Au cours de la revue annuelle du portefeuille de projets Cameroun – Banque mondiale, dont les travaux se sont déroulés ce 19 mars à Yaoundé, La Banque mondiale a fait part de son désappointement, dans le cadre de la mise en œuvre de certains projets au Cameroun. Elle dénonce entre autres, les goulots d’étranglement qui entravent la réalisation de projets sous son financement. Pour l’institution de Bretton Woods, le délai de mise en vigueur des projets « a plus que doublé entre 2016 et 2019 passant de 6.7 mois en 2016 à plus de 14 mois en 2019 ».
En plus de celles qui sont connues, à l’instar des lenteurs lors de la procédure de passation de marché, les retards dans les expropriations et/ou les compensations, ou d’autres problèmes de gestion financière », l’institution financière internationale fustige « le délai de mise en vigueur des projets du portefeuille ».
Quelques exemples
Les responsables de la Banque mondiale, dans la représentation du Cameroun, n’ont pas manqué d’énumérer quelques projets, à l’instar de ceux qui concernent le portefeuille en attente de la déclaration de leur mise en vigueur alors qu’ils ont été approuvés depuis plus d’un an pour certains.
Elisabeth Huybens, directrice pour la Banque mondiale, en charge du Cameroun, de l’Angola, de la Guinée Equatoriale, du Gabon et de la République démocratique de Sao Tomé et Principe, a en outre souligné les limites sur les décaissements qui ne sont pas de nature à faciliter l’exécution satisfaisante des projets. C’est ainsi que le taux de décaissement sur l’année fiscale 2019 ne va pas excédera 7% contre 18% en 2018 et 22% en 2017 », ajoute-t-elle dans cette présentation.
Ce sont ces raisons qui ont incité l’institution internationale à donner cette mise en garde : « Cette situation dans laquelle les projets risquent de ne pas être achevés dans les délais convenus, de manière satisfaisante et l’atteinte des objectifs de développement compromis signifie un ralentissement de la croissance et de la lutte contre la pauvreté. Au-delà de ces conséquences immédiates, l’engagement de la Banque pourrait s’en trouver diminué du fait d’un ralentissement de la préparation et de la soumission au Conseil d’Administration de nouvelles opérations ».
Il est important de relever que la Banque mondiale finance dix sept projets au Cameroun, dont 2 à vocation sous-régionale. Le montant de ces financements est évalué à plus de 2 milliards de dollars.
Nicole Ricci Minyem
Les faits remontent à la nuit du 6 au 7 mars 2019, lorsque quatre individus sont interpellés à Foumbot, une commune située dans le département du Noun, région de l’Ouest. Ces hommes avaient en leur possession, un sac d’ossements humains qu’ils tentaient de vendre à un individu infiltré par les éléments du commissariat de sécurité publique de la ville de Foumbot. Ces quatre présumés trafiquants sont alors interpellés et conduits à la division régionale de la Police Judicaire à Bafoussam.
Agés de 52 ans, 27 ans, 25 ans et 23 ans, ces suspects ont été auditionnés et ont avoué leur forfait. « On m’a seulement proposé le sac. Ils sont venus de la brousse avec ce sac et me l’ont confié pour transmettre », explique Youssoufa, l’un des suspects. Selon les enquêteurs, les recherches ont conduit au cerveau de ce groupe de trafiquants, qui a réussi à s’échapper.
Au Cameroun, le trafic d’ossements humains prend de l’ampleur au fil des années dans les dix régions. Selon certains témoignages, les ossements serviraient à fabriquer des potions traditionnelles pouvant soigner des maux tels que l’infécondité, la cécité, les mauvais sorts. Par ailleurs, ils conféreraient aussi, à leurs détenteurs des pouvoirs surnaturels.
Marie Mgué
Assassinats ciblés, pillages et kidnappings demeurent le lot quotidien des populations des régions du Nord et du Sud-ouest. Le Kidnapping des joueurs de l’équipe de football de l’Université de Buea survient un jour après celui du coach Emmanuel Ndoube Bosso.
Les populations sœurs des régions du Nord-ouest et du Sud-ouest continuent de ployer sous le Joug des terroristes sécessionnistes qui leurs font vivre au quotidien l’enfer malgré le fort déploiement sécuritaire dans ces régions. C’est à se demander, lorsqu’on sait le quadrillage effectué dans la zone, comment ces derniers procèdent pour commettre leurs forfaits.
Les derniers en date sont l’enlèvement tôt ce matin du 20 mars, d’une quinzaine de joueurs de l’équipe de football de l’université de Buea qui se rendaient aux entraînements en vue des prochains jeux universitaires et celui de monsieur Emmanuel Ngafeeson, l’ex secrétaire d’Etat auprès du Ministre de la justice, Garde des sceaux, chargé de l’administration pénitentiaire. Selon les informations en notre possession, il a été enlevé à son domicile à Ntabessi.
Mardi déjà, c’est le coach de Young Sport Academy (YOSA), monsieur Emmanuel Ndoumbe Bosso qui se faisait enlever à Bamenda près de son véhicule. Relâché quelques heures plus tard, nous ne pouvons affirmer ici, que la somme de 10 millions de francs CFA qui selon des fuites, était demandée par ses ravisseurs pour sa libération a été payée. Rien jusqu’à présent n’a filtré sur les circonstances de sa libération.
C’est donc une violence inouïe et aveugle qui s’abat dans ces régions sur toute personne qui a le malheur de se trouver au mauvais endroit au moment ou Pire encore, est jugées à même de pouvoir faire payer des rançons colossales. Que dire de ces enseignants mutilés pour avoir bravé les interdictions d’enseigner, de ce policier brulé vif il y’a encore quelques jours… ?
Bizarrement, Ceci ne semble pas émouvoir outre mesure ces « ONG » de « droits de l’homme » qui habituellement sont prompts à « pondre » des rapports incendiaires lorsque nos courageuses forces de défense et de sécurité, qu’elles ont l’outrecuidance de mettre sur le même pied d’égalité que ces barbares sont ne serait-ce que soupçonnées d’avoir commis le moindre abus.
Revenant au kidnapping des joueurs de l’Université de Buea et à celui de monsieur Emmanuel Ngafeeson, pour le moment, les auteurs de cet odieux acte restent inconnus. Les Forces de Défenses et de Sécurité sont d’ores et déjà activement à leur recherche. Puisse-t-il rien arriver à nos cop’s de Buea et à monsieur Ngafeeson dont nous espérons les libérations dans les prochaines heures.
C’était dans le cadre de l’une de ses rares interviews, accordée à un journaliste de la presse française.
« Dès mon jeune âge en tant que fonctionnaire, j’ai eu à travailler dans diverses régions et, ce brassage m’a permis de constater en effet, qu’il n’y a pas de grande différence entre les camerounais ».
- Quelles sont les qualités nécessaires d’un Chef d’Etat ?
Président Ahmadou Ahidjo : Il faut beaucoup de qualité, il m’est difficile d’énumérer quelles sont ces qualités, mais, je crois qu’il faut beaucoup de bon sens, il faut être assez intelligent, il faut du courage, il faut du cœur, il faut être patriote et aimer beaucoup et sincèrement son pays.
- Mais, dans le cas précis du Cameroun ou, des autres pays, d’Afrique, il fallait surtout pour les hommes comme vous, une force assez exceptionnelle, une force de tolérance, une force politique, car, il ne fallait pas avoir l’esprit tribal, il ne fallait pas être sectaire, il ne fallait pas être raciste… Je veux dire que dans ce pays qui est fait d’une foultitude de peuples, de sectes de tribus, l’unité, cette unité que vous souhaitez, n’était pas gagnée dès le départ ?
Président Ahmadou Ahidjo : Non, ce n’était pas gagné dès le départ, nous avons fait des progrès importants, la conscience nationale existe, l’unité nationale existe, mais, je dis à mes compatriotes d’être toujours vigilants et, de veiller à ce que nous demeurons toujours unis. En effet et, vous l’avez dit, le Cameroun a toujours été un pays très divers. Tribus diverses, religions diverses… Mais pour ce qui me concerne, je dois dire que depuis longtemps, avant même que j’accède au poste de Premier ministre ou de Président de la République, j’ai pensé qu’il fallait que les camerounais, étant donné la situation de notre pays, fassent abstraction de leur appartenance ethnique, religieuse, tribale et travaillent pour l’unité, longtemps avant même l’accession à l’indépendance.
J’ai toujours été dans cet état d’esprit, je dois dire et, les circonstances m’y ont aidé, parce que dès mon jeune âge, comme fonctionnaire originaire du Nord Cameroun, à l’époque où les régions du Cameroun, étaient un peu étrangères les unes des autres, j’ai eu la chance de travailler dans diverses régions du pays. Ce brassage m’a permis par la suite, de mieux œuvrer pour l’unité nationale car, grâce aux relations que j’ai pu construire avec des camerounais de diverses régions. J’ai aussi constaté qu’en fait, il n’y avait pas de grande différence entre les camerounais, qu’ils soient du Nord, du Sud, de l’Est ou de l’Ouest.
- Oui mais avec la réunification des deux Cameroun, l’affaire n’a pas été facile. On peut même dire que cela a été délicat. A un certain moment, avez-vous douté, avez-vous pensé que vous n’y arriveriez jamais ?
Président Ahmadou Ahidjo : Non, dès le début, quand j’ai accédé au pouvoir en 1958, j’ai eu confiance, ayant su, ayant eu des preuves à l’époque que la majorité des camerounais qui étaient sous tutelle britannique, souhaitaient cette réunification. Donc, j’ai eu foi en l’avenir. En ce moment, quand la Réunification a eu lieu, je dois dire que de nombreux autres compatriotes étaient sceptiques, quant à la réussite de cette Réunification mais, personnellement, j’y croyais, j’avais foi. Je me rappelle d’ailleurs, c’est une anecdote quelque temps après la réunification, la situation du Cameroun était très difficile, du point de vue de l’ordre public, aussi bien ici qu’à l’ancien Cameroun Occidental, mais, ce qui a toujours été important dans mes prises dé décision, c’était pour l’intérêt supérieur de l’Etat.
Retranscription : Nicole Ricci Minyem
"Oui c'est vrai, Maurice Kamto a violé le droit''
Professeur,
J’ai du mal à écrire cette lettre parce qu'elle m'oblige à penser à vous. Et Dieu seul sait combien j'ai envie de vomir chaque fois que je pense à vous. Mais comme il faut que je vous dise ce que je pense de vous je suis obligé de penser à vous. Ne soyez donc pas surpris que je vomisse, mais surtout que je vomisse sur vous. Vous imaginer est trop nauséabond.
En effet, suite à votre spectacle d'hier soir je n'ai pas trouvé opportun de laisser passer des incongruités que vous avez jetées ci et là à des fins de ternir, comme il est de coutume, l'image du président élu. J'avoue qu'en vous voyant débarquer sur ce plateau avec sur les bords de votre tête quelques arrêts de poisson-sardine j'ai compris qu'on aurait droit à tout sauf un débat.
Et je ne me suis pas trompé car vous avez encore chié dans votre froc. Vous énumérez vos diplômes, 5 Masters, deux doctorats ; puis par la suite vous essayez de vous comparer au président élu. Vous le réduisez, comme votre ami le commissaire Essogo, à un ''petit capacitaire'' mais vous ne dites pas que des études en capacité sont des études spécialisées de droit dont le cursus final est l'équivalent du BAC. Le président élu fit ce choix pertinent de s'y inscrire suivant la trajectoire de ses ambitions. Aujourd'hui il est au sommet de son ''art'' grâce à ce passage en capacité et devant lui vraiment mais alors vraiment vous êtes un grain de poussière qui essaie de profiter du vent pour lui rentrer dans l'œil. Mais nous sommes là pour souffler...
Et s'il faut parler du cursus scolaire que vous vantez tant je voudrai que l'on revienne sur votre parcours au secondaire. Pourquoi le génie que vous êtes a dû abandonner le probatoire après l'avoir essayé en vain 04 fois? Pourquoi avoir fui le Cameroun pour faire au Tchad votre baccalauréat que vous n'auriez jamais eu de toute façon chez nous sans passer par le probatoire ? Vous y répondrez au cours d'une émission certainement.
05 masters et deux doctorats obtenus dans des universités occidentales et pourtant vous avez voulu parler de souveraineté de notre État qui mendie encore les bourses d'études pour sauver des cancres comme vous de l'immobilisme intellectuel...
Saviez-vous, cher Professeur, que tous les téléspectateurs ont crié lorsque vous avez décliné vos ''gros diplômes''? Oui la masse en a été surprise. Comment un homme peut-il passer ainsi de nombreuses années de sa vie à accumuler 5 masters et deux doctorats pour devenir à ce point médiocre et débiter seulement des âneries chaque fois qu'il doit parler aux Camerounais ? C'est à croire que l'école vous a plutôt rendu idiot. Votre argument par le diplôme n'a pas aidé à vous faire l'image que vous espériez. Vous avez créé beaucoup de déception mais surtout une grande peur dans l'esprit des jeunes étudiants qui rêvent d'aller aussi loin sur le plan académique et d'obtenir tous ces diplômes. Oui la peur d'être docteur les anime désormais. Ils se sentent mieux lucides et pertinents que vous avec tous ces diplômes.
Mais je dirai à ceux là de ne pas se décourager. C'est vrai que notre univers est bondé d'intellectuels de la sardine qui se plaisent à patauger dans la gadoue pour plaire à L'IMAGE de Biya. Cependant il y'a encore des références qui font rêver dans ce pays et c'est en eux qu'il faut puiser l'engagement et l'inspiration pour aller jusqu'au bout.
Vous prétendez que votre dieu Biya ne peut pas s'asseoir à la même table que le président élu. C'est cette même prétention qui nous a conduit à ce point de non retour dans la crise anglophone. Continuez à être plus royaliste que le roi. Tel que je vous connais je sais que demain vous n'aurez pas honte.
Je voudrai par ailleurs vous rassurer que vous n'avez pas été stupide à tous les coups. Vous avez dit une chose pertinente qu'il faut incruster dans la mémoire des Camerounais pour qu'ils ne l'oublient jamais. Oui, Maurice KAMTO A VIOLÉ LE DROIT. Et voilà pourquoi il doit être puni. Je m'en voudrais de ne pas être plus clair en précisant lesquels droits il a violés. Alors je dirai qu'il a violé:
-- le droit de Paul Biya à aliéner indéfiniment le peuple camerounais, en éveillant la conscience de ce dernier ;
-- le droit de Paul Biya à tricher calmement à une élection ; en démontant son système de fraude à Mondo et en disant non au hold-up électoral,
-- le droit de Paul Biya à assassiner sans reproche le peuple anglophone, en disant non au génocide anglophone ;
-- le droit de Paul Biya à détourner les milliards de francs du contribuable, en disant non au détournement de la fortune publique.
Voilà pourquoi il mérite d'être pendu n'est-ce pas ? Pendez-le ! Pendez votre prisonnier politique dont l'arrestation a été pilotée par un ministre sur la base d'un mandat de perquisition. Quand j'y pense, peut-être que finalement vous êtes restés cohérents dans votre mépris ; peut-être que c'est bien Maurice Kamto et les autres que vous alliez perquisitionner puisque pour vous les camerounais sont de simples objets meubles. Riirrre.
Pour terminer, permettez-moi de vous féliciter. Votre passage d'hier à "Nyamding Soir" était un vrai succès. Vous n'avez rien oublié dans l'étalage de votre folie... c'était impressionnant. Vous avez montré à l'opinion internationale et à l'ambassadeur américain dont vous avez dit être certain qu'il regardait cette émission, comment le RDPC et ses affidés ont pendant 37 ans muselé la pensée et les libertés d'expression. Votre performance d'hier soir a verdi dans ceci que vous avez su dévoiler sans réserve toute la cécité intellectuelle du monsieur 5 Masters et deux Doctorats que vous êtes. En toute sincérité, Dieuh le fou aurait été plus serein et plus intéressant sur ce plateau que vous.
Cordialement....
Kand Owalski
La collecte des déchets ménagers, électroniques et leur recyclage est un projet déjà en cours au Cameroun. L’initiative WEECAM est portée par « Solidarité technologique » et la «Guilde » depuis 2012, grâce à l’appui financier du Fonds français pour l’environnement mondial (FFEM), suivis par l’ADEME, la mairie de Paris, le BGRM et Total.
« Le projet WEECAM a été conçu sur 5 années dans l’objectif de démontrer par l’exemple la viabilité de cette activité de collecte et de traitement de grande envergure des déchets (5000 t/an) dans les villes de Douala et Yaoundé. Il génèrera des impacts économiques, environnementaux et sociaux conséquents et introduira des innovations dans ce secteur telle qu’un volet de production de crédits carbone ou la recherche de procédés de recyclage adaptés au contexte local », a estimé Boris de Fautereau, représentant résident des associations Solidarité Technologique et La Guilde.
De même, Bouziges- Eschmann, secrétaire général FFEM. A souligné que : « Le projet Weecam va permettre à Yaoundé et Douala de collecter et traiter des déchets électriques et électroniques en évitant la dispersion des polluants et de composés toxiques, dangereux pour la couche d’ozone et le réchauffement climatique ».
Par ailleurs, Pour les autorités camerounaises notamment le ministre de l’Environnement, de la Protection de la nature et du développement durable, Pierre Hele, le projet de collecte, de tri, de traitement et de recyclage des D3E est « une solution à la fois sanitaire, environnementale, sociale et climatique dans la gestion des déchets au Cameroun ».
Ainsi, sur le plan économique, le projet WEECAM prévoit de créer 150 emplois directs dont le coût total est de 6 millions d’euros. Sur le plan environnemental, il compte recycler 5000 tonnes de déchets par an et en traiter environ 3900 tonnes localement. Et sur le plan social, WEECAM permettra d’avoir sur le marché des milliers d’appareils reconditionnés à bas coût. Ce qui contribuera à réduire la fracture numérique observé dans le domaine des TIC au Cameroun.
En rappel, le Cameroun et la communauté internationale a célébré le 18 mars dernier la journée mondiale du recyclage.
Danielle Ngono Efondo
Il y a quelques jours, nous vous annoncions que le recteur de l’université de Yaoundé II, le professeur Adolphe Minkoa She avait sommé Cabral Libii de rejoindre au plus tard le 18 mars 2019 son poste de travail faute de quoi ce dernier serait considéré comme démissionnaire.
Deux jours plus tard, le candidat arrivé troisième à l’élection présidentielle du 07 octobre 2018 écourtait un séjour européen pour retrouver l’Université où il a par l’occasion fait circuler sur la toile des photos de lui, assis sous un arbre. Des photos qui ont d’ailleurs fait couler beaucoup d’encre et de salive.
Cadre contractuel d’Administration, précédemment en service au Cabinet du Conseiller Technique, l’opposant politique au régime de Yaoundé évoluera désormais au Cabinet du Vice-recteur chargé de la Recherche, de la Coopération et des Relations avec le Monde des Entreprise.
C'est la substance d'une note de service signée le 19 mars 2019 par le recteur de cette université d’État, le Professeur Adolphe Minkoa She. Ce poste lui offre certainement un bureau désormais, afin qu’il ne travaille plus sous les arbres à l’Université de Yaoundé, comme il l’avait fait savoir récemment.
Ci -dessous l'intégralité de la note de service du recteur :
Cabral Libii fait encore parler de lui. Il vient de publier sur sa page Facebook une mise au point dans laquelle, il revient sur les nominations du 19 mars 2019, qui ont été faites à l’Université de Yaoundé 2, par le Recteur le Pr Adolphe Minkoa She. Cabral tout au début de ses déclarations, se dit tout de même touché par ceux qui l’ont félicité, croyant qu’il faisait partie des promus. Toutefois il tient à le préciser, il n’est pas concerné par ces nominations.
« Je constate qu'il règne une confusion autour du dernier texte signé par le Recteur de l'université de Yaounde 2, affectant du personnel. Même si je suis touché par la sympathie de ceux qui me félicitent, il convient de préciser que je n'ai pas été promu. D'ailleurs le texte dans son intitulé désigne clairement son objet: affectation de personnel et non nomination », écrit Cabral.
Revenant sur les changements de ses différentes charges au sein de l’Université de Yaoundé II, le promoteur du mouvement Onze millions de citoyens, semble pointer un doigt accusateur sur le Pr Adolphe Minkoa She. « Par ailleurs, Monsieur le Recteur, depuis plus d'un an (Juste après sa nomination) a exercé son pouvoir discrétionnaire en me relevant de mes fonctions de chef de chaîne Adjoint de Radio Campus (j'avais rang de Chef de Bureau) et m'a affecté en complément d'effectif dans le Cabinet de son Conseiller technique...Ce 19 mars 2019, il a à nouveau exercé son droit et son pouvoir en m'affectant en complément d'effectif au Cabinet de l'un de ses Vice-Recteurs... », écrit-il.
En poursuivant dans la même lancée, l’ancien candidat de la Présidentielle 2018, ajoute « il est aussi opportun de préciser que le pouvoir de nomination du Recteur au Cameroun s'arrête à la fonction de Chef de Bureau. Au-delà (chef de service, chef de Divison, Vice-Doyen), cela relève du Pouvoir du Minesup. Quant aux fonctions de Directeur, Doyen, Vice-recteur et Recteur, elles relèvent de la compétence du Président de la République ».
Il convient de rappeler qu’en date du 11 mars 2019, le Pr Adolphe Minkoa She a publié un communiqué dans lequel, il sommait Cabral Libii, de reprendre son poste de travail, faute de quoi, il serait considéré comme démissionnaire. « Monsieur Libii Li Ngue Ngue Cabral, cadre contractuel d’administration en service à l’Université de Yaoundé II, absent de son poste de travail depuis le 23 octobre 2018, est prié de le rejoindre au plus tard le 18 mars 2019, faute de quoi, l’intéressé sera considéré comme démissionnaire », avait écrit le Recteur de l’Université de Yaoundé II.
Liliane N.
De forts soupçons de corruption et de détournement ayant possiblement induit la distraction de cette somme colossale planent sur ce projet. Le gouvernement camerounais sollicite une expertise internationale pour se faire une idée précise de l’utilisation des ressources allouées pour la construction de cette autoroute.
C’est par voie de presse que le ministre des Travaux publics (Mintp) monsieur Emmanuel Nganou Djoumessi, a lancé un appel d’offres international pour recruter un cabinet d’expertise en vue de réaliser un audit financier du projet de construction de l’autoroute Kribi-Lolabé long de 38,5 Km et rendue à 88,5% de réalisation à cette date. Ce n’est pas très régulièrement qu’un audit est commandé par l’Etat du Cameroun dans le cadre d’un marché public. Parmi les nombreux objectifs assignés au cabinet en cours de recrutement, indique l’appel d’offres, il y a celui relatif aux ressources d’Eximbank de Chine (85% des financements).
Le gouvernement camerounais veut savoir si ces ressources « ont été utilisées conformément aux dispositions de l’accord de prêt et du mécanisme de remboursement qui l’accompagnent dans le souci d’économie et d’efficience, et uniquement aux fins pour lesquelles elles ont été octroyées ».
Par ailleurs, il est demandé à l’auditeur de vérifier si les fonds de contrepartie de l’Etat du Cameroun (15%) ont été mobilisés, ainsi que d’autres ressources relatives à l’investissement fiscal auxquelles l’Etat s’est engagé conformément à l’accord de prêt.
Aussi, indique le ministre des Travaux publics, « l’auditeur se doit d’accorder une attention sur les cas de fraude et corruption identifiés ; le respect des lois et réglementations durant toute la phase du projet ; les problèmes de gouvernance identifiés lors de l’exécution dudit projet ».
Les candidats à cet appel d’offres international doivent justifier d'un chiffre d'affaires supérieur ou égal à 150 millions FCFA. Les candidatures doivent parvenir au ministère des Travaux publics au plus tard le 3 avril 2019.
La construction de cette autoroute de 38,5 km et de 2 x 2 voies a été confiée à l’entreprise chinoise China Harbour Engineering Company. L’ouvrage est censé desservir Kribi, la cité balnéaire où se trouve le port en eau profonde. Le planning d’achèvement des travaux laissait entrevoir une réception provisoire de cette autoroute autour de juin 2018. Mais ce n’est pas encore le cas.
Sur les réseaux sociaux, c’est le montant de la somme allouée pour la construction de 38,5 Km de route qui est questionné. Malgré tout, les clichés de cette infrastructure routière qui fend la forêt sont impressionnants de beauté. Vivement qu’elle soit livrée un jour, en bonne et due forme.
Source : RLK
Aux abords des rues de l’Adamaoua, la région château d'eau du Cameroun, aux alentours des marchés et habitations, les vendeurs de tramol poussent comme des champignons. Sous des hangars ou dans des maisons parfois insalubres, en plein air, des jeunes gens, parfois encore mineurs, avalent ces comprimés. Le tramol est produit à base de « Nakla Tobacco », contenu dans un emballage semblable à un paracétamol contenant des plaquettes et vendu à 450 francs CFA.
Il est composé de dépuratif, de fromage, de nicotine, etc. On le donne généralement au cheval lorsqu'il veut assister à une course hypique. « Le tramol est originaire des pays arabes, notamment de la Turquie, de l’Egypte ou du Soudan. Il a été introduit chez nous depuis une dizaine d’années », déclare Issa Ahmed, qui tient un point de vente aux alentours du campus universitaire de Dang. Selon Issa Ahmed, le tramol a plusieurs vertus: il est à la fois un apéritif et un digestif. « J’en consomme depuis un an et je dépense tout mon argent de poche, en moyenne 1000 francs CFA par jour. Le tramol me donne tellement de l’appétit et du plaisir ; il m'arrive même de bien composer et passer mon examen », affirme un de ses clients, Ali Ibrahim, un élève en classe de Première.
Pour une autre catégorie de consommateurs, cette drogue est un antidote au souci. « Nous le préférons à la cigarette manufacturée, parce qu’il permet d’oublier les soucis à longueur de la journée », soutient Laou Djim en avalant avec une gorgée d’eau. « Le tramol rend ivre en un temps record », renchérit un de ses compagnons. « Certains consommateurs mettent du whisky frelaté dans l’eau, d’autres des comprimés », explique Issa Ahmed. Produit pharmaceutique interdit, qui rend ivre très vite et qui est à la base de beaucoup d’accidents de la circulation dans lesquels sont impliqués les conducteurs de mototaxis.
Derrière la gare voyageur, non loin des chemins de fer de l'Adamaoua plus précisément au quartier Gadamabanga, un espace a été aménagé pour accueillir les conducteurs de taxi riverains. « Cet endroit est très réputé en ce qui concerne les agressions, toute personne qui se retrouve dans ce secteur par hasard à une heure tardive est une proie des agresseurs généralement drogués ». Certains y passent tout leur temps, avec leurs uniformes de travail, déplore Hélène Dobou qui habite à une vingtaine de mètres de là. Dans cette partie septentrionale, « l’ouverture et l’exploitation d'une entreprise de vente du tramol et la consommation sous toutes les formes sont interdites par les autorités en place. Quiconque encourage les vendeurs de cette drogue de manière ostensible à consommer ce produit ou à violer l’interdiction est puni d’un emprisonnement ferme.
Les forces de l'ordre ne restent pas passives face à la prolifération des vendeurs de tramol. Les autorités communales semblent même fustiger ce phénomène, malgré la perception des taxes sur les exploitants de tramol par certains agents communaux. « Je suis en règle avec les autorités car, je paie à la commune ses 3.000 francs par mois », se défend Dogo Martin en brandissant les reçus de paiement. Le jeune homme, titulaire d’une Licence en Droit, s’en frotte les mains. Pour lui, la commercialisation de ce produit est un business qui permet de réaliser des profits au même titre que les autres affaires. « Dans mon panier, le tramol se vend entre 450 et 500 francs CFA le paquet. Il y a des jours où je reçois une dizaine de consommateurs pour le paquet, ce qui me permet de tenir face à la cherté de vie », confie-t-il.
Cette consommation effrénée du tramol n’est pas sans conséquent sur la santé de ces jeunes conducteurs de motos taxis et délinquants. « L’usage d’un même aspirateur qui passe d’une bouche à une autre, peut être à la base de contamination de certaines maladies du genre tuberculose ou hépatite », explique Assane Oumar, surveillant général du service de la pneumologie d'un centre de santé de la place. « Nous avons recensés 100 cas de tuberculose en 2018 et plus de la moitié des cas sont liés à la consommation de tabac et du tramol », ajoute- t-il. A force de consommer presque quotidiennement du tramol depuis six mois, le jeune Ali Ibrahim affirme ressentir des douleurs au niveau du thorax. Mais il n’est pas prêt d’abandonner, « même si ça pourrait le tuer ».
Félix Swaboka
C’est par le corps du sujet qu’a débuté la formation de ces jeunes. En effet, c’est la tête dans la poussière, les coudes et les genoux en feu, en somme en rampant sur une route recouverte de gravier, traînant par devers eux leurs sacs, que les pionniers de cette formation militaire spécialisée ont fait leur entrée au Centre d’Instruction des Spécialités des Armées (CISA) à Yaoundé. Les instructeurs leur faisaient comprendre là, que la vie civile était terminée, du moins pour les 35 jours que durera la formation.
Chants militaires, examen du matériel et revêtement des uniformes militaires ont ponctué cet arrêt au CISA. Le départ pour Koutaba des 54 hommes et des 06 femmes du ministère de la Jeunesse et de l’Education Civique (Minjec) s’est fait dans 02 camions du Bataillon des Troupes Aéroportées (BTAP). Ils sont âgés au plus de 35 ans.
Selon Simon Wadjiri, Inspecteur Général des Service (IGS) au Minjec et représentant du Ministre à la prise en main de son personnel par le ministère de la Défense (Mindef), l’objectif de cette formation est de faire de ces cadres de jeunesse et d’animation, des formateurs à même d’intervenir en zone de conflit et aptes à encadrer moralement des jeunes en situations difficiles. En effet indique-t-il, ces cadres partis en formation seront chargés du réarmement moral et civique des jeunes reconvertis des mouvements violents tels que Boko Haram et les groupes armés sécessionnistes qui prolifèrent dans les régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest du Cameroun.
Pour le Colonel Samuel Ndutumu, Sous-chef Plan à l'Etat-major des Armées et représentant du Ministre délégué en charge de la défense, la formation de ces jeunes aura également un aspect physique et militaire bien qu’à dominante civique et patriotique. Ils seront ainsi formés en armement, en fusils, en tirs et autres actes d'un combattant. Une somme de capacités qui leur permettra d’être utilisés dans la lutte contre l’enrôlement des jeunes dans les mouvements violents.
S’agissant de l’aspect éducation civique, Simon Wadjiri explique que cette partie de la formation incombera au ministère de la jeunesse dont c’est l’une des missions régaliennes. Reconnaissant que l’épreuve qui attend son personnel ne sera pas facile, Il l’a exhorté à donner le meilleur de lui tout au long de la formation.
Quand on ne veut pas que des puissances étrangères se mêlent de nos affaires internes, on fait tout pour résoudre les problèmes entre Camerounais/es.
On ne néglige aucune piste et on prend au sérieux tout ce qui permet de recoller les morceaux. On dialogue et on fait baisser la tension.
Ce n’est pas en criant à l’ingérence que l’on résout les crises auxquelles nous sommes confrontés.
Ça ne marche pas. Ça n'a jamais marché. Ça ne marchera jamais.
Cette ficelle est grosse et ancienne. On l'a connait. Elle consiste pour un régime aux abois, fragilisé et contesté de l'intérieur, à créer un ennemi extérieur pour essayer de créer, de manière artificielle, un semblant d'unité et de consensus national.
Détrompez-vous ! Nous ne sommes pas dupes !
Nous voulons des solutions réelles à ces problèmes graves et inédits qui nous affectent tous en causant des morts et des blessés au quotidien.
Les meilleures armes contre l’ingérence des puissances étrangères demeurent l’anticipation et la résolution à temps des crises.
Les meilleures défenses contre l'ingérence étrangère, c'est de renforcer l'unité et le consensus national.
La meilleure garantie contre l'ingérence étrangère, c'est de trouver des solutions consensuelles et durables, qui traitent les problèmes de manière profonde et instaurent un climat de fraternité.
La répression, l'intimidation, l'emprisonnement et le refus du dialogue, véritables catalyseurs des crises, est la meilleure façon d'inviter les puissances étrangères dans nos affaires internes.
Les jérémiades ne changent rien à l’agenda de ces puissances.
Une fois pour toutes, comprenons-le : le Cameroun se fera avec la prise en compte de tous ou ne se fera pas !
Je ne sais pas si on peut être plus clair.
Le débat périphérique est celui sur l’ingérence. Le débat essentiel est celui sur la résolution des crises socio – politiques et sécuritaires.
Cessons les débats périphériques et allons a l’essentiel : la refondation de notre pays !
Propos transcris par Félix Swaboka
C’est peut-être l’occasion pour les Lionnes Indomptables du Cameroun de prendre leur revanche face à la Chine. Dans le cadre de la préparation de la Coupe du monde de football féminin qui se déroulera au mois de Juin prochain en France, la sélection féminine camerounaise participera à un tournoi international amical, qu’abritera la Chine. Cette compétition aura lieu du 1er au 9 avril 2019.
la capitaine Christine Manie et ses coéquipières affronteront le pays hôte, la Chine, qui occupe la 15e place mondiale. Un adversaire très attendu, qui avait éliminé la sélection camerounaise en 8e de finale de la Coupe du monde féminine 2015 au Canada.
Les filles d’Alain Djeumfa qui effectuent à Mbankomo leur deuxième regroupement de l’année depuis près d’un mois, en prélude au Mondial, seront également aux prises avec la Croatie (51e) et la Russie (25e). Les joueuses évoluant dans les championnats étrangers notamment en Europe ont été sollicitées pour cette compétition. Dans le cadre du mondial, le Cameroun est logé dans la même poule que le Canada, l’Allemagne et la Nouvelle Zélande.
Marie Mgué
« Il y a eu beaucoup de questions et de rumeur », a tenu à expliquer le Premier ministre néerlandais Mark Rutte au cours d’une conférence de presse à la Haye. Il a tenu à ajouter que le motif terroriste ou autre n’est pas encore connu, mais rien n’est à exclure. Par ces termes, le chef du Gouvernement exprime sans prendre position péremptoire que les mobiles terroristes attirent plus l’attention.
Qu’est-ce qui s’est réellement passé à Utrecht
Ce lundi 19 mars 2019, un homme tire sur un Tramway au Centre-ville. Sur le champ, trois personnes ont été tuées et cinq autres grièvement blessées, selon les informations relayées par la Police et le maire Jan Van Zanen.
Les témoins quant à eux, ont rapporté que le suspect avait tenu pour cible une femme et des personnes qui tentaient de lui apporter de l’aide.
Les actions entreprises par les autorités néerlandaises
Informées de la gravité de la situation, les autorités ont interpellé le suspect qui se nommerait Gokmen Tanis, un homme de 37 ans, né en Turquie. Le niveau de menace terroriste dans la Ville, a été porté à cinq pendant que le suspect était en cavale. Un niveau qui d’ailleurs est réputé être le plus haut. Il a été depuis en baisse, a affirmé le Directeur de l’Agence nationale pour la sécurité et le contre-terrorisme.
Une violence sanglante qui ne laisse pas les pays amis indifférents. Le cas de la France en est une illustration parmi tant d’autres. Emmanuel Macron a exprimé la solidarité de la France envers le pays-Bas dont une partie de sa population vient d’être touchée par ces actes des terroristes. Le Président français après cette fusillade qui a fait 03 morts a jugé de bon ton d’adresser un message de réconfort au peuple néerlandais dans son entièreté. Une solidarité à encourager dans la mesure où la menace terroriste n’est pas un mal national, c’est un fléau auquel tous les pays du monde font face dont seul l’effort commun peut permettre de venir à bout.
Cette attaque de Utrecht vient donc appeler les pouvoir publics à faire de la lutte contre le terrorisme, un combat de premier ordre. La vigilance doit être de mise à tous les niveaux pour éviter des surprises désagréables. En un mot forces de sécurité comme populations doivent rester en alerte permanente pour dénoncer tout comportement suspect.
Innocent D.H