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La déclaration  du Ministre du travail et de la sécurité sociale fait des gorges chaudes. Grégoire Owona s’exprimant sur les antennes de la crtv, affirme qu’il est possible pour un camerounais de vivre avec le SMIG.

 
 
Comme partout dans le monde, le Cameroun célébrait  ce 1er mai, la fête internationale du travail. La 133e édition dans notre pays était articulée autour du thème « Protection du travailleur : vecteur de justice sociale et de travail décent au Cameroun ». En prélude aux manifestations du 1er mai le ministre du Travail et de la Sécurité sociale était l’invité du journal télévisé de 20h30 la veille du jour dit.
 
Face à Adèle Mbala, Grégoire Owona a réaffirmé qu’il est possible pour des camerounais de vivre avec le SMIG. Une déclaration qui courrouce de nombreux camerounais. Parmi ceux qui se sont senti heurté par ces propos de Grégoire Owona, un camerounais rencontré ce 1er MAI au Boulevard du 20 MAI à Yaoundé. Employé de l’entreprise des travaux publics RAZEL et travaillant dans le chantier du stade de Bepanda à Douala, « je suis choqué par ce que le ministre dit. Le dire c’est encourager les expatriés à nous maltraiter dans les chantiers. Comment payer moins de 40.000f à un camerounais lorsqu’un expatrié touche 300.000f par semaine, est véhiculé, logé dans un appartement avec des boys. Le ministre vient d’encourager l’injustice dans ce pays. Comment vivre dans un pays qui ne vous défend pas mais vous vend aux étrangers ? ».
 
La vérité c’est qu’elles sont nombreuses ces entreprises et ces personnalités qui ne payent pas le SMIG à leurs personnels.  Grégoire Owona reconnait « je ne suis pas satisfait du niveau du SMIG, mais vous ne pouvez pas demander à une entreprise de vous payer ce qu’elle ne produit pas. Le SMIG c’est un minimum qui a été négocié entre les employeurs et les travailleurs. Nous nous sommes retrouvés entre des entreprises qui voulaient payer un SMIG à 60.000 FCFA et des entreprises qui ne voulaient pas le faire. Ne pouvant pas avoir deux SMIG, on a fixé le planché qui est de 37.270 FCFA ».
 
La question qui se pose est celle de la répartition de la richesse nationale. Car il est difficile d’admettre que dans une entreprise où des cadres supérieures sont payées à coût de millions de FCFA et exempt de charge de loyer, d’eau et d’électricité. Une situation qui a un impact négatif sur la production nationale. Les masses des ouvriers mal payés ne trouvent aucune motivation à s’investir dans les activités à eux confiés.
 
 
Stéphane Nzesseu

Cette édition se célèbre sous le thème : "Faisons briller notre Lumière à travers le Monde". Pour les organisateurs, cet évènement a pour principal mérite,  de contribuer de manière significative, à l’implication de la personne albinos dans tout processus de développement au Cameroun.

 

Une raison qui trouve tout son sens, suite à la décision prise au cours de l’assemblée générale de l’Organisation des Nations Unies, le 18 Décembre 2014. A l’issue des assises, la date du 13 Juin avait été arrêtée comme journée commémorative de la sensibilisation sur l’albinisme. Le but poursuivi  était de  stopper la stigmatisation et, de revaloriser la dignité de la personne albinos.

Du haut de cette tribune, Ban Ki-Moon, alors secrétaire générale de l’ONU, avait appelé  à la  sensibilisation des sociétés sur la notion d’albinisme, afin de dissiper les mythes, promouvoir la justice et mobiliser l’action internationale contre la discrimination : « Nous devons mettre à profit la Journée internationale de sensibilisation à l’albinisme pour défendre la dignité intrinsèque des personnes albinos »

Une politique coptée sur le plan national, grâce à l’Association des Femmes Albinos du Cameroun, dirigée par Madame Wafo Marie Madeleine. Résolues de prendre leur destin en main et de faire changer leur situation eu égard aux maltraitances et autres sévices  subit dans leur dignité et leur valeur intrinsèque, les membres de cette association ont saisi le prétexte de cette célébration, afin de promouvoir le talent, la beauté et l’intelligence des personnes atteintes d’albinisme, ainsi que leur autonomisation dans la lutte contre la pauvreté, le plein emploi et le travail décent. 

Autres objectifs visés : Favoriser la réinsertion de la personne albinos dans la société -  Lutter contre toutes formes de discrimination (sociales, familiales ; culturelles, économiques, professionnelles…) dont sont victimes les albinos - Eveiller les consciences sur l’impact négatif de la stigmatisation sur la personnalité et la dignité des albinos - Promouvoir les talents artistiques et culturels - Valoriser l’esprit de leadership et d’entreprise -  Eduquer les populations afin de changer les mentalités.  Encourager le dynamisme et l’esprit d’initiative de la personne albinos…

Cette année, dans le souci de redynamiser et d’innover ses activités, l’Association des Femmes Albinos du Cameroun (AFAC) a décidé, peut être mieux que lors des précédentes éditions,  d’organiser un événement à grande valeur sociale, culturelle, économique et professionnelle. C’est ainsi qu’en plus des réflexions menées autour du thème central, ceux qui vont faire le déplacement de l’hôtel Pullman à Douala, auront l’embarras du choix, au regard de la pléthore d’activités organisée pour cette 5ème année : Foire exposition – Une élection Miss  et Master Albinos du Cameroun 2019  - Des Conférences débat – Une consultation en dermatologie – Une soirée de clôtures d’activités – La  Remise des Dons.  

L’AFAC, créée il y a six ans, est une association à but non lucratif dont le principal objectif est de contribuer à l’amélioration des conditions de vie des personnes atteintes d’albinisme.

 

Nicole Ricci Minyem

Le Boulevard lamido Hayatou qui a servi de cadre à la célébration de cette 133ème édition de la journée internationale consacrée aux travailleurs dans cette partie du pays s'est avéré exigu pour la circonstance. Au-delà de la forte mobilisation des structures ayant participé au défilé, le ton est monté d'un cran pour fustiger les atteintes aux droits des employés.

 

Mobilisation exceptionnelle des travailleurs des différents corps de métiers officiant dans la ville de Garoua, à la place des fête. Le temps pour les acteurs du jour issus des structures publiques, parapubliques et privées de procéder à une démonstration de force de leur attachement à ces administrations qui les emploient au quotidien. Ainsi, une centaine d'entreprises toute administration confondue ont pris part au défilé marquant la célébration de la journée du travailleur. A y voir de prêt, le défilé et les différentes allocutions prononcés ont plaidé en faveur d'un appel pressant à l'endroit des chefs d'entreprises pour la protection des travailleurs.

 

Les temps forts de la célébration

Sans aucun doute les discours prononcés par les représentants des différents syndicats ne pouvaient aucunement passer inaperçus. Des différentes interventions, l'on retient l'urgence de protéger davantage les employés au sein des entreprises, car très souvent ils font l'objet de nombreux abus du patronat. Un autre aspect qui est revenu plusieurs fois dans les allocutions des syndicalistes, c'est nécessité pour le gouvernement de faire réviser l'actuel code du travail qui serait selon eux obsolète, ne prenant pas en compte certaines réalités de l'heure auxquelles sont confrontés les travailleurs.

Les travailleurs, pour mieux transmettre leurs doléances ont offert un beau spectacle à travers une parade grandeur nature. 

La célébration de la fête du travail à Garoua était l'occasion pour le gouverneur de la région du Nord, Jean Abate Edi'i, qui présidait la cérémonie, de répercuter aux différents acteurs du monde du travail, la volonté sans cesse croissante du gouvernement camerounais  d'œuvrer pour le bien être des travailleurs, mais surtout de préserver un climat social apaisé dans les entreprises. Il a invité les syndicalistes à éviter des plaintes inutiles, à faire normalement leur travail dans l'intérêt des employés dont ils sont les représentants. L'autorité administrative a aussi décerné des distinctions honorifiques à une trentaine de travailleurs.

La fête du travail à Garoua, après la place des fêtes a donné lieux à des repas de corps et à des réjouissances entre collègues dans les quartiers généraux des différentes structures d'attache des travailleurs.

 

Innocent D H

L’administration douanière camerounaise lance, à partir du 2 mai 2019, dans l’enceinte du port de Douala, une opération de vente aux enchères publiques. Selon un chronogramme officiel, cette opération s’étendra jusqu'au 16 mai 2019.

 

Les cargaisons de marchandises mises aux enchères sont constituées de véhicules pour la plupart, des engins et d’autres marchandises conteneurisées. Selon la réglementation camerounaise, les marchandises ayant passé un séjour prolongé au port, sans avoir été dédouanées par leurs propriétaires, doivent être vendues aux enchères.

Pour rappel, au Cameroun, il est récurrent que des opérateurs économiques transforment l’enceinte portuaire en entrepôt. En effet, ils profitent souvent de l’attractivité des coûts des pénalités relatives au prolongement des délais de dédouanement (par rapport aux coûts des entrepôts hors de l’enceinte portuaire), pour faire séjourner leurs marchandises au port au-delà des 10 jours réglementaires.

Selon les données de l’administration douanière, de nombreux conteneurs séjournent souvent pendant 90 jours sur le terminal à conteneurs, causant ainsi un engorgement des espaces portuaires. Pour éviter ce phénomène, la douane camerounaise a ainsi décidé de lancer une opération de vente aux enchères publique qui débute ce jeudi et s’achèvera le 16 du même mois.  

Pour rappel, la dernière vente aux enchères avait eu lieu du 19 février 2019 au 07 mars 2019. Profitez des ventes aux enchères dans le port et  faites des heureux !

 

Source : Investir au Cameroun

Suite à la diffusion, le 25 avril dernier, d’images d’hommes en tenue décapités dans les zones anglophones du Cameroun, L’ambassade des États-Unis a déploré ces actes de torture, le démembrement et de décapitation. Elle appelle ainsi, toute personne disposant d’informations susceptibles de contribuer à l’identification des auteurs de ces actes à assister les autorités légales et à soutenir une enquête et un procès justes et transparents.

 

« L’ambassade des États-Unis déplore les actes de torture, le démembrement et la décapitation d’un gendarme dans la région du Sud-Ouest du Cameroun. Nous condamnons également la décapitation d’un soldat camerounais à Bamenda, dans la région du Nord-Ouest. Nous adressons nos condoléances à leurs familles ». Voilà un extrait du message publié par la représentation diplomatique américaine au Cameroun à la suite de la diffusion, le 25 avril dernier, d’images d’hommes en tenue décapités dans les zones anglophones du Cameroun.

Par ailleurs, la représentation diplomatique exhorte la police et les forces de sécurité camerounaises à faire preuve de retenue. « Les représailles contre ces provocations mettraient en danger la population civile et ne feraient que nourrir un cycle de violences. La violence doit cesser. Maintenant plus que jamais, nous appelons les deux parties à engager un dialogue élargi sans condition préalable », conseille l’ambassade.

Pour rappel, c’est depuis octobre 2016 que, le Sud-Ouest et le Nord-Ouest du Cameroun connaissent des tensions sociopolitiques. Des revendications corporatistes (enseignants et avocats) ont mué au fil du temps en revendications sécessionnistes. Désormais, les forces de défense font face à des groupes armés séparatistes. Ceux-ci n’hésitent pas à attaquer militaires, policiers, gendarmes et civils. Les photos des personnes kidnappées, tuées, décapitées sont régulièrement diffusées sur les réseaux sociaux. Il s’est ainsi installé une économie de guerre. En effet, les séparatistes kidnappent des personnes et exigent des rançons.

Des ONG comme Amnesty International ou Human Rights Watch accusent l’armée camerounaise de commettre des exactions. Ce que réfute le gouvernement camerounais. Selon le Haut-Commissariat des Nations Unies pour les réfugiés, 21 291 Camerounais ayant fui les violences dans le Nord-Ouest et le Sud-Ouest se sont réfugiés au Nigeria.

 

Danielle Ngono Efondo

En moins de deux mois dans le chef-lieu de la région de l’Est, l’on dénombre déjà 18 cas.

 

La goutte d’eau qui vient plongée les populations de la ville de Bertoua dans l’effroi total est la récente découverte macabre du corps sans vie de sieur Daouda Mimché, âgé de 32 ans, commerçant au marché central agressé au quartier Ndemnam dans la nuit de samedi 27 à dimanche 28 avril 2019 aux environs de 04 heures du matin. L’assassinat de ce jeune commerçant vient ici interpeller les pouvoirs publics et les forces de maintien de l’ordre et de sécurité sur la situation inquiétante des populations de la ville de Bertoua qui vie au quotidien les actes de barbaries d’incivisme, de vols, d’agressions, viols, de braquages, de cambriolages comme s’était le cas récemment avec le domicile de l’honorable Député Jeune du Lom et Djerem Bossis Ebo’o, le 19 avril dernier.

Ce dimanche 28 avril 2019 restera graver dans les mémoires des populations du quartier Ndemnam dans l’arrondissement de Bertoua 2ème, département du Lom et Djerem, region de l’Est. En effet le corps de Mimché Daouda, âgé de 32 ans et commerçant au marché central de Bertoua a été retrouvé dans un bain de sang au derrière la Banque « Bicec » implantée dans ce quartier. Ceci après avoir  été froidement poignardé par des hors-la-loi encore dissimulé dans la nature.  « Pendant son agression Mimché  Daouda a reçu des coups de poignard  et de hache sur sa poitrine qui a laissé une large blessure profonde aussitôt a vidé son sang ». déclare le  médecin légiste Ndoé Gilbert de l’hôpital régional de Bertoua. Selon le témoignage de son petit frère Minché Abas élève dans un établissement de la ville de Bertoua. «  Il y a de cela 03 jours que mon grand-frère a échappé à une agression (…) il était poursuivi par 03 individus lorsqu’il rentrait de son travail pour la maison… ». déclare-t-il aux enquêteurs. Dans la suite de ces propos le frère de la victime précise que : « ils étaient abord d’une moto et se sont arrêtés pour l’arraché son téléphone portable. Mon frère avait reçu à se défendre ».

Certainement sans risque de se tromper se sont les mêmes qui l’on tuer dans la nuit de samedi 27 à dimanche 28 avril 2019. « C’est aux environs de 04 heures du matin que mes populations m’informent qu’ils sont encerclées par les éléments du commissariat du 1er arrondissement de la ville de Bertoua ». indique S.M Saffa Justin, chef du quartier Ndemnam.

En rappelé c’est le 07ème corps sans vie retrouvés dans ce quartier Ndemnam à Bertoua. L’un des quartiers les plus dangereux la ville de Bertoua, car c’est là que les prostitués ont installées leurs pupitres. C’est toujours là-bas à Ndemnam où  la ventes des stupéfiants ; drogues ; trafics de toute nature se font dans la nuit au lieudit « pharmacie de garde » un débit de boisson qui reste toujours ouvert 24h/24. D’âpres les informations recueillies auprès des habitants  qui s’interrogent sur le véritable rôle et l’importance des hommes en tenues dans le chef-lieu de la région du Soleil Levant ? D’après sa majestés Saffa Justin, chef dudit quartier « le comité de vigilance de Ndemnam est certes installé, mais manque de matériel et de mesures d’accompagnement pour booster le moral de ces hommes et femmes volontaires à assurer à leur niveau la sécurité des hommes et des biens. Car, à plus d’une fois ils ont réussi à interpeler quelques malfrats qui malheureusement retrouvent leur liberté quelques instants après les avoirs mis à la disposition des services compétant  plusieurs fois également, ils ont écrit pour avoir un soutiens de la part de la police ou de la gendarmerie jusqu’ici pas de réponse de la part des responsables ».  Ce corps s’ajoute ainsi au 17 autres corps retrouvé dans la ville de Bertoua. Une ville ou la police et la gendarmerie nationale rencontrent certaines difficultés notamment le manque d’effectifs et surtout le problème de matériel roulant. En attendent de mettre la main sur ces assassins qui continuent à exterminer les nobles citoyens de la ville de Bertoua, l’effroi s’installe dans les mœurs des populations de la ville de Bertoua.

 

Bossis Ebo’o

Les athlètes camerounais ont remporté deux médailles d’argent et trois de bronze au terme de la 40e  édition des Championnats d’Afrique de Judo  en Afrique du Sud.

 

Les judokas Camerounais ont achevé la 40e édition des Championnats d’Afrique qui se sont déroulés du 25 au 28 avril 2019 à Cape Town en Afrique du Sud sans aucune médaille d’or. Les Lions du Judo occupent la 8e place au classement général avec cinq médailles, dont  deux médailles d’argent et trois de bronze.

Les deux médailles d'argent sont les réalisations  de Bernardin Tsala Tsala, dans la catégorie 60kg messieurs et l’étoile camerounaise de cette discipline sportive,  Hortense Vanessa Mballa Atangana dans la catégorie des 78 Kg Dames. Ils ont été vaincus en finale par des tunisiens, respectivement  Nigel Cheick Rouhou et Fraj Dhouibi. Audry Jepang dans la Catégorie des moins 78Kg, Seydou Nji Moluh chez les moins 100Kg et François Tientcheu chez les plus de 100Kg, sont les athlètes qui ont offert au Cameroun les trois médailles de bronze. Même sans médaille d’or, le Cameroun représenté par 14 athlètes, notamment huit messieurs et six dames, a réalisé une meilleure performance par rapport à l’édition 2018 en Tunisie, où il avait décroché trois médailles.

D’une manière générale, la sélection algérienne, messieurs et dames, de judo a décroché la première place aux épreuves individuelles. Les judokas algériens ont récolté treize médailles dont 4 or, 4 argent, 5 bronze. Elle est suivie de la Tunisie qui totalise  quatre médailles d’or, une médaille d’argent et trois de bronze. L’Egypte boucle ce trio de tête avec ses trois médailles en or, autant en argent et quatre médailles de bronze.

 

Marie MGUE

Quelques bébés ont reçu le premier vaccin mondial contre le paludisme lors d'une cérémonie organisée à Cape Coast par les services de santé du Ghana et l'Organisation mondiale de la santé. Le Ghana devient ainsi le deuxième pays à lancer ce vaccin, après le Malawi.

 

Une semaine après le Malawi, le Ghana a lancé mardi une campagne sanitaire utilisant le premier vaccin mondial contre le paludisme, une maladie qui tue des centaines de milliers de personnes chaque année, particulièrement les enfants.

Les premiers vaccins ont été administrés à Cape Coast, à environ 150 km à l'Ouest de la capitale ghanéenne, Accra. « J'espère que cela nous aidera à éliminer le paludisme afin que le Ghana puisse être un pays exempt de paludisme », a déclaré à l'AFP, le chef de la polyclinique Ewim, Dr Justice Arthur.

Les enfants âgés de six à 24 mois seront les premiers bénéficiaires de cette initiative lancée par le ministère de la Santé du Ghana et l'Organisation mondiale de la santé (OMS). « J'espère vraiment que le vaccin va nous aider, moi et ma famille », a confié Abigail Aguanyi, venue faire vacciner sa fille. Dans son entourage, plusieurs enfants ont été transportés d'urgence à l'hôpital par le passé, frappés par la fièvre intense que provoque le paludisme. Le vaccin n'est qu'une partie de la prévention. Les méthodes existantes notamment dormir sous des moustiquaires et pulvériser les chambres à l'insecticide restent préconisées.

Au Ghana, 5,5 millions de cas de paludisme ont été confirmés en 2018. Selon l'OMS, le paludisme a tué 435.000 personnes en 2017 dans le monde. Le nombre de cas de contamination est passé à 219 millions en 2017, soit deux millions de plus qu'en 2016. Plus de 90% des cas se sont produits en Afrique.

Les moustiques ont développé une résistance accrue aux médicaments couramment utilisés, ce qui complique la lutte contre la maladie. « Nous avons franchi un cap passionnant et attendu depuis longtemps dans la lutte contre le paludisme et ses effets dévastateurs sur les plus vulnérables », a déclaré le patron de l'OMS au Ghana, Owen Kaluwa.

Après son lancement au Malawi et au Ghana, le vaccin devrait également être développé au Kenya dans les prochaines semaines. Connu sous les initiales de son laboratoire RTS, S, le vaccin a passé avec succès de nombreux essais scientifiques, qui l'ont révélé sans danger et permettant de réduire le risque de paludisme de près de 40%. Ainsi, pour fonctionner efficacement, quatre doses successives doivent être administrées selon un calendrier strict.

 

Source France 24

Ceci sera rendu possible grâce au Programme d’appui à la réforme de l’éducation au Cameroun (PAREC). Le nouveau projet présenté le 29 avril 2019 au ministre de l’Education de base par la directrice des Opérations de la Banque mondiale vise également la formation des enseignants.

 
De bonnes nouvelles en vue pour les élèves et instituteurs de la maternelle et du primaire. Après le Programme d’amélioration de l’équité et de la qualité de l’éducation (PAEQUE) ayant permis de nombreuses facilités dans le secteur éducatif camerounais, avec notamment le recrutement de 9000 maîtres, la Banque mondiale va poursuivre sur sa lancée. Ce, par le biais du Programme d’appui à la réforme de l’éducation au Cameroun (PAREC).
Comme l’indique Cameroon Tribune qui rapporte cette information, le PAREC a comme avantage, entre autres, de favoriser le recrutement de 12 000 enseignants pendant les cinq ans que durera le programme. Selon Ambroise Owotsogo Onguene, coordonnateur général du PAREC au ministère de l’Education de base, « le gouvernement fixera les modalités de recrutement le moment venu».
 
En attendant, le journal indique qu’« en septembre prochain, 3000 instituteurs seront recrutés. 3000 l’année suivante, jusqu’à ce que le chiffre de 12 000 soit atteint ». Au-delà de ce volet recrutement, le programme vise « la formation des enseignants à la maîtrise des nouveaux curricula, la distribution des manuels didactiques aux enfants, le développement du prêt scolaire communautaire en zone rurale mais aussi l’appui aux réfugiés », apprend-on.
Le PAREC, c’est une enveloppe de 75 milliards de francs octroyés par la Banque mondiale pour donner une nouvelle impulsion à l’éducation de base au Cameroun. Il s’agit de 60 milliards de F de prêt de l’institution de Bretton Woods et de 15 milliards de F de dons.
 
Ces informations et bien d’autres ont été rendues publiques lundi à Yaoundé par Elisabeth Huybens, directrice des Opérations de la Banque mondiale, au sortir de l’audience que lui a accordée le ministre de l’Education de base, le Pr. Laurent Serge Etoundi Ngoa.
 
D’après la représentante de la Banque mondiale, les conventions y relatives ont été signées le 9 avril dernier à New York aux Etats Unis, entre cette institution internationale et le Cameroun, représenté à l’occasion par le ministre de l’Economie, de la Planification et de l’Aménagement du territoire, Alamine Ousmane Mey. 
Et pour le ministre de l’Education de base, c’est une véritable bouffée d’oxygène. Ce programme, comme le premier, va permettre au gouvernement de continuer à répondre au déficit d’enseignants constaté dans certaines localités du pays, action inscrite parmi les priorités des pouvoirs publics camerounais. 
 
Liliane N.

La dernière production du Docteur en Théologie, Marcellin Modo est désormais disponible. Le livre intitulé "Assaut jusqu'aux portes de l'enfer contre la sorcellerie et les envoûtements", est un bel outil d'auto-délivrance. 

 

La sorcellerie est un phénomène de société bien présent au Cameroun. Les victimes se recrutent dans toutes les couches de la société et dans toutes les aires culturelles. Des familles entières ont vu leur avenir basculer du fait des travers de la sorcellerie. Ils sont nombreux qui sont l'ombre d'eux mêmes après avoir subi les affres de cette peste. Le pasteur Marcellin Modo à travers cet ouvrage, apporte des solutions spirituelles aux lecteurs. Des outils de libération et de défense contre les œuvres du monde obscur.
 
"Assaut jusqu'aux portes de l'enfer contre la sorcellerie et les envoûtements" est un ouvrage de 91 pages, rédigé en deux parties. La première traité de la sorcellerie et la deuxième s'attarde sur les origines des envoûtements, les modes opératoires mes plus usuels et les voies de sorties.
 
Il faut le savoir, les sorciers sont des grands experts en prédation, ils traquent leurs proies sans répit jusqu'à la destruction totale de celles-ci. Elles sont nombreuses, ces personnes traquées par le monde des ténèbres. Elles le vivent le plus souvent sous forme de cauchemars et peuvent facilement banaliser l'objet de leur rêve, or elles sont la cible des sorciers qui ne lâcheront pas prise jusqu'à ce que l'objectif soit atteint.
 
Les adeptes de la sorcellerie dans leur souci inlassable de nuire aux autres hommes, utilisent des objets ayant été en contact avec les victimes, pour procéder aux rituels les plus dévastateurs. Quant aux envoûtements, plusieurs personnes en sont victimes. Une personne peut être être victime de plusieurs envoûtements sans toutefois être au courant. L'envoûtement est une pratique malfaisante, elle ouvre les portes du monde des ténèbres aux auteurs et aux victimes, et les expose à des conséquences funestes.
 
Tout au long de cet ouvrage, l'auteur expose les méthodes d'opérations et les différentes stratégies usitées par les acteurs de ces pratiques. Question de donner aux lecteurs les armes nécessaires pour vaincre ces puissances.
 
Le Révérend Docteur Marcellin Modo est le pasteur de la Mission Internationale d'évangélisation et de Réveil. Enseignant et conférencier, il est le fondateur du centre de formation biblique supérieur du leadership où sont formés chaque année de nombreux leaders africains.
 
Stéphane Nzesseu
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Sunday, 05 June 2022 11:01