Quelqu’un aurait-il des informations au sujet des supposées machettes que d’aucuns auraient prétendument distribuées à d’autres pour s’en prendre à une communauté précise comme l’affirmait un quidam dans une lettre adressée à certains médias? Si oui, puisse-t-il vous plaire de nous les partager ; il nous importe au plus haut point de savoir combien de têtes ont été coupées ? Où ? Quand ? Etc.
Faisant l’économie du scénario du contentieux post-électoral qui nous avait tous scotché devant nos télévisions, ce qui précédemment dit n’est qu’une illustration des mensonges les plus éhontés dont ce sont fait maitres ceux-là même qui prétendent aujourd’hui d’avoir déjoué un coup de force contre Paul Biya, l’homme qu’ils ont montré par tous les moyens possibles abhorrer, exécrer… Ici aussi comme lors dudit contentieux post-électoral, pour étayer leur affirmation, même pas l’ombre du commencement d’une preuve : leur parole doit faire foi.
Ainsi donc, après avoir passé le temps à défier les institutions ainsi que ceux qui les incarnent, afficher leur mépris à l’encontre de ces dernières, exacerber les tensions tribales, essayer par tous les moyens d’envoyer le peuple dans la rue, s’étant montrés solidaires de certains de leurs partisans, une horde de barbares baptisée « Brigade anti sardinards » et ce par un mutisme assourdissant; le 05 novembre 2018 nous disent-ils, il leur était proposé de leur ramener, sur un plateau d’argent, la tête du grand méchant dictateur. Pris d’un amour soudain pour ce dernier, ils auraient décliné cette offre pour qu’au lendemain de ce jour qui lui était jour de prestation de serment du président élu, ils échappent à la surveillance des forces sécuritaires commises à cet effet pour se retrouver au rond-point Nlongkak, d’où avec des partisans, espérant sans doute faire boule de neige, ils entamaient selon leur programme, l’ultime marche prévue contre un supposé hold-up électoral.
Certes il n’est jamais trop tard pour faire le bien mais chers messieurs, vous ne pouvez pas nous demander de vous croire sur parole. Vous ne vous en êtes pas montrés dignes. Vous vous êtes montrés avides, prêts à tout pour accéder à la magistrature suprême et je n’en veux pour preuve que votre auto-proclamation comme vainqueur de l’élection présidentielle du 07 octobre. Qu’aurait-il pu se passer ce jour-là si d’aventure certains de vos partisans avaient pris d’assaut les rues ? Seriez-vous en train de nous raconter le « film chinois » de ces derniers jours ? Où en serions-nous si les forces sécuritaires ne s’étaient pas montrées efficientes en étouffant, en contenant sans casse vos hostiles velléités ? Vous voulez vous refaire une santé, vous voulez redorer votre blason à jamais terni mais, vous ne le savez peut-être pas, le KILAV, ce fameux détergent de l’époque qui s’était montré à la hauteur des crasses les plus indécrottables n’existe plus.
Des rumeurs les plus folles suite à votre séjour à Addis-Abeba circulent. Certaines font état du fait que vous vous soyez fait ignorer par certains Chefs d’Etats et d’autres d’une discussion que vous aurez eu avec le Premier Ministre relativement à l’attribution de certains postes ministériels. Le plus important pour nous n’est pas cela mais ce discours d’apaisement que vous avez eu face à vos partisans à votre retour d’Ethiopie. En tant que patriote, nous avons su l’apprécier à sa juste valeur… pour autant, sera-t-il à même d’entraver la chute libre de votre parti, chute amorcée dès le 08 octobre et aggravée avec les évènements qui ont suivi ? J’en doute bien car de nombreux yeux se sont ouverts. Quoi qu’il en soit, nous en aurons une idée précise lors des prochaines échéances électorales.
D’ici là, rappelez-vous, KILAV n’existe plus et les pâles copies d’aujourd’hui ne sont pas à la hauteur de la tâche. Relativement à votre dernière trouvaille, nous voulons des preuves pas des mots.