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Oumar Ndoumbè, de la Société civile revisite l’actualité du Cameroun, après la rencontre entre Tibor Nagy et Paul Biya.

 

Le diplomate américain Tibor Nagy, sous-secrétaire d’Etat aux affaires africaines est arrivé au Cameroun comme il était prévu lors de sa tournée et a rendu visite au chef de l’Etat Paul Biya. Il faut replacer les choses dans leur contexte. Il était en tournée, c'est-à-dire qu’il prenait la température dans chacun des pays où il s’est rendu. Ce n’est pas un envoyé spécial, où un voyage destiné au Cameroun pour le règlement d’une quelconque crise. Malheureusement, les commentateurs ont fait le lien entre les déclarations du dirigeant américain et sa visite comme étant celle où il venait tancer le Cameroun. C’est un jeu normal, entre les soutiens de Maurice Kamto qui incapables de pouvoir mobiliser leurs militants, reposent leurs espoirs sur des soutiens extérieurs.

 

Celui de Tibor Nagy n’étant qu’un des soutiens parmi tant d’autres, puisqu'ils ont fait aussi fait appel à l’avocat français Dupont-Moretti. L’incapacité d’analyse de ces hommes politiques à décrypter les situations politiques est effarante et prouve à suffisance la naïveté de ceux qui prétendent prendre le pouvoir au Cameroun. La rencontre entre Tibor Nagy et Paul Biya s’est bien passée. Un signe de cette rencontre, cette photo de Georges Bush père en compagnie de Paul Biya remise en cadeau à ce dernier. En relations internationales, ces échanges ne se font pas en période de crise. Même si des sujets qui fâchent ont été abordés, ce qui est certain, ils ne sont pas de nature à jeter de l’ombre dans les relations entre les deux pays. Les gens sous-estiment la position stratégique du Cameroun en Afrique Centrale. Même si les dirigeants nationaux sont des autocrates, la communauté internationale ne peut se comporter ici comme ailleurs.

 

L’embrasement du Cameroun peut mettre toute la sous-région dans une instabilité dont les conséquences sont incalculables. Les intérêts économiques des pays occidentaux sont tels qu’ils préfèrent un dictateur qui embastille son peuple mais sauvegarde leurs biens. Les messages de cette rencontre sont bien évidemment nombreux. La résolution de la crise dans la partie occidentale du Cameroun, le chômage des jeunes, l’arrivée d’investisseurs américains, toutes choses urgentes pour le Cameroun mais qui ne changeront en rien l’attitude du Président Biya qui a fait de l’immobilisme sa ligne politique. Étant plus proche de la sortie que de l’entrée, il n’y a aucune raison que celle-ci change malgré ses deux déclarations annuelles au cours desquelles il raconte des fariboles que les camerounais n’écoutent même plus tellement elles ont été réchauffées.

 

La pierre d’achoppement est la crise dite anglophone. N’eurent été les dizaines de morts hebdomadaires et les milliers de déplacés, les camerounais attendraient tranquillement la fin de ce régime. Mais, là aussi, le Président est intransigeant. Il veut, avec ses faucons, maintenir la ligne dure, la reddition sans condition des sécessionnistes. Ce qui aujourd'hui est impossible sans que les parties en discutent autour d’une table. Sans être catégorique sur l’avenir, le fait que Tibor Nagy ait échangé avec les officiels camerounais sur le cas Kamto, n’impacte en rien qu'aujourd'hui, Maurice Kamto et ses comparses sont des prisonniers de droit commun et c’est comme tels qu’ils ont été arrêtés. Si l’on s’en tient uniquement au plan judiciaire, ils pourraient être condamnés à de lourdes peines de prison et dans ce cas, même si Kamto est élargi par le pouvoir, il serait politiquement mort car ne pouvant plus se présenter à une élection. Il serait automatiquement privé de ses droits. Si cette analyse se confirme, on atteindrait alors le somment du machiavélisme de Paul Biya, qui ne dit rien mais tisse sa toile.

 

Une fois de plus, Maurice Kamto aurait foncé tête baissée dans le mur comme le taureau dans la muléta. Comme nous sommes toujours dans le domaine machiavélique, la symbolique de la photo pourrait aussi bien se lire pour Tibor Nagy de la façon suivante : Monsieur le Président Biya, le Président Bush père vous a reçu à la maison blanche en 1991, il y a 28 ans. Aujourd'hui, il est décédé mais vous, vous êtes toujours au pouvoir. Ne pensez-vous pas qu’il est temps de partir ?

 

L’eau passe et les tombes trépassent. L’appel d’offre relatif à ces travaux de déplacement des tombes situées sur la zone d’emprise du projet a été lancé le 18 mars derniers par Dieudonné Ombala.

 

C’est connu, rien n’arrête l’eau sur son passage. Une parfaite illustration de cette lapalissade est le nombre de tombes qui devront lui céder passage pour que soit convenablement approvisionnée en eau potable, la ville de Yaoundé. Dans un pays où la sépulture est plus que sacrée…

Bien que ce ne soit une première et qu’ici, l’on subodore un souci de réduction des coûts, de toute évidence, l’amélioration de la desserte en eau potable de la cité capitale aura prévalu sur le respect dû aux morts. C’est tout de même 1595 tombes dans l’emprise du Projet d’alimentation en eau potable de la ville de Yaoundé (Paepys) qui seront déplacées.

Bien entendu, ceci ne sera pas sans rapporter aux ayant-droits, quelques liasses de billets de banque en guise de mouchoirs, pour essuyer les larmes qui couleront certainement à flot lors des ré-enterrements de leurs chers disparus. Snif !

La calculette sortie, ce n’est pas moins de 300.000 francs CFA que recevront par sépulture, les familles dont les tombes sont situées le long du tracée de ce projet qui part du fleuve Sanaga, plus précisément de la station de prise d’eau à Nachtigal pour le réservoir d’eau potable de Ndindan, à Yaoundé.

L’appel d’offre national relatif à ces travaux a été lancé le 18 mars dernier par Dieudonné Ombala, Directeur général du projet. Sont concernés par le lot 1 de ce marché, les arrondissements de Batchenga et d’Obala, dans le département de la Lekié. Ici, ce sont 1176 tombes dont 439 aménagées et 737 non aménagées qui seront déplacées. Le coût de l’opération est de 352,8 millions FCFA. Le lot 2 concerne les arrondissements de Soa et Yaoundé I. Dans ces deux circonscriptions, 419 tombes seront déplacées, dont 219 aménagées et 200 non aménagées. Le coût prévisionnel de l’opération est de 125,7 millions FCFA. Ceci fait un total de 478,5 millions FCFA pour 1595 tombes.

La participation à cet appel d’offres est ouverte aux entreprises de droit camerounais installées au Cameroun et expérimentées dans la réalisation de déplacement de tombes. La remise des offres est fixée au 25 avril 2019.

Pour rappel, le Paepys qui est financé par Eximbank China à hauteur de 399 milliards de francs CFA et exécuté par l’entreprise chinoise Sinomach, en était, à fin septembre 2018, selon le Ministre de l’eau et de l’énergie (Minee), à un taux d’avancement global des travaux de 30%.

Selon les prévisions, ce projet apportera dans sa phase initiale un complément de 300 000 m3/j, puis 400 000 m3/j dans la phase d’extension. Toute chose qui permettra sans aucun doute de résorber le déficit en eau de la ville de Yaoundé et ses environs.

L’activiste camerounais dans une tribune libre, affirme que « René Sadi ne représente rien ».

 

René Sadi a raison de torpiller l’appel au dialogue de Maurice Kamto car c’est l’un des architectes du chaos dans lequel notre pays se trouve. Souvenez vous que c’est ce paresseux qui aura pris la décision de suspendre le consortium des anglophones en janvier 2017. Ceux qui négociaient avec le gouvernement. Il a donc ouvert la voie à la radicalisation.

Quand les occidentaux demandent à Biya de limoger tous ceux qui sont impliqués dans la crise anglophone, ils font également allusion à Sadi René. Donc ce dormeur légendaire a tout intérêt à ce que Biya n’aille pas vers le dialogue et l’apaisement. Car il fait incontestablement partie des personnes dont on va exiger la tête.

Ce que René Sadi a déclaré sur RFI c’est pour lui là bas. Les responsables du MRC n’ont même pas besoin de réagir à ses élucubrations. Car il n’a pas été mandaté par Biya, mais par le clan qui veut réaliser la succession de gré à gré. Si Sadi était important, lui qui se rêvait président, Biya n’allait pas le chasser du gouvernement pour le remplacer par un illettré comme Atanga Nji, puis le remettre à la place de Issa Tchiroma. Imaginez le mépris. En fait Sadi ne vaut rien aux yeux de Biya.

Qui ignore que ce gros corrompu était un ami de Mebe Ngo’o avant de l’oublier dès que les difficultés de bébé doc ont commencé. Or quand Mebe Ngo’o était ministre de La Défense, il a été très généreux avec Sadi qui aura perçu près de 200 millions F CFA. En effet à plusieurs reprises, Edgard a envoyé l’un de ses proches remettre des paquets de 30 voir 40 millions F CFA à Sadi. Et chaque fois Sadi remerciait bébé doc comme un gamin et disant qu’il était même déjà foiré. Ohh le pauvre.

Pour remercier l’actuel pensionnaire de Kondengui, René Sadi va faire nommer le fils de Mebe Ngo’o, Philippe Mebe Ngo’o, sous-préfet à Douala alors qu’il venait de sortir de l’école et n’avait aucune expérience dans la préfectorale. Mais son ami est déjà à Kondengui. Pense s’y Sadi ton tour peut arriver à tous moments. Continue avec ta malhonnêteté tu vas aller le rejoindre à Kondengui.

Propos transcrits par Félix Swaboka

Jacques Maboula Nboya, maire de Yabassi, coordonnateur de la plateforme Now du candidat Akere Muna lors de la présidentielle 2018 au Cameroun et donc soutien du candidat Maurice Kamto du MRC s’adresse à ses compères.

 

« Des choix ont été fait, le président Paul Biya a gagné. Maintenant il faut se préparer pour un bel avenir politique. »

« Je déplore l’arrestation des hommes politiques et je souhaite vivement qu’ils soient libérés. On ne saurait occulter le fait que nous sommes allés à l’élection présidentielle sans organisations techniques et financière. J’étais président de la plateforme, à 48h des élections, j’ai tiré la sonnette d’alarme. Que nous n’ayons pas d’observateurs, ni de scrutateurs et ça risque d’être un préjudice face à un pouvoir qui a un appareil électoral très subtil. Il est important, si on veut aller aux contentieux, d’avoir tous nos procès-verbaux. Mais je pense que ça pas été la priorité de mes collaborateurs à cette époque. Je connais comment ça se passe et quand j’ai vu les signaux, j’ai dit que nous étions au rouge. Dans plusieurs bureaux de votes, nous n’avons pas pu produire les procès-verbaux. Ceci dit qu’on a perdu les élections parce qu’on n’a pas mis l’homme  qui fallait là où il fallait etc. Sur des bases purement subjectives, jusqu'aujourd’hui même le Pr Kamto, qui dit avoir gagné, nous on n’a jamais vu les statistiques de sa victoire. Mais il se trouve lors de la crise électorale, il n’avait que 5000/25.000 procès-verbaux et je me demande s’il faille arrêter la vie d’une Nation juste parce qu’on veut faire entendre sa voix. 

 

En tant que maire qui connait les problèmes de ma ville, maître d’ouvrage qui connait ce qu’il y a comme urgence. 07 années de perdu peuvent être suicidaire. Je me suis dit que les hommes et les femmes qui gagnent leur vie au jour le jour, qui nourrissent leur famille demain avec ce qu’ils ont gagné à la veille. Imaginons que suite à ces appels, la marche, le hold-up, subitement la Nation se trouve bloquée à cause des villes mortes et tous ces activités de revendications. Que deviennent toutes ces familles ? A quel coût ? Combien de temps ces marches vont durer ? J’ai trouvé que c’est une obsession de gloire et je crois que la politique ne s’arrête pas avec une élection. 

 

On doit tirer les leçons d’une élection pour préparer les prochaines. Sans toutefois paralyser l’Etat et la Nation. Offrir de l’eau, construire des routes et écoles à un village sont des bonnes choses. Mais empêcher qu’on continue de construire parce qu’on est à la fin d’une élection, c’est de l’obsession de gloire. Je pense qu’il y a eu apprentissage de la part du MRC, ils ont démontré qu’ils n’avaient pas d’expérience politique et la politique c’est une école. Face à un régime aussi puissant que rude qu’est le RDPC, on ne viole pas impunément la loi. Moi-même j’ai été́ empêché́ de tenir des réunions ici. Je savais que si je tenais tète, j’étais en train d’enfreindre la loi. Et Dieu seul sait la récupération qui va être faite. Je crois que Kamto a été́ mal conseillé, en tant que juriste, il n’aurait pas dû défier l’autorité de l’Etat. Surtout dans un contexte où il y a déjà des crises anglophones et autres, où l’Etat est déjà à genou. Lui-même il a prêté le flanc à ceux qui aujourd’hui se réjouissent du fait qu’il n’ait pas respecté la loi. Je pense que l’opposition a foiré, en ne s’organisant pas financièrement, techniquement et opérationnellement. Une élection présidentielle c’est du costaud et du sérieux, ce n’est pas de la rigolade. Rien avoir avec une élection locale. Quand-t-on se lève un matin pour dire qu’on est candidat à l’élection présidentielle, on doit jauger la profondeur de ses racines. Ce n’est pas une affaire émotionnelle. Aujourd’hui vous remarquez parce qu’on en fait une affaire émotionnelle, ça prend des dérives de clans et de tributs, alors que ce n’est pas ça qu’il s’agit. Il s’agit des Hommes qui ont décidé de devenir président, c’est aussi du leadership. Imaginez qu’à la suite de la crise anglophone, la marche blanche ait conduit à des dérives où on constate des casses, viols... 

 

Comment faire pour réparer tout ça ? A mon sens, c’est une erreur tactique et stratégique pour le MRC. On les souhaite de sortir de prison, de cicatriser les blessures et d’envisager la politique dans l’apaisement et dans la réconciliation. »

 

Cette prestation de serment est un acte juridique préalable qui leur permet ainsi d’officier en qualité d’experts judiciaires agrées auprès de cette juridiction.

 

Les experts étant considérés par nature comme des personnes ayant des connaissances et compétences avérées dans des domaines précis sont d’une importance indéniable pour la mise en œuvre de la fonction judiciaire. C’est dans cette optique que se justifie dans les juridictions, la présence de ces experts aux côtés du juge pour éclairer ses décisions et celles du Procureur général.  Ainsi, les 13 experts qui viennent de prêter serment, sont conscients de l’étendue des tâches qui les interpellent dans leurs territoires de compétences respectifs.

Charles Djetchou, expert en électricité reconnaît : « l’expert est neutre et il travaille sur ordonnance du juge. En cas de problème d’électricité, ou d’incendie, je dois trouver l’origine et les causes du sinistre ». Une reconnaissance qui n’a pas aussi échappé au Dr Eyoko Ebah, expert en gynécologie obstétrique. Pour celle-ci : « il peut avoir une plainte et un cas de décès maternel par exemple. Si je suis chargée de mener l’enquête, ça va aider le Procureur sur ce qu’il faut faire. Je pense que je serai à la hauteur de la mission ». Tous, ont donc juré sur l’honneur de travailler pour la bonne marche de la justice camerounaise.

L’audience a été présidée par Ibrahim Halidou Bouba, Président de la Cour d’appel du Nord. Les treize experts judiciaires sont spécialisés dans divers domaines, notamment l’assurance, la police scientifique, l’immobilier et les travaux de génie civil. Ils sont appelés par cet acte juridique de prestation de serment qui donne force probante à leur fonction, à respecter scrupuleusement les principes cardinaux qui encadrent la justice au Cameroun.

Les treize impétrants ont été retenus au terme d’une sélection reconnue rigoureuse. Ils vont exercer pour un mandat d’un an dans une parfaite collaboration avec le ministère public qui donne sens à leur fonction. C’est à ce titre qu’ils pourront valablement faire de la justice camerounaise, un instrument au service de la société dans son ensemble, autrement dit, une justice dénuée de toute tare qui font en sorte qu’elle ne serve plutôt des intérêts personnels. Une audience publique qui a vu la présence des membres de famille et autres proches des élus du jour, ainsi que de nombreux curieux.

Innocent D.H

740 athlètes issus des 12 arrondissements que compte la Bénoué, rivalisent d’adresse dans plus de 11 disciplines. La cérémonie d’ouverture a été présidée par le 2ème adjoint préfectoral de Garoua, Martial Moudj Baté.

 

« Soyez compétitifs et fair-play », c’est le message essentiel qui a prévalu à la cérémonie marquant l’ouverture de l’édition 2019 des finales de la Fenasco « B » au niveau du département de la Bénoué ce jeudi 21 mars 2019. Le message était prononcé par le 2ème Adjoint préfectoral qui conduisait cette cérémonie en présence de Souleymanou Alim, délégué départemental de l’Education de base pour la Bénoué.

Ces athlètes qui sont tous des élèves, ont en compagnie de leurs encadreurs fait étalage de leur talent dans divers domaines sportifs notamment, le football, le handball, le judo. Le moment était rendu solennel par ces jeunes qui ont pris le ferme engagement de représenter valablement le département de la Bénoué aux finales régionales.

Les athlètes rencontrés avant le début des jeux ont exprimé leur optimisme. C’est le cas de Owona Fredi, élève à l’école publique de la Base aérienne 301 de Garoua qui a avoué être prête à affronter les finales dans sa discipline sportive de prédilection qu’est la lutte traditionnelle.

Et pour Martial Moudj Baté : « Nous souhaitons que tout au long de cet événement qu’aucun incident se produise pour perturber ces finales. Tous les mécanismes ont été mis en place, les services médicaux sont là, le staff est là pour l’encadrement des enfants. Des rafraîchissants ont été également prévus, une station d’eau pour que les enfants soient suffisamment approvisionnés. Nous avons donné un certain nombre d’orientations à l’endroit des encadreurs, des officiels et même des athlètes ».

Ces finales qui prennent fin ce vendredi, permettront de connaître les différents résultats qui devront servir de boussole pour les toutes prochaines finales au niveau régional. A leur tour les finales régionales donneront une idée sur les candidats qui vont avoir l’honneur de porter haut l’étendard de la région sur l’échiquier national.

Il faut également mentionner au passage que les finales régionales des jeux Fenasco « A » démarrent ce vendredi avec à l’affiche 856 athlètes qui disputeront dans plusieurs disciplines sportives. Les regards sont aussi tournés vers cette compétition qui va donner à voir et à entendre le génie des jeunes venus d’établissements d’enseignement secondaires.

Innocent D.H

Les agences de voyages Mont Mandara et National Voyages ont été suspendus de toutes les activités par le Ministère des Transports, pour non régularisation de leur situation administratives.

 

Le ministre des Transports (Mintransports), Jean Ernest Ngalle Bibehe, a suspendu deux compagnies de transport routier interurbain dans la région de l’Extrême-Nord. Dans un communiqué  publié le 21 mars dernier, le ministre des Transports  indique que les compagnies de transport  interurbain de personne, Mont Mandara et National Voyages, jugées récalcitrantes,  sont suspendues de toutes les activités. En effet, au cours d’un audit, les services techniques compétents de ce ministère, dans  la région de l’Extrême-Nord  avaient  constaté que six agences, dont les deux susmentionnées, exerçaient leurs activités sans agrément valide, « une situation qui s’apparente à la pratique du transport clandestin, un incivisme caractérisé ».

Selon le Mintransports, un délai d’un mois avait été donné auxdits compagnies pour régulariser leur situation administrative. A l’expiration de ce délai, quatre agences seulement se sont mises en règles. Les agences Mont Mandara et National Voyages « n’ont toujours pas cru devoir se conformer à la réglementation en vigueur ». Cependant, le Mintransports dans une approche pédagogique a décidé d’accorder un délai supplémentaire de 15 jours, aux promoteurs desdits compagnies.

Contre toute attente, au terme de ces 15 jours, ces deux compagnies ne se sont toujours pas manifestées, préférant se mettre en marge de la loi. « Eu égard aux graves périls de sécurité routière, susceptibles de résulter de cet incivisme caractérisé, le ministre des Transports a décidé,  de procéder à compter de la date de la signature du  présente  communiqué, la suspension des activités de toutes les compagnies récalcitrantes », note le Mintransports. Les autorités administratives compétentes,   ont été en conséquence  invitées à veiller à l’application stricte de cette mesure de suspension.

Dans  un communiqué rendu public le 2 janvier 2019 par le ministre des Transports, un moratoire de 30 jours avait été  accordé à plus de 140 compagnies de transport interurbain, afin de se conformer à la réglementation en vigueur, sous peine de fermeture de leurs agences. Parmi les sociétés de transport épinglées, l’on retrouve l’immense majorité des grandes compagnies opérant sur les grands axes routiers du pays, excepté celles desservant les deux capitales camerounaises.

Marie MGUE

Le prélat assassiné à NGaoundéré, venait de Bouar en République Centrafricaine où il avait animé une session en faveur des prêtres du diocèse de Bouar.

 

Dans un communiqué publié le 20 mars 2019, le  Père Jean Miguina de la confrérie Custodie Générale du Tchad et de Centrafrique, a annoncé  le « décès brutal » de l’abbé Toussaint Zoulmadé à Ngaoundéré dans la nuit de mardi à mercredi 20 mars 2019. Cet homme de Dieu  assassiné à Ngaoundéré, venait de Bouar en République Centrafricaine où il avait animé une session en faveur des prêtres du diocèse de cette localité. Il a repris la route le mardi 19 mars dernier  pour rejoindre sa fraternité de Baibokom au Tchad, en passant par la région de l’Adamaoua au Cameroun. C’est pendant le trajet retour qu’il a été assassiné par des hommes encore non identifiés,  à N’Gaoundéré, où il avait décidé de faire  une escale. « Arrivé à Ngaoundéré, il voulait passer la nuit et continuer le lendemain. Là, il a été assassiné par des hommes inconnus », explique  le Père Jean Miguina dans ledit  communiqué. A en croire ce dernier,  les  démarches sont en cours pour rapatrier les dépouilles de l’abbé Toussaint Zoulmadé à Bouar en République Centrafricaine.

Cet autre assassinat intervient au moment où le ministre de la Défense, Joseph Beti Assomo, séjourne dans l’Adamaoua pour l’installation des officiers militaires récemment nommés par le Président de la République. Depuis quelques  mois, l’insécurité a atteint de proportions inquiétantes dans la région de l’Adamaoua. De 2015 à 2018, 311 personnes ont été enlevées, 29 personnes libérées suite à l’intervention des forces de défense et des comités de vigilance, 70 personnes tuées, 212 personnes libérées après paiement de rançon d’un montant total de 2,1 milliards de F, a révèlé le  dernier rapport présenté par  « l’association Mboscuda », l’une des associations victimes du phénomène du rapt des éleveurs dans l’Adamaoua, au mois de janvier dernier. Le phénomène de kidnapping des bergers est préoccupant dans la région. Sur les cinq départements que compte l’Adamaoua, seul le Mayo-Banyo n’a enregistré aucune prise d’otage.

Suite aux multiples plaintes des populations, en particulier des éleveurs et des commerçants. Ainsi, 130 éléments du Groupement Polyvalent d’Intervention de la Gendarmerie Nationale (GPING) ont été déployés dans cette partie du pays le 30 janvier 2019.  Selon Abdoulaye Nana, président de la cellule de coordination de l’Association pour la promotion de l’élevage au Sahel (Apees), cette insécurité dans la région de l’Adamaoua est principalement le fait des incursions dans cette partie du Cameroun des rebelles centrafricains de la Seleka et anti-balaka, qui sévissent le long des frontières que partage le Cameroun avec la Centrafrique.

Marie Mgué

Le programme d’appui y relatif lancé le 21 mars 2019 à Yaoundé par le ministre de la Décentralisation et du Développement local, Georges Elanga Obam.

 

Dans certaines localités au Cameroun, les registres d’état civil laissent à désirer parce que manuellement tenus. Certains documents établis dans les mairies regorgent d’importantes lacunes en termes de qualité. «Des problèmes qui, très souvent, relèvent de leur mauvaise tenue», rapporte Cameroon Tribune. En plus de ces difficultés, indique le journal, ces pièces ne peuvent être localisées, puisque très peu de personnes et d’événements importants de la vie sont archivés.

Ce sont autant de situations que compte résoudre le Programme d’appui à la modernisation de l’état civil (Pamec). Ceci, à travers la mise en œuvre d’un système inclusif et fiable d’état civil et de statistiques démographiques.

Ce programme, fruit de la coopération entre l’Allemagne à travers la GIZ, et le gouvernement du Cameroun via le ministère de la Décentralisation et du Développement local (Minddevel), a été officiellement lancé jeudi par le ministre Georges Elanga Obam. C’était en présence d’Arnim Fisher, directeur des programmes gouvernance à la GIZ, représentait la directrice résidente, de hauts responsables de l’ambassade d’Allemagne au Cameroun, des magistrats municipaux et des officiers d’état civil, entre autres.

Au cours de cette cérémonie présidée par le Minddevel, le directeur des programmes gouvernance à la GIZ a rappelé le que Pamec vient en appui aux efforts du gouvernement camerounais dans la gestion de différents actes d’état civil (naissance, décès et divorce). Pour Georges Elanga Obam, il n’y a pas de vraie citoyenneté sans acte de naissance.

« Il s’agit de saisir tout individu de la naissance à son décès, parce que malheureusement, nous mourons tous un jour. Donc, la préoccupation que nous essayons de résoudre via le Pamec est de faire que les structures qui sont en charge de l’état civil soient connues et modernisées et que le Bureau national de l’état civil (Bunec) qui les assiste, reçoive l’appui technologique, matériel et financier qui lui permet de jouer ce rôle. Notamment du point de vue de l’informatisation de ce processus », a expliqué le Minddevel.

Mis sur pied en juillet 2018, le Pamec, évalué à 3,279 milliards de FCFA, va s’étendre jusqu’en juin 2021, à travers trois champs d’action dans les deux régions pilotes que sont le Nord et le Sud-Ouest. Durant cette période, il sera question de renforcer les capacités du Bunec, en vue : de la mise en œuvre de ce système fiable à l’échelle centrale ; du pilotage des réformes dans les régions sélectionnées et la promotion du dialogue avec la société civile ; et la sensibilisation du public sur les droits et obligations relatifs à l’état civil. A cette occasion, du matériel de bureau et roulant a été offert au Bunec.

Otric N.

La séance plénière a été conduite jeudi par Marcel Niat Njifenji, le président de la chambre.

 

Ces textes sont déjà en examen devant l’Assemblée nationale. C’est maintenant au tour des sénateurs de s’y pencher pour donner leur avis. Six projets de loi - la première vague de cette session ordinaire de mars sont en examen depuis hier au Sénat.

Les projets de loi transmis par le président de la République ont été reçus jeudi, lors d’une séance plénière présidée par le président du Sénat, Marcel Niat Njifenji. Ces projets de loi touchent à des secteurs et domaines variés. Le premier concerne l’Accord entre le gouvernement du Cameroun et le gouvernement de la République socialiste du Vietnam, relatif à l’exemption de visa pour les détenteurs de passeports diplomatiques, officiels ou de service. Le texte sera défendu devant la commission des Affaires étrangères par le ministre des Relations extérieures (Minrex).

Devant cette même commission, sera présenté le projet de loi relatif à la Charte africaine des valeurs et des principes de la décentralisation, de la gouvernance locale et du développement local. Il sera défendu par le ministre de la Décentralisation et du Développement local (Minddevel), assisté du Minrex.

En rappel, ladite charte vise à faire de la démocratie locale, un pilier de la décentralisation; mobiliser les ressources et promouvoir le développement économique local pour éradiquer la pauvreté ; permettre aux Etats membres d’avoir une vision partagée de la décentralisation, etc.

Deux projets de loi relatifs à la mise en place des conseils régionaux seront également examinés. Le premier porte sur le projet de loi modifiant et complétant certaines dispositions de la loi portant Code électoral. De même que celui fixant le nombre, la proportion par catégorie et le régime des indemnités des conseillers régionaux. Ils seront défendus devant la Commission des lois constitutionnelles par le ministre de la Décentralisation et du Développement local.

Les sénateurs vont en outre se pencher au cours de cette session sur le projet de loi-cadre régissant l’économie sociale au Cameroun. Riche de 22 articles, il sera porté par le ministre des Petites et moyennes entreprises, de l’Economie sociale et de l’Artisanat.

Enfin, le ministre des Finances, Louis Paul Motaze, va se présenter devant les sénateurs pour défendre le projet de loi portant ratification de l’Ordonnance du 20 décembre 2018, modifiant et complétant certaines dispositions de la loi du 20 décembre 2017 portant loi de finances du Cameroun pour l’exercice 2019. Des modifications relatives au financement du projet de barrage de Nachtigal.

Otric N.

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Sunday, 05 June 2022 11:01