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Innocent D.H.

Innocent D.H.

Le Cameroun a signé le 18 février dernier, le contrat relatif au projet de gestion et suivi centralisés du transport interurbain de personnes, dont la phase pilote avait été lancée le 27 septembre 2021. Cette mesure novatrice est implémentée dans le cadre d’un partenariat public-privé entre l’Etat du Cameroun, l’entreprise Camtrack (spécialiste de l’intégration de solutions de géolocalisation) et la compagnie de téléphonie mobile MTN.

 

Il s'agit d'une solution qui permettra d'effectuer des contrôles, au-delà du véhicule équipé de ce dispositif, indique le Ministère des Transports (Mintransports). Elle consiste “au contrôle des paramètres biométriques des chauffeurs, au suivi des véhicules interurbains par géolocalisation, à la surveillance de l’environnement extérieur et intérieur du véhicule à l’aide des caméras intelligentes embarquées et aux pratiques dangereuses”, apprend-on.

Le Mintransports indiqué par ailleurs, “les réseaux routiers seront ratissés sur leur étendue et par voyage, à la recherche des obstacles, des points à risque d’accidents, des voitures aux comportements dangereux et bien d’autres”.

Rappelons que, c’est ce système technologique qui a enregistré l’accident du bus de la compagnie de transport interurbain Général Express Voyages survenu le 4 janvier dernier sur l’axe lourd Douala-Yaoundé, l'un des plus accidentogènes du pays. La vidéo, diffusée en ligne, montre l’attitude du conducteur avant et au moment de l’accident.

Innocent D H

Un appel d'offres en vue du recrutement d'une firme qui se chargée de l'élaboration d'un schéma directeur des marchés et pôles commerciaux de la ville de Yaoundé, vient d'être publié par le ministre du Développement urbain (Mindhu), Célestine Ketcha Courtes.

 

Selon le Mindhu, l'objectif recherché à travers ce schéma directeur est, « d’établir un état des lieux assorti d’une base de données exploitables comprenant les caractéristiques principales des marchés structurés et spontanés existants dans la ville ». Ce qui va permettre à la capitale de se doter d’une boussole qui servira de guide pour l'analyse du poids à donner aux marchés traditionnels et commerces modernes, au commerce de proximité et aux grandes surfaces (supermarchés et hypermarchés).

A terme, il est question d’identifier les sites prioritaires d’intervention, de rénovation ou d’extension, ainsi que les zones à fort potentiel d’accueil de nouveaux marchés et de nouveaux pôles commerciaux. La présence d’infrastructures et de services pertinents pour assurer le bon fonctionnement des nouveaux équipements, devra être prise en compte dans cette identification.

L'on apprend que, les candidatures doivent parvenir au Ministère chargé de l’Urbanisme au plus tard le 12 mars 2022. Relevons d'ailleurs que cet appel d’offres intervient dans un contexte où la capitale du Cameroun fait face au désordre urbain et au phénomène des marchés spontanés créant ainsi des bouchons et l’insalubrité sur la voie publique.

Innocent D H

Il s’agit d’un don constitué de petits bétails, des denrées alimentaires et du matériel roulant, remis aux personnes vulnérables de cette municipalité. A travers ce geste, la mairie de Garoua 3 encourage les bénéficiaires à être des artisans du développement notamment par le biais le biais de l’élevage. 

 

Il y avait du sourire à n’en point finir sur le visage des bénéficiaires du don offert par la commune de Garoua 3. Elles sont au total 88 personnes vulnérables à recevoir des appuis constitués des tricycles pour personne à mobilité reduite, des denrées alimentaires et actifs productifs dont des couples de petits ruminants. « J’ai eu le vélo pour ma grand-mère, je suis très fière. Ça va beaucoup l’aider à se déplacer étant donné qu’elle est handicapée moteur », déclare Rosalie Tawassa qui exprime sa joie. Un sentiment de joie que partage aussi Rosalie Minda, également bénéficiaire, « La commune m’a offert des chèvres, je la remercie infiniment. Lorsqu’elles se reproduiront, j’aurai des bénéfices, mes petits fils vont bien s’en occuper ».

La commune de Garoua 3 dit ainsi apporter sa contribution dans la lutte contre la pauvreté à travers cette dotation comme l’indique le maire Abdouraman Maïkanti. « Ce sont des personnes importantes pour la société. Nous ne devons pas les négliger. Dans le septentrion, le meilleur moyen de lutter contre la pauvreté, c’est d’appuyer les populations dans l’élevage des petits ruminants. Il faut amener les gens à renter dans le circuit de production, plutôt que d’être d’éternels assistés, eux-mêmes qu’ils deviennent des producteurs », confie-t-il.  

Cette collectivité territoriale décentralisée s’engage ainsi à impliquer les populations dans des initiatives de développent à travers un soutien accru aux personnes vulnérables qui ont également leur rôle à jouer pour le bien-être collectif.

Innocent D H

 

Une timide augmentation du taux de couverture vaccinale du Covid-19 révélée par le Programme élargi de vaccination (PEV). En effet, l'on apprend que ce taux est passé de 4,7 % au 3 janvier 2022, à 5,9 % au 13 février dernier.

 

Pour le Ministère camerounais de la Santé publique (Minsanté), avec cette augmentation du taux de couverture vaccinale, il y a lieu un réel motif de satisfaction. « Je félicite tous ceux qui ont compris l’appel du chef de l’État, en allant se faire vacciner contre le Covid-19 », indique Manaouda Malachie, le chef de ce département ministériel.

Toutefois, le Minsanté fait savoir que l’objectif visé au mois de décembre 2021 était d’atteindre une couverture vaccinale complète de 10 % de la population cible. Il est donc clair que l'objectif n'a pas été atteint malgré l'augmentation du taux de couverture vaccinale sus-évoquée. Occasion pour Manaouda Malachie de marteler qu'il faut continuer de sensibiliser les populations sur l'importance de se vacciner contre le Covid-19. « J’invite par ailleurs toute personne dont la prise de la dernière dose de vaccin remonte à six mois, à prendre une dose de rappel afin de booster son immunité », exhorte le ministre.

Pour permettre la progression de ce taux de couverture, le PEV encourage la lutte contre la désinformation. « Je demande à tous et à chacun de se faire vacciner, et de ne pas prêter le flanc aux conjectures complotistes qui foisonnent sur les réseaux sociaux, concernant le vaccin contre le coronavirus », a insisté le Président de la République, Paul Biya.

Innocent D H

La Conférence des barreaux de l’Organisation pour l’harmonisation en Afrique du droit des affaires (OHADA) vient d'annoncer l’organisation à Yaoundé du 23 au 25 mars prochain d’un colloque international. Pendant trois jours, les participants vont décrypter les vingt années d’existence de la Cour commune de justice et d’arbitrage (CCJA).

 

Selon les organisateurs de cette rencontre internationale, il y a lieu de se poser une question fondamentale : « À première vue, l’on serait tenté de dire que les fruits ont tenu la promesse des fleurs tant le nombre d’arrêts rendus par la CCJA est en perpétuelle croissance, excepté le ralentissement dû à la pandémie de la Covid-19. Peut-on pour autant dire que le bilan de la production jurisprudentielle de la CCJA en deux décennies est satisfaisant ? ».

Ce sera ainsi l'occasion pour un parterre de professionnels camerounais du droit convié à ce rendez-vous pour trouver des réponses adaptées à cette interrogation. Parmi les invités aux assises, Me Charles Tchougang, ancien bâtonnier du Barreau du Cameroun, le Pr Emmanuel Bokalli, secrétaire général de l’université de Ngaoundéré ou encore Gaston Kenfack Douajni, le directeur de la législation au ministère de la Justice. Sont également annoncés à la conférence des barreaux de l’espace OHADA, des experts étrangers. C'est le cas du Pr Dieudonné Kaluba Dibwa, le président de la Cour constitutionnelle de la RDC.

Précisons que le système juridique et judiciaire de l’OHADA vise à garantir la sécurité juridique des affaires en adoptant un droit commun des affaires dont l’interprétation est confiée à une seule instance juridictionnelle qui est la CCJA.

Innocent D H

Le rideau est tombé sur la grand-messe du football africain que le Cameroun a magistralement organisé du 9 au 6 février 2022. Un rendez-vous qui a offert pour la première fois aux 24 pays participants, l'opportunité d'inscrire leur nom en lettres d'or sur les annales de l'histoire de cette grande compétition sportive. Au-delà des rencontres footballistiques, cette CAN a suscité des passions, vocations et mêmes entraîné des péripéties qui constituent des leçons à retenir au lendemain de cette fête continentale.

 

Selon des observateurs avertis, fins connaisseurs des rouages du football, cette CAN avait globalement comme l'ont souhaité plusieurs africains une saveur sucrée. Une terminologie qui traduit tout simplement l'organisation réussie de cette grande fête africaine par le 237.

La CAN du continent

Au-delà de toute considération partisane, ce fut un haut lieu de brassage des valeurs socio-culturelles et économiques pour l'Afrique. Le continent, berceau de l'humanité a pu se convaincre et convaincre la planète toute entière par son envie profonde de faire réunir ses enfants autour d'une seule et même valeur, le football. Ce qui traduit en d'autres termes une partie visible du panafricanisme que les pères fondateurs Kwame Nkrumah, Léopold Sédar Senghor, Mouammar Kadhafi etc.

La CAN des Camerounais

Outre à l'échelle continentale, la belle leçon de la CAN TotalEnergies Cameroun 2021 se situe au niveau du sentiment d'appartenance national des Camerounais. Dans leur ensemble, ils ont fait montre d'unité restant soudés derrière leur équipe nationale. Sans distinction de chapelle politique, de catégorie sociale ou de groupe ethnique, ils ont su créer une union sacrée autour des Lions indomptables, l'objectif fondamental étant de les pousser à la victoire. Pendant cette compétition, il n’y avait ni anglophone, ni francophone, encore moins des nordistes ou des sudistes. Un bel exemple d'expression d'appartenance à une seule et même Nation pour une cause commune, celle de permettre au drapeau tricolore de flotter fort dans les airs et de se hisser sur le toit du continent.

C'est sans aucun doute cette solidarité admirable qui a donné les moyens aux supporters des Lions indomptables qui ont cru en Aboubakar Vincent et ses coéquipiers lors de la petite finale avec une remontada à la camerounaise face au Burkina Faso pour au finish remporter à la surprise générale la médaille de bronze de cette compétition. Ce qui amène certains observateurs à se poser la question de savoir si les Camerounais pouvaient continuer de regarder vers la même direction en toute circonstance au-delà de la CAN, le pays ne serait-il pas un paradis terrestre ?

La CAN des péripéties

Toutefois, aucune œuvre humaine n'étant parfaite, la CAN du Cameroun a parfois été émaillé de péripéties. Il ne vous a certainement pas échappé, les incompréhensions entre certains acteurs qui ont dû faire prévaloir leur subjectivité. C'est ainsi que les réseaux sociaux mis à contribution ont été transformés en de véritables stades de football où se mêlent et s'entremêlent la violence verbale. La passion et la peur de perdre ont animé plusieurs joueurs, sélectionneurs et supporters. Sur les pages Facebook, Instagram, Twitter entre autres, nombre d'entre eux, se sont laissés aller aux invectives. A titre illustratif, le clash entre les internautes camerounais et ivoiriens.

Un autre fait qui a semblé éclabousser cette CAN, c'est l'événement malheureux survenu à l'entrée sud du stade d'Olembé. Une bousculade qui avait fait périr plusieurs supporters dans leur folle envie de fans du football pour vivre le match des huitièmes de finales Cameroun-Commores. Incident qui a poussé la Confédération africaine de football à suspendre le stade et à exiger du Comité local d'organisation, des mesures drastiques pour faire toute la lumière sur les causes exactes du drame, mais surtout de prendre les garanties sécuritaires nécessaires pour éviter une bousculade similaire à l'avenir.

Fort heureusement, le Président Paul Biya a instruit au Gouvernement l'ouverture dans l'immédiat d'une enquête qui a révélé tous les manquements ayant provoqué cette tragédie, et permis de renforcer les garanties sécuritaires. Une réaction que la CAF a trouvé positive, elle va sans attendre lever sa suspension et programmer les rencontres de demi-finale et de la finale au somptueux stade d'Olembé tout ayant une pensée pour les victimes de la bousculade.

Au demeurant, la CAN TotalEnergies Cameroun 2021 a donné à voir et à entendre avec des réussites, mais aussi des aspects qui peuvent être améliorés. La compétition s'est soldée par la victoire du Sénégal qui remporte sa première étoile, une victoire qui a réjoui toute l'Afrique qui n'a pas manqué de saluer la prestation des Lions de la Teranga. Ainsi, se referme cette grand-messe du football africain, rendez-vous est pris pour 2023 en Côte d'Ivoire pour la 34ème édition de la Coupe d'Afrique des Nations.

Innocent D H

mercredi, 16 février 2022 15:35

Non-respect des aînés : A qui la faute ?

Dans son discours à la jeunesse le 10 février dernier, le Président Paul Biya invitait les jeunes à se réapproprier cette valeur sociale indispensable qu’est le respect des aînés. Le Chef de l’Etat constate pour le déplorer, la crise de cette bonne conduite chez les jeunes avec un impact négatif sur la marche de notre société.

 

Dans nos sociétés, les bonnes valeurs morales d’en temps ont presque disparu. C’est le cas du respect des aînés qui est en crise chez nos jeunes. Une lecture que fait le sociologue, Dr Serges André Batikalak qui s’est confié à nos confrères de la station régionale Crtv du Nord. « La crise du respect des aînés est une réalité indéniable. De plus en plus, on voit une rupture générationnelle entre les jeunes et les vieux. On sent une sorte de conflit intergénérationnel à travers une accusation mutuelle. Ce climat conflictuel intergénérationnel développe effectivement des attitudes qui font que chaque catégorie sociale fait tout pour se mettre en exergue pour s’affirmer. De plus en plus, on va voir une indifférence manifeste des jeunes envers les aînés », confie-t-il.   

Un doigt accusateur est pointé en premier sur la cellule familiale qui ne joue presque plus son rôle de formateur à la base. A côté, la communauté éducative a également sa part de responsabilité pour une bonne formation morale des jeunes. « Il s’agit de voir la faute au niveau de la crise du lien social dans l’éducation dans la mesure où l’enfant n’est plus éduqué par une seule entité ou alors la famille qui, hier était le socle de diffusion d’un certain nombre de valeurs n’est plus le seul agent éducatif. Le travail qu’il faut faire, c’est de renforcer la socialisation à travers par exemple la famille qui est le premier agent qui accueille l’enfant dès qu’il vient au monde. La faute, elle est transversale à toutes les structures sociales », ajoute le sociologue. 

Dans ce contexte, le rôle des acteurs sociaux aux rangs desquels les leaders religieux, est plus que jamais souhaité. C’est à juste titre qu’indique l’abbé Maurice Yaya Sardé, recteur de la Cathédrale Sainte-Thérèse de l’Enfant Jésus de Garoua dans le Nord-Cameroun, « Nous avons pour rôle de conscientiser non seulement les jeunes, mais aussi les parents à avoir des bons comportements. Nous avons ce qu’on appelle le mouvement des jeunes, la pastorale des jeunes, la pastorale des enfants cup monde où on réunit les enfants pour leurs inculquer les valeurs chrétiennes qui accordent une place de choix au respect des aînés ».   

Pour les Chrétiens, le respect des aînés est une valeur qui tire sa source des saintes écritures. « L’éducation sort du cœur de l’Eglise. C’est la mission essentielle que s’est fixé l’Eglise. Si l’Eglise n’éduque plus, c’est qu’elle a raté sa mission », souligne l’abbé Maurice Yaya Sardé.

Une valeur morale et sociale que préserve jalousement l’Islam. « La sensibilisation dans les lieux de culte. Le plus important, c’est que l’aîné soit respecté parce que c’est lui qui guide », explique Ibrahima Dodo, Imam de la mosquée centrale du Plateau à Garoua.

Des efforts de sensibilisation de la jeunesse aux bonnes mœurs qui se butent parfois à plusieurs difficultés. Selon l’imam Ibrahima Dodo, « Ces enfants, ils ont de la confusion entre les droits de l’enfant et le respect de l’aîné, or on n’a jamais vu une personne perdre sa valeur parce qu’elle a respecté l’aîné », martèle-t-il.  

C’est donc une synergie d’actions qui doit être envisagée pour un retour au respect des aînés par la jeunesse tel que recommandé par le Chef de l’Etat dans son discours du 10 février dernier.

Innocent D H

 

 

 

L’annonce a été faite par le Chef de l’Etat lors de son adresse à la jeunesse le 10 février dernier. Selon le Président de la République, cette structure aura pour but d’accompagner les projets des jeunes et des PME, ce qui contribuera dans la lutte contre le chômage des jeunes.

 

Selon les explications du Chef de l’Etat, « (…). Je sais que sur ce plan (le chômage, Ndlr), le principal handicap a toujours été l’accès des Petites et Moyennes Entreprises aux financements les plus courants. C’est pourquoi le gouvernement envisage, à court terme, de mobiliser des financements spécifiques nationaux, bilatéraux et multilatéraux, pour accompagner la mise en place d’un fonds de garantie en faveur des jeunes entrepreneurs. Ce fonds devra permettre aux porteurs de projets et aux jeunes entreprises de disposer de la garantie nécessaire pour lever les capitaux disponibles sur les marchés financiers, ou obtenir des financements après des banques classiques », a-t-il indiqué.

L’on apprend que, cette structure devrait améliorer la configuration du secteur financier camerounais, car il manque de structures garantissant le risque des banques (notamment face aux PME généralement peu structurées et fragiles), depuis la faillite et la liquidation du fonds de garantie pour la petite entreprise (Fogape) dans les années 90. Le Fonds de garantie en gestation devrait surtout booster le financement des entreprises notamment des PME.

Indiquons que les PME qui représentent jusqu’à 90% du tissu économique local génèrent près de 35% du PIB au Cameroun et pourvoient 70% des emplois. Ils demeurent cependant, les parents pauvres du marché local des capitaux dans le pays.

Innocent D H   

C’est un engagement exprimé le 10 février dernier à Garoua par le Chef de la délégation de cette organisation au Cameroun qui vient de visiter l’institution de formation. Son Excellence Philippe Van Damme qui a rencontré les étudiants de cette institution les a invité, à être des dignes spécialistes de la conservation des ressources fauniques.

 

C’est une visite qui a permis au Chef de la délégation de l’Union européenne (UE) au Cameroun, de se féliciter des excellentes relations de coopération entre cette organisation et l’Ecole de Faune de Garoua, institution de formation à vocation sous régionale qui date de plus de 50 ans. « Les témoignages que j’ai pu recueillir sont très émouvants et très stimulants. Tout une couche de la population est effectivement sensibilisée aux enjeux de l’environnement, du changement climatique et qui se rend compte de l’importance de préserver les écosystèmes », a déclaré Son Excellence Philippe Van Damme.

Le diplomate encourage les étudiants de l’Ecole de Faune de Garoua, à capitaliser les enseignements afin de contribuer efficacement à la préservation des écosystèmes en Afrique. Un objectif contenu dans le pacte vert de l’Union européenne dont les valeurs vont sous-tendre les perspectives de coopération avec cette auguste institution de formation des spécialistes de la faune. « Appuyer l’Afrique dans cette transition verte et inclusive créatrice d’emplois. Nous allons effectivement réfléchir comment l’Ecole de Faune à Garoua peut effectivement apporter sa pièce à l’édifice », a-t-il ajouté.

Pour prêcher un bel exemple dans la protection de la nature, le Chef de la délégation de l’UE a conduit une opération de reboisement dans l’enceinte de l’Ecole de faune de Garoua. La visite de Philippe Van Damme s’est achevée par la signature du livre des invités.

Innocent D H

 

 

 

 

 

Dans un communiqué publié le 7 février 2022, le Ministre délégué en charge de l’Environnement, Nana Aboubakar Djalloh annonce que des audiences publiques relatives à l’étude d’impact environnemental et social détaillée de ce projet se tiendront du 7 au 12 février dans l’optique de recueillir les observations du public sur ladite étude.

 

La capitale de la région de l’Extrême-Nord (Maroua), pourrait abriter dans les mois à venir, les travaux de construction d’une unité industrielle de transformation de la tomate fraîche au lieudit Djagalaï, dans le premier arrondissement. L’on apprend que, le projet est porté par l’entreprise camerounaise dénommée Société de transformation des produits d’élevage et d’agriculture du Sahel (Sotreas).

Partant de l’étude d’impact, si les normes environnementales et sociales sont respectées, l’entreprise camerounaise pourrait alors construire son unité de transformation. Toutefois, les délais d’implémentation et le coût du projet n’ont pas encore fait l’objet de publicité.

L’Association citoyenne pour la défense des intérêts collectifs (Acdic), contrairement aux idées reçues, la zone d’implantation du projet est propice à la culture de la tomate notamment dans les bassins de Meskine, Mogom, Yambarang et Katoual. Il faut dire que, ces localités ont l’avantage d’être situées au maximum à trente kilomètres de Maroua. Une proximité qui permettra un ravitaillement relativement facile de l’usine en matière première.

Innocent D H

 

 

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Sunday, 05 June 2022 11:01