En 2016, l'épidémie du virus causé par le moustique tigre, a sévi aux Antilles, au Brésil, en Colombie entre autres, des pays qui ont été les plus touchés. Trois années plus tard aujourd'hui, une étude de recherche des CHU de Martinique et de Guadeloupe révèle des cas de patients qui souffrent toujours des troubles neurologiques persistants.
Selon les chiffres de cette étude des CHU, sur 87 personnes qui ont été soumises à un suivi médical minutieux, un quart d'entre elles s'est avéré souffrant des troubles neurologiques résiduels. " Huit pourcents des patients ont des séquelles sévères(...) les patients ne sont pas autonomes dans la vie quotidienne ", explique fort opportunément Annie Lannuzel, Professeure, cheffe de pôle médecine CHU de la Guadeloupe. L'on se rappelle tout de même qu'en 2016, plus de 66.000 personnes en Guadeloupe et en Martinique ont été fortement touchées par le Virus zika.
Ce qui est commun dans la plupart des cas, c'est que les symptômes récurrents sont caractérisés par des fortes fièvres, des douleurs et des boutons pendant des périodes de courtes durées.
Une situation critique à laquelle, les populations, les pouvoirs publics et autres partenaires nationaux des différents pays victimes évoqués supra doivent se donner les moyens afin de combattre avec la toute dernière énergie le mal et d'éviter le pis. C'est dans ce sens que l'apport de la communauté internationale dans son en ensemble pour intensifier la lutte contre le moustique tigre vecteur de ce virus paraît ainsi urgente et plus que nécessaire.
Il s'agirait donc de mener des tirs groupés contre de potentielles épidémies pouvant attaquer de nouveau ces pays et même d'autres puisque le risque zéro n'existe pas. Ces virus qui s'attaquent a une partie névralgique de l'organisme humain qu'est le système nerveux, et qui minimise à un grand pourcentage les chances de vie normale de l'individu atteint.
Innocent D H