Le diplomate américain Tibor Nagy, sous-secrétaire d’Etat aux affaires africaines est arrivé au Cameroun comme il était prévu lors de sa tournée et a rendu visite au chef de l’Etat Paul Biya. Il faut replacer les choses dans leur contexte. Il était en tournée, c'est-à-dire qu’il prenait la température dans chacun des pays où il s’est rendu. Ce n’est pas un envoyé spécial, où un voyage destiné au Cameroun pour le règlement d’une quelconque crise. Malheureusement, les commentateurs ont fait le lien entre les déclarations du dirigeant américain et sa visite comme étant celle où il venait tancer le Cameroun. C’est un jeu normal, entre les soutiens de Maurice Kamto qui incapables de pouvoir mobiliser leurs militants, reposent leurs espoirs sur des soutiens extérieurs.
Celui de Tibor Nagy n’étant qu’un des soutiens parmi tant d’autres, puisqu'ils ont fait aussi fait appel à l’avocat français Dupont-Moretti. L’incapacité d’analyse de ces hommes politiques à décrypter les situations politiques est effarante et prouve à suffisance la naïveté de ceux qui prétendent prendre le pouvoir au Cameroun. La rencontre entre Tibor Nagy et Paul Biya s’est bien passée. Un signe de cette rencontre, cette photo de Georges Bush père en compagnie de Paul Biya remise en cadeau à ce dernier. En relations internationales, ces échanges ne se font pas en période de crise. Même si des sujets qui fâchent ont été abordés, ce qui est certain, ils ne sont pas de nature à jeter de l’ombre dans les relations entre les deux pays. Les gens sous-estiment la position stratégique du Cameroun en Afrique Centrale. Même si les dirigeants nationaux sont des autocrates, la communauté internationale ne peut se comporter ici comme ailleurs.
L’embrasement du Cameroun peut mettre toute la sous-région dans une instabilité dont les conséquences sont incalculables. Les intérêts économiques des pays occidentaux sont tels qu’ils préfèrent un dictateur qui embastille son peuple mais sauvegarde leurs biens. Les messages de cette rencontre sont bien évidemment nombreux. La résolution de la crise dans la partie occidentale du Cameroun, le chômage des jeunes, l’arrivée d’investisseurs américains, toutes choses urgentes pour le Cameroun mais qui ne changeront en rien l’attitude du Président Biya qui a fait de l’immobilisme sa ligne politique. Étant plus proche de la sortie que de l’entrée, il n’y a aucune raison que celle-ci change malgré ses deux déclarations annuelles au cours desquelles il raconte des fariboles que les camerounais n’écoutent même plus tellement elles ont été réchauffées.
La pierre d’achoppement est la crise dite anglophone. N’eurent été les dizaines de morts hebdomadaires et les milliers de déplacés, les camerounais attendraient tranquillement la fin de ce régime. Mais, là aussi, le Président est intransigeant. Il veut, avec ses faucons, maintenir la ligne dure, la reddition sans condition des sécessionnistes. Ce qui aujourd'hui est impossible sans que les parties en discutent autour d’une table. Sans être catégorique sur l’avenir, le fait que Tibor Nagy ait échangé avec les officiels camerounais sur le cas Kamto, n’impacte en rien qu'aujourd'hui, Maurice Kamto et ses comparses sont des prisonniers de droit commun et c’est comme tels qu’ils ont été arrêtés. Si l’on s’en tient uniquement au plan judiciaire, ils pourraient être condamnés à de lourdes peines de prison et dans ce cas, même si Kamto est élargi par le pouvoir, il serait politiquement mort car ne pouvant plus se présenter à une élection. Il serait automatiquement privé de ses droits. Si cette analyse se confirme, on atteindrait alors le somment du machiavélisme de Paul Biya, qui ne dit rien mais tisse sa toile.
Une fois de plus, Maurice Kamto aurait foncé tête baissée dans le mur comme le taureau dans la muléta. Comme nous sommes toujours dans le domaine machiavélique, la symbolique de la photo pourrait aussi bien se lire pour Tibor Nagy de la façon suivante : Monsieur le Président Biya, le Président Bush père vous a reçu à la maison blanche en 1991, il y a 28 ans. Aujourd'hui, il est décédé mais vous, vous êtes toujours au pouvoir. Ne pensez-vous pas qu’il est temps de partir ?
C’est connu, rien n’arrête l’eau sur son passage. Une parfaite illustration de cette lapalissade est le nombre de tombes qui devront lui céder passage pour que soit convenablement approvisionnée en eau potable, la ville de Yaoundé. Dans un pays où la sépulture est plus que sacrée…
Bien que ce ne soit une première et qu’ici, l’on subodore un souci de réduction des coûts, de toute évidence, l’amélioration de la desserte en eau potable de la cité capitale aura prévalu sur le respect dû aux morts. C’est tout de même 1595 tombes dans l’emprise du Projet d’alimentation en eau potable de la ville de Yaoundé (Paepys) qui seront déplacées.
Bien entendu, ceci ne sera pas sans rapporter aux ayant-droits, quelques liasses de billets de banque en guise de mouchoirs, pour essuyer les larmes qui couleront certainement à flot lors des ré-enterrements de leurs chers disparus. Snif !
La calculette sortie, ce n’est pas moins de 300.000 francs CFA que recevront par sépulture, les familles dont les tombes sont situées le long du tracée de ce projet qui part du fleuve Sanaga, plus précisément de la station de prise d’eau à Nachtigal pour le réservoir d’eau potable de Ndindan, à Yaoundé.
L’appel d’offre national relatif à ces travaux a été lancé le 18 mars dernier par Dieudonné Ombala, Directeur général du projet. Sont concernés par le lot 1 de ce marché, les arrondissements de Batchenga et d’Obala, dans le département de la Lekié. Ici, ce sont 1176 tombes dont 439 aménagées et 737 non aménagées qui seront déplacées. Le coût de l’opération est de 352,8 millions FCFA. Le lot 2 concerne les arrondissements de Soa et Yaoundé I. Dans ces deux circonscriptions, 419 tombes seront déplacées, dont 219 aménagées et 200 non aménagées. Le coût prévisionnel de l’opération est de 125,7 millions FCFA. Ceci fait un total de 478,5 millions FCFA pour 1595 tombes.
La participation à cet appel d’offres est ouverte aux entreprises de droit camerounais installées au Cameroun et expérimentées dans la réalisation de déplacement de tombes. La remise des offres est fixée au 25 avril 2019.
Pour rappel, le Paepys qui est financé par Eximbank China à hauteur de 399 milliards de francs CFA et exécuté par l’entreprise chinoise Sinomach, en était, à fin septembre 2018, selon le Ministre de l’eau et de l’énergie (Minee), à un taux d’avancement global des travaux de 30%.
Selon les prévisions, ce projet apportera dans sa phase initiale un complément de 300 000 m3/j, puis 400 000 m3/j dans la phase d’extension. Toute chose qui permettra sans aucun doute de résorber le déficit en eau de la ville de Yaoundé et ses environs.
René Sadi a raison de torpiller l’appel au dialogue de Maurice Kamto car c’est l’un des architectes du chaos dans lequel notre pays se trouve. Souvenez vous que c’est ce paresseux qui aura pris la décision de suspendre le consortium des anglophones en janvier 2017. Ceux qui négociaient avec le gouvernement. Il a donc ouvert la voie à la radicalisation.
Quand les occidentaux demandent à Biya de limoger tous ceux qui sont impliqués dans la crise anglophone, ils font également allusion à Sadi René. Donc ce dormeur légendaire a tout intérêt à ce que Biya n’aille pas vers le dialogue et l’apaisement. Car il fait incontestablement partie des personnes dont on va exiger la tête.
Ce que René Sadi a déclaré sur RFI c’est pour lui là bas. Les responsables du MRC n’ont même pas besoin de réagir à ses élucubrations. Car il n’a pas été mandaté par Biya, mais par le clan qui veut réaliser la succession de gré à gré. Si Sadi était important, lui qui se rêvait président, Biya n’allait pas le chasser du gouvernement pour le remplacer par un illettré comme Atanga Nji, puis le remettre à la place de Issa Tchiroma. Imaginez le mépris. En fait Sadi ne vaut rien aux yeux de Biya.
Qui ignore que ce gros corrompu était un ami de Mebe Ngo’o avant de l’oublier dès que les difficultés de bébé doc ont commencé. Or quand Mebe Ngo’o était ministre de La Défense, il a été très généreux avec Sadi qui aura perçu près de 200 millions F CFA. En effet à plusieurs reprises, Edgard a envoyé l’un de ses proches remettre des paquets de 30 voir 40 millions F CFA à Sadi. Et chaque fois Sadi remerciait bébé doc comme un gamin et disant qu’il était même déjà foiré. Ohh le pauvre.
Pour remercier l’actuel pensionnaire de Kondengui, René Sadi va faire nommer le fils de Mebe Ngo’o, Philippe Mebe Ngo’o, sous-préfet à Douala alors qu’il venait de sortir de l’école et n’avait aucune expérience dans la préfectorale. Mais son ami est déjà à Kondengui. Pense s’y Sadi ton tour peut arriver à tous moments. Continue avec ta malhonnêteté tu vas aller le rejoindre à Kondengui.
Propos transcrits par Félix Swaboka
« Des choix ont été fait, le président Paul Biya a gagné. Maintenant il faut se préparer pour un bel avenir politique. »
« Je déplore l’arrestation des hommes politiques et je souhaite vivement qu’ils soient libérés. On ne saurait occulter le fait que nous sommes allés à l’élection présidentielle sans organisations techniques et financière. J’étais président de la plateforme, à 48h des élections, j’ai tiré la sonnette d’alarme. Que nous n’ayons pas d’observateurs, ni de scrutateurs et ça risque d’être un préjudice face à un pouvoir qui a un appareil électoral très subtil. Il est important, si on veut aller aux contentieux, d’avoir tous nos procès-verbaux. Mais je pense que ça pas été la priorité de mes collaborateurs à cette époque. Je connais comment ça se passe et quand j’ai vu les signaux, j’ai dit que nous étions au rouge. Dans plusieurs bureaux de votes, nous n’avons pas pu produire les procès-verbaux. Ceci dit qu’on a perdu les élections parce qu’on n’a pas mis l’homme qui fallait là où il fallait etc. Sur des bases purement subjectives, jusqu'aujourd’hui même le Pr Kamto, qui dit avoir gagné, nous on n’a jamais vu les statistiques de sa victoire. Mais il se trouve lors de la crise électorale, il n’avait que 5000/25.000 procès-verbaux et je me demande s’il faille arrêter la vie d’une Nation juste parce qu’on veut faire entendre sa voix.
En tant que maire qui connait les problèmes de ma ville, maître d’ouvrage qui connait ce qu’il y a comme urgence. 07 années de perdu peuvent être suicidaire. Je me suis dit que les hommes et les femmes qui gagnent leur vie au jour le jour, qui nourrissent leur famille demain avec ce qu’ils ont gagné à la veille. Imaginons que suite à ces appels, la marche, le hold-up, subitement la Nation se trouve bloquée à cause des villes mortes et tous ces activités de revendications. Que deviennent toutes ces familles ? A quel coût ? Combien de temps ces marches vont durer ? J’ai trouvé que c’est une obsession de gloire et je crois que la politique ne s’arrête pas avec une élection.
On doit tirer les leçons d’une élection pour préparer les prochaines. Sans toutefois paralyser l’Etat et la Nation. Offrir de l’eau, construire des routes et écoles à un village sont des bonnes choses. Mais empêcher qu’on continue de construire parce qu’on est à la fin d’une élection, c’est de l’obsession de gloire. Je pense qu’il y a eu apprentissage de la part du MRC, ils ont démontré qu’ils n’avaient pas d’expérience politique et la politique c’est une école. Face à un régime aussi puissant que rude qu’est le RDPC, on ne viole pas impunément la loi. Moi-même j’ai été́ empêché́ de tenir des réunions ici. Je savais que si je tenais tète, j’étais en train d’enfreindre la loi. Et Dieu seul sait la récupération qui va être faite. Je crois que Kamto a été́ mal conseillé, en tant que juriste, il n’aurait pas dû défier l’autorité de l’Etat. Surtout dans un contexte où il y a déjà des crises anglophones et autres, où l’Etat est déjà à genou. Lui-même il a prêté le flanc à ceux qui aujourd’hui se réjouissent du fait qu’il n’ait pas respecté la loi. Je pense que l’opposition a foiré, en ne s’organisant pas financièrement, techniquement et opérationnellement. Une élection présidentielle c’est du costaud et du sérieux, ce n’est pas de la rigolade. Rien avoir avec une élection locale. Quand-t-on se lève un matin pour dire qu’on est candidat à l’élection présidentielle, on doit jauger la profondeur de ses racines. Ce n’est pas une affaire émotionnelle. Aujourd’hui vous remarquez parce qu’on en fait une affaire émotionnelle, ça prend des dérives de clans et de tributs, alors que ce n’est pas ça qu’il s’agit. Il s’agit des Hommes qui ont décidé de devenir président, c’est aussi du leadership. Imaginez qu’à la suite de la crise anglophone, la marche blanche ait conduit à des dérives où on constate des casses, viols...
Comment faire pour réparer tout ça ? A mon sens, c’est une erreur tactique et stratégique pour le MRC. On les souhaite de sortir de prison, de cicatriser les blessures et d’envisager la politique dans l’apaisement et dans la réconciliation. »
Les experts étant considérés par nature comme des personnes ayant des connaissances et compétences avérées dans des domaines précis sont d’une importance indéniable pour la mise en œuvre de la fonction judiciaire. C’est dans cette optique que se justifie dans les juridictions, la présence de ces experts aux côtés du juge pour éclairer ses décisions et celles du Procureur général. Ainsi, les 13 experts qui viennent de prêter serment, sont conscients de l’étendue des tâches qui les interpellent dans leurs territoires de compétences respectifs.
Charles Djetchou, expert en électricité reconnaît : « l’expert est neutre et il travaille sur ordonnance du juge. En cas de problème d’électricité, ou d’incendie, je dois trouver l’origine et les causes du sinistre ». Une reconnaissance qui n’a pas aussi échappé au Dr Eyoko Ebah, expert en gynécologie obstétrique. Pour celle-ci : « il peut avoir une plainte et un cas de décès maternel par exemple. Si je suis chargée de mener l’enquête, ça va aider le Procureur sur ce qu’il faut faire. Je pense que je serai à la hauteur de la mission ». Tous, ont donc juré sur l’honneur de travailler pour la bonne marche de la justice camerounaise.
L’audience a été présidée par Ibrahim Halidou Bouba, Président de la Cour d’appel du Nord. Les treize experts judiciaires sont spécialisés dans divers domaines, notamment l’assurance, la police scientifique, l’immobilier et les travaux de génie civil. Ils sont appelés par cet acte juridique de prestation de serment qui donne force probante à leur fonction, à respecter scrupuleusement les principes cardinaux qui encadrent la justice au Cameroun.
Les treize impétrants ont été retenus au terme d’une sélection reconnue rigoureuse. Ils vont exercer pour un mandat d’un an dans une parfaite collaboration avec le ministère public qui donne sens à leur fonction. C’est à ce titre qu’ils pourront valablement faire de la justice camerounaise, un instrument au service de la société dans son ensemble, autrement dit, une justice dénuée de toute tare qui font en sorte qu’elle ne serve plutôt des intérêts personnels. Une audience publique qui a vu la présence des membres de famille et autres proches des élus du jour, ainsi que de nombreux curieux.
Innocent D.H
740 athlètes issus des 12 arrondissements que compte la Bénoué, rivalisent d’adresse dans plus de 11 disciplines. La cérémonie d’ouverture a été présidée par le 2ème adjoint préfectoral de Garoua, Martial Moudj Baté.
« Soyez compétitifs et fair-play », c’est le message essentiel qui a prévalu à la cérémonie marquant l’ouverture de l’édition 2019 des finales de la Fenasco « B » au niveau du département de la Bénoué ce jeudi 21 mars 2019. Le message était prononcé par le 2ème Adjoint préfectoral qui conduisait cette cérémonie en présence de Souleymanou Alim, délégué départemental de l’Education de base pour la Bénoué.
Ces athlètes qui sont tous des élèves, ont en compagnie de leurs encadreurs fait étalage de leur talent dans divers domaines sportifs notamment, le football, le handball, le judo. Le moment était rendu solennel par ces jeunes qui ont pris le ferme engagement de représenter valablement le département de la Bénoué aux finales régionales.
Les athlètes rencontrés avant le début des jeux ont exprimé leur optimisme. C’est le cas de Owona Fredi, élève à l’école publique de la Base aérienne 301 de Garoua qui a avoué être prête à affronter les finales dans sa discipline sportive de prédilection qu’est la lutte traditionnelle.
Et pour Martial Moudj Baté : « Nous souhaitons que tout au long de cet événement qu’aucun incident se produise pour perturber ces finales. Tous les mécanismes ont été mis en place, les services médicaux sont là, le staff est là pour l’encadrement des enfants. Des rafraîchissants ont été également prévus, une station d’eau pour que les enfants soient suffisamment approvisionnés. Nous avons donné un certain nombre d’orientations à l’endroit des encadreurs, des officiels et même des athlètes ».
Ces finales qui prennent fin ce vendredi, permettront de connaître les différents résultats qui devront servir de boussole pour les toutes prochaines finales au niveau régional. A leur tour les finales régionales donneront une idée sur les candidats qui vont avoir l’honneur de porter haut l’étendard de la région sur l’échiquier national.
Il faut également mentionner au passage que les finales régionales des jeux Fenasco « A » démarrent ce vendredi avec à l’affiche 856 athlètes qui disputeront dans plusieurs disciplines sportives. Les regards sont aussi tournés vers cette compétition qui va donner à voir et à entendre le génie des jeunes venus d’établissements d’enseignement secondaires.
Innocent D.H
Le ministre des Transports (Mintransports), Jean Ernest Ngalle Bibehe, a suspendu deux compagnies de transport routier interurbain dans la région de l’Extrême-Nord. Dans un communiqué publié le 21 mars dernier, le ministre des Transports indique que les compagnies de transport interurbain de personne, Mont Mandara et National Voyages, jugées récalcitrantes, sont suspendues de toutes les activités. En effet, au cours d’un audit, les services techniques compétents de ce ministère, dans la région de l’Extrême-Nord avaient constaté que six agences, dont les deux susmentionnées, exerçaient leurs activités sans agrément valide, « une situation qui s’apparente à la pratique du transport clandestin, un incivisme caractérisé ».
Selon le Mintransports, un délai d’un mois avait été donné auxdits compagnies pour régulariser leur situation administrative. A l’expiration de ce délai, quatre agences seulement se sont mises en règles. Les agences Mont Mandara et National Voyages « n’ont toujours pas cru devoir se conformer à la réglementation en vigueur ». Cependant, le Mintransports dans une approche pédagogique a décidé d’accorder un délai supplémentaire de 15 jours, aux promoteurs desdits compagnies.
Contre toute attente, au terme de ces 15 jours, ces deux compagnies ne se sont toujours pas manifestées, préférant se mettre en marge de la loi. « Eu égard aux graves périls de sécurité routière, susceptibles de résulter de cet incivisme caractérisé, le ministre des Transports a décidé, de procéder à compter de la date de la signature du présente communiqué, la suspension des activités de toutes les compagnies récalcitrantes », note le Mintransports. Les autorités administratives compétentes, ont été en conséquence invitées à veiller à l’application stricte de cette mesure de suspension.
Dans un communiqué rendu public le 2 janvier 2019 par le ministre des Transports, un moratoire de 30 jours avait été accordé à plus de 140 compagnies de transport interurbain, afin de se conformer à la réglementation en vigueur, sous peine de fermeture de leurs agences. Parmi les sociétés de transport épinglées, l’on retrouve l’immense majorité des grandes compagnies opérant sur les grands axes routiers du pays, excepté celles desservant les deux capitales camerounaises.
Marie MGUE
Dans un communiqué publié le 20 mars 2019, le Père Jean Miguina de la confrérie Custodie Générale du Tchad et de Centrafrique, a annoncé le « décès brutal » de l’abbé Toussaint Zoulmadé à Ngaoundéré dans la nuit de mardi à mercredi 20 mars 2019. Cet homme de Dieu assassiné à Ngaoundéré, venait de Bouar en République Centrafricaine où il avait animé une session en faveur des prêtres du diocèse de cette localité. Il a repris la route le mardi 19 mars dernier pour rejoindre sa fraternité de Baibokom au Tchad, en passant par la région de l’Adamaoua au Cameroun. C’est pendant le trajet retour qu’il a été assassiné par des hommes encore non identifiés, à N’Gaoundéré, où il avait décidé de faire une escale. « Arrivé à Ngaoundéré, il voulait passer la nuit et continuer le lendemain. Là, il a été assassiné par des hommes inconnus », explique le Père Jean Miguina dans ledit communiqué. A en croire ce dernier, les démarches sont en cours pour rapatrier les dépouilles de l’abbé Toussaint Zoulmadé à Bouar en République Centrafricaine.
Cet autre assassinat intervient au moment où le ministre de la Défense, Joseph Beti Assomo, séjourne dans l’Adamaoua pour l’installation des officiers militaires récemment nommés par le Président de la République. Depuis quelques mois, l’insécurité a atteint de proportions inquiétantes dans la région de l’Adamaoua. De 2015 à 2018, 311 personnes ont été enlevées, 29 personnes libérées suite à l’intervention des forces de défense et des comités de vigilance, 70 personnes tuées, 212 personnes libérées après paiement de rançon d’un montant total de 2,1 milliards de F, a révèlé le dernier rapport présenté par « l’association Mboscuda », l’une des associations victimes du phénomène du rapt des éleveurs dans l’Adamaoua, au mois de janvier dernier. Le phénomène de kidnapping des bergers est préoccupant dans la région. Sur les cinq départements que compte l’Adamaoua, seul le Mayo-Banyo n’a enregistré aucune prise d’otage.
Suite aux multiples plaintes des populations, en particulier des éleveurs et des commerçants. Ainsi, 130 éléments du Groupement Polyvalent d’Intervention de la Gendarmerie Nationale (GPING) ont été déployés dans cette partie du pays le 30 janvier 2019. Selon Abdoulaye Nana, président de la cellule de coordination de l’Association pour la promotion de l’élevage au Sahel (Apees), cette insécurité dans la région de l’Adamaoua est principalement le fait des incursions dans cette partie du Cameroun des rebelles centrafricains de la Seleka et anti-balaka, qui sévissent le long des frontières que partage le Cameroun avec la Centrafrique.
Marie Mgué
Dans certaines localités au Cameroun, les registres d’état civil laissent à désirer parce que manuellement tenus. Certains documents établis dans les mairies regorgent d’importantes lacunes en termes de qualité. «Des problèmes qui, très souvent, relèvent de leur mauvaise tenue», rapporte Cameroon Tribune. En plus de ces difficultés, indique le journal, ces pièces ne peuvent être localisées, puisque très peu de personnes et d’événements importants de la vie sont archivés.
Ce sont autant de situations que compte résoudre le Programme d’appui à la modernisation de l’état civil (Pamec). Ceci, à travers la mise en œuvre d’un système inclusif et fiable d’état civil et de statistiques démographiques.
Ce programme, fruit de la coopération entre l’Allemagne à travers la GIZ, et le gouvernement du Cameroun via le ministère de la Décentralisation et du Développement local (Minddevel), a été officiellement lancé jeudi par le ministre Georges Elanga Obam. C’était en présence d’Arnim Fisher, directeur des programmes gouvernance à la GIZ, représentait la directrice résidente, de hauts responsables de l’ambassade d’Allemagne au Cameroun, des magistrats municipaux et des officiers d’état civil, entre autres.
Au cours de cette cérémonie présidée par le Minddevel, le directeur des programmes gouvernance à la GIZ a rappelé le que Pamec vient en appui aux efforts du gouvernement camerounais dans la gestion de différents actes d’état civil (naissance, décès et divorce). Pour Georges Elanga Obam, il n’y a pas de vraie citoyenneté sans acte de naissance.
« Il s’agit de saisir tout individu de la naissance à son décès, parce que malheureusement, nous mourons tous un jour. Donc, la préoccupation que nous essayons de résoudre via le Pamec est de faire que les structures qui sont en charge de l’état civil soient connues et modernisées et que le Bureau national de l’état civil (Bunec) qui les assiste, reçoive l’appui technologique, matériel et financier qui lui permet de jouer ce rôle. Notamment du point de vue de l’informatisation de ce processus », a expliqué le Minddevel.
Mis sur pied en juillet 2018, le Pamec, évalué à 3,279 milliards de FCFA, va s’étendre jusqu’en juin 2021, à travers trois champs d’action dans les deux régions pilotes que sont le Nord et le Sud-Ouest. Durant cette période, il sera question de renforcer les capacités du Bunec, en vue : de la mise en œuvre de ce système fiable à l’échelle centrale ; du pilotage des réformes dans les régions sélectionnées et la promotion du dialogue avec la société civile ; et la sensibilisation du public sur les droits et obligations relatifs à l’état civil. A cette occasion, du matériel de bureau et roulant a été offert au Bunec.
Otric N.
Ces textes sont déjà en examen devant l’Assemblée nationale. C’est maintenant au tour des sénateurs de s’y pencher pour donner leur avis. Six projets de loi - la première vague de cette session ordinaire de mars sont en examen depuis hier au Sénat.
Les projets de loi transmis par le président de la République ont été reçus jeudi, lors d’une séance plénière présidée par le président du Sénat, Marcel Niat Njifenji. Ces projets de loi touchent à des secteurs et domaines variés. Le premier concerne l’Accord entre le gouvernement du Cameroun et le gouvernement de la République socialiste du Vietnam, relatif à l’exemption de visa pour les détenteurs de passeports diplomatiques, officiels ou de service. Le texte sera défendu devant la commission des Affaires étrangères par le ministre des Relations extérieures (Minrex).
Devant cette même commission, sera présenté le projet de loi relatif à la Charte africaine des valeurs et des principes de la décentralisation, de la gouvernance locale et du développement local. Il sera défendu par le ministre de la Décentralisation et du Développement local (Minddevel), assisté du Minrex.
En rappel, ladite charte vise à faire de la démocratie locale, un pilier de la décentralisation; mobiliser les ressources et promouvoir le développement économique local pour éradiquer la pauvreté ; permettre aux Etats membres d’avoir une vision partagée de la décentralisation, etc.
Deux projets de loi relatifs à la mise en place des conseils régionaux seront également examinés. Le premier porte sur le projet de loi modifiant et complétant certaines dispositions de la loi portant Code électoral. De même que celui fixant le nombre, la proportion par catégorie et le régime des indemnités des conseillers régionaux. Ils seront défendus devant la Commission des lois constitutionnelles par le ministre de la Décentralisation et du Développement local.
Les sénateurs vont en outre se pencher au cours de cette session sur le projet de loi-cadre régissant l’économie sociale au Cameroun. Riche de 22 articles, il sera porté par le ministre des Petites et moyennes entreprises, de l’Economie sociale et de l’Artisanat.
Enfin, le ministre des Finances, Louis Paul Motaze, va se présenter devant les sénateurs pour défendre le projet de loi portant ratification de l’Ordonnance du 20 décembre 2018, modifiant et complétant certaines dispositions de la loi du 20 décembre 2017 portant loi de finances du Cameroun pour l’exercice 2019. Des modifications relatives au financement du projet de barrage de Nachtigal.
Otric N.
L’échange a été particulièrement long jeudi dernier entre le Premier ministre, chef du gouvernement, Joseph Dion Ngute et le Dr Ivor Richard Fung, le directeur adjoint du bureau chargé du désarmement auprès des Nations unies. Environ une heure. Ce qui traduit sans doute l’intérêt des sujets abordés.
« Nous avons échangé sur la présidence du Cameroun qui a été élu à l’issue de la première Conférence des Etats-parties à la Convention de Kinshasa sur le contrôle des armes légères et de petit calibre en Afrique centrale », a indiqué l’hôte du chef du gouvernement.
Sujet sensible, s’il en est, car les travaux tenus à Yaoundé du 11 au 13 juin 2018 à l’issue desquels notre pays a été désigné pour mener la bataille contre la circulation de ces engins qui sèment la mort ont été formels: ce sont 10 millions d’armes légères qui circulent dans la sous-région.
Une arme légère, par opposition à une arme lourde, est une arme qui peut être transportée et utilisée par un seul individu, sans que l'utilisation d'un support, tel un trépied, soit indispensable. Appartiennent à cette catégorie notamment les armes individuelles comme les pistolets, les pistolets-mitrailleurs, les fusils (fusils à pompe, d'assaut, de précision…) et les mitrailleuses légères.
Celles-ci sont des instruments de violence, d’instabilité et de déstabilisation socio-politique. « Nous avons échangé sur les différents mécanismes et activités qui doivent être mis en place pour soutenir la présidence du Cameroun qui doit durer deux ans », a poursuivi le Dr Fung. La rencontre, qui s’est tenue dans la capitale camerounaise l’année dernière, a abouti sur ce qu’il est désormais convenu d’appeler la « Déclaration de Yaoundé » sur le flux illicite des armes légères et de petit calibre.
Sur la base de celle-ci, le Cameroun est appelé à gérer, diriger et organiser toutes les conférences qui ont trait aux armes illicites. Pour le haut responsable onusien reçu hier par le Premier ministre, il était question, au cours de cet échange, de « voir comment le Cameroun peut continuer à montrer l’exemple dans la sous-région, surtout au moment où il assure la présidence de la mise en œuvre de la Convention de Kinshasa ».
La Convention, adoptée en avril 2010, a été ratifiée par le Cameroun en 2015. A cela, notre pays a ajouté de nombreux autres instruments internes pour lutter contre la circulation illicite des armes légères et de petit calibre.
Otric N.
Gaston Eloundou Essomba, ministre de l’Eau et de l’Energie (Minee) a reçu ce jeudi en début d’après-midi, l’ambassadeur de France au Cameroun, Gilles Thibault. Pendant un peu plus d’une heure, les deux hommes ont fait le tour des secteurs eau et énergie au Cameroun. Mais aussi de la nature de l’appui que la France pourrait continuer à apporter dans le développement de ces secteurs.
« L’eau et l’énergie sont deux domaines dans lesquels la France travaille avec le Cameroun depuis longtemps. Il y a des projets importants pour améliorer la fourniture en eau et en électricité au Cameroun auxquels nous sommes intéressés. Des entreprises françaises ont un savoir-faire à faire valoir. On a fait le point avec le ministre sur différents dossiers dans une période qui est difficile pour tout le monde », a expliqué Gilles Thibault au sortir de l’audience qui s’est déroulée à huis clos.
Le diplomate français a aussi relevé la volonté du gouvernement camerounais d’augmenter la qualité du service avec notamment la réhabilitation des barrages, le développement des sources de production alternatives d’énergie comme le photovoltaïque. Il était globalement question de voir comment « la France pourrait utilement aider le Cameroun ».
S’agissant du projet Nachtigal qui va changer la donne en matière de fourniture en énergie électrique. Gilles Thibault a déclaré : « C’est une success-story franco-camerounaise mondiale. C’est EDF qui est à la manœuvre à travers NHPC qui rassemble tous les bailleurs pour la construction du barrage. On a parlé de ce projet pour s’en féliciter, pour dire qu’il n’y a pas que de choses qui ne marchent pas ».
La question de la fourniture en eau de Yaoundé et du reste du pays a aussi été évoquée. Notons qu’actuellement, les villes de Yaoundé et Douala font actuellement l’objet d’importants investissements visant à résorber l’insuffisance quantitative dont souffrent ces deux principaux regroupements urbains du pays. A travers ces travaux, « il est question d’accroître les capacités de stockage et traitement et d’ici 2020, atteindre un taux d’accès à l’eau potable de 75% », indique l’autorité tutélaire du secteur.
Du côté de Yaoundé par exemple de nombreux projet ont été menée ces dernières années. On peut citer l’extension de la production de la station d’Akomnyada de 55 000 m3 par jour, la réhabilitation de la station de pompage de la Mefou (Nkolbisson).
Et même si le problème se pose avec plus d’acuité dans la ville de Douala, la capitale économique a également bénéficié de nombreuses réalisations au cours du septennat finissant. Notamment la construction et la mise en œuvre de certaines stations de production. Mais il y a mieux. Dans les prochains jours, cette ville qui fait office de la plus peuplé du pays, sera dotée d’un projet d’envergure.
La réalisation de ce dernier est un motif d’espoir pour les populations, car il permettra de renforcer l‘alimentation en eau potable par un apport additionnel de 300 000 m3 d’eau par jour.
Otric N.
En 2018, rapporte Cameroon Tribune, l’exploitation du pipeline entre le Cameroun et le Tchad a continué à générer des recettes pour le Cameroun. C’est ainsi qu’au terme de l’année de référence, un total de 30 milliards de FCFA a été collecté au titre du droit de transit des 40,5 millions de baril de pétrole brut enlevés au terminal Kome-Kribi 1 (KK1), en provenance du Tchad.
Des chiffres en hausse par rapport à l’année 2017, où ce sont 35,80 millions de barils de pétrole brut qui avaient été enlevés pour une enveloppe de 27 milliards de F au profit du Cameroun. Ces données sont contenues dans la 50e édition de « La lettre du Cpsp », le bulletin d’information du Comité de pilotage et de suivi des pipelines (Cpsp) que préside Aldolphe Moudiki, par ailleurs administrateur directeur général de la Société nationale des hydrocarbures.
D'ailleurs dans son mot, Adolphe Moudiki précise que le 30 septembre 2018, le taux du droit de transit est passé de 1,30 dollar (745,94F) à 1,32106 (758,02 F) par baril. Ceci, « conformément à l’avenant n°2 de la convention d’établissement de la Cameroon Oil Transportation Company (COTCO). » Ce taux sera appliqué jusqu'au 30 septembre 2023. Dans ce bulletin bilingue d’informations sur l’organe de liaison des administrations camerounaises impliquées dans les travaux de construction, d’exploitation et d’entretien des pipelines, on fait également le round-up des activités menées en 2018.
Ainsi, il est rappelé le partage de l’expérience du Cameroun en matière de gestion des pipelines avec des pays comme l’Ouganda et la Tanzanie, dont des délégations ont séjourné sur le triangle national. L’on apprend aussi que le Cpsp a poursuivi la sensibilisation des autorités locales et des populations sur les risques liés à l’exploitation du gazoduc de Bipaga-Mpolongwe qui alimente la centrale de Kribi.
Les spécialistes ont insisté sur les dangers du feu à proximité des installations par exemple. La lettre du Cpsp fait également mention des missions de contrôle des systèmes de transmissions qui ont été menées en collaboration avec le ministère de la Défense, tout comme le 15e anniversaire de l’exploitation du pipeline Tchad-Cameroun qui a été célébré.
Le riz et le poisson étaient au menu des concertations mercredi au ministère du Commerce. « Mais le repas a bien failli ne pas passer, n’eût été l’ajout des ingrédients dialogue et patience. C’est ce qui aura marqué les deux réunions présidées par Luc Magloire Mbarga Atangana, Mincommerce », commente Cameroon Tribune.
D’abord le riz. Il était question, apprend-on, de faire le point sur l’approvisionnement du marché national. Le prétexte étant l’augmentation des prix. Jacquis Kemleu, secrétaire général du groupement des importateurs de riz va dans un premier temps rassurer l’opinion sur la disponibilité des stocks.
Plus de 200 000 tonnes sont actuellement dans les entrepôts, ce qui va couvrir un peu plus de quatre mois de consommation, la demande mensuelle étant de 46 000 tonnes. Par contre, même s’ils ont une visibilité sur les six prochains mois, les importateurs craignent des difficultés quant à la suite de leur activité d’importation au regard des nombreux obstacles qu’ils rencontrent désormais. Il s’agit entre autres de la disponibilité des devises dans les banques, mais également des taxes douanières dont le taux est passé de 1,5% à 3,14%, entre autres.
Mais pour le Mincommerce, tout ce qui précède ne justifie pas la flambée des prix. « Le constat que nous faisons, c’est qu’il existe un stock consistant. Il était essentiel de repréciser les prix en concertation avec les opérateurs et en fonction du type de riz», explique Luc Magloire Mbarga Atangana. Concernant le riz 25% (qui représente 75% de l’approvisionnement sur le marché), le prix applicable est de 330F le kg à Douala et 350 F à Yaoundé. Pour le riz 5%, les prix sont de l’ordre de 400 à 425 F en fonction des villes.
Une fois le riz servi, c’était au tour du prix du poisson d’être consommé. Pour ce produit en effet, en plus de sa faible accessibilité, sa disponibilité est fortement remise en question ces derniers jours. Avant de comprendre les raisons de cette situation, on apprendra que pour 2019, à ce jour, un quota d’importation de 188 000 tonnes a déjà été accordé par le ministère en charge de l’Elevage à neuf structures. Les importateurs disent ignorer les raisons de la disparité des prix.
« Il y a une foultitude d’intervenants plus ou moins connus. Là aussi, nous avons clarifié les rôles. Ce que je peux dire c’est qu’il n’y a pas de maquereau 25%. Mais le prix du maquereau 20+ a été établi. Il est cédé au consommateur final dans une fourchette comprise entre 1000 et 1200 F en fonction de la taille et la grosseur du poisson », va conclure le ministre.
D’autres types de poissons ont aussi vu leurs prix applicables fixés. Des descentes inopinées vont suivre pour s’assurer de l’effectivité de ces mesures.
Otric N.