Cette édition se célèbre sous le thème : "Faisons briller notre Lumière à travers le Monde". Pour les organisateurs, cet évènement a pour principal mérite, de contribuer de manière significative, à l’implication de la personne albinos dans tout processus de développement au Cameroun.
Une raison qui trouve tout son sens, suite à la décision prise au cours de l’assemblée générale de l’Organisation des Nations Unies, le 18 Décembre 2014. A l’issue des assises, la date du 13 Juin avait été arrêtée comme journée commémorative de la sensibilisation sur l’albinisme. Le but poursuivi était de stopper la stigmatisation et, de revaloriser la dignité de la personne albinos.
Du haut de cette tribune, Ban Ki-Moon, alors secrétaire générale de l’ONU, avait appelé à la sensibilisation des sociétés sur la notion d’albinisme, afin de dissiper les mythes, promouvoir la justice et mobiliser l’action internationale contre la discrimination : « Nous devons mettre à profit la Journée internationale de sensibilisation à l’albinisme pour défendre la dignité intrinsèque des personnes albinos »
Une politique coptée sur le plan national, grâce à l’Association des Femmes Albinos du Cameroun, dirigée par Madame Wafo Marie Madeleine. Résolues de prendre leur destin en main et de faire changer leur situation eu égard aux maltraitances et autres sévices subit dans leur dignité et leur valeur intrinsèque, les membres de cette association ont saisi le prétexte de cette célébration, afin de promouvoir le talent, la beauté et l’intelligence des personnes atteintes d’albinisme, ainsi que leur autonomisation dans la lutte contre la pauvreté, le plein emploi et le travail décent.
Autres objectifs visés : Favoriser la réinsertion de la personne albinos dans la société - Lutter contre toutes formes de discrimination (sociales, familiales ; culturelles, économiques, professionnelles…) dont sont victimes les albinos - Eveiller les consciences sur l’impact négatif de la stigmatisation sur la personnalité et la dignité des albinos - Promouvoir les talents artistiques et culturels - Valoriser l’esprit de leadership et d’entreprise - Eduquer les populations afin de changer les mentalités. Encourager le dynamisme et l’esprit d’initiative de la personne albinos…
Cette année, dans le souci de redynamiser et d’innover ses activités, l’Association des Femmes Albinos du Cameroun (AFAC) a décidé, peut être mieux que lors des précédentes éditions, d’organiser un événement à grande valeur sociale, culturelle, économique et professionnelle. C’est ainsi qu’en plus des réflexions menées autour du thème central, ceux qui vont faire le déplacement de l’hôtel Pullman à Douala, auront l’embarras du choix, au regard de la pléthore d’activités organisée pour cette 5ème année : Foire exposition – Une élection Miss et Master Albinos du Cameroun 2019 - Des Conférences débat – Une consultation en dermatologie – Une soirée de clôtures d’activités – La Remise des Dons.
L’AFAC, créée il y a six ans, est une association à but non lucratif dont le principal objectif est de contribuer à l’amélioration des conditions de vie des personnes atteintes d’albinisme.
Nicole Ricci Minyem
Le Boulevard lamido Hayatou qui a servi de cadre à la célébration de cette 133ème édition de la journée internationale consacrée aux travailleurs dans cette partie du pays s'est avéré exigu pour la circonstance. Au-delà de la forte mobilisation des structures ayant participé au défilé, le ton est monté d'un cran pour fustiger les atteintes aux droits des employés.
Mobilisation exceptionnelle des travailleurs des différents corps de métiers officiant dans la ville de Garoua, à la place des fête. Le temps pour les acteurs du jour issus des structures publiques, parapubliques et privées de procéder à une démonstration de force de leur attachement à ces administrations qui les emploient au quotidien. Ainsi, une centaine d'entreprises toute administration confondue ont pris part au défilé marquant la célébration de la journée du travailleur. A y voir de prêt, le défilé et les différentes allocutions prononcés ont plaidé en faveur d'un appel pressant à l'endroit des chefs d'entreprises pour la protection des travailleurs.
Les temps forts de la célébration
Sans aucun doute les discours prononcés par les représentants des différents syndicats ne pouvaient aucunement passer inaperçus. Des différentes interventions, l'on retient l'urgence de protéger davantage les employés au sein des entreprises, car très souvent ils font l'objet de nombreux abus du patronat. Un autre aspect qui est revenu plusieurs fois dans les allocutions des syndicalistes, c'est nécessité pour le gouvernement de faire réviser l'actuel code du travail qui serait selon eux obsolète, ne prenant pas en compte certaines réalités de l'heure auxquelles sont confrontés les travailleurs.
Les travailleurs, pour mieux transmettre leurs doléances ont offert un beau spectacle à travers une parade grandeur nature.
La célébration de la fête du travail à Garoua était l'occasion pour le gouverneur de la région du Nord, Jean Abate Edi'i, qui présidait la cérémonie, de répercuter aux différents acteurs du monde du travail, la volonté sans cesse croissante du gouvernement camerounais d'œuvrer pour le bien être des travailleurs, mais surtout de préserver un climat social apaisé dans les entreprises. Il a invité les syndicalistes à éviter des plaintes inutiles, à faire normalement leur travail dans l'intérêt des employés dont ils sont les représentants. L'autorité administrative a aussi décerné des distinctions honorifiques à une trentaine de travailleurs.
La fête du travail à Garoua, après la place des fêtes a donné lieux à des repas de corps et à des réjouissances entre collègues dans les quartiers généraux des différentes structures d'attache des travailleurs.
Innocent D H
Les cargaisons de marchandises mises aux enchères sont constituées de véhicules pour la plupart, des engins et d’autres marchandises conteneurisées. Selon la réglementation camerounaise, les marchandises ayant passé un séjour prolongé au port, sans avoir été dédouanées par leurs propriétaires, doivent être vendues aux enchères.
Pour rappel, au Cameroun, il est récurrent que des opérateurs économiques transforment l’enceinte portuaire en entrepôt. En effet, ils profitent souvent de l’attractivité des coûts des pénalités relatives au prolongement des délais de dédouanement (par rapport aux coûts des entrepôts hors de l’enceinte portuaire), pour faire séjourner leurs marchandises au port au-delà des 10 jours réglementaires.
Selon les données de l’administration douanière, de nombreux conteneurs séjournent souvent pendant 90 jours sur le terminal à conteneurs, causant ainsi un engorgement des espaces portuaires. Pour éviter ce phénomène, la douane camerounaise a ainsi décidé de lancer une opération de vente aux enchères publique qui débute ce jeudi et s’achèvera le 16 du même mois.
Pour rappel, la dernière vente aux enchères avait eu lieu du 19 février 2019 au 07 mars 2019. Profitez des ventes aux enchères dans le port et faites des heureux !
Source : Investir au Cameroun
Suite à la diffusion, le 25 avril dernier, d’images d’hommes en tenue décapités dans les zones anglophones du Cameroun, L’ambassade des États-Unis a déploré ces actes de torture, le démembrement et de décapitation. Elle appelle ainsi, toute personne disposant d’informations susceptibles de contribuer à l’identification des auteurs de ces actes à assister les autorités légales et à soutenir une enquête et un procès justes et transparents.
« L’ambassade des États-Unis déplore les actes de torture, le démembrement et la décapitation d’un gendarme dans la région du Sud-Ouest du Cameroun. Nous condamnons également la décapitation d’un soldat camerounais à Bamenda, dans la région du Nord-Ouest. Nous adressons nos condoléances à leurs familles ». Voilà un extrait du message publié par la représentation diplomatique américaine au Cameroun à la suite de la diffusion, le 25 avril dernier, d’images d’hommes en tenue décapités dans les zones anglophones du Cameroun.
Par ailleurs, la représentation diplomatique exhorte la police et les forces de sécurité camerounaises à faire preuve de retenue. « Les représailles contre ces provocations mettraient en danger la population civile et ne feraient que nourrir un cycle de violences. La violence doit cesser. Maintenant plus que jamais, nous appelons les deux parties à engager un dialogue élargi sans condition préalable », conseille l’ambassade.
Pour rappel, c’est depuis octobre 2016 que, le Sud-Ouest et le Nord-Ouest du Cameroun connaissent des tensions sociopolitiques. Des revendications corporatistes (enseignants et avocats) ont mué au fil du temps en revendications sécessionnistes. Désormais, les forces de défense font face à des groupes armés séparatistes. Ceux-ci n’hésitent pas à attaquer militaires, policiers, gendarmes et civils. Les photos des personnes kidnappées, tuées, décapitées sont régulièrement diffusées sur les réseaux sociaux. Il s’est ainsi installé une économie de guerre. En effet, les séparatistes kidnappent des personnes et exigent des rançons.
Des ONG comme Amnesty International ou Human Rights Watch accusent l’armée camerounaise de commettre des exactions. Ce que réfute le gouvernement camerounais. Selon le Haut-Commissariat des Nations Unies pour les réfugiés, 21 291 Camerounais ayant fui les violences dans le Nord-Ouest et le Sud-Ouest se sont réfugiés au Nigeria.
Danielle Ngono Efondo
En moins de deux mois dans le chef-lieu de la région de l’Est, l’on dénombre déjà 18 cas.
La goutte d’eau qui vient plongée les populations de la ville de Bertoua dans l’effroi total est la récente découverte macabre du corps sans vie de sieur Daouda Mimché, âgé de 32 ans, commerçant au marché central agressé au quartier Ndemnam dans la nuit de samedi 27 à dimanche 28 avril 2019 aux environs de 04 heures du matin. L’assassinat de ce jeune commerçant vient ici interpeller les pouvoirs publics et les forces de maintien de l’ordre et de sécurité sur la situation inquiétante des populations de la ville de Bertoua qui vie au quotidien les actes de barbaries d’incivisme, de vols, d’agressions, viols, de braquages, de cambriolages comme s’était le cas récemment avec le domicile de l’honorable Député Jeune du Lom et Djerem Bossis Ebo’o, le 19 avril dernier.
Ce dimanche 28 avril 2019 restera graver dans les mémoires des populations du quartier Ndemnam dans l’arrondissement de Bertoua 2ème, département du Lom et Djerem, region de l’Est. En effet le corps de Mimché Daouda, âgé de 32 ans et commerçant au marché central de Bertoua a été retrouvé dans un bain de sang au derrière la Banque « Bicec » implantée dans ce quartier. Ceci après avoir été froidement poignardé par des hors-la-loi encore dissimulé dans la nature. « Pendant son agression Mimché Daouda a reçu des coups de poignard et de hache sur sa poitrine qui a laissé une large blessure profonde aussitôt a vidé son sang ». déclare le médecin légiste Ndoé Gilbert de l’hôpital régional de Bertoua. Selon le témoignage de son petit frère Minché Abas élève dans un établissement de la ville de Bertoua. « Il y a de cela 03 jours que mon grand-frère a échappé à une agression (…) il était poursuivi par 03 individus lorsqu’il rentrait de son travail pour la maison… ». déclare-t-il aux enquêteurs. Dans la suite de ces propos le frère de la victime précise que : « ils étaient abord d’une moto et se sont arrêtés pour l’arraché son téléphone portable. Mon frère avait reçu à se défendre ».
Certainement sans risque de se tromper se sont les mêmes qui l’on tuer dans la nuit de samedi 27 à dimanche 28 avril 2019. « C’est aux environs de 04 heures du matin que mes populations m’informent qu’ils sont encerclées par les éléments du commissariat du 1er arrondissement de la ville de Bertoua ». indique S.M Saffa Justin, chef du quartier Ndemnam.
En rappelé c’est le 07ème corps sans vie retrouvés dans ce quartier Ndemnam à Bertoua. L’un des quartiers les plus dangereux la ville de Bertoua, car c’est là que les prostitués ont installées leurs pupitres. C’est toujours là-bas à Ndemnam où la ventes des stupéfiants ; drogues ; trafics de toute nature se font dans la nuit au lieudit « pharmacie de garde » un débit de boisson qui reste toujours ouvert 24h/24. D’âpres les informations recueillies auprès des habitants qui s’interrogent sur le véritable rôle et l’importance des hommes en tenues dans le chef-lieu de la région du Soleil Levant ? D’après sa majestés Saffa Justin, chef dudit quartier « le comité de vigilance de Ndemnam est certes installé, mais manque de matériel et de mesures d’accompagnement pour booster le moral de ces hommes et femmes volontaires à assurer à leur niveau la sécurité des hommes et des biens. Car, à plus d’une fois ils ont réussi à interpeler quelques malfrats qui malheureusement retrouvent leur liberté quelques instants après les avoirs mis à la disposition des services compétant plusieurs fois également, ils ont écrit pour avoir un soutiens de la part de la police ou de la gendarmerie jusqu’ici pas de réponse de la part des responsables ». Ce corps s’ajoute ainsi au 17 autres corps retrouvé dans la ville de Bertoua. Une ville ou la police et la gendarmerie nationale rencontrent certaines difficultés notamment le manque d’effectifs et surtout le problème de matériel roulant. En attendent de mettre la main sur ces assassins qui continuent à exterminer les nobles citoyens de la ville de Bertoua, l’effroi s’installe dans les mœurs des populations de la ville de Bertoua.
Bossis Ebo’o
Les judokas Camerounais ont achevé la 40e édition des Championnats d’Afrique qui se sont déroulés du 25 au 28 avril 2019 à Cape Town en Afrique du Sud sans aucune médaille d’or. Les Lions du Judo occupent la 8e place au classement général avec cinq médailles, dont deux médailles d’argent et trois de bronze.
Les deux médailles d'argent sont les réalisations de Bernardin Tsala Tsala, dans la catégorie 60kg messieurs et l’étoile camerounaise de cette discipline sportive, Hortense Vanessa Mballa Atangana dans la catégorie des 78 Kg Dames. Ils ont été vaincus en finale par des tunisiens, respectivement Nigel Cheick Rouhou et Fraj Dhouibi. Audry Jepang dans la Catégorie des moins 78Kg, Seydou Nji Moluh chez les moins 100Kg et François Tientcheu chez les plus de 100Kg, sont les athlètes qui ont offert au Cameroun les trois médailles de bronze. Même sans médaille d’or, le Cameroun représenté par 14 athlètes, notamment huit messieurs et six dames, a réalisé une meilleure performance par rapport à l’édition 2018 en Tunisie, où il avait décroché trois médailles.
D’une manière générale, la sélection algérienne, messieurs et dames, de judo a décroché la première place aux épreuves individuelles. Les judokas algériens ont récolté treize médailles dont 4 or, 4 argent, 5 bronze. Elle est suivie de la Tunisie qui totalise quatre médailles d’or, une médaille d’argent et trois de bronze. L’Egypte boucle ce trio de tête avec ses trois médailles en or, autant en argent et quatre médailles de bronze.
Marie MGUE
Une semaine après le Malawi, le Ghana a lancé mardi une campagne sanitaire utilisant le premier vaccin mondial contre le paludisme, une maladie qui tue des centaines de milliers de personnes chaque année, particulièrement les enfants.
Les premiers vaccins ont été administrés à Cape Coast, à environ 150 km à l'Ouest de la capitale ghanéenne, Accra. « J'espère que cela nous aidera à éliminer le paludisme afin que le Ghana puisse être un pays exempt de paludisme », a déclaré à l'AFP, le chef de la polyclinique Ewim, Dr Justice Arthur.
Les enfants âgés de six à 24 mois seront les premiers bénéficiaires de cette initiative lancée par le ministère de la Santé du Ghana et l'Organisation mondiale de la santé (OMS). « J'espère vraiment que le vaccin va nous aider, moi et ma famille », a confié Abigail Aguanyi, venue faire vacciner sa fille. Dans son entourage, plusieurs enfants ont été transportés d'urgence à l'hôpital par le passé, frappés par la fièvre intense que provoque le paludisme. Le vaccin n'est qu'une partie de la prévention. Les méthodes existantes notamment dormir sous des moustiquaires et pulvériser les chambres à l'insecticide restent préconisées.
Au Ghana, 5,5 millions de cas de paludisme ont été confirmés en 2018. Selon l'OMS, le paludisme a tué 435.000 personnes en 2017 dans le monde. Le nombre de cas de contamination est passé à 219 millions en 2017, soit deux millions de plus qu'en 2016. Plus de 90% des cas se sont produits en Afrique.
Les moustiques ont développé une résistance accrue aux médicaments couramment utilisés, ce qui complique la lutte contre la maladie. « Nous avons franchi un cap passionnant et attendu depuis longtemps dans la lutte contre le paludisme et ses effets dévastateurs sur les plus vulnérables », a déclaré le patron de l'OMS au Ghana, Owen Kaluwa.
Après son lancement au Malawi et au Ghana, le vaccin devrait également être développé au Kenya dans les prochaines semaines. Connu sous les initiales de son laboratoire RTS, S, le vaccin a passé avec succès de nombreux essais scientifiques, qui l'ont révélé sans danger et permettant de réduire le risque de paludisme de près de 40%. Ainsi, pour fonctionner efficacement, quatre doses successives doivent être administrées selon un calendrier strict.
Source France 24
Un projet d’accord tripartite entre les gouvernements du Cameroun, la République centrafricaine et le HCR est actuellement en préparation. Le sujet était d’ailleurs au menu de l’audience accordée vendredi dernier par le ministre des Relations extérieures à l’ambassadeur de RCA au Cameroun, accompagné du représentant résident du HCR au Cameroun.
Le Cameroun abrite plus de 275 000 réfugiés centrafricains. Ces chiffres cités par Cameroon Tribune proviennent du Haut-commissariat des Nations unies pour les réfugiés (HCR) au Cameroun. Les mouvements de retour volontaire de ces réfugiés devraient très bientôt être encadrés entre les deux pays. C’est le sens du projet d’accord tripartite entre les gouvernements du Cameroun, la République centrafricaine et le HCR en préparation.
Le sujet était au menu des échanges au cours d’une audience accordée vendredi dernier par le ministre des Relations extérieures, Lejeune Mbella Mbella, à Martial Beti-Marace, ambassadeur de RCA au Cameroun, accompagné de Lazare Etien Kouassi, représentant résidant de HCR au Cameroun. L’ambassadeur Martial Beti-Marace, a indiqué dans les colonnes de Cameroon Tribune que « le projet est en bonne voie ».
« C’est une audience commune et concertée que nous avons voulue avoir avec le ministre afin de nous enquérir davantage du processus d’Accord tripartite entre le Cameroun, la RCA et le HCR, pour le retour volontaire des réfugiés centrafricains. Nous avons été rassurés par la réponse du ministre et nous sommes très instruits par rapport à ses propos », a-t-il confié.
Un projet pour lequel le HCR ne ménage aucun effort en vue de la protection des réfugiés vivant en terre camerounaise. « Les chiffres évoluent. Les dernières statistiques que nous avions des réfugiés centrafricains fixent à un peu plus de 260 000 la grande majorité se retrouvant dans la région de l’Est, une partie dans l’Adamaoua et l’autre dans la région du Nord. On a aussi un petit groupe de réfugiés urbains à Yaoundé et Douala. Ce qui nous fait entre 260 et 270 000 réfugiés centrafricains », a-t-il ajouté.
En ce qui concerne le rapatriement des réfugiés, les hôtes de Lejeune Mbella Mbella ont dit ne pas avoir de date « pour le moment ». Un groupe de travail se penche justement sur les termes de cet accord afin de veiller à ce que ce retour se fasse dans la sécurité et la dignité. Comme l’a précisé l’ambassadeur centrafricain, « la signature ne vaut pas forcément le retour immédiat ».
Otric N.
La gendarmerie nationale veut sensibiliser les populations sur l’importance du numéro vert 1501. Ledit numéro a été ouvert en avril 2018 et cela fait déjà un an qu’il est en circulation. Cependant, le constat établit qu’il reste méconnu du grand public. Pourtant, le 1501 a été conçu permet à toute personne de dénoncer des actes de corruption, de prévarication, d’abus et de torture commis par des gendarmes dans l’exercice de leur fonction. Il convient de noter que la gendarmerie nationale est un organe important de la mise en œuvre de l’Etat de droit. Et il est question pour elle de prendre toute sa place dans le dispositif de lutte contre la corruption, ceci en conformité avec les engagements internationaux du Cameroun en matière de respect de droit de l’homme.
Galax Etoga le Secrétaire d’Etat à la défense (Sed) à la gendarmerie nationale qui va présider le premier anniversaire de l’existence du numéro vert a précisé «la gendarmerie nationale se doit d’entourer ses activités, de règles d’engagements clairs, destinés à prévenir tout abus, dérives et comportements déviants au sein de l’armée». Georges Parfait Nana II le chef d’escadron, commandant du poste de commandement opérationnel de la gendarmerie nationale (Pcops) fait savoir que grâce à ce numéro vert, il y a déjà eu 100 gendarmes punis.
«C’est la tolérance zéro, et déjà 100 punitions ont été infligées aux gendarmes coupables, 25% de sanctions avec des décisions du Sed, qui rentrent dans le dossier disciplinaire, entraînant la perte de promotion, de stage, avancements et autres, 15% d’éléments ont été mutés, 5% ont été relevés de leurs fonctions, 5% sont actuellement devant le tribunal militaire et 5% avertis. C’est vrai que ces sanctions ne sont pas connues du public, mais nous travaillons pour une large diffusion de ces sanctions lors de prochaines décisions », a déclaré Georges Parfait Nana II dans le numéro 2923 du journal Le Jour.
En 12 mois d’existence du numéro vert, le bilan que dresse le commandant du Pcops est satisfaisant. Car, indique-t-il, grâce audit numéro, un lien direct a été établi entre la gendarmerie nationale et les populations. «Occasion de lancer une fois de plus un appel aux gendarmes qui trainent le pas à se conformer à la nouvelle donne, celle d’une gendarmerie au service de la population, celle d’une gendarmerie au service de la population », ajoute-t-il.
Liliane N.
Le ministre du Travail et de la Sécurité sociale indique que les autorités ont conçu et signé des textes qui visent à protéger le travailleur dans son milieu professionnel.
Demain c’est le 1er mai. Et le Cameroun va célébrer la 133ème édition de la fête du Travail. Alors que certains syndicats à l’instar de ceux des transporteurs routiers prévoient de ne pas prendre part à cette célébration, pour dénoncer le phénomène du transport routier clandestin, d’autres questions comme celle de la protection du travailleur sont aussi évoquées. Approché par le quotidien gouvernemental Cameroon tribune, Grégoire Owona le Ministre du Travail et de la Sécurité sociale (Mintss) fait savoir qu’en dépit du fait que la tâche ne soit pas encore achevée, en ce qui concerne la protection du travailleur, il y a lieu de noter que des textes ont été mis en place pour répondre aux préoccupations exprimées par les syndicats et délégués du personnel, et répondre aussi aux problèmes constatés par l’inspection du travail.
« Plusieurs textes majeurs ont été signés ces dernières années portant sur l’assurance volontaire, le relèvement des taux et plafond des cotisations, l’augmentation des allocations familiales des travailleurs du public et du privé ainsi que le relèvement du Smig. Nos actions se poursuivent actuellement sur la prévention des risques professionnels et le contrôle des conditions de travail à travers la réalisation des visites d’inspection en entreprises par les inspecteurs du travail qui ont donné lieu à l’établissement des lettres d’observations, des mises en demeure et des procès-verbaux d’infraction. Nous avons également œuvré au renforcement des mesures générales d’hygiène et de sécurité au travail à travers la création, le renouvellement et l’installation des Comités d’hygiène et de sécurité au travail, à la poursuite de la prévention du Vih et du Sida à travers le dépistage des travailleurs et membres de leurs familles, dans le cadre de l’initiative VCT @WORK », explique le Ministre.
Parlant toujours de ce qui est fait pour protéger les travailleurs au Cameroun, le ministre précise que sous l’arbitrage de son département ministériel, il y a des conventions collectives qui sont négociées ou révisées. Il y a des augmentations de salaires de l’ordre de 20% qui ont été faites dans certains secteurs ou certaines entreprises. « On enregistre un relèvement du salaire de certains travailleurs et par conséquent l’amélioration du pouvoir d’achat de leurs familles », ajoute-t-il.
Liliane N.
C'était en présence d'un parterre d'invités de marque, dont des membres du gouvernement originaires de la région sous la conduite de Joseph LE, ministre de la Fonction publique et de la Réforme administrative.
«J'ai eu la preuve que la décentralisation et le développement local sont une réalité. J'ai eu la preuve que la décentralisation que veut Monsieur le président de la République est effective dans nos régions (…) J'ai vu des populations bénéficier d'un certain nombre d'infrastructures qui sont essentielles », se satisfait le Minddevel.
Le ministre de la Décentralisation et du Développement local (Minddevel), Georges Elanga Obam, a clôturait à Doumaintang, sa tournée dans certaines régions du pays (Extrême-Nord, Nord, Adamaoua, Est). Une visite de travail qui lui a permis entre autres, de visiter des chantiers et d'inaugurer des ouvrages communaux ou des infrastructures du Fonds spécial d'équipement et d'intervention intercommunale (Feicom).
A Doumaintang, Georges Elanga Obam a notamment encouragé les communes, à investir dans des activités génératrices de revenus, afin de diversifier les sources de financement pour leur fonctionnement et leurs investissements. Il s'agit pour elles, de ne pas être qu'un réceptacle des dotations de l’Etat et devenir de véritables acteurs économiques.
« Certes, une fiscalité locale existe. Certes, une dotation générale qui finance la décentralisation est mise en place par l’Etat. Mais surtout, nos communes doivent devenir des agents de développement, des producteurs de richesse », déclare Georges Elanga Obam.
C'est dans ce contexte que s'inscrit la construction de l’hôtel municipal de Doumaintang, achevé en 2018 et financé à hauteur de 250 millions de F par le Feicom. Quant à l’hôtel de ville, il a coûté 215 millions de F sur financement du Feicom.
« L’évolution est constante et palpable au regard des réalisations implémentées durant les cinq dernières dans notre Commune. Imperturbable et sans conteste, Doumaintang se met sur la rampe de la modernité dans un contexte marqué par les Grandes Opportunités », a déclaré le Maire de la Commune de Doumaintang.
A quelques mois de la fin de son mandat à la tête de la Commune de Doumantang, le bilan de Charles Mbola Ndjas parle à sa place. Au de-là des deux infrastructures inaugurées par le Minddevel le 26 avril dernier, le Maire sortant a œuvré à l’amélioration des conditions de vie des populations et leur accessibilité aux services sociaux de base.
Otric N.