Ceux-ci vont se dérouler lors de la troisième édition des Journée portes ouvertes tunisiennes qui seront organisées dans les deux principales villes du pays, entre les 26 et 29 mars 2019, sous le thème : « Journées portes ouvertes portant sur le système universitaire et l’enseignement supérieur en Tunisie ».
Cet événement, est organisé avec le concours du ministère de l’Enseignement supérieur du Cameroun, en partenariat avec dix universités privées tunisiennes. Il a pour principaux objectifs, d’accroître les relations de coopération en matière d’enseignement supérieur et, de renforcer la destination universitaire tunisienne, selon les informations relayées par l’ambassade de Tunisie. Une continuité de ce que ces rencontres ont été, au cours des précédentes éditions, à savoir donner une meilleure visibilité sur le cadre académique, scientifique et pédagogique des études dans les universités tunisiennes.
Les participants, à l’instar des responsables des lycées, des professionnels de l’éducation, des élèves et des parents vont notamment réfléchir sur les conditions d’accès, la qualité, l’expertise, l’infrastructure dont disposent ces universités. Ces séances intellectuelles ponctuées de présentations et d’échanges, seront couplées aux rencontres Be to Be, avec les représentants des universités privées tunisiennes présentes. Ils seront par ailleurs édifiés, sur l’environnement de formation et d’apprentissage, le cursus universitaire, les filières et les diplômes du système tunisien d’enseignement supérieur.
Le lancement des Journées portes ouvertes est prévu le 26 mars 2019 à l’Hôtel Franco de Yaoundé et sera conjointement présidé par le ministre d’Etat, ministre de l’Enseignement supérieur, le Pr Jacques Fame Ndongo et de l’ambassadeur de Tunisie au Cameroun, Jalel Snoussi.
Les institutions universitaires tunisiennes annoncées pour y participer sont, entre autres : le Collège Lassalle, l’Université privée du Sud, APBS, l’University Teacher in Software Engineering, le Cabinet de Consulting, de Coaching et de Formation (3C-Consulting), UMLT, Université centrale, Net Info, ESPIN et l’Institut international de technologie.
Il est important de relever que l’un des domaines clés de la coopération entre le Cameroun et la Tunisie réside dans l’éducation. C’est la raison pour laquelle, chaque année les étudiants camerounais reçoivent des bourses octroyées par les universités privées de Tunis.
Ce pays dispose d’un enseignement supérieur, dont la réputation est désormais établie. Il est l’un des plus dynamiques et des plus diversifiés en Afrique. De manière générale, c’est un mastodonte qui compte 204 établissements d’enseignement supérieur, 75 établissements privés d’enseignement supérieur, en plus des 13 universités publiques et de l’université virtuelle. Dans un système dont le succès et le rayonnement ne sont plus à démontrer, l’on compte environ 7000 étudiants étrangers d’une cinquantaine de nationalités, avec en prime, 2000 Camerounais. Dans ce contexte, l’attractivité des universités tunisiennes s’explique par quatre avantages comparatifs majeurs : la qualité de l’enseignement, le coût des études, la facilité d’obtention du visa d’entrée et le cadre de vie.
Nicole Ricci Minyem
La grève qui avait débuté le 4 mars 2019 à la Faculté des Arts, Lettres et Sciences humaines (Falsh) a finalement pris fin. Les enseignants de cette Faculté qui se plaignaient, ont reçu l’argent qu’ils réclamaient. Après le paiement par l’Université de Ngaoundéré des primes et autres avantages, le collectif des enseignants plaignants a commis un communiqué pour indiquer que le mouvement d’humeur qui a paralysé les cours durant 14 jours est terminé. «Nous avons obtenu ce que nous souhaitons, maintenant les cours vont reprendre», déclare dans les colonnes de notre confrère Le Jour, l’un des enseignants grévistes en service au département de géologie.
Les étudiants ont pu donc se faire dispenser les premiers cours comptant pour le deuxième semestre. Les enseignants étaient dans les salles de classe lundi dernier. «Ici c’est le niveau 3 Sociologie. On vient de finir le cours et nous attendons un autre enseignant», affirme la dénommée Djenabou étudiante en sociologie.
Il faut rappeler qu’après une réunion de conciliation tenue le 11 mars 2019 avec le Pr Uphie Chinjé Melo, Recteur de l’Université de Ngaoundéré, les enseignants avaient décidé de suspendre pour 48 heures la grève. Cependant, les promesses du Recteur n’ayant pas été respectées, le mouvement d’humeur avait repris de plus belle. «Aucun virement n’a été effectué en faveur des Enseignants dudit établissement à l’échéance du 12 mars 2019, la grève qui avait été suspendue a repris…Cette grève se poursuivra jusqu’au samedi 16 mars 2019 si entre temps aucune solution n’est apportée aux revendications exprimées», avaient indiqué les enseignants grévistes dans un communiqué, qu’ils ont rendu public.
Un membre du collectif des enseignants de la Falsh explique qu’«avant les frais de corrections et de jurys étaient payés à l’agence comptable de l’Université. Ils ont décidé de renvoyer cela aux Finances par méchanceté. Avec pour objectif de casser notre mouvement. D’ailleurs, ce n’était pas des gros montants que nous réclamions. Cela variait entre 10 000 FCFA et 30 000 FCFA pour certains».
Le calme étant revenu à l’Université, les résultats des examens de rattrapage ont été sortis. «Nous travaillons chaque jour pour faire avancer les choses. Lorsque je dis quelque chose et je m’engage à ce que cela soit réalisé. J’avais donné ma parole aux enseignants de la Falsh. Il y a eu des lenteurs administratives qui ne dépendent pas de moi. Voilà pourquoi le paiement a trainé», a déclaré le Recteur.
Liliane N.
Le 11 mars 2019, les enseignants Judicael Ouedraogo et Al-hassane Cheickna Sana ont été kidnappés par des individus armés sur l’axe Kongoussi- Djibo, d’après un communiqué publié mardi 19 mars par le ministère de l’éducation nationale.
Les deux hommes avaient été enlevés, alors qu'ils rentraient à Djibo, après avoir passé le week-end du 8 à Kongoussi, leur village d'origine. Ils auraient été « emmenés à bord d'un véhicule de Médecins sans frontières, dérobé quelques heures avant », indique une source sécuritaire. Les corps sans vie, criblés de balles des deux enseignants ont été retrouvés à l'entrée de la ville de Koutoukou, à environ 120km de Djibo.
« D'ordinaire, les personnes enlevées sont relâchées, cette fois, elles ont été exécutées », regrette cette même source pour qui le message semble clair puisque le gouvernement a annoncé un vaste programme de réouvertures d'écoles. Depuis 2016, plus d'un millier d'écoles ont fermé, affectant près de 150 000 enfants.
« Les enseignants vivent dans la peur. L'objectif des ravisseurs est de les traumatiser. C'est indéniablement un coup porté à ce programme », fait observer le ministre de l'éducation nationale. Un enseignant qui connaissait bien les deux hommes témoigne du climat de psychose qui règne actuellement dans la ville : « Nous vivons la peur au ventre. Je ne peux pas vous parler », explique l'instituteur.
Les autorités locales sont également sans nouvelles d'un chauffeur de médecins sans frontières enlevé et d'un prêtre catholique, disparu depuis dimanche.
Longtemps épargné par les groupes armés actifs au Sahel, le Burkina Faso, pays frontalier du Mali instable et du Niger, est confronté depuis trois ans à des attaques djihadistes de plus en plus fréquentes et meurtrières.
Le Groupe état islamique dans le grand Sahara (EIGS), organisation dirigée par Abou Walid Al-Sahraoui, est le groupe terroriste le plus actif du Burkina Faso. Il consolide de plus en plus son assise dans la zone des trois frontières Mali, Niger et Burkina Faso, terrorisant les populations civiles et s'attaquant aux représentants de l’État.
Danielle Ngono Efondo
Pendant quatre heures d’horloge, il y’a eu des échanges houleux, entre le membre du gouvernement, les importateurs des filières riz et poisson de même qu’avec les responsables des associations de défense des droits des consommateurs. Les deux principaux points abordés étaient la hausse des prix de ces denrées ainsi que les difficultés rencontrées par les acteurs dans les deux filières.
Alors que Jacques Kemleu, secrétaire général du Groupement des Importateurs de riz, rassure de la disponibilité de 200 000 tonnes de riz, soit une réserve de près de 5 mois, la moyenne mensuelle de consommation de riz étant de 47 tonnes, les opérateurs de la Filière riz quant à eux, ont profité de cette tribune, pour poser leurs difficultés telles que la pénurie de devises, les délais prolongés de franchise des marchandises, l'augmentation des charges sur les déclarations douanières de 1,5 à 6,8 pour cent... L'exercice a été le même avec la Filière poissons.
Le point de vue du consommateur
Pendant que le ministre du Commerce et ses invités tablaient sur les sujets sus évoqués, le consommateur lamda a lui aussi donné son point de vue et, tenté de comprendre les raisons de cette hausse de prix :
« La hausse des prix du riz et du poisson est une manœuvre d’un groupuscule d’individus, qui veulent faire chanter l’Etat ».
« La production peut avoir augmenté mais pas au niveau suffisant pour satisfaire les marchés et comment comprendre une hausse de la production locale qui s'accompagne d'une hausse des importations des mêmes produits. Cette hausse de la production qui la soutient, pour quels revenus ? »
« Le Cameroun n'exploite même pas 30% de ses terres arables - Les pays voisins c'est qui le Gabon et la guinée Equatoriale, ils ne font même pas trois millions d'habitant les deux réunis, soit la population de la seule ville de Yaoundé avant le conflit au Nord et au Sud Ouest. Il apparaît pourtant évident qu’avec ce conflit, ces deux villes ont encore plus d'habitant. Il faut admettre que nous sommes dans une économie trop fiduciaires, or la quantité d'argent en circulation est très faible, les zones de productions captent peu et tout le monde croit bêtement qu'augmenter les prix permettra d'arriver à l'équilibre et, le résultat on voit une bulle monter »…
Nicole Ricci Minyem
Mardi dernier, Mme le Ministre de l'Habitat et du Développement Urbain (MINHDU), Célestine Ketcha Courtès, a reçu en audience dans son Cabinet, le Zimbabwéen Andrew Chimphondah, Directeur Général de Shelter Afrique. C’est une institution panafricaine de financement, basée à Nairobi au Kenya, appuyant exclusivement la promotion de l'habitat et du secteur immobilier en Afrique. C'était en présence, entre autres, de Mme le Secrétaire d'Etat en charge de l'Habitat, Marie Rose Dibong, du Secrétaire Général du Ministère de l'Habitat et du Développement Urbain, Ahmadou Sardaouna, et du Directeur Général du Crédit Foncier du Cameroun, Jean-Paul Missi, par ailleurs membre du Conseil d'Administration de Shelter Afrique.
Au cours de cette rencontre de prise de contact, il s'est dégagé des échanges entre Mme le Ministre et son hôte l'urgence de renforcer les capacités des promoteurs immobiliers camerounais, afin de leur permettre de monter des projets et programmes immobiliers bancables. Ceci à l'image de ceux de leurs collègues du Kenya et du Nigeria, pays qui sont dans le peloton de tête en la matière. Une préoccupation qui avait déjà suscité l'organisation en 2016 à Yaoundé, d'un atelier de haut niveau pour les promoteurs immobiliers, dont la deuxième session se tiendra les 24 et 25 avril 2019 au Kenya, sur le modèle de prestation Partenariat Public Privé. Dans la même veine, le patron de Shelter Afrique a annoncé la création au Kenya d'un Centre d'Excellence, « qui fournira des compétences techniques aux artisans de l'industrie du logement ». Ce centre est une plateforme potentielle d'apprentissage en ligne, qui se développera pour accueillir les artisans, les parties intéressées et les développeurs susceptibles de se connecter pour obtenir des certifications sur les cours en ligne.
Andrew Chimphondah a aussi présenté la nouvelle stratégie de Shelter Afrique, axée sur trois objectifs : la viabilité financière, la valeur et l'impact sur le développement pour les actionnaires et la viabilité organisationnelle.
Une vision saluée par Célestine Ketcha Courtès, qui a déclaré à son hôte : « nous allons faire face à nos engagements », avant d'ajouter : « nous sommes dans la banque et le Cameroun doit profiter des opportunités offertes » et être aussi représenté à la Direction Générale de Shelter Afrique, dont il membre fondateur en 1982.
Au rang des projets récemment financés au Cameroun par Shelter Afrique figure la construction d'un immeuble de 32 appartements (Immeuble 22 Hyppodrome) en 2010 en faveur de la Société Immobilière du Cameroun, ainsi que des appartements et de bureaux à usage triple en faveur d'un promoteur immobilier.
Source : MINHDU
Parti d’Abidjan mardi selon sa cellule de communication, Pascal Affi N’Guessan, Président du FPI aura une entrevue ce jeudi 21 mars 2019 avec Laurent Gbagbo, libéré en février dernier à la Cour Pénal Internationale (CPI). C’est l’aboutissement de longues tractations.
Cette première rencontre depuis 8 ans, est un tournant important pour le Front Populaire Ivoirien (FPI). Dans la mesure où, les relations s’étaient considérablement détériorées entre les deux hommes depuis la crise interne de 2014 qui secoue le parti. Et qui avait vu la formation de deux tendances antagonistes. Pascal Affi Nguessan n’avait jamais été reçu à La Haye jusqu'à la libération sous condition de Gbagbo. Certaines langues avaient parié sur une rupture totale et définitive entre les deux hommes.
Mais aussi, selon un membre de la Cellule de Communication de Pascal Affi N’Guessan, leurs échanges précise-t-il porteront sur l’actualité politique, sociale et économique de la Côte d’Ivoire. L’actualité politique ivoirienne est également marquée par des dissensions au sein du Rassemblement des houphouëtistes pour la démocratie et la paix (RHDP). La sortie du Parti démocratique de Côte d'Ivoire (PDCI), d’Henri Konan Bédié et sa volonté de mettre en place une plateforme de l’opposition dans laquelle il convie ouvertement le FPI, sera également au menu des échanges.
Cette rencontre annoncée entre Gbagbo et Affi prend certainement de court de nombreux partisans du «Gbagbo ou rien» qui n’imaginaient pas un tel scénario de rapprochement entre Gbagbo et son premier chef de gouvernement.
Pour rappel, Laurent Gbagbo, président de la Côte d’Ivoire d’Octobre 2000 à avril 2011, a passé huit ans de détention à la CPI dans le cadre des violences post électorales. Acquitté par les juges de première instance en janvier 2019, il a été libéré sous condition par la CPI, le 1er février. Il séjourne temporairement en Belgique.
Danielle Ngono Efondo
Un génie créateur dont fait montre ces jeunes, c’est que ceux-ci achètent les pièces des épaves de véhicules, de motos, ou des appareils électroménagers. Les soudeurs les stockent dans leurs ateliers. A l’aide des pièces collectées, ils rendent alors service à la clientèle pour tout besoin de dépannage. Les clients viennent de tous horizons pour solliciter le service des jeunes soudeurs. Le lieu le plus reconnu à Garoua pour la soudure en plastique est un atelier qui se trouve au lieu-dit Ancien cinéma le Ribadou. Cette activité permet aux jeunes qui la pratiquent d’être à l’abri du besoin faisant éloigner d’eux le spectre du chômage. Un système « D » donc, qui a véritablement le vent en poupe.
Comment se fait cette soudure d’un autre genre
Nous nous sommes approché de Saliou pour en savoir plus. Lui, il utilise le feu, le couteau et le fer pour souder. Tous ces matériels constituent des outils principaux de son travail. Quand ont lui apporte par exemple le pare choc d’un véhicule présentant une fissure, il diagnostique d’abord le défaut, puis utilise le couteau et le fer bien chaud pour souder la pièce. Le feu est préalablement fait dans un foyer à charbon. Si la panne nécessite qu’il remplace la pièce défectueuse, il rentre dans l’arsenal de ses épaves et avec son ingéniosité finit par trouver une solution fiable.
Outre-les pares chocs, les jeunes soudeurs redonnent une seconde vie aux pares brises, aux « caisses » de véhicules ou de motos pour ne citer ceux-ci.
Cette activité nourrit-elle son homme ?
L’ensemble des jeunes abordés sont unanimes, un trésor est caché dans la soudure en plastique. Selon Saliou en l’occurrence : « Je gagne beaucoup de cette activité. Surtout qu’au départ j’était le seul à exercer ce travail dans la ville de Garoua. Mais aujourd'hui nous sommes nombreux. D'autres jeunes ont compris que cette activité donne suffisamment d’argents. Par jour je ne manque pas au moins vingt mille Francs Cfa de recettes. Dieu merci, je me suis marié avec les revenus de la soudure et j’ai construit une maison ».
En tant qu’activité du secteur informel, les praticiens déplorent néanmoins des difficultés liées notamment aux questions de taxes, et à la répression par les forces de sécurité qui, parfois considèrent l’activité comme étant illégale.
Innocent D.H
Selon une source policière à Bamenda, les ravisseurs ont débarqué chez Emmanuel Ngafeeson peu avant minuit, dix minutes à peine après que ce dernier ait regagné sa résidence de Ntabessi à Bamenda, chef-lieu de la région du Nord-ouest. L'ancien ministre n'a opposé aucune résistance et a juste obtenu que les autres membres de la famille présents ne soient pas inquiétés.
Il a aussitôt été conduit vers une destination inconnue et à bord de son propre véhicule, a précisé la même source. La nouvelle de son enlèvement ne s'est répandue que mercredi matin, suscitant un flot d'interrogations sur la facilité avec laquelle ce rapt a été réalisé.
Mais pour les sources sécuritaires, aucun doute, cet autre enlèvement est l'œuvre des combattants séparatistes qui opèrent dans les régions anglophones. Si les enlèvements sont devenus fréquents autant au Sud-ouest qu'au Nord-ouest, c'est néanmoins la première fois qu'une personnalité de ce rang fait les frais de ce contexte sécuritaire trouble.
Son enlèvement intervient 24 heures après celui de l’entraîneur de Yong Sport Academy de Bamenda, Emmanuel Ndoumbe Bosso, kidnappé mardi matin et libéré dans la soirée. Et quelques heures après celui des joueurs de l’équipe de football de l’université de Buea dans le Sud-ouest.
Membre titulaire du Comité central du Rassemblement Démocratique du Peuple Camerounais (RDPC), parti au pouvoir, Emmanuel Ngafeeson entre au gouvernement en décembre 2004 au poste de secrétaire d'Etat auprès du ministre de la Justice et garde des Sceaux. Il est alors spécialement chargé de l'administration pénitentiaire, ou il a été pendant 7 ans secrétaire d’État auprès du ministre de la Justice chargé de l'administration pénitentiaire.
Depuis qu'il en a été sorti du gouvernement en 2011, il cultive un art de la discrétion qui l'a complètement fait sortir des radars. Il vient brutalement et à son corps défendant, de retrouver une bien pénible exposition.
Danielle Ngono Efondo
Le sélectionneur de l’équipe nationale de football féminin, Alain Djeumfa a publié ce mercredi 20 mars 2019 la liste des joueuses qui participeront au 3e regroupement, dans le cadre de la préparation de la Coupe du monde féminine 2019 qui se déroulera au mois de juin en France. Ce regroupement aura lieu du 20 mars au 9 Avril 2019 au Centre d’excellence Technique de la CAF à Mbankomo à Yaoundé.
Le stage de Mbankomo sera interrompu, pour se prolonger en Chine. En effet, Les Lionnes sont invitées à un tournoi amical international qui se tiendra du 1er au 09 Avril prochain en Chine. Alain Djeumfa et ses pouliches affronteront le pays hôte, la Russie et la Croatie. La participation du Cameroun à ce mini tournoi comblera probablement le déficit de rencontres amicales avec des sélections nationales pendant la préparation du Mondial français.
4 joueuses présentes au dernier regroupement ont perdu leur place dans cette nouvelle liste constituée en majorité des athlètes locaux. Amazone Fap se taille la part du Lion avec 6 places, suivie de Louves Minproff qui en compte 5. Eding filles, As Diamare, Awa football filles, Maranatha , Éclair de Sa’a , As Green City ,Social du Mbam et 3 internationales complète le tableau.
La liste des 26 Lionnes convoquées
Ils sont au total, 30 nominés pour le titre de meilleur joueur africain de l’histoire. Et parmi les 30, trois camerounais, des gloires du football du Cameroun ont été choisies : Samuel Eto’o Fils l’ancien capitaine des Lions indomptables, Roger Milla, Ambassadeur itinérant et Thomas Nkono. C’est le magazine français France Football qui a publié la liste qui regroupe toutes les générations de l’histoire du football africain.
Si Samuel Eto’o Fils remporte ce titre, ce sera un autre qui viendra s’ajouter et enrichir davantage son palmarès assez chargé. Avec son poste d’attaquant, Samuel Eto’o a été champion Olympique en 2000 aux Jeux Olympiques de Sydney (1 but en finale) (Cameroun). Deux fois vainqueur de la Coupe d'Afrique des nations, en 2000 et 2002, finaliste en 2008 contre l'Egypte (Cameroun). Trois fois vainqueur de la Ligue des champions, en 2006 (1 but en finale), 2009 (1 but en finale) (FC Barcelona) et 2010 (Inter). Vainqueur de la Coupe du monde des clubs en 2010 (1 but en finale) (Inter).
Il a été finaliste de la Super Coupe d'Europe en 2010 contre l'Atlético Madrid (Inter). Trois fois champion d'Espagne, en 2005, 2006 et 2009 (FC Barcelona). Champion d'Italie en 2010 (Inter). Deux fois vainqueur de la Copa del Rey (Coupe d'Espagne), en 2003 (Real Mallorca) et 2009 (FC Barcelona). Deux fois vainqueur de la Coupe d'Italie, en 2010 et 2011 (2 buts en finale) (Inter). Deux fois vainqueur de la Super Coupe d'Espagne, en 2005 (2 buts en finale) et 2006 (FC Barcelona). Vainqueur de la Super Coupe d'Italie en 2010 (2 buts en finale), finaliste en 2011 contre l'AC Milan (Inter). Quatre fois "Joueur africain l'année" (CAF), en 2003, 2004 (Real Madrid), 2005 (FC Barcelona) et 2010 (Inter).
Samuel a été "Joueur africain de l'année" (Etoile d'or) en 2003 (Real Madrid). Meilleur buteur du Championnat d'Espagne (Pichichi) en 2006 (26 buts) (FC Barcelona). Il compte 117 sélections, 56 buts de 1997 à 2014.
La liste des nominés pour le titre de Meilleur joueur africain de l’histoire
1. Mohamed Aboutrika (EGY)
2. Emmanuel Adebayor (TOG)
3. Mahmoud Al Khatib (EGY)
4. Lakhdar Belloumi (ALG)
5. Kalusha Bwalya (ZAM)
6. Mustapha Dahleb (ALG)
7. Tarak Dhiab (TUN)
8. El Hadji Diouf (SEN)
9. Didier Drogba (CIV)
10. Mickaël Essien (GHA)
11. Essam El Hadary (EGY)
12. Samuel Eto’o (CAM)
13. Bruce Grobelaar (ZIM)
14. Nwankwo Kanu (NIG)
15. Salif Keita (MAL)
16. Seydou Keita (MAL)
17. Stephen Keshi (NIG)
18. Rabah Madjer (ALG)
19. Rachid Mekhloufi (ALG)
20. Roger Milla (CAM)
21. Ndaye Mulamba (RDC)
22. Noureddine Naybet (MAR)
23. Thomas Nkono (CAM)
24. Abedi Pelé (GHA)
25. Laurent Pokou (CIV)
26. Jay-Jay Okocha (NIG)
27. Mohamed Salah (EGY)
28. Yaya Touré (CIV)
29. George Weah (LIB)
30. Rashidi Yekini (NIG).
Liliane N.
Selon les faits et les témoignages glanés sur le terrain, les élèves du Lycée bilingue de Ngalbidjé à Garoua ont exprimé leur ras-le-bol ce jour. A l’origine le décès quelques jours avant de trois de leurs camarades et dont la dernière goutte d’eau qui a débordée le vase reste les crises de transe manifestées par plus de quarante élèves de cet établissement. C’est ainsi que des cours ont été interrompus, les élèves ayant décidé d’interrompre le cours pour manifester leur mécontentement. Ils ont vandalisé au passage le bloc administratif au motif de s’en prendre à leur proviseur qui, selon eux serait la cause de leur malheur. Même, les véhicules des forces de l’ordre n’ont pas échappé aux actions de destruction posées par les élèves en furie. Après avoir surchauffé l’ambiance au sein de l’établissement, les élèves manifestant vont descendre dans la rue pour dénoncer, selon leurs propos : « la sorcellerie qui sévit au Lycée bilingue de Ngalbidjé ». Ils vont aller jusqu’au domicile de leur proviseur pour porter leur mécontentement.
Une situation délicate qui a vu l’intervention des forces de maintien de l’ordre pour faire calmer les mouvements. Les policiers eux-mêmes ont été heurté à la résistance des manifestants. Informé de la gravité de la situation, le Gouverneur de la région du Nord Jean Abate Edi’i et le délégué régional des enseignements secondaires sont descendus immédiatement sur les lieux. En posture de père, le Gouverneur a tenu à rassurer les apprenants en leur prodiguant des conseils : « vous êtes d’abord ici, pour venir apprendre et surtout devenir des responsables de demain. Je vous ai écouté ce problème va trouver une solution ».
Cette intervention des autorités administratives, des forces de sécurité et surtout celle autorités religieuses a permis d’écarter le pis et de ramener le calme dans cet établissement d’enseignements secondaires. Mais, l’incertitude plane toujours dans cette école sur la reprise des cours, les élèves souffrant de la transe n’ayant pas encore recouvrer leur santé normale. L’école des enfants paye donc le plus lourd tribut, car la progression des programmes d’enseignement se trouve ainsi hypothéquée. Les jours à venir nous édifierons plus sur l’évolution de cette actualité.
Innocent D.H
La police municipale va incessamment reprendre du service à Yaoundé. Sauf que cette fois, elle sera mieux encadrée par les différents maillons de la chaîne. A en croire Cameroon Tribune, c’est l’une des principales informations à retenir de la concertation organisée hier à Yaoundé entre le ministre de l’Administration territoriale et de la Décentralisation et celui du Développement local, ainsi que les autorités administratives de la région du Centre.
Selon le ministre Paul Atanga Nji, cet appel à un encadrement des activités de la police municipale est une instruction du chef de l’Etat, Paul Biya.
A l’issue des travaux -tenus à huis clos-, apprend-on, le préfet du département du Mfoundi, Jean Claude Tsila, a indiqué à la presse que cette nécessité de recadrage intervient suite au désordre urbain observé dans la ville depuis la suspension des activités de ce bras séculier du délégué du gouvernement auprès de la Communauté urbaine de Yaoundé.
Le 13 février 2019, le préfet du département du Mfoundi, Jean Claude Tsila, a signé un arrêté interdisant les activités de la police municipale à Yaoundé pour une période d’un mois. Durant cette période, l’autorité administrative a constaté une montée en puissance de l’incivisme dans la capitale.
« Le mois de suspension que nous avons servi a donné l’opportunité aux adeptes du désordre de reprendre du service. Nous avons procédé à une évaluation de la situation et elle a démontré à suffisance l’importance de cette police. Mais, elle doit être encadrée et elle le sera », a-t-il souligné.
Pour ce faire, une synergie d’actions impliquant les autorités administratives et les responsables des services de sécurité est prescrite. « Il sera par exemple possible de voir le préfet ou le délégué du gouvernement lors de certaines opérations de la police municipale », a indiqué Jean Claude Tsila.
Cette décision intervient un mois après l’arrêté du préfet du département du Mfoundi portant interdiction des activités de cette police municipale communément appelée « Awara ». C’était après un certain nombre de dérives observées.
En leur remettant ces fonds, le Dr. Bouba Moumini a insisté sur la qualité de leur utilisation. En aucun cas a-t-il martelé, Les autorités administratives ne doivent en être payées parce qu’elles vous ont signé des documents. Elles sont prises en charge par l’Etat. L’argent vous appartient et vous devez vous atteler à mettre en œuvre vos projets. Chaque montant utilisé doit être justifié pour maintenir le climat de confiance entre vous et le bailleur des fonds a insisté le Coordonnateur national PCP-ACEFA.
Acefa est un Programme du Gouvernement camerounais, placé sous la tutelle du ministère de l’agriculture et du développement rural (Minader) ainsi que de celui de l’Elevage, des Pêches et des Industries Animales (Minepia). Il a pour objectifs entre autres d’améliorer les revenus des exploitations familiales et de moderniser l’appareil de production… en somme, il s’agit de promouvoir l’entrepreneuriat agricole, favoriser l’amélioration de la production ainsi que la transformation des produits.
Afin d’assurer la traçabilité dans l’utilisation des fonds perçus par les producteurs ainsi que leur encadrement, des conseillers sont repartis dans les zones ou sont mis en œuvre des projets.
Le montant global de l’enveloppe distribué aux 59 producteurs issus des 5 départements de la région s’élève à 194.719.494 FCFA. Les montants des chèques oscillent quant à eux entre 500.000 à 5.000.000fcfa pour les groupements des producteurs et entre 5.000.000 à 30.000.000fcfa pour les organisations professionnelles agropastorales.
Les femmes, maillon important des activités agropastorales dans la région n’ont pas été oubliées. L’une d’elle, Madame Nbunwé Joséphine, déléguée du Gic des femmes dynamiques Mougnol Demery de Ngaoundéré, bénéficiaire d’un chèque d’une valeur de 6.635.840 de FCFA, à la suite de la cérémonie a déclaré : « Le fond que vient de nous donner le programme nous permettra de mieux produire. Nous cultivons et transformons le gingembre en jus et en poudre. On va acheter des machines. On va passer de 3 hectares à 5 hectares. Notre marché s’étend de Ngaoundéré jusqu’à Kousseri et aussi dans le grand sud ».
Le programme Acefa est aujourd’hui rendu à sa troisième phase. Dans la première qui allait de 2008 à 2012, avec un budget de 14,6 milliards, le programme revendique avoir accompagné 2711 producteurs et financé 2045 projets à hauteur de 6,8 milliards. Dans la seconde (2012-2017), avec un budget de 60,3 milliards, il revendique avoir accompagné 18000 producteurs 1755 projets à hauteur de 7,1 milliards. La troisième en cours (2017-2022) en est, avec un budget de 62,3 milliards, à 350.000 producteurs touchés et 4400 projets financés à hauteur de 18 milliards.
Une véritable manne pour les agriculteurs.
20 ans de prison ferme. C’est la peine qu’écope l’ancien directeur de la Crtv, Gervais Mendo Ze. Le verdict a été prononcé mardi, 19 mars dernier au Tribunal criminel spécial (TCS) à Yaoundé. L'ancien patron de l'Office national de Radio et télévision doit par ailleurs verser une amende de 15 milliards de F Cfa au trésor public. Gervais Mendo Ze était en détention provisoire depuis 2014 à la prison centrale de Kondengui, à Yaoundé. Il a été reconnu coupable du détournement de 18 milliards de francs CFA dans les budgets de fonctionnement de la télévision nationale en 2004 et 2005.
Ses coaccusés, l'ancien ministre des Finances, Polycarpe Abah Abah, Akono Ze et Jean-Paul Amang Betegni écopent également, chacun de 18 ans de prison et d’une amende de 99 millions F Cfa. Emprisonné au secrétariat d’État à la Défense, où il purge une peine de vingt ans de prison dont il a écopé dans une autre affaire, Polycarpe Abah Abah était accusé d’avoir détourné 205,873 millions de francs CFA des caisses de la Crtv. Ils sont tous accusés entre autres de détournement en coaction de 18 milliard de Francs CFA dans des actes de paiement de « primes et gratifications injustifiées » aux personnels de la CRTV.
Toujours concernant la gestion de la Crtv, le successeur de Mendo Ze, Amadou Vamoulké, est également poursuivi pour détournement de fonds publics. Il a été incarcéré depuis 2016. Son procès a pour la 17e fois été renvoyé le 1er mars dernier. Il est encore attendu au tribunal le 1er avril.
Marie Mgué