La haute autorité de la communication (Hac) a suspendu le journal « Echos du Nord » pour une durée de 4 mois. Cette lourde peine prononcée le 20 mars sanctionne un article sur la présidente de la Cour constitutionnelle, Marie Madeleine Mborantsuo. La Hac juge cet article « outrancièrement acrimonieux », « vindicatif », « calomnieux » et « contraire à la déontologie journalistique ».
La haute autorité de la communication (Hac) vient une nouvelle fois de frapper le journal « Echos du Nord ». La publication écope d’une interdiction de paraître pour une période de quatre mois. Cette lourde peine sanctionne un article sur la présidente de la Cour constitutionnelle, Marie Madeleine Mborantsuo. La Hac juge le contenu de cet article « outrancièrement acrimonieux », « vindicatif », « calomnieux » et « contraire à la déontologie journalistique ».
Dans sa livraison du 04 février, le journal avait publié article sous le titre : « Une stratégie d’accaparement du pouvoir : Mborantsuo veut virer les corps habillés ».
Après avoir entendu les deux parties, sur la saisine de la présidente de la Cour constitutionnelle, la HAC est arrivée à la conclusion qu’Echos du Nord «méconnaît volontairement les dispositions légales relatives au pouvoir de nomination des personnels civils et militaires de l’État dévolus au seul président de la République ». Par ailleurs, « l’article regorge de propos et insinuations suspicieux, tendancieux frisant l’acharnement et la calomnie. Des propos de nature à écorner l’image et la réputation de Mme Mborantsuo ».
C’est la quatrième fois que le journal Echos du Nord est sanctionné par la Hac, depuis l’installation de son bureau en 2018. La publication a été sanctionnée, pour des faits similaires, le 22 août, le 12 septembre et le 28 septembre 2018. La sanction du mars est la plus lourde de toutes les précédentes condamnations. Elle hypothèque dangereusement la survie du journal.
Félix Swaboka