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Innocent D.H.

Innocent D.H.

Le Ministère en charge du Commerce a fini par concéder cette hausse du prix de pain réclamée par les acteurs du secteur de la pâtisserie.  En effet, lors d'une réunion de concertation tenue le 15 mars dernier, le Groupement des industries meunières du Cameroun (GIMC) et des représentants de la corporation des boulangers, réclamaient des ajustements pour faire face à l'augmentation des coûts de production, induite par la hausse du prix du blé à l'importation.

 

Dans les détails, l'on apprend que les boulangers ont obtenu du Ministère du Commerce, l’autorisation de commercialiser la baguette de pain de 200 grammes à 150 FCFA, alors que depuis 2008, elle coûtait 125 FCFA.

Ce qui implique que, les meuniers, vont désormais vendre le sac de farine de 50 kg (entrée de gamme-sortie usine) à 24 000 FCFA, contre 19 000 FCFA, il y a encore quelques jours. Une information que confirme le GIMC. D'après les indications de Alfred Momo Ebongue, secrétaire général du Groupement des industries meunières du Cameroun, « Le sac de farine de 50 kg, entrée de gamme-sortie usine, passe de 19 000 FCFA à 24 000 FCFA. C’est effectif depuis ce matin (17 mars 2022) ». Cette mesure tombe à point nommé, car elle va leur permettre d’apurer une partie de leurs dettes, fait savoir le SG de ce groupement. « On avait besoin de ça pour commencer à éponger nos dettes envers nos fournisseurs, qui nous disaient que faute de quoi, même les navires en cours, ne connaitraient pas de déchargement. Les multinationales disaient même que si le prix de la farine restait en l’état, elles préféraient réorienter la destination Douala vers des ports où elles ont des filiales plus rentables », ajoute-t-il.

Pour leur part, les boulangers estiment que, c'est le même son de cloche. « Au sortir de la réunion que nous avons eu hier avec l’administration centrale à Yaoundé, les associations de consommateurs et les associations de meuniers, il a été décidé que le sac de farine passerait de 19 000 F à 24 000 F. Depuis ce matin (16 mars 2022, ndlr), les meuniers appliquent la décision. En contrepartie, nous avons demandé au ministre qu’il fallait revoir le prix du pain. Et effectivement, il a donné l’autorisation pour que le prix du pain passe de 125 à 150 FCFA. Donc à partir de ce jeudi 17 mars 2022, le pain va passer à 150 FCFA », a confié au journal Le jour, Joseph Feunou, président régional pour le Littoral, du Syndicat national des patrons de boulangeries.

Les meuniers relativisent que, la nouvelle mesure entérinée par le ministère du Commerce, n’est pourrait être temporaire dans la mesure où elle pourrait connaître des ajustements en fonction de l’évolution des prix du blé à l’importation. Selon Alfred Momo Ebongue, « Nous pouvons maintenant demander à nos fournisseurs de nous faire de nouvelles offres pour le mois de mai. D’être rassurés déjà que les navires attendus vont être déchargés. Maintenant, si le prix de la tonne de blé continue d’augmenter à la vitesse à laquelle elle a augmenté ces derniers temps, à très court terme on sera obligé de s’asseoir pour réfléchir de nouveau ».

Innocent D H

Dans un document de 10 pages, l’Observatoire national sur les changements climatiques (Onacc), indique que le risque plane sur la période allant du 11 au 20 mars 2022. Cinq zones agroécologiques sont concernées, particulièrement la zone soudano-sahélienne, les grandes agglomérations, la bande côtière.

 

Selon l'Onacc, ce risque de multiplication de cas de choléra est dû à deux phénomènes. D’abord, la rareté de l’eau potable dans le septentrion. Dans les prévisions de l'Onacc en cours, l'on peut lire : « La décade du 11 au 10 mars 2022 sera marquée par une rareté des précipitations dans les régions de l’Extrême-Nord et du Nord ».

Ensuite, dans le reste du pays, c’est surtout la mauvaise qualité des eaux de consommation qui est pointée du doigt. L'observatoire fait savoir que, les zones précaires des grandes villes du pays sont plus vulnérables. C’est le cas des quartiers populeux de Yaoundé et de Douala. Deux villes, actuellement touchées par l’épidémie de choléra.

Notons que les premiers cas ont été identifiés en octobre 2021. Plus de quatre mois après, la région du Sud-Ouest est la plus touchée par cette épidémie de choléra avec plus de 1 000 cas identifiés pour 36 décès. L'on apprend que, cinq autres régions sont touchées : le Littoral, le Sud, le Centre, le Nord et l’Extrême-Nord.

A titre préventif, les autorités sanitaires conseillent aux populations d’observer les mesures d’hygiène élémentaires, comme le lavage des mains. L’Onacc qui va dans le même sens, les invite à bien laver les aliments avant leur consommation. Mais aussi la potabilisation de l’eau, la bonne cuisson des aliments et surtout l’utilisation des latrines.

L’Onacc conseille en plus aux populations d’éviter l’accumulation des ordures ménagères aux alentours des habitations et le renforcement « de la veille communautaire au niveau des centres de santé pour une détection rapide des cas suspects de choléra en vue de leur prise en charge ».

L'institution réitère également son engagement aux côtés des pouvoirs publics à « poursuivre les campagnes de vaccination contre les différentes épidémies et pandémies ».

Innocent D H

Le député Herssesse Zondol, président de cette commission, justifie le rejet par les dispositions du règlement intérieur de la Chambre basse du Parlement.

 

En effet, l’article 20 du règlement intérieur de l'Assemblée nationale dispose que « les députés peuvent s’organiser en groupes par partis politiques. Aucun Groupe ne peut comprendre moins de quinze (15) membres, non compris les députés apparentés ». Les députés qui n’appartiennent à aucun groupe peuvent s’apparenter à un groupe de leur choix, avec l’agrément du bureau de ce groupe, afin de pouvoir figurer sur sa liste électorale, précise par ailleurs le texte.

S'agissant du cas d'espèce, la déclaration reçue par le bureau d’âge le 11 mars dernier pour la constitution d’un groupe parlementaire dénommé « Union pour le changement (...) n’obéit pas aux conditions édictées par l’article 20 », argue le président de la commission des lois constitutionnelles de l'Assemblée nationale.

Herssesse Zondol ajoute par ailleurs, « Bien plus, il n’existe pas à l’Assemblée nationale un parti politique dénommé Union pour le changement qui peut constituer un groupe parlementaire ». Par conséquent, le groupe parlementaire sollicité est « illégal et ne saurait être recevable », conclut-il.

Piqûre de rappel, les 16 députés du Social Democratic Front (SDF), du Parti camerounais pour la réconciliation nationale (PCRN), de l’Union démocratique du Cameroun (UDC) et de l’Union des mouvements socialistes (UMS), ont fait savoir à l’ouverture de la session qu’il souhaitait se constituer en groupe parlementaire.

Innocent D H

 

 

 

Robert Pope, directeur du programme « Cooperative Threat Reduction » de l’Agence du gouvernement américain pour la réduction des menaces (DTRA), a procédé le 25 mars à Yaoundé, à l’inauguration du Laboratoire vétérinaire national (Lanavet) rénové et financé par les États-Unis pour un montant de 3,27 millions de dollars (1,845 milliard de FCFA).

 

L'on apprend qu'au cours de la même cérémonie d’inauguration du Laboratoire national vétérinaire à Yaoundé, Paul Richardson, représentant de l’Agence des États-Unis pour le développement international (USAID) a officiellement fait un don d’équipements et de fournitures de laboratoire d’une valeur de 340 000 dollars (192 millions de francs CFA), fournis par l’USAID. Ce qui porte l’ensemble de ces financements américains au bénéfice du laboratoire camerounais à plus de 2 milliards de FCFA.

Le laboratoire inauguré à Yaoundé, permettra au Cameroun d’améliorer les capacités nationales de surveillance des maladies dans tout le pays. Il favorisera ainsi une détection plus précoce et une réponse plus rapide aux épidémies du bétail et les maladies zoonotiques. Cela pourra réduire des pertes aux éleveurs.

Rappelons qu'en 2019, le Lanavet a produit plus de 25 millions de doses de vaccins contre les principales maladies animales qui sévissent au Cameroun. Au cours de cette période, la structure a analysé 6 146 échantillons pour lesquels 67 foyers de maladies ont été confirmés dans le cadre de la surveillance épidémiologique au niveau national.

Innocent D H

En effet, il s'agit de 35 start-ups installées à la Silicon Mountain dans la ville de Buea, région du Sud-Ouest, qui ont reçu gratuitement des kits de connexion à haut débit pour un an. C'est dans le sillage de la traditionnelle semaine de l’innovation numérique, qu'organise le Ministère des Postes et des Télécommunications (Minpostel) du 15 au 18 mars 2022.

 

À travers cette initiative, la Ministre des Postes et Télécommunications, Minette Libom Li Likeng matérialise une promesse faite à ces passionnés des TIC de Buea en juin 2021. Selon de la Minpostel, « Il s’agit pour le gouvernement camerounais de multiplier les initiatives pour l’encadrement des jeunes porteurs de projets dans les TIC, afin de faire émerger une stratégie locale des TIC via le développement des contenus numériques made in Cameroon ».

L’offre gratuite d’internet à cet incubateur de renom permettra de réduire les charges de fonctionnement des start-ups, dans la mesure où le haut débit apparaît comme l’une de leurs matières premières principales, apprend-on.

Précisons, le Ministre de l’Économie, Alamine Ousmane Mey, avait déjà invité la firme coréenne Samsung à s’intéresser à cet incubateur local d’entreprises du numérique, afin de l’accompagner dans son développement.

« La Silicon Mountain à Buea est une référence qui pourrait être dopée grâce au soutien de la Corée. Nous pensons qu’avec Samsung ici présent, nous parlerons de toutes ces opportunités », avait indiqué le ministre Ousmane Mey le 8 mai 2021 à Yaoundé. C'était à l’ouverture de la 10ème édition du forum économique et énergétique Cameroun-Corée.

Innocent D H

Les députés du Parti camerounais pour la réconciliation nationale (PCRN) ont adressé une proposition au Président de l’Assemblée nationale avant l’ouverture de la session parlementaire de mars. Ces élus de l’opposition, qui justifient leur demande, souhaitent qu’une commission d’enquête soit mise en place sur les revendications des enseignants en grève depuis le 21 février dernier.

 

Les députés du PCRN écrivent au président de l’Assemblée nationale : « Cette situation interpelle la représentation nationale en ce qu’elle perturbe sérieusement l’éducation de nos enfants et met en relief de graves dysfonctionnements administratifs, voire d’inacceptables incompétences dans le suivi administratif du corps des enseignants ».

Avant cette proposition, le chef de file des députés du PCRN, Cabral Libii avait en effet, pris la parole plusieurs fois en public pour aborder cette question de la grève des enseignants. Il se revendique même, d’être le premier le politique et parlementaire à avoir embrassé cette cause.

Cabral Libii ainsi que toute sa famille politique, souhaitent que pendant cette session, le Parlement s’engage à clarifier la situation. Ils veulent que les responsabilités soient établies grâce à une commission d’enquête parlementaire.

Précisons que, si cette proposition ne fait pas l’unanimité dans le landerneau politique camerounais, elle rencontre toutefois la sympathie de certains intellectuels. Un observateur de la scène politique camerounaise déclare en effet, « Il faut aujourd’hui attaquer les problèmes à la racine, d’où l’importance d’une enquête parlementaire ».  

Innocent D H

 

En effet, les 12 et 13 mars derniers, le Ministère de la santé publique (Minsanté) a proposé aux personnels des hôpitaux publics, de débattre de leurs préoccupations au moment où les syndicats annoncent un arrêt de travail dans les formations sanitaires ce mercredi, 16 mars.

 

De sources bien informées, les salariés qui sont réunis autour du « Mouvement OTS (On a trop supporté) », exigent la publication par le Minsanté, « à partir du 15 mars 2022 », de la liste de tous les personnels temporaires/saisonniers ayant déposé les dossiers lors des deux précédents recensements et/ou enrôlés dans le fichier numérique prévu.

L’on apprend que les personnels réclament également, la création d’un groupe de travail chargé du dépouillement des dossiers de recensement des personnels temporaires, assortie de l’élaboration d’un chronographe de contractualisation progressive de ces derniers.

Ils revendiquent par ailleurs, la saisine du Ministère de la Décentralisation et du développement local (Minddevel) à la diligence du Minsanté, afin que des instructions soient données aux maires, de procéder au paiement des salaires des personnels temporaires/saisonniers mis à la disposition des formations sanitaires par les CTD.

Indiquons que, les revendications portent aussi la réintroduction du budget de fonctionnement dans certains hôpitaux publics dès l’exercice 2022 « pour pallier les difficultés nées du retard dans le paiement des subsides par le financement basé sur la performance », sans oublier l’accélération de la révision du statut particulier des fonctionnaires des corps de la santé.

Pour le Gouvernement, il s’agit ainsi des préoccupations connues des pouvoirs publics et débattues régulièrement dans le cadre du Comité de concertation et du dialogue social qu’anime le Ministère de la santé publique.

Innocent D H   

 

L'information est du Ministère de la Santé publique (Minsanté) qui indique qu'au-delà des régions du septentrion, le projet Chèque santé sera étendu à l’Est et au Sud, indique le Ministère de la Santé publique. Le gouvernement camerounais s’engage ainsi pérenniser le programme implémenté depuis 2014 pour améliorer les indicateurs de la santé de reproduction dans l’Extrême-Nord, le Nord et l’Adamaoua.

 

En principe, la fin du programme est fixée pour décembre 2022. Toutefois, le Cameroun a décidé de poursuivre cette initiative en l'étendant au profit des populations des régions de l'Est et du Sud. Une décision qui s'appuie sur les « résultats intéressants » obtenus pour la mise en œuvre de ce projet financé par l’Agence française de développement (AFD) et la Banque allemande de développement (KfW). Selon les explications du Minsanté : « Il n’est pas envisageable de l’arrêter en si bon chemin étant donné qu’il est maintenant question de capitaliser des expériences et compétences acquises pour mieux aligner le mécanisme du chèque santé au lancement de la Couverture santé universelle (CSU). Pour ce faire, le gouvernement camerounais, à partir de 2023, va prévoir une provision financière dans le budget de l’État pour sa poursuite ».

En rappel, le 9 mars dernier, le Ministre camerounais de la Santé publique, Manaouda Malachie a reçu une délégation mixte des représentants de l’AFD et de la KfW afin de discuter notamment de « quelques problèmes » dont la résolution va faciliter la clôture du projet, à l’instar de la justification de l’utilisation des fonds mis à disposition. L’AFD a promis de mettre à la disposition du Cameroun une enveloppe de 10 millions d’euros (6 milliards 559 millions 570 000 FCFA) pour le triennat 2023-2025.

Indiquons qu'à travers cette initiative, le gouvernement veut inciter les femmes à ne plus accoucher à domicile, le niveau de mortalité lié à la grossesse étant 10 à 20 fois plus élevé au Cameroun que celui des pays développés, d’après le Minsanté.

Innocent D H

Chiffre dévoilé par le Ministère de la Santé publique (Minsante) sur la prévalence de cette maladie en 2021 au Cameroun. C'est à la faveur du lancement ce 10 mars, de la campagne nationale de plaidoyer pour la lutte contre le paludisme dénommée « Stop Malaria ».

 

De sources officielles, le paludisme a causé au Cameroun, la mort de 3 863 personnes en 2021, contre 4 121 en 2020. Soit un recul de décès de l’ordre de 6,2%. Pour ce qui est des structures de santé, le nombre de cas enregistrés dans les structures est en nette augmentation. Le Cameroun est passé de 2,6 millions de cas en 2020 à 3,1 millions de cas en 2021. Selon la cellule de la communication du Minsante, le paludisme représente 30 % des motifs de consultation. « Le rapport mondial 2021 de la lutte contre le paludisme souligne que le Cameroun fait partie des 11 pays au monde les plus affectés par cette maladie », apprend-on.

C’est pour inverser cette tendance que la première dame, Chantal Biya, a décidé d’engager la campagne de plaidoyer « Stop Malaria », avec pour thème « La femme et l’enfant au cœur de la lutte ». En effet, les chiffres disponibles indiquent que les enfants de moins de 5 ans sont les plus vulnérables au paludisme, car ils représentent au moins 60 % des décès.

« Agissons maintenant », c'est le slogan qui sous-tend cette campagne nationale de plaidoyer. Pendant les deux prochaines années, le Minsante va organiser des réunions de plaidoyer et des campagnes de sensibilisation de masse dans les médias. Malachie Manaouda, le Ministre de la Santé précise que les élus locaux vont aussi s’investir dans cette campagne, dont l’objectif est de réduire considérablement l’incidence du paludisme au Cameroun.

Innocent D H

C'est à la faveur des assises d'élaboration de la prospective du Plan régional de développement 2022-2026, tenues ce jeudi à Garoua. Les travaux étaient conduits par l'Inspecteur général des services régionaux du Nord Alim Garga, en présence du Président du Conseil régional Oumarou Ousmanou et de nombreuses élites du département.

 

Ces assises de développement régional du Nord ont réuni à Garoua les forces vives du département de la Bénoué. Elles avaient pour ambition de diagnostiquer les problématiques socio-culturelles et économiques qui impactent le progrès dans cette unité administrative. " Nous avons identifiés les problèmes inhérents à la gouvernance, la desserte en voies routières, en énergie, mais aussi les difficultés liées à la pauvreté", explique Aboubakar Moussa, consultant, Directeur général du bureau d'études GEOCOMPENCE qui accompagne le processus d'élaboration du PRD Nord.

Les débats en ateliers ont permis aux participants de formuler des attentes en s'appuyant sur les aspirations des populations à la base, comme le confie Hamid Oumar Malik, Conseiller régional de la Bénoué qui prenait part aux travaux. "Nous devons être capable de répondre à la question de savoir, en cinq ans, quels sont les enjeux de développement dans la Bénoué et être à mesure d'apporter des réponses adaptées. Nos attentes dans tous les secteurs, c'est d'aider les populations à un mieux-être, à une éducation de qualité, à désenclaver notre région", souhaite-t-il.

Pour le président du Conseil régional du Nord, Oumarou Ousmanou, ce plan régional en cours d'élaboration devra s'il est validé va sous-tendre la vision de développement dans la région en 5 ans, c'est-à-dire de 2022 à 2026. "Il est question de faire de la région du Nord, une zone agro-industrielle et touristique, desservie par des infrastructures de transport et d'énergie, et gérer au mieux les intérêts des populations. Nous portons cette vision à partir de ce que la population nous dit", fait savoir le président du conseil régional.

Les travaux de l'atelier d'élaboration de la prospective du Plan régional de développement étaient conduits par l'inspecteur général des services régionaux du Nord Alim Garga, en présence des élites du département de la Bénoué aux rangs desquels Aminatou Ahidjo, présidente du Conseil d'administration du Palais des congrès de Yaoundé.

Innocent D H

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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Sunday, 05 June 2022 11:01