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Innocent D.H.

Innocent D.H.

Le ministre Ibrahim Talba Malla, vient de publier une note décriant des blocages dans les passations de la commande publique au sein des administrations de l’État du Cameroun.

 

Dans sa note, le ministre camerounais en charge des marchés publics (Minmap) indexe principalement les maîtres d'ouvrage, les maîtres d'ouvrage délégués et les membres des commissions de passation des marchés. L'autorité publique écrit en effet, « À maintes reprises, mon attention a été attirée sur des dysfonctionnements, voire la paralysie, du service public des marchés publics au sein de certaines administrations et structures, suite aux sanctions d’interdiction d’intervenir dans le processus de passation et de suivi de l’exécution des marchés publics, prises à l’encontre de certains acteurs du secteur public ».

Ces dysfonctionnements ne sauraient être admises ni se justifier, eu égard aux mécanismes de suppléance et d’intérim mis en place au sein des administrations et organismes afin d’assurer la continuité du service, fait savoir le Minmap. Dans l'optique de mettre un terme à ces situations qui impactent négativement la performance du système des marchés publics et par conséquent compromettent l’atteinte des objectifs de réalisation des projets d’intérêt général, Ibrahim Talba Malla prescrit des mesures pour corriger la situation.

Pour le Ministre des Marchés publics, « En cas de suspension d’un maître d’ouvrage ou d’un maître d’ouvrage délégué, son collaborateur le plus immédiat dans l’ordre hiérarchique, et au cas où celui est indisponible, son suivant immédiat selon l’ordre de préséance, assure à titre intérimaire, sans aucune autre forme de procédure et sous réserve des formalités de transition, les attributions de maîtrise d’ouvrage ou de maîtrise d’ouvrage déléguée relativement à la gestion des marchés publics au sein de l’administration ou de la structure concernée ». Ce dernier précise que ledit intérim porte uniquement sur des sujets relatifs à la passation et le suivi de l’exécution des marchés publics, relativise Talba Malla. Il cesse de plein droit dès l’échéance ou la remise de la sanction, et le titulaire retrouve d’office la plénitude de ses attributions.

S'agissant de la suspension des membres d’une commission de passation des marchés publics, le ministre prescrit que les responsables de leurs administrations et structures d’appartenance sont tenus, dans un délai de cinq jours ouvrables à compter de la date de publication ou de notification de l’acte relatif à la sanction, de communiquer à l’administration ou la structure auprès de laquelle la commission concernée est placée, le nom de leur nouveau représentant. Ceci afin de lui permettre de pourvoir à son remplacement et de procéder à une nouvelle constatation de ladite Commission.

Pour ce qui est de la constatation de la nouvelle commission, elle doit être faite dans un délai de trois jours ouvrables, suivant la date de réception des noms des personnes qui vont remplacer celles déchues. La durée du mandat de la nouvelle équipe couvre uniquement, la période restant à courir du mandat de l’équipe déchue. Elle arrive à son terme dès le renouvellement de la composition de passation des marchés concernée.

Innocent D H

 

C’est ce qui se dégage de la note d’information élaborée dans le cadre de l’emprunt obligataire de l’Etat du Cameroun de l’année 2022 (200 milliards de FCFA).

 

En effet, pour l’exercice 2022, le Cameroun table sur une surproduction pétrolière de 25,3 millions de barils et 69,9 milliards Scf (Standard cubic fedd) de gaz naturel. Ce qui devrait ainsi, générer des recettes globales estimées à 562 milliards de FCFA, en hausse de 85 milliards de FCFA, soit 17,8% par rapport à l’année 2021.

Toutefois, selon le même document, l’année 2022 devrait être la dernière à être marquée du sceau de l’embellie en matière de recettes pétrolières, avant l’exercice 2025, font relayer plusieurs sources crédibles. Dans ce sillage, le Gouvernement camerounais projette, « à moyen terme, ces recettes s’établiraient à 523 milliards de FCFA en 2023 et 509 milliards de FCFA en 2024 (…) en rapport avec la baisse de la production annoncée par la SNH (Société nationale des hydrocarbures) ».

Il convient de reconnaître que, ces projections doivent être néanmoins relativisées. En effet, elles reposent sur un cours du baril à 64,50 dollars avec une décote de 3,5 dollars et un taux de change de 575,5 FCFA par dollar. L’on apprend que, ces hypothèses sont de loin opposées à la tendance actuelle, où le baril est vendu à plus de 110 dollars (+65% en glissement annuel) et un dollar valait hier, plus de 621 FCFA (+15,7% en glissement annuel). A en croire, les projections de la Banque mondiale de fin avril dernier, les prix du pétrole devraient rester autour de 100 dollars au moins jusqu’en 2023 du fait notamment de la guerre en Ukraine.

« Les recettes pétrolières comprennent la redevance SNH et l’impôt sur les sociétés pétrolières, auxquels sont ajoutés, depuis 2020, les recettes provenant de l’exportation du gaz naturel », explique la partie gouvernementale.

Rappelons que, depuis 2018, le Cameroun devenu producteur et exportateur du gaz naturel liquéfié (GNL), grâce à la mise en service du Hilli Episseyo, une unité flottante installée au large de Kribi, la cité balnéaire de la région du Sud.

Innocent D H 

  

Le Plan de réponse réfugiés (PRR) du HCR lié à l’afflux des réfugiés du Cameroun (45 000 déplacés) qui ont traversé le Logone pour fuir les affrontements intercommunautaires survenus à Kousseri fin 2021, pour se retrouver au Tchad, évalue les besoins financiers à 95 millions de dollars, soit plus de 58 milliards de FCFA pour la seule année 2022.

Dans son Plan de réponse, le Haut-Commissariat des réfugiés (HCR) indique : « Les populations réfugiées du Cameroun, malgré la générosité des communautés d’accueil et l’assistance humanitaire mise en place au Tchad, vivent dans une situation difficile avec des degrés de précarité variables selon leurs zones d’accueil et le niveau d’assistance reçu ».

Un constat qui a aussitôt permis à cet organisme de libeller les priorités du PRR. Selon les experts du HCR, « Sous la coordination générale du gouvernement du Tchad et du HCR, ce Plan de réponse réfugiés met en œuvre une réponse multisectorielle qui est centrée sur la protection, s’appuie sur une assistance humanitaire d’urgence et favorise les opportunités de solutions durables et d’autonomisation ».

Concrètement, il sera question sur le terrain d’apporter aux réfugiés camerounais une meilleure protection. C’est à juste titre que le PRR renseigne : « les enfants réfugiés et Tchadiens des communautés hôtes sont exposés à de nombreux risques de protection, notamment l’exploitation et le travail des enfants, les abus et les grossesses précoces ».  

A travers les 58 milliards dont le HCR est en quête, il sera également question pour l’organe spécialisé de l’ONU, de résoudre en urgence les besoins en matière d’éducation. Les humanitaires ont d’ailleurs rencontré les responsables de l’Office national des examens (Onecs) du Tchad pour s’assurer que les réfugiés camerounais auront accès aux examens officiels de cette année scolaire.

Les besoins alimentaires ne sont pas en reste, le PRR prend en compte également cette priorité, surtout que la situation alimentaire au Tchad à la frontière était déjà fragile avant l’arrivée des réfugiés camerounais, à en croire le Programme alimentaire mondial (PAM).

Dans le PRR, la santé et l’habitat occupent également une place de choix. En effet, pour améliorer les conditions d’habitat des réfugiés, il prévoit la construction de 9 000 abris répartis dans deux nouveaux camps et hors des camps. Il ne faut surtout pas exclure, la construction des nouveaux points d’eau potable, entre autres.

Innocent D H  

La crainte du Gouvernement est adossée sur la résurgence des cas de contamination dans divers pays dans le monde.

 

Selon les explications du Ministre camerounais de la Santé publique (Minsanté), « Les congés de Pâques qui viennent de s’achever ont été marqués par un important flux de passagers à travers nos frontières, notamment aériennes. Toute chose qui ne nous laisse pas à l’abri d’une éventuelle cinquième vague », affirme Manaouda Malachie.

Le Minsanté relève qu'une période d’accalmie était observée depuis le 7 février dernier, au lendemain de l'organisation de la Coupe d’Afrique des nations (CAN) au Cameroun. Cette période d'accalmie était marquée par une « baisse substantielle » des cas. Quatre semaines durant, le pays n'a enregistré aucun patient dans les structures de prise en charge de la Covid-19 et a connu une absence de nouveaux décès enregistrés. « Mais depuis le 28 avril 2022, nous observons un léger frémissement autour de nous et avons enregistré trois décès au cours des semaines épidémiologiques 16 (18-24 avril) et 17 (25 avril-1er mai) », indique Manaouda Malachie.  

Des mesures ont néanmoins été prises « afin d’intensifier notre réponse et de garder une longueur d’avance sur la pandémie », ajoute le membre du Gouvernement. Parmi ces mesures, figure la reprise du dépistage « systématique » des patients dans les services des urgences et d’hospitalisations des formations sanitaires et l’intensification des activités de vaccination à travers le pays.

Le Minsanté annonce également avoir instruit le renforcement du plateau technique dans les structures sanitaires à travers l’acquisition des scanners et des centrales à oxygène. Il indique tout de même, le renforcement du parc ambulancier avec l’institutionnalisation de la régulation médicale, mais aussi du personnel qualifié. Ce qui a valu au Cameroun, les félicitations de la CAF et des différentes délégations sportives au terme de la CAN 2021.

Depuis la notification des premiers cas positifs le 6 mars 2020, le Cameroun a enregistré quatre vagues de pandémie, selon les autorités sanitaires. A la date du 11 mai, le Cameroun comptait 119 947 cas positifs confirmés, dont 117 980 rémissions et 1 930 décès, à en croire de sources officielles.

Innocent D H

Le politologue a fait une brève sortie publiée sur sa page Facebook en rapport avec la déclaration de Maurice Kamto, au sujet des déguerpissements de Bali/Dikolo. Le Pr Mathias Eric Owona Nguini questionne le fait que Kamto ait gardé le silence sur l’affaire du boycott du concert de Grâce Decca, cependant est sorti de sa réserve pour ce qui est des opérations de déguerpissement en cours à Douala.

 

« Mon tonton Maurika ‘sort pour critiquer les chefs traditionnels sawa au sujet de dikolo. Pourtant le type avait lui disparu sa chose quand la BAS menaçait la Diva Grace Decca hein !!!Waaaah, il est comme le poisson de Lady Ponce !!!Il ne peut plus changer hein !!! N’est-ce pas AFDD, la (prétendue) Sawa qui reste muette comme une tombe au sujet de Dikolo ??? », écrit l'universitaire.

A titre de rappel, le Pr Maurice Kamto dans une déclaration ce dimanche 22 mai 2022 a tiré à boulettes rouges sur le Gouvernement, pour ces opérations de déguerpissement des populations en cours dans la ville dans la capitale économique. Selon le leader du Mouvement pour la renaissance du Cameroun (MRC), il y a lieu de mettre en place une commission d’enquête mixte et indépendante composée de magistrats, de parlementaires et de personnalités de la société civile. Pour Kamto, leur mission sera de faire la lumière sur ces opérations de déguerpissement des populations.

Cette commission devra en outre, être chargée « d’établir la régularité des procédures d’expropriation; de vérifier l’authenticité des titres fonciers; d’identifier et authentifier les légitimes propriétaires des parcelles de terrains et de les rapporter aux 63 noms de personnes figurant sur le décret du 9 janvier 2020 du Premier Ministre; de vérifier la véracité des allégations du promoteur du projet relatives aux 30 millions de dollars, soit près de 18 milliards de francs CFA, qu’il aurait payé à l’État pour acquérir les 2 ha, 63 a, 30 ca; d’expliquer, si son paiement est avéré, pourquoi seule une infime partie est allée aux légitimes propriétaires des parcelles litigieuses; et en cas de disfonctionnements, de proposer les mesures à prendre pour  réparer sans délai le préjudice souffert par les personnes spoliées », précisait le Pr Maurice Kamto.

Innocent D H

 

 

Une récente note rendue publique par l’Institut national de la Statistique (Ins) montre clairement que le taux de l’inflation au Cameroun ne cesse de croitre ces derniers temps. Selon l’Institut, les prix des produits de grande consommation connaissent une flambée en cette année 2022.

 

 Dans sa note l’Ins révèle : « Il est fort probable, sous ces conditions, que le taux d’inflation franchisse le seuil de 3% retenu par la Cemac (Cameroun, Centrafrique, Congo, Gabon, Guinée équatoriale et Tchad) dans son dispositif de surveillance multilatérale ».   

A en croire l’étude menée par l’Institut national de la statistique, en moyenne sur les douze derniers mois, le taux d’inflation est très proche de la norme communautaire Cemac de 3,0% en fin mars 2022 (+2,9%) et a déjà été dépassé ou franchi dans six villes. En effet, il s’agit : d’Ebolowa (+4,5%), Bamenda (+4,4%), Maroua (+4,3%), Bertoua (+3,9%), Bafoussam (+3,6%) et Garoua (+3,0%).

Ce que certains observateurs qualifient de tensions inflationnistes, sont entretenus principalement par les prix des produits alimentaires notamment de la viande, du pain, des céréales, des farines, des poissons, des huiles et des légumes, indique l’Ins.

Ce qui amène l’Institut à prévenir, « La hausse des prix des denrées alimentaires à l’échelle mondiale et celle des prix de l’énergie constituent actuellement une double menace d’inflation ». L’organisme fait savoir que les entreprises locales risquent de connaître davantage des difficultés d’approvisionnement en intrants, ce qui pourrait augmenter les prix à la production et donc accélérer l’inflation des produits locaux notamment les produits manufacturés et les produits agricoles.

Au Gouvernement, l’Ins suggère, à défaut de stabiliser le niveau général des prix, de mettre en œuvre des mesures additionnelles de soutien aux entreprises et aux ménages à la fois globales et ciblées. L’Institut propose en outre que les décideurs accélèrent la mise en œuvre des politiques de transformation structurelle de l’économie, mais aussi renforcer les capacités de l’économie nationale afin de mieux faire face aux difficultés liées à la conjoncture actuelle.  

Innocent D H

Une convention de partenariat vient d’être signée entre le Ministère de l’Agriculture et du Développement rural (Minader) et l’Observatoire national des changements climatiques (Onacc). A en croire les parties signataires, ce partenariat ambitionne, mettre en place un cadre de collaboration dans la collecte, l’analyse et la mise à disposition des données météorologiques et climatiques dans le secteur agricole au Cameroun. 

 

Grâce à cette convention de partenariat, le Gouvernement camerounais à travers le Minader est déterminé à booster la production agricole dans le pays. Il est ainsi question de se doter des outils pour mieux cerner les variations du climat pour trouver des solutions palliatives permettant d’accroître les rendements.

A l’initiative de l’interprofession cacao-café, une expérience similaire avait déjà été réalisée au Cameroun dans cette filière il y a quelques années par des chercheurs de l’institut de recherche agricole pour le développement (Irad). Michel Ndoumbe Nkeng qui conduisait les investigations expliquait : « Cette interprofession voulait connaître la conduite à tenir dans leurs plantations face à certains constats. Il s’agit notamment de la sensation d’un climat devenu plus chaud ; les périodes de sécheresse plus longues ; les précipitations irrégulières, intervenant soit trop tôt soit trop tard ; l’impression d’une pression parasitaire plus importante au niveau du verger ; les cacaoyers et caféiers qui fleurissent plus tôt que prévu et subitement les fleurs chutent ; les caféiers et les cacaoyers qui semblent « mourir » de chaleur ; une baisse considérable de la production ».

Les chercheurs de l’Irad avaient initié des travaux visant à mettre au point des variétés de plants de cacaoyers et de caféiers plus adaptés aux changements climatiques, dans l’optique de garantir aux producteurs des meilleurs rendements, fait savoir Michel Ndoumbe Nkeng.

Innocent D H

 

C'est ce qui ressort de la restitution à Garoua, des résultats du suivi indépendant de ce programme pour l'exercice 2021. Les projets ACEFA, AFOP et Chèque santé en cours d'exécution dans la région ont de manière significative contribué à l'amélioration des conditions de vie des populations.

 

Financés par l'Agence française de développement, les projets inscrits dans le cadre du C2D ambitionnent de faire reculer considérablement le spectre de la pauvreté. Dans le Nord, les résultats du suivi indépendant de ces projets en 2021 restitués à Garoua sont jugés satisfaisants. « Avec la mise en place du programme Chèque santé, l’apport est très signifiant en matière d’accompagnement des femmes allaitantes, ainsi que des femmes enceintes », reconnait Alfred Sanguifane, cadre communal chargé des communautés.

L’apport des projets C2D dans le Nord n’échappe également pas à Charifa Aboubakar, spécialiste en développement local, « La prise en considération de l’auto-emploi dans l’arrondissement de Touboro où 21 jeunes ont été subventionnés grace à ce programme ».

Des projets dont l'impact est positif au sein de la population. « Les bénéficiaires depuis qu’ils ont eu des financements, leurs conditions de vie ont changé, autant pour les jeunes formés à AFOP qui sont dans le cadre de développement. Au niveau de Guider, nous avons suivi 10 jeunes qui ont eu ce financement, à 90% ça marche », indique Di-illa Nganangsou, superviseur régional suivi indépendant C2D dans le Nord.

Acteurs de la société civile, responsables de santé et ceux en charge des projet C2D se réjouissent des retombées, et souhaitent voir l'extension du programme dans toutes les localités de la région du Nord.

Innocent D H

 

La suggestion est contenue dans une récente note du Groupement interpatronal du Cameroun dans laquelle le Gicam donne son point de vue par rapport à la loi du 22 avril 2022 régissant la cryptomonnaie en République centrafricaine, faisant de cet Etat, le deuxième à légaliser le Bitcoin après le Salvador.

 

Selon le Gicam, cette loi a un caractère révolutionnaire et emporte un certain nombre de conséquences pour la RCA. Pour l’organisation des patrons la plus influente du Cameroun, sa posture se justifie par l’exposition médiatique du pays relative à cette information, car il est probable que de nombreuses personnes s’intéressent désormais à la RCA. Ce qui peut ainsi augurer des jours meilleurs pour l’industrie touristique.

En outre, bien que la République centrafricaine soit un pays à l’économie et à l’influence assez modestes sur la scène mondiale, le pays a sans doute accru son capital de sympathie dans la communauté des « cryptophiles » dont une bonne partie pourrait investir en RCA.

Toutefois, le Gicam fait savoir que, de nombreux défis doivent être relevés pour que la cryptomonnaie devienne une réalité en RCA. L’organisation des patrons précise : « En effet, en se souvenant que la RCA est membre de la Cemac et partage le franc CFA en commun avec six autres pays de la sous-région Afrique centrale, ce pays est donc soumis à la Convention régissant l’Union monétaire de l’Afrique centrale (UMAC) qui dispose, entre autres, que : l’unité monétaire légale des Etats membres de l’Union est le Franc de la Coopération financière en Afrique centrale (FCFA) ».

Le Gicam relève que, même si le problème de la conformité aux normes communautaires était réglé, et que les institutions d’opérationnalisation étaient mises en place (Agence nationale de régulation de transaction électronique-ANTE et Trust), la nouvelle loi centrafricaine sera de peu d’effet à court et même moyen termes. La principale raison, le taux de pénétration de l’Internet dans le pays est seulement de 11,3% en janvier 2022, dans un pays qui du reste à un taux d’alphabétisation en énergie électrique reste aussi un luxe pour les populations.

L’organisation suggère ainsi des mesures réglementaires face au choix de la RCA dans un contexte où la plupart des pays observent encore « la prudence face au développement de cette technologie », indique le Gicam.

Innocent D H     

  

Ces 19 employés de la Cameroon Development Corporation (CDC) ont été libérés dans la journée du mercredi, 18 mai 2022 à Mbonge. Selon plusieurs sources, les conditions de libération de ces désormais ex-otages sont encore difficiles à élucider.

 

Ces employés de la CDC (la plus grande agro-industrie du pays installée dans la région du Sud-Ouest), avaient été enlevés par des miliciens séparatistes à Idenau dans la nuit du lundi à mardi dernier.

Certaines sources affirment que les otages ont été libérés après une opération du Bataillon d’intervention rapide (BIR), d’autres indiquent que, ces ouvriers de la CDC ont été relâchés par leurs kidnappeurs. L’on apprend par ailleurs, qu’il s’agirait des combattants du chef de guerre « Field Marshall 10 kodo », qui auraient enlevé ces ouvriers. Celui-ci s’était déjà mis en scène il y a quelques jours en libérant 9 employés qui travaillent sur le chantier de bitumage d’une route dans la région du Sud-Ouest.

L’on apprend aussi, que sur des photos partagées sur les réseaux sociaux, l’on peut voir comment ces ex-otages sont pris en charge par le BIR.

Innocent D H

 

 

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Sunday, 05 June 2022 11:01