Le constat est amer ces derniers temps dans la cité capitale de la région du Nord. Chaque jour suffit sa peine pour les propriétaires de moto. Selon Olivier Bouba, victime d’un récent cas de vol, « chaque semaine, on dénombre plus de dix motos dérobées par des bandits de grand chemin. Il utilise des armes, et autres moyens pour commettre leurs forfaits ».
Les engins à deux roues ciblées
Aucune distinction n’est faite par les malfrats. Toutes marques de motos sont sur leur viseur, que ce soit celles appartenant aux particuliers ou celles dont les conducteurs de motos taxis sont propriétaires. Les motos taxis sont néanmoins les plus touchés.
Olivier Bouba, victime dans la nuit du dimanche d’un cas de vol est un exemple vivant. Tout serait parti comme une anecdote jusqu'au moment où le pis est arrivé. Conducteur de moto taxi de son statut, il a reçu la sollicitation d’un usager qui lui aurait demandé de le transporter et de le laisser chez une copine au quartier Roumdé-Adjia. Arrivés à destination, il va sortir un faux-fuyant pour dire que sa copine n’est pas disponible et demande à Olivier de le laisser cette fois-ci au jardin public situé non loin des locaux de la Beac, représentation régionale du Nord. Alors qu’il était 22 heures, Olivier voulant partir « car il se faisait nuit » à en croire les confidences faites à nous. Le client va lui demander de l’attendre pour le ramener à la maison. Entre temps, il fait appeler un de ses éléments qui, très rapidement les retrouve avec un cocktail constitué « du Soya et du jus », entre autres. Dès que Olivier prendra quelques doses du jus, il entre tout de suite dans « un sommeil fou ».
C’est en ce moment que le client d’autrefois se transforme en voleur. Selon les informations reçues, les malfrats vont partir avec la moto. Par la suite Olivier sera transporté par des passants de toute urgence à l’hôpital régional de Garoua où des examens médicaux vont révéler que le jus aurait contenu des substances de drogue que le bandit avait pris le temps par l’intermédiaire de son acolyte de piéger dans le jus.
Le cas de Olivier n’est pas isolé. A Garoua, on ne peut plus passé une nuit sans apprendre que quelqu'un ait subi une agression et ait perdu sa moto, déplorent certaines personnes.
Pour l’heure, les populations recourent à un palliatif, celui de la justice populaire à chaque fois qu’elles ont à faire à un voleur de moto pris en flagrant délit. L’appel est ainsi lancé aux conducteurs de moto à être très vigilants quand ils roulent dans la nuit.
Innocent D.H
Il est une vérité d’évidence que dans le Nord, le couvert végétal est caractérisé par une extrême pauvreté d’arbres et une dégradation avancée. Ces réalités qui portent un sérieux coup à l’environnement entraînant le phénomène de réchauffement climatique et la désertification, des réalités qui peuvent laisser personne indifférente, que ce soit les pouvoirs publics, les partenaires au développement en générale, et la population en particulier.
« L’arbre crée un microclimat qui ne nous permet pas d’être en contact direct avec les rayons solaires. Il permet non seulement la fixation mais aussi l’enrichissement des sols qui par leurs engrais organiques permettent de nous donner les produits alimentaires pour les utilisations dans les ménages ». Ces propos sont de Jean David Djickba, Délégué régional des forêts et de la faune qui indique l’importance non négociable de l’arbre dans l’environnement au niveau de la nutrition de l’Homme. En plus, l’arbre joue un rôle indéniable dans la lutte contre le dérèglement climatique. « Les espèces d’arbres dégagent l’oxygène dont nous avons tant besoin pour respirer. Elles captent le Co2 que nous rejetons dans la nature et le transforme en oxygène », ajoute le Délégué pour insister sur l’apport de l’arbre dans la préservation de la vie à travers la respiration qui est une fonction vitale également non négociable.
Les efforts conjugués des pouvoirs publics, partenaires au développement et populations.
Il convient de reconnaître qu’en 2018, les pouvoirs publics avec la collaboration de ses partenaires au développement et les populations, ont permis la plantation d’environ 5000 arbres sur une surface d’environ 4000 hectares. Cette opération salutaire continue d’ailleurs de recevoir l’adhésion des acteurs dans la région du Nord du Cameroun.
Les opérations de sensibilisation des populations sont aussi en cours pour que chacun au moins à son niveau puisse mettre sous terre un arbre. Tout cela pour que l’environnement puisse être protégée grâce aux essences d’arbres. Des actions à encourager vivement.
Innocent D.H
Instituée par les Nations unies, la journée mondiale de la santé bucco-dentaire vise à sensibiliser les populations sur la nécessité d’assurer la prévention des pathologies bucco-dentaires. Dans le Nord où les maladies dentaires se font de plus en plus présentes, l’on observe l’engouement des populations à faire appel au service de la médecine traditionnelle, bien que celle conventionnelle ne soit pas reléguée au dernier ressort. Et c’est tant mieux pour les tradipraticiens qui saisissent l’opportunité pour faire étalage de leurs connaissances des plantes et faire de bonnes affaires.
Les efforts des tradipraticiens
Chaque jour qui passe les acteurs de la thérapie traditionnelle font l’essentiel pour soulager leurs patients. Leur secret se trouve ainsi dans les plantes naturelles à travers des décoctions, une mixture ou encore une potion issue des racines, feuilles ou écorces. Les tradipraticiens proposent alors leurs gammes de produits.
Pour Abdoulaye Bouba et Mahama Kamba, tradipraticiens : « leurs produits sont efficaces et les populations trouvent une issue favorable à leur problème dentaire ». Ils ajoutent que, quand les dents sont déjà trouées, ils les envoient chez les dentistes avec qui la collaboration est étroite.
Nombreux sont donc ceux qui passent des nuits blanches dues aux douleurs dentaires. Aujourd’hui avec la médecine traditionnelle, ils peuvent retrouver le sommeil, car n’ayant pas les moyens disent-ils pour se référer aux hôpitaux faute de moyens. Gabriel Hachega dit : « j’avais la carie dentaire. J’ai eu une écorce que j’ai écrasée, mélangée et appliquée sur mes dents. J’ai retrouvé la guérison ».
Il n’est plus surprenant de voir les domiciles des tradipraticiens dans le Nord pris d’assaut par des personnes qui souffrent des maux de dents, à la recherche de la santé. Cependant, l’on ne doit pas penser que dans cette partie du pays, la médecine traditionnelle ait supplanté celle conventionnelle. L’esprit qui doit demeurer, c’est celui de la complémentarité qui doit exister entre les deux segments de la médecine comme l’ont d’ailleurs reconnu les tradipraticiens eux-mêmes à notre descente sur le terrain.
Innocent D.H
C’est ce vendredi 22 mars 2019 que l’équipe féminine des Forces armées et police (FAP) de volleyball de Yaoundé affrontera la formation tunisienne de Carthage au Club Ahly ("Naady Ahly") de Zamalek. Ce duel est l’une des affiches des quarts de finales du Championnat d’Afrique des Clubs de Volley-Ball Féminin qui a démarré le 14 mars dernier en Egypte et s’étendra jusqu’au 26 mars prochain.
Le club champion du Cameroun en titre s’est qualifié pour cette étape en occupant la deuxième place du Groupe C avec 6 points. Les Camerounaises qui convoitaient la première position, sont tombées (1-3) lors de leur dernier match de poule face à l’équipe kényane de Pipeline, après avoir remportées le premier set. En cas de victoires contre les Tunisiennes, les filles de Rebert Samou se qualifieront pour les demi-finales.
12 clubs africains, dont une formation camerounaise, participent à ce tournoi qui réunit les meilleurs clubs du continent. La finale aura lieu le 26 mars prochain.
Liste des joueuses de Fap volleyball de Yaoundé
1 | KEBIHENG | LYDIE |
2 | ADA BIH | WANCHAM BI |
3 | GUELEKO TIEFANG | CARELLE |
4 | POUNGUE JOELLE | CARINE |
5 | SOUGA OWONO LAURENCE | NATHALIE |
6 | NKOMO | ELODIE |
7 | ABOA MBEZA | CHRISTELLE |
8 | MAMBA | HENNRIETTE |
9 | NGALLI | PATRICIA |
10 | NTOZI | JACQUELINE |
11 | NGON NTAME | VICTOIRE L’OR |
12 | WATI FOLEM | LAURE |
13 | KOUNG | VALERIE |
14 | MEKONG | OCTAVIE |
L'expert politique Georges Mindja Zam, conseiller municipal à la commune de Bertoua 2e analyse l'audience accordé par Paul Biya au Sous Secrétaire d'État Américain chargé des affaires de l'Afrique.
Reçu en audience par le Président de la République au Palais de l'unité, le sous secrétaire d'État américain, chargé des affaires africaines ne faisait pas mystère, au Perón dudit palais, lors de l'interview, de son bonheur d'avoir échangé avec un sage d'Afrique, écouté et respecté. Contrairement à ce que l'on pourrait croire, les choses se sont plutôt bien passées entre les deux personnalités. Pour plusieurs personnes, l'entretien en tête à tête des deux hommes augurait de mésentente aux sujets de l'heure, particulièrement la crise dite anglophone et l'incarcération du leader du Mrc et de ses comparses.
Comme à l'accoutumée, le président de la République du Cameroun, selon les informations puisées à bonne source, a accueilli ce missionnaire américain, avec des propos empreints de mesure et de modération, de chaleur et de convivialité, à son image d'homme très réservé qu'il est.
Les échanges qui ont duré plus d'une heure, ont, en n'en point douté, montré le reflet d'une relation solide entre le pays de l'oncle Sam et le pays de Roger Milla. Pour certains, cette audience aurait pu être l'occasion idéale et idoine pour faire plier le chef de l'État, de libérer les personnes incarcérées dans le cadre des infractions de droit commun et considérées à tort, comme des prisonniers politiques. Ce fut aussi le moment de demander l'accélération du processus du dialogue inclusif, en ce qui concerne la crise dite anglophone.
Malheureusement, mal leur en a pris, car à la fin de l'audience, le représentant des États-Unis a simplement parlé d'une coopération toujours renforcée, lors de son interview au Perón du palais d'Etoudi, ne faisant point allusion des attentes sus citées. Pour lui, sa visite s'est située à cet effet, étant donné que le Cameroun fait partie des partenaires privilégiés des États-Unis. Il a confirmé la volonté de Washington de continuer à développer une coopération exemplaire.
Pourtant, ce dernier, qui au départ, se voulait le plus critique à l'égard du régime de Yaoundé, est désormais conscient des actions entreprises par le Gouvernement de la République et de la gravité des faits qui sont reprochés aux uns et aux autres.
À l'évidence, nous savons que le chef de l'État camerounais tient en estime tous les pays amis, mais ce n'est pas pour autant que ceux-ci vont lui dicter une conduite à tenir, par rapport aux problèmes Camerouno-camerounais. Bien que le Cameroun souffre d'une campagne permanente de désinformation, tant à l'échelle nationale, qu’à l'échelle internationale, nous allons résoudre nos problèmes, sans l'aval des étrangers. Certes, le Cameroun constitue un partenaire clé dans le golfe de guinée, avec une grande importance géostratégique, d'où l'intérêt de nos amis extérieurs de nous aider à préserver la stabilité et la sécurité.
N'en déplaise aux analystes malveillants, qui apprécient diversement les incarcérations du leader du Mrc et de certains de ses militants, nous pensons que ces personnes soupçonnées de délit de droit commun devraient plutôt se préparer à aller se défendre au tribunal, où l'on dit le droit, et non s'attendre à ce que la communauté internationale vienne les défendre ou mieux encore les réseaux sociaux.
Dans l'ensemble, les mis en cause doivent convaincre le juge le moment venu, car jusqu'à présent, ils bénéficient toujours de la présomption d'innocence reconnue par la loi.
Nous ne cesserons donc de clamer très haut et fort, de par les dispositions de la constitution, que la justice est rendue sur le territoire de la République, au nom du peuple camerounais en toute indépendance, en son article 37. Cela ne sert donc à rien de jeter l'anathème sur le chef de l'État camerounais, garant de l'indépendance du pouvoir judiciaire, en croyant qu'il sera influencé par le sous secrétaire d'État américain, chargé des affaires africaines. Seul le pouvoir judiciaire fera son travail. Il est donc de bon ton pour tous les camerounais républicains, d'attendre sans passion ou avec leurs humeurs personnelles, les décisions de la justice, compte tenu du fait que la séparation des pouvoirs est effective au Cameroun.
Aussi vrai que nous le savons, il est de tradition que les États-Unis veuillent édicter des principes d'éthiques ,de bonne gouvernance et de démocratie à certains pays, en échange de son soutien, tant sur le plan socioéconomique, que sur le plan politique. Donc, nous ne sommes pas stupéfaits des mécanismes très politisés que ce responsable américain a voulu démontrer au pouvoir en place, faisant croire à l'opinion publique, que la crise sociale actuelle est due à une crise du manque d'emploi des jeunes, d'où la nécessité d'une nouvelle stratégie basée sur la création d'emplois. C'est pour cela, qu'il serait judicieux que les milieux d'affaires américains marquent leurs intérêts aussi dans les secteurs des mines ,de l'agriculture, de l'énergie et bien d'autres, ce qui pourrait créer plusieurs emplois aux emplois aux jeunes. Ce sont donc les prémices d'une nouvelle relation parfaite, malgré que sur le plan politique, leur supposé objectif de changer le pouvoir en place, n'a pas été atteint.
Pour comprendre la symbolique de la photo souvenir remise au chef de l'État du Cameroun, par l'émissaire américain, lui seul est vraiment conscient de ce qu'il pensait à cet instant là. Mais, de notre modeste position de pseudo analyste des faits, nous pensons qu'il voulait rappeler au Président de la République, que les relations américano-camerounaises sont vieilles de plus de 60 ans, et de ce point de vue, il a déjà eu à effectuer des visites officielles et de travail aux États-Unis, marquées par des entretiens à la maison blanche, avec leurs Présidents. Il souhaiterait peut-être à cet effet que ces relations bilatérales demeurent toujours stables et constantes, malgré que celles-ci aient été rarement exemptes d'ambiguïté en matière de gouvernance. En dépit de quelques détériorations, sa doléance serait que les liens solides pour la construction d'une nouvelle coopération plus étroite, continuent entre les deux pays. Enfin, la dernière analyse serait que : " Les vrais amis se sentent toujours proches", bien que le régime de Yaoundé soit peu maîtrisable.
Bossis Ebo'o
La relance de la production cacaoyère au Cameroun repose, de l’avis des experts, sur plusieurs leviers. Ils sont pour les plus importants, l’amélioration de l’attractivité de la cacao culture, l’encadrement des producteurs, le désenclavement des bassins de production, le développement des capacités opérationnelles de la sodecao…
Plutôt que l’un ou l’autre ou de favoriser l’un plutôt que l’autre, il s’agit de mettre en musique les éléments précédents en vue d’enrichir le futur document stratégique qui devra permettre à la Sodecao de retrouver ses lettres de noblesse et partant, de favoriser à terme, l’amélioration de la production cacaoyère camerounaise.
Jean-Claude Eko’o Akouafane Directeur Général de la Sodecao envisage en plus la piste de la transformation. « C’est véritablement là la vision de la Sodecao aujourd’hui parce-que nous pensons qu’il faut en finir avec une certaine économie qui consistait à produire pour exporter. Il faut renverser cette tendance commencer à consommer ce que nous produisons mais pour transformer il y’a deux préalables : travailler sur la disponibilisation du matériel végétale et travailler sur la qualité ».
Classé troisième producteur africain après la Côte d’Ivoire et le Ghana et cinquième mondial, le Cameroun dont le potentiel en la matière est loin d’être exploité peine pour diverses raisons à profiter de ses avantages comparatifs dont en particulier la jeunesse de sa population. Cette jeunesse, désintéressée de ces activités, le sort de ceux s’y adonnant n’étant des plus reluisants, il s’en suit un vieillissement inéluctable des plantations induisant une faible productivité des exploitations.
La Cacao culture étant un secteur clé de notre économie, le plan stratégique en cours de finalisation devra permettre à la Sodecao d’être à même de relever les nombreux défis qui plombent la bonne santé de cette filière. En plus de ceux cités au paragraphe précédent, s’ajoute la baisse du budget alloué aux producteurs.
Selon des données de l’ONCC, la production commercialisée de cacao pour la campagne 2017/2018 s’élève à 253 510 tonnes. Une baisse considérable par rapport à celles des campagnes 2015/2016 et 2014/2015 qui elles étaient respectivement de 269 497 et 271 791 tonnes.
La filière mobiliserait environ 600.000 emplois directs et indirects.
« Paul Biya ne mordra pas de cet appât trop artificiel ».
Il faudrait bien que ce soit clair dans la tête de nos marchands de solutions miracles pour une ''paix immédiate'', que ce qui est vraie pour la Libye, la Côte d'Ivoire ou le Rwanda, ne l'est pas nécessairement pour le Cameroun, pour la bonne et simple raison que ''le Cameroun c'est le Cameroun''. Autrement dit, la solution à la crise sociale qui perdure au Cameroun ne pourra venir que des Camerounais, maîtres de leur destin et mieux imprégnés que qui conque des enjeux et impactes que celle-ci comporte. Des crises de cette nature ont bel et bien lieu tout à côté de ces pays avec lesquels ils ont des liens historiques plus ou moins solides et un climat pour le moins similaire, sans qu'ils aient réussi à installer une paix permanente, mais ils ont la meilleure astuce pour nos pays tropicaux qu'ils croient maîtriser mieux que nous-mêmes, parce qu'ils ont longtemps dans le passé, posé les stigmates de cette crise.
Paul Biya a dépassé l'âge de la panique, de la précipitation face aux situations même les plus pressantes et les plus délicates. Autrement dit, il ne mordra pas de cet appât qui me semble trop artificiel pour nous impressionner. Convaincu que la détention ou mieux la privation de liberté de Monsieur Kamto et compagnie est une affaire purement judiciaire, je ne vois vraiment céder à cette pression qui a tout d'une injonction.
Nous devons nous contenter de nos valeurs culturelles qui aussi leur côté positif. Je ne comprends pas trop pourquoi la stabilité politique et la longévité de nos Chefs d'États embarrasse tant les occidentaux. Nos Sultans et nos Rois meurent au pouvoir, sans cela fasse des vagues, parce que nos coutumes l'ont toujours admis ainsi. Il en est de même pour nos Chefs d'États, tant il est vrai que tout pouvoir vient de Dieu. Quand la volonté de Dieu se retire, même par arrêt cardiaque le Chef de l'État n'y est plus. Pour moi c'est un complexe lié à notre statut de peuple noir que de croire que la vraie civilisation c'est chez les autres. Que les États-Unis d'Amérique et la France changent de Chefs d'États chaque trimestre, c'est leur patate, le Cameroun c'est le Cameroun.
Pour ce qui est des investissements américains au Cameroun, cela me semble encore une autre forme de chantage comme d'ailleurs le cadeau symbolique que ce diplomate pas très futé est venu donner à notre Chef de l'État. Nous devons protester contre ce genre de manque de considération vis-à-vis de nos hommes d'États. Nous avons une forêt, un sol et un sous-sol tellement riches que n'importe quel investisseur y prendrait le risque, surtout que nous avons été parmi les premiers pays africains à comprendre qu'il fallait diversifier notre partenariat pour ne plus rester la chasse gardée de qui que ce soit.
Le plus curieux c'est que pendant que plusieurs citoyens sont coupables des mêmes fautes, c'est juste une poignée d'entre eux dont on réclame à cor et à cris la libération. Souvenons- un temps soit peu des cas « Thierry Atangana et Lydienne Eyoum » dont un certain pays revendiquait la libération et la nationalité. Non, on ne peut plus continuer à fonctionner en entretenant ces inégalités. Lorsque Longué Longué a enfreint aux lois Françaises, il a été condamné, en dépit des relations séculaires qui nous lient, le Cameroun n'a pas levé le petit doigt pour demander officiellement sa libération, parce que le Cameroun respecte les lois et la justice des pays amis.
L’imminent prof de droit est l’exemple typique d’un homme rempli de connaissance mais sans sagesse.
Ça me rappelle le dernier slogan de campagne de Paul Biya : “ LA FORCE DE L’EXPÉRIENCE”
Comment comprendre que Maurice Kamto qui lui même a relu le code pénal camerounais puisse pécher par l’exemple ?
L’expérience n’est pas comparable au nombre de procès gagnés devant les plus grandes juridictions du monde,
Ce n’est non plus le long Cv rempli d’attributs académiques et autre titre honorifique, mais il s’agit de la capacité à récupérer « la somme utile » de toutes ces expériences bonnes ou mauvaises et en faire une base préalable d’appui pour affronter les obstacles.
Au delà de tout ce qu’on dira, l’arrestation de Kamto est justifiée.
-Manifestation interdite est égale une sanction prévue par le code que le prof, le désormais prisonnier à lui même relu au frais de l’Etat du Cameroun.
Il est était inutile de miser sur l’arrivée annoncée en grande pompe de Tibor Nagy au Cameroun pour que Kamto soit libre.
En le faisant, tout porte à croire qu’il pensait pouvoir défier l’autorité de l’état et briser par là le mythe d’invincibilité de l’homme du 6 novembre.
Il faut toujours de demander « où se trouve la force et non où se trouve le droit », surtout dans notre contexte où les relations inter-états dépendent du gain que chaque partie tire de la relation.
Au diable les droits de l’homme : l’Amérique n’aurait pas bombardé l’Irak-la Syrie et bien d’autres...
Au feu la démocratie souveraine : la France ne serait pas venue déloger Laurent Gbagbo en Côte d’Ivoire alors que la cour constitutionnelle avait déjà proclamé le vainqueur.
Ceux qui s’appuient sur les principes du « Sissia international » doivent se demander où se trouve la force, parlant de force, il
S’agit de se rassurer que l’état a les mains liées et ne peut plus rien offrir aux mercenaires sur qui vous vous appuyez!
Léon Theiller Onana : Tibor Nagy savait pertinemment que l’affaire Kamto offrait une nouvelle porte d’entrée à son pays et il fallait donc jouer les Goliaths Modérés et venir commercer sous vent d’échange politique.
Les annonces ont apaisé et encouragé d’avantage les partisans de Maurice Kamto, qui semblent oublier que le Cameroun occupe une place stratégique dans le golf de Guinée qui reste un lieu prisé et stratégiquement convoité pour ses grandes puissances. Il est clair que les gouvernements occidentaux ne sont plus en harmonie avec le vieux régime, mais ils savent tout de même que Biya reste une valve pour le Cameroun en l’Etat. Kamto a été dérouté de son objectif initial, qui était la prise du pouvoir par tous les moyens. Seulement l’étiquette de tribaliste que ses propres partisans ont contribué à lui coller sur la peau ne l’a pas aidé à séduire la communauté internationale guerrière.
Par contre, si les États Unis incitent le Cameroun à plus de libertés d’expression et les encouragent à dialoguer, d’une part c’est à raison. Je rejoins donc la position de Tibor Nagy qui affirme que les investisseurs américains conditionneraient leur arrivée au Cameroun si certains préalables liés à la stabilité du pays leur était garanti.
Sur ce principe, tout investisseur se rassure que le pays où il s’en va investir peut lui garantir son retour d’investissement.
En l’état actuel du Cameroun, le climat de tension qui règne n’aide pas notre pays et le gouvernement devrait s’empresser de gérer les dossiers urgents qui participent à ternir l’image de notre pays.
Ceci pour dire que même si Kamto a été arrêté dans le strict respect des lois de notre république, sa détention n’aide vraiment pas notre jeune démocratie et le Cameroun n’a pas besoin de traîner l’image d’un pays permanent sous tension sociale.
C’est à en perdre son latin. Après avoir déclaré en décembre dernier que toutes les troupes américaines seraient retirées de Syrie, Donald Trump a annoncé en février avoir décidé de laisser dans le pays environ 200 militaires. Ce mercredi 20 mars, il annonce désormais le chiffre de 400 soldats.
Depuis l'annonce d'un retrait complet des troupes américaines de Syrie, la position de Donald Trump se bouscule. Désormais, les États-Unis prévoient de réduire leur présence militaire en Syrie à 400 personnes, a déclaré le Président américain aux journalistes à la Maison-Blanche avant son départ pour l'Ohio.
« En Syrie, nous laissons 200 personnes. Et 200 autres personnes ailleurs en Syrie, plus près d'Israël, pour un certain délai », a déclaré le chef d'État.
Il n'a toutefois pas précisé pour combien de temps les États-Unis ont l'intention de maintenir leur contingent militaire dans le pays arabe.
Fin février, la porte-parole de la Maison-Blanche, Sarah Sanders, a fait savoir « qu'un petit groupe de maintien de la paix d'environ 200 personnes restera en Syrie pendant un certain temps ».
Pour rappel, le 19 décembre 2018, Donald Trump a annoncé le départ le plus rapidement possible des militaires américains de Syrie, martelant que les États-Unis ne joueraient plus le rôle de « gendarme du Moyen-Orient ».
Par la suite, la porte-parole de la Maison-Blanche Sarah Sanders a annoncé que les États-Unis avaient commencé à retirer leurs troupes de Syrie, tout en soulignant que la victoire sur les djihadistes de Daech ne signifiait pas la fin de la coalition antiterroriste dirigée par Washington.
En se rapportant à un article de sputniknews paru le 16 novembre 2017 citant La porte-parole de la diplomatie russe Maria Zakharova, les Etats-Unis n’ont reçu aucun mandat de l’ONU pour intervenir en Syrie. « Nous avons été surpris d'entendre les déclarations du secrétaire américain à la Défense, James Mattis, lors d'une réunion avec les représentants de la presse américaine le 13 novembre, selon lesquelles les forces armées américaines seraient en Syrie, je cite "avec l'autorisation de l'Onu"», avait-t-elle déclaré selon le site d’information.
A ce jour, il demeure constant que sous la bannière d’une coalition antiterroriste, Washington a à maintes reprises pris pour cibles des centres de recherche scientifique, plusieurs bases militaires et des locaux de la garde républicaine à Damas et ses environs.
Pour des raisons que les mêmes sources disent ignorer, les membres de la secte terroriste de l’ambazonie ont gardées leurs victimes dans le bus entre 10 heures et 17 heures, en les dépouillant de leurs affaires personnelles et, en début de soirée, les voyageurs ont été libérés.
L'axe sur lequel le kidnapping s’est déroulé est connu pour être l'un des plus dangereux du pays en raison des fréquentes attaques des séparatistes qui rackettent les voyageurs, notamment en les gardant en otage, en échange de rançons réclamées à leurs familles par transfert mobile.
A une cinquantaine de kilomètres plus au sud, au moins quatre joueurs de l'équipe de football de l'Université de Buea, capitale de la région du Sud-ouest, ont eux aussi été kidnappés ce mercredi matin, alors qu’ils étaient en pleine séance d'entraînement, a indiqué une autorité locale. A cette heure, les forces de défense et de sécurité mettent tout en œuvre, afin de retrouver ces jeunes dont les familles sont en pleine panique.
A Bamenda, chef-lieu du Nord-Ouest, l’enlèvement d’un ex-secrétaire d'État, Emmanuel Ngafeson, continue d’alimenter les conversations. Il a été enlevé en plein centre-ville mercredi matin, alors qu’il faisait des courses accompagnés de quelques proches. La veille, dans la même ville, c'est un entraîneur d'un club de football de première division qui a été kidnappé puis libéré en fin de journée.
Dans les deux régions anglophones du Nord-Ouest et du Sud-Ouest, des séparatistes multiplient les enlèvements de responsables, de militaires et policiers, ainsi que des civils, d'une part pour maintenir la pression sur le régime de Yaoundé et d'autre part pour exiger des rançons permettant aux groupes armés de tenir.
Les amba boys, pour justifier leurs exactions et, leur passion pour la destruction de la vie de ces citoyens camerounais qui ne demandent qu’à vivre en paix dans leur pays, disent militer pour la création d'un Etat indépendant dans ces deux régions, devenues le théâtre d'un conflit armé depuis fin 2017.
Des affrontements entre l'armée et ces terroristes regroupés de manière éparse dans la forêt équatoriale, s'y produisent depuis quasiment chaque jour. Ce conflit a ouvert la voie à d’autres bandits de grands chemins et autres pillards qui rackettent les populations et les entreprises.
Nicole Ricci Minyem
L’information d’un cas de choléra détecté à l’hôpital Central de Yaoundé circule sur la toile depuis le début de la semaine en cours. Sur les réseaux sociaux, on parle de la résurgence de l’épidémie de choléra. Le Pr Pierre Joseph Fouda, le directeur de l’hôpital suscité affirme qu’il n’en est rien du tout. Il l’a fait savoir hier, 20 mars 2019. « Nous ne sommes pas informés de l’existence de cas de choléra dans notre hôpital. Nous avons enregistré un cas de diarrhée profue hier (mardi Ndlr) et aussitôt, nous avons mis en quarantaine le temps de poser le diagnostic. Et à l’issue de toutes les investigations faites au laboratoire, les résultats n’ont rien révélé dans le sens du choléra », déclare-t-il dans le Pr Pierre Joseph Fouda dans les colonnes du quotidien gouvernemental Cameroun tribune.
«Tout cas de diarrhée mérite un diagnostic en vue déterminer la cause. Les gens doivent intégrer dans leur esprit que toute diarrhée mérite un diagnostic en vue de déterminer la cause. Les gens doivent intégrer dans leur esprit que toute diarrhée profuse n’est pas synonyme de choléra. Ceci tant qu’il n’y a pas de preuve du vibrion cholérique dans les selles. Nous avons éliminé cette hypothèse à l’issue de l’examen effectué», poursuit le Directeur de l’hôpital Central de Yaoundé.
A l’hôpital de district de Biyem-Assi et à l’hôpital Jamot de Yaoundé, c’est la même chose. Dans ces deux formations sanitaires, il est dit qu’il n’y a aucun cas de choléra enregistré. Le Dr Georges Alain Etoundi Mballa, Directeur de Lutte contre la maladie, les épidémies au Ministère de la Santé publique affirme que toute l’étendue du territoire est surveillée. Il rappelle que c’est en mai 2018 qu’une épidémie de choléra a débuté dans les régions du Nord et de l’Extrême-Nord. D'après lui, de rares cas ont été par la suite observés dans la région du Centre. Et il y a eu des suspicions au Littoral.
« Mais depuis pratiquement décembre, nous n’avons plus enregistré des cas dans le Nord et l’Extrême-Nord. Il y a une semaine quatre cas suspects ont été confirmés dans le district de santé de Pitoa. En résumé, il faut savoir que la zone du Nord et de l’Extrême-Nord qui est frontalière avec le Nigéria sera toujours à risque. Parce que certains Etats du Nigéria sont en épidémie de choléra depuis un certain temps », explique-t-il.
Liliane N.
Les Américains mettent en avant l’idée d’un dialogue inclusif et l’organisation d’un forum international pour résoudre la crise anglophone. Après la rencontre entre Tibor et Paul Biya, peut-on penser que le président camerounais va infléchir sa position sur cette question ?
Nous ne sommes pas des magiciens qui lisent dans les boules de cristal. Seuls les actes politiques qui seront posés dans les jours et mois à venir permettront de savoir si Paul Biya aura infléchi ou pas à position.
Depuis bientôt trois ans, en chœur, des acteurs nationaux et internationaux appellent à un dialogue inclusif sans succès. Paul Biya a réaffirmé à plusieurs reprises sa volonté de ne pas dévier de son agenda. Il a créé des structures telles que la Commission Nationale pour la Promotion du Bilinguisme et du Multiculturalisme et le Comité National de Désarmement, de Démobilisation et de Réintégration pour résoudre cette crise. Aucune de ces institutions décriées n’a eu un impact positif et significatif sur la crise en cours.
Au contraire, parce que ce sont de fausses solutions à des vrais problèmes, la situation empire sur le terrain. Nous sommes en situation de guerre dans le Nord – Ouest et le Sud – Ouest. Chaque jour, cette guerre fait des victimes civiles et militaires, de nombreux dégâts sociaux et économiques ainsi que d’importants contingents réfugiés et de déplacés internes.
Face à cette situation, les Camerounais qui aspirent à la paix doivent définitivement comprendre que le salut ne viendra pas de l’étranger. Il viendra de leurs efforts et de leur capacité à se mobiliser pour mettre la pression sur le régime de Yaoundé.
La communauté nationale peut mettre de la pression mais elle ne peut et ne saurait se substituer à la mobilisation des Camerounais. Il faut certes se réjouir de toutes les voix qui, dans la communauté internationale, dénoncent les violences et les violations des droits de l’homme tout en appelant à un dialogue national inclusif. Ces voix vont dans le sens des forces vives camerounaises qui doivent, aujourd'hui, face à l’autisme et l’aveuglement du Gouvernement, au – delà des déclarations, mener des actions fortes pour imposer au Gouvernement de monsieur Biya un changement de cap.
Tibor Nagy confirme avoir échangé de l’affaire Kamto avec les officiels camerounais. Peut-on alors penser que le côté camerounais pourrait trouver une pirouette judiciaire pour élargir Kamto ?
En ce qui concerne la situation de monsieur Kamto et de ses camarades, nous pensons que c’est une bonne chose que des voix comme celle de Tibor Nagy puissent se faire entendre. C’est effectivement une affaire hautement politique. Elle est une illustration supplémentaire de la crise politique dans laquelle le Cameroun s’enfonce.
Cette situation démontre une fois de plus que nous ne sommes pas en démocratie. Ici également, cet appel à la libération de Maurice Kamto n’est pas isolé. Il est partagé aussi bien par d’autres organisations internationales que par une bonne partie de la classe politique et de la société civile camerounaise. Cet un appel que nous partageons puisqu'au – delà de monsieur Kamto et de ses militants, nous avons également appelé avant, à la libération des leaders et activistes anglophones.
Nous avons de graves problèmes politiques à régler. C’est une grave et profonde erreur de penser que la situation sera résolue autrement que par des discussions politiques devant aboutir à un nouveau consensus national et une refondation institutionnelle de notre pays.
Tibor a aussi dit que les jeunes camerounais ont besoin d’emploi et que les investisseurs américains frappent à la porte du Cameroun. Sauf qu’ils ont besoin d’un pays stable. Ce qui n’est pas le cas actuellement. Quel message veut-il ainsi passer au régime de Yaoundé ?
Ce propos de Tibor Nagy sur le besoin de stabilité pour faire des affaires gagnant – gagnant pouvant bénéficier en termes d’emploi à la jeunesse camerounaise n’est pas en soi original. Nous croyons que presque tous les Etats « partenaires » du Cameroun pourraient dire la même chose.
Dans le cas des Etats – Unis de Donald Trump, cette phrase rappelle deux des trois piliers de la doctrine de politique étrangère africaine exposée le 13 Décembre 2018 par John Bolton, conseiller à la sécurité nationale. Ces deux piliers étant le développement des liens économiques pour rendre l’Afrique et les Etats – Unis plus prospères, l’appui à la stabilité des pays à travers un mécanisme d’aide plus efficient et efficace, qui fait progresser la paix, la stabilité, l’indépendance et la prospérité de la région. Le troisième pilier étant la lutte contre les grands périls au nombre desquels les groupes armés terroristes tels que Boko Haram.
A la lumière de rappel, on voit que ce discours est aligné sur une vision stratégique qui vise à positionner les Etats – Unis comme un partenaire véritable du Cameroun et soucieux de ses intérêts. Ce positionnement est d’autant plus urgent que le Cameroun comme d’autres pays africains connait une offensive de charme d’autres puissances au nombre desquelles on peut citer la Russie et la Chine. Ce propos doit être compris comme une invitation du Gouvernement à Camerounais à créer au plus vite les conditions idoines pour faire les affaires et augmenter la prospérité des deux Etats. C’est un propos qui s’inscrit dans un registre plutôt classique au regard des enjeux et des intérêts des deux Etats.
Quelle est la symbolique de la photo remise par Tibor Nagy à Paul Biya, une photo datant de 1991 et où le président camerounais est en compagnie de Georges Bush père et sachant qu'avant cette date, Paul Biya avait déjà été reçu en 1984 par Ronald Reagan ?
En ce qui concerne la photo remise par Tibor Nagy à Paul Biya, elle peut avoir plusieurs significations. Ces significations dépendent de celui qui observe et de ce qu’il veut bien voir.
Pour ceux qui soutiennent Paul Biya, ils y verront le rappel de la longue et fructueuse amitié entre ce dernier et tous les présidents des Etats – Unis des années 80 à nos jours. Cette photo serait le symbole et le rappel que les deux Etats ont su garder, malgré les multiples bouleversements survenus sur la scène mondialeces quarante dernières années (Chute du mur de Berlin, accélération du processus de mondialisation, crises financières, irruption des puissances émergentes, montée du péril terroriste, etc), les Etats – Unis et le Cameroun ont su renouveler, renforcer et adapter leurs relations.
Pour ceux qui ne soutiennent pas Paul Biya et son régime, ils y verront le prolongement de la crispation entre les Etats – Unis et le Cameroun observable depuis 2011 et remise à jour en 2018 avec les propos de l’ambassadeur Peter Henri Barlerin appelant Paul Biya à penser à son héritage. A titre de rappel, en 2011, à l’occasion de l’élection présidentielle, les Etats – Unis ont critiqué le processus électoral. Leur ambassadeur de l’époque, Robert P. Jackson avait même commis dans la presse une tribune en 14 points sur la nécessaire reforme du système électoral camerounais. Hillary Clinton, secrétaire d’Etat de l’époque, s’était à plusieurs reprises adressée directement au Peuple camerounais en prenant ses distances vis – à – vis du régime de Yaoundé dont la longévité et les pratiques pseudos démocratiques étaient critiquées. Plus récemment, le rapport du département d’Etat américain sur les droits de l’homme indique que le Cameroun est responsable de nombreuses violations des droits de l’homme d’une part, que l’élection présidentielle de 2018 fut entachée de nombreuses irrégularités d’autre part.
En bref, cette photo pourrait être perçue comme le rappel à Paul Biya qu’il est là depuis longtemps, qu’il devrait penser à son héritage et que, à l’image des Etats – Unis, le Cameroun doit pouvoir continuer sa marche vers le progrès sans lui. Au lieu d’une photo avec le Président Obama ou le Président Trump, Tibor Nagy a tenu à lui dire plus ou moins clairement qu’il appartient à une autre époque. Le temps serait venu de préparer la suite.
Propos recueillis Par Félix Swaboka
Mais pardi ! Qui a intérêt à propager ce genre de rumeurs ? Quel est l’objectif visé ? Le message qui circule sur les réseaux sociaux depuis le 19 mars au soir est le suivant : « C’est la débandade totale au stade d’Olembé qui doit abriter les matchs de la CAN 2021 au Cameroun. Les Italiens veulent quitter le projet. » Loin d’être le premier du genre, de nombreux autres ont eu à prêter à Piccini, l’entreprise italienne en charge de la construction de ce stade de 60.000 places dans la banlieue de Yaoundé, des intentions d’abandonner ce projet. A chaque fois ils ont été démentis et les travaux, bon an mal an, se sont poursuivis.
Le comble du bon sens commandant en pareille circonstance de se faire sa propre opinion, rendus sur les lieux, le constat est sans appel : il n’en est rien ! Sur ce lieu où se dresse déjà majestueusement ce stade à la structure architecturale futuriste, Ici et là, l’on a pu apercevoir des ouvriers à la tâche, des camions entrer et sortir… ; en somme, rien d’anormal qui puisse indiquer un quelconque arrêt de travail et plus encore, un abandon du projet par ceux qui en ont la charge.
Les renseignements pris auprès des restauratrices tout à côté du stade nous indiquent que les ouvriers et « les blancs » y sont présents tous les jours et travaillent.
Le même 19 mars en soirée, le Groupe Piccini, au travers d’un communiqué, démentait celle folle rumeur en ces termes : « Le Groupe Piccini SA dément formellement toutes les assertions de certains médias ou réseaux sociaux insinuant que l’entreprise cesserait ses activités sur le site du complexe sportif d’Olembé et désirerait quitter le Cameroun. »
Dans la même communication, Piccini SA nous apprend que le projet en est l’étape des finitions de la phase I. A ce stade, il est question de se préparer au démarrage de la phase suivante en déblayant l’espace du matériel et des équipements qui l’encombre.
En conclusion, le communiqué du Groupe italien dit : « Les finitions du stade principal ainsi que des annexes se poursuivront à un rythme adapté aux nouvelles circonstances et exigences du maître d’ouvrage. En ce qui concerne les difficultés rencontrées sur le site, l’entreprise est en train de trouver des solutions avec l’Etat pour faire en sorte que les travaux puissent s’accélérer avec l’objectif de pouvoir terminer sereinement».
Ainsi va « Olembé ».
À son arrivée à Lagos, dans le pays considéré comme le plus grand producteur de pétrole d’Afrique, avec un potentiel d’investissement massif dans le pétrole mais aussi le gaz, NJ Ayuk a appelé à une plus grande collaboration de l'industrie sur des questions clés liées à l'industrie pétrolière et gazière du Nigeria, notamment le développement de contenu local, la signature du projet de loi sur l’industrie pétrolière (Petroleum Industry Bill, PIB), la promotion d'un environnement plus favorable pour les jeunes entreprises et les PME, la monétisation du gaz à usage domestique, les investissements en infrastructure et le développement d’une robuste industrie pétrochimique, tout en veillant à ce que la sécurité énergétique soit placée au premier rang des priorités du gouvernement nigérian et de l'industrie pétrolière du pays.
Cela implique notamment la signature du projet de loi sur l'industrie pétrolière. Le Nigéria est le plus grand producteur de pétrole d’Afrique avec un potentiel d’investissement massif dans le pétrole mais aussi le gaz. À cet égard, la délégation de la Chambre a notamment souligné qu’il importait que le gouvernement et les principaux acteurs du secteur pétrolier collaborent immédiatement pour améliorer la gouvernance et créer un environnement propice aux investissements.
« La Chambre reste optimiste quant au potentiel du Nigéria et aux opportunités d'investissement pour les acteurs du secteur de l'énergie dans ce marché - De nombreux jeunes nigérians se tournent vers le secteur de l’énergie pour la formation, l’autonomisation, l’innovation, et de bons emplois. L’industrie pétrolière continuera d’être le principal investisseur dans le pays et reconnaît sa responsabilité de travailler avec tous les nigérians pour faire en sorte que les ressources profitent aux citoyens et que la dignité du travail devienne réelle. Adopter une législation favorable à la croissance qui donne confiance à tous les investisseurs est primordial », a déclaré NJ Ayuk.
La Chambre a en outre reconnu le succès du développement du contenu local au Nigéria, qui a permis la création de puissantes sociétés nigérianes d’exploration, de production et de services qui peuvent véritablement participer à une révolution du contenu africain à travers le continent. En tant que tel, elle continuera à travailler avec les autorités nigérianes pour attirer les investissements au Nigéria et encourager les entrepreneurs nigérians qualifiés à se développer en Afrique.
« À la Chambre africaine de l'énergie, un grand nombre d'entreprises nigérianes cherchent à se développer en Afrique, notamment au Sénégal, au Ghana, en Guinée équatoriale, au Gabon, au Congo et au Sud-Soudan », a ajouté NJ Ayuk. « Nous devons encourager les entreprises africaines à jouer un rôle de premier plan dans le développement de l'industrie pétrolière et gazière du continent. »
Lors de diverses réunions avec des entrepreneurs pétroliers et gaziers à Lagos, NJ Ayuk leur a également demandé de s'efforcer de participer au Congrès et à l'Exposition APPO Cape VII à Malabo, du 01er au 05 avril, et au 13ème Forum germano-africain de l'énergie, à Hambourg du 27 au 28 mars. Les entreprises africaines, et en particulier les entrepreneurs et les PME africains, ont tendance à être sous-représentés sur la scène internationale, où les décisions qui les concernent sont prises. Les entreprises africaines locales doivent savoir tirer parti des opportunités commerciales et de croissance offertes par ces plates-formes internationales.
Nicole Ricci Minyem