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Innocent D.H.

Innocent D.H.

L’ONG de défense des droits de l’homme vient de lancer un appel aux autorités camerounaises pour qu’elles libèrent les détenus qui courent un risque accru de contamination au choléra.

 

Selon Human Rights Watch (HRW) dans un communiqué, les autorités camerounaises, « devraient libérer les personnes les plus exposées au risque de graves complications sanitaires dues au choléra, notamment les mineurs et les personnes âgées ».

L’organisation estime que le Gouvernement, « devrait agir rapidement non seulement pour empêcher la maladie de se propager, mais aussi pour protéger les personnes qui dépendent de lui pour leur protection », fait savoir HRW.

Le communiqué de Human Rights Watch fait suite à l’information rendue publique par le Ministre en charge de la santé. Manaouda Malachie indiquait, qu’au moins 5 détenus sont morts du choléra à la prison de New-Bell à Douala. L’ONG craint que le nombre de victimes augmente dans ce pénitencier où vivent quelque 4 700 prisonniers, presque 4 fois sa capacité d’accueil.

Indiquons que le Gouvernement camerounais a pris des mesures pour limiter la propagation du choléra dans ce pénitencier en organisant par exemple une campagne de vaccination, en limitant l’accès à la prison et en procédant à la mise en quarantaine des mineurs. Des mesures saluées par HRW qui pense néanmoins que les autorités peuvent mieux faire car selon cette organisation, la surpopulation carcérale ne favorise pas le respect des mesures d’hygiène les plus élémentaires comme se laver les mains.

HRW déplore le cas des détenus fragiles, « les établissements pénitentiaires devraient également réduire le problème de la surpopulation en libérant les personnes détenues pour des délits mineurs, celles qui auront bientôt purgé leur peine, la plupart de celles qui ont été placées en détention provisoire, et celles qui sont détenues parce qu’elles ont pacifiquement exercé leurs droits. Enfin, les autorités devraient s’assurer que les prisonniers aient accès à une eau propre et à l’assainissement », recommande l’ONG de protections des droits humains.

Innocent D H  

 

Le projet que porte le Cameroun s’inscrit dans le cadre du Projet de relance et de développement de la région du Lac Tchad (Prolac). Il est soutenu à hauteur de 170 millions de dollars, soit 103,2 milliards de F CFA par la Banque mondiale.

 

Pour la construction de cette unité, le recrutement d’une ONG vient d’être lancé par le coordonnateur du projet, Abicho Mahamat. L’organisation aura également pour mission, de former les jeunes de la ville de Kousserie sur les techniques de collecte et la valorisation des déchets plastiques en pavés écologiques ; d’organiser les campagnes de collecte des déchets plastiques en vue de réduire de manière significative la quantité des déchets dans la ville de Kousseri, région de l’Extrême-Nord. Le consultant se chargera aussi, d’organiser un atelier de formation et des travaux pratiques à travers les démonstrations du processus de transformation des déchets plastiques en pavés écologiques.

Précisons que, le projet rentre en droite ligne de l’engagement du Cameroun à reduire de 32% ses émissions de gaz carboniques à l’horizon 2030. Les ONG interêsées par cet appel à candidature, ont la possibilité de s’associer à d’autres firmes pour renforcer leurs compétences respectives. Ils doivent néanmoins, indiquer clairement si l’association se présente sous la forme d’un groupement solidaire ou d’un accord de sous-traitance. L’on apprend que les manifestations d’intérêt pour ce recrutement doivent être effectives au plus le 4 mai 2022.

Le projet de Kousseri est spécial dans la mesure où, il s’agit de produire des pavés écologiques moins polluants que ceux en béton.

Innocent D H

  

Selon l'information rapportée par la Cameroon Radio Television (Crtv), le financement est destiné à 6 communes pour l’établissement d’actes de naissance à 11 000 enfants. Le média de service public de l'audiovisuel, précise par ailleurs que ces communes se recrutent dans les régions de l’Adamaoua, du Centre, de l’Est et du Nord-Ouest.

 

L'on apprend dans les détails que les communes de Ngan-Ha et de Mayo Darlé, dans la région de l’Adamaoua reçoivent chacune 16 millions FCFA pour régulariser 2000 enfants ; les communes de Mbankomo et d’Olanguina dans la région du Centre se voient accorder respectivement 17 et 10 millions FCFA pour faire établir 3000 actes de naissance. La commune de Doumé dans la région de l'Est reçoit 23 millions FCFA pour 3000 actes de naissance. Dans la région du Nord-ouest, la commune de Belo bénéficie d'une enveloppe de 5 millions FCFA pour régulariser 727 enfants.

D’après un rapport du Bureau national d’État civil (Bunec), 1,9 million d’enfants étaient sans actes de naissance en 2019 au Cameroun. Un responsable de cette structure précisait d'ailleurs, « La région de l’Extrême-Nord est concernée au premier rang par l’ampleur du problème, de par l’importance de sa démographie et du fait des activités terroristes menées par le groupe islamiste Boko Haram. Cette région comptait à elle seule en 2019 plus de 400 000 élèves sans actes de naissance ».

Innocent D H

Il s'agit du Projet d’urgence contre la crise alimentaire (Pulcca) qui bénéficie d’un financement de la Banque mondiale de 60 milliards de FCFA sur une durée de trois ans. L'appel d’offres pour le recrutement des gestionnaires de ce projet vient d’être lancé.

L'appel d'offres qui vient d'être lancé concerne notamment les postes de coordonnateur, responsable administratif et financier, auditeur interne, spécialiste en passation des marchés, spécialiste genre ; spécialiste en suivi-évaluation ; spécialiste des questions environnementales. La date limite du dépôt des candidatures est fixée au 26 avril 2022.

L'on apprend que le projet ambitionne d’améliorer la sécurité alimentaire et nutritionnelle et d’accroître la résilience climatique des ménages et des producteurs ciblés. Comme expliqué dans la documentation du Pulcca, concernant la demande, le faible niveau d’accessibilité, dû à la hausse des prix des denrées alimentaires et aux faibles revenus, accroît l’insécurité alimentaire au Cameroun.

Une source proche du dossier confie : « Actuellement, les prix des produits de base augmentent malgré les restrictions gouvernementales sur les exportations de céréales. En ce moment, 48% des Camerounais n’ont pas les moyens d’avoir un régime alimentaire qui répondent à leurs besoins nutritionnels, et 24% n’ont pas les moyens d’avoir un régime alimentaire qui répondent à leurs besoins énergétiques ».

S'agissant de l’offre, la crise de la sécurité alimentaire actuelle est due à l’indisponibilité et à l’accessibilité réduites des denrées alimentaires, relève-t-on. L'épuisement continu, d’une année sur l’autre, des stocks de produits de base comme le riz, le sorgho et le maïs, ainsi que du bétail (pour le lait et la viande), allonge de deux à trois mois la période de soudure qui commence tôt. A en croire la documentation du Pulcca, à fin décembre 2021, 2,43 millions de Camerounais sont confrontés à une insécurité alimentaire aiguë et près d’un quart de million à des conditions d’urgence humanitaire. Les projections de juin à août 2022 font état de 2,38 millions de personnes qui seront confrontées à une insécurité aiguë, informe également le document.

Innocent D H

L'annonce est du Ministre des Relations extérieures (Minrex), Lejeune Mbella Mbella qui procédait le 1er avril dernier à Yaoundé, à la signature d'un contrat de partenariat entre la République du Cameroun et la Société Impact Palmarès, relatif au financement, à la conception et à la réalisation de la sécurisation et de l'uniformisation des prestations consulaires.

 

Selon l'information contenu sur la page Facebook du Ministère des Relations extérieures, « À partir du mois de juin 2022, notre pays compte délivrer des visas biométriques sur vignettes sécurisées, de même que des cartes consulaires, des laissez-passer, des laissez-passer mortuaires et bien d’autres documents solennels infalsifiables, aussi bien au ministère des Relations extérieures (Minrex) que dans les missions diplomatiques, les postes consulaires et les postes de police aux frontières aériennes, terrestres et maritimes ».

Il s'agit ainsi d'une mesure qui participe de la modernisation de l’appareil diplomatique, visant notamment l’amélioration des prestations offertes aussi bien aux Camerounais de la diaspora, qu’aux usagers des services consulaires du pays à l’étranger, la sécurisation des données personnelles, l’optimisation des recettes consulaires avec une meilleure traçabilité des opérations y afférentes, apprend-on.

La société ivoirienne Impact Palmarès, à laquelle est confiée ce contrat, est spécialisée dans les activités de sécurisation, d’identification, d’enregistrement et d’analyse des données et informations dans le cadre de la sûreté et de la sécurité intérieure des États.

Il convient de noter que, le système proposé par cette société est déjà expérimenté à l’ambassade du Cameroun en Côte d’Ivoire depuis septembre 2020, en ce qui concerne les visas biométriques. « Il vient optimiser et parfaire le système Diplomatique développé par la Cellule des nouvelles technologies et de la cryptographie du Minrex, tant au plan sécuritaire que sur le plan de la centralisation des données », fait savoir le ministère.

Innocent D H

L'édifice rétrocédé à la communauté éducative ce mardi, 5 avril 2022 a coûté 10 millions de FCFA. Le Gouverneur du Nord Jean Abate Edi'i qui présidait la cérémonie de rétrocession a félicité les donateurs tout en invitant le corps enseignant à plus d'ardeur au travail pour garantir la réussite des élèves.

 

C'est un bâtiment construit avec des blocs des terres stabilisées d'une valeur financière de 10 millions de FCFA qui a été rétrocédé au lycée bilingue de Bocklé. Don qui suscite la joie des dirigeants de cet établissement qui comptent 954 élèves. " Le bâtiment de deux salles de classe reflète la joie que j'ai en moi actuellement. Je remercie le président de Loisirs vétérans club de Garoua qui a jeté son dévolu sur le lycée bilingue de Boklé", exprime Kowé Waga, le proviseur de cet établissement.

Le don de Loisirs vétérans club de Garoua intervient dans le cadre de la célébration du 40ème anniversaire de cette association. Il permettra d'améliorer les conditions d'apprentissage des élèves, souligne Docteur Isaac Mboh Eyong, président de Loisirs vétérans club, "Nous avons vu qu'il y avait des élèves du lycée qui faisait des cours en plein air, il fallait les assister".

Jean Abate Edi'i, le Gouverneur de la région du Nord qui présidait la cérémonie de rétrocession de cette infrastructure a salué l'initiative tout en invitant les autres associations à copier cet exemple afin de promouvoir une éducation de qualité. "Nous invitons les élites et les autres donateurs de bonne volonté de suivre cet exemple. Nous voulons demander aux utilisateurs d'en faire bon usage parce que le spectacle de voir les enfants s'asseoir doit être un souvenir de l'histoire", indique l'autorité administrative.

Innocent D H

 

La Chambre d’agriculture, des pêches, de l’élevage et des forêts du Cameroun (Capef) a prévu dans son plan d'action, la mise en place d’un dispositif de financement agricole. Ce mécanisme devrait être basé sur les micro-épargnes et les microcrédits, sur le modèle indien et indonésien qui s’appuie sur les comités d’intermédiaires financiers.

 

L'on apprend que ce dispositif différent des banques, devrait faciliter l’accès des producteurs ruraux aux micro-crédits avec des conditions d’accessibilité simples et avec des taux d’intérêt très bas dans le seul but d’assurer la fluidité des devises, leur stabilité dans l’économie nationale et leur circulation aisée entre les ressortissants de la Capef.

De sources bien introduites, ce n’est pas la première fois que la Chambre d’agriculture parle d’un système de financements dans le secteur agricole. En 2016, la Capef a annoncé la collecte des fonds auprès de 7000 souscripteurs en vue de créer une structure de microfinance. Le montant global de ces souscriptions aurait atteint 2 milliards de FCFA, à l’époque. Cependant, depuis près de cinq ans, l’on en a plus entendu parler.

Indiquons que l'établissement de microfinance était censé réduire les difficultés d’accès aux financements des agriculteurs, éleveurs et autres petits exploitants forestiers. La microfinance devait être un relais de la banque agricole annoncée par les autorités dans le pays depuis 2011, fait-on savoir.

Innocent D H

C'est à la faveur d'un atelier de formation de deux semaines ouvert depuis lundi dernier dans la cité capitale du Nord, sous la conduite de Épie Christian Manga-Bell, représentant du Ministre des Forêts et de la Faune. L'initiative du Gouvernement camerounais avec l'appui de ses partenaires visent à réduire de manière considérable le phénomène de braconnage.

 

Le Cameroun qui compte une vingtaine d'aires protégées subit de plein fouet les effets du braconnage entraînant dans la foulée la disparition de plusieurs espèces fauniques. Un phénomène qui n'épargne pas la région du Nord avec ses trois parcs nationaux à savoir Bouba Ndjida, les parcs du Faro et de la Bénoué, ainsi que ses nombreuses zones cynégétiques.

Initiée par le Ministère des Forêts et de la Faune avec le soutien de ses partenaires au développement, cette formation vise à donner aux étudiants de l'Ecole de Faune de Garoua, l'expertise suffisante pour la lutte contre la criminalité liée aux espèces sauvages et au trafic illicite des ressources naturelles. « Avec la présence de ces experts, nous allons constituer un groupe de formateurs qui vont acquérir des compétences dans cette façon d'analyser les scènes de crimes fauniques », se réjouit Michel Babalé, directeur de l'Ecole de Faune de Garoua.

Pour le Gouvernement camerounais, il est question de réduire le braconnage à sa plus simple expression dans nos aires protégées. « A travers les partenaires dont TRACE et ONUDC, les Nations unies, ils ont décidé d'accompagner le gouvernement camerounais, cela va participer à avoir non seulement des agents qui auront l'expertise pour analyser les scènes de crimes fauniques, mais également ces agents vont à leur tour former d'autres personnes », explique Epie Christian Manga-Bell, représentant du Ministre des Forêts et de la Faune. 

La formation qui va durer deux semaines pour cette première phase, rentre en droite ligne des actions du Minfof dans la croisade contre la criminalité faunique.

Innocent D H

Selon un rapport que vient de publier le Centre régional africain pour le développement communautaire et endogène (Cradec) et d’autres organisations de la société civile (OSC) du Cameroun, les communes du pays sont lésées dans la redistribution des redevances dues à l'exploitation minière.

 

Le document sus-évoqué révèle que, les modalités de redistribution la redevance superficiaire, par exemple, ne sont pas encore définies bien que cette redistribution soit prévue par la réglementation.

 « S’agissant de la taxe à l’extraction, pour chacun des sous-secteurs des régimes des carrières et des mines, il ressort que les taux et assiettes sont définis par la loi. Seulement, une fois de plus, pour que l’impact de la taxe à l’extraction et de la taxe ad valorem sur le développement local soit suffisamment perceptible et mesurable, il faudrait que les quotes-parts destinées aux communes et communautés soient mises à leur disposition », peut-on en outre lire dans le document rendu public par le Cradec et d'autres organisations de la société civile.

L'on apprend en ce qui concerne le régime minier, que pour l’artisanat semi-mécanisé, il est prévu un impôt synthétique. Bien que cet impôt prévoie une quote-part pour les communes et les localités, il reste que cet impôt est prélevé, mais n’est pas redistribué. Les carrières d’intérêt public sont exemptes de redevances superficiaires et de taxe à l’extraction, note également l'étude.  De ce fait, elles ne participent pas au développement local en ce qui concerne les transferts infranationaux.

Innocent D H

Le Comité de pilotage monétaire (CPM) de la Banque des Etats de l'Afrique centrale (Beac) anticipe ainsi une embellie de la croissance économique en 2022. Annonce faite à la faveur de la réunion tenue le 28 mars dernier par visioconférence.

 

Selon les prévisions du CPM, cet indicateur de croissance dans la Cemac atteindra 3,1% du Produit intérieur brut (PIB) au terme de l’année courante, contre 1,4% en 2021, ce qui équivaut à un gain de 1,7 point de croissance en glissement annuel.

Toutefois, il convient de se demander sur quoi compte s'appuyer la Beac pour la matérialisation de cette embellie qui, pour l'instant est une projection ? L'institut d'émission des Etats de la Cemac indique que cette croissance sera portée « principalement par le rebond de la croissance pétrolière », qui est elle-même consécutive à un accroissement des cours mondiaux du brut depuis la mi-2020.

En référence aux données présentées le 18 mars 2022 au Premier ministre par le patronat camerounais, les cours du baril de Brent sur le marché international sont passés de 51 dollars à 91 dollars (+78%) de janvier 2021 à janvier 2022, et ont atteint 139 dollars le baril en mars 2022 à la faveur du conflit russo-ukrainien, soit « le niveau le plus haut depuis la crise de 2008 ».

Innocent D H

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Sunday, 05 June 2022 11:01