sur une présupposée présence des amazoniens dans la capitale économique du Cameroun.
Heureusement, il n’en est rien. Une réunion de crise et des enquêtes des forces de l’ordre révèlent «une fausse manœuvre ayant conduit à la psychose».
Selon une source proche des forces de l’ordre, «le maire de Buea prenait un apéritif avec deux de ses conseillers municipaux et tous s’exprimaient en anglais. Dans ses mouvements, son pistolet automatique a été découvert et un homme politique qui était non loin a remarqué l’arme du maire. Inquiet, le monsieur a alerté la gendarmerie en ces termes: “présence d’amazoniens armés à l’hôtel Sawa en train de boire pour opérer”».
Le Commandant de gendarmerie a dépêché des antigangs armés et en civil sur les lieux pour une reconnaissance. Dans cette approche, les antigangs ont engagé des tirs de sommation, la panique s’est installé dans l’hôtel et aux environs.
Les coups de feu ont alertés les militaires, policiers et les éléments du Bataillon d’intervention rapide des alentours qui se sont portés aussitôt sur les lieux. La situation a été rapidement contrôlée et le calme est revenu à l’hôtel, aux environs et au sein de la population.
Pour avoir le contrôle, il a fallu que les forces de l’ordre ratissent l’intérieur de l’hôtel, et ses environs en appliquant une fouille générale. Pendant l’intervention, le maire a été emmené à la gendarmerie pour identification et vérification. Il a été libéré par la suite.
Le Gouverneur de la région du Littoral Samuel Dieudonné Ivaha Diboua a publié il y a quelques heures un communiqué visant à rassurer l’opinion et les populations. Ci joint le dit communiqué.
communiqué.
Les responsables de l’hôtel Sawa de Bonanjo à Douala, n’ont pas voulu dévoiler cette information, d’où cet autre communiqué.
C’est une affaire à suivre…