Des conventions de financements d’un montant de 2,4 milliards de FCFA avec huit communes du Cameroun ont été signée le 16 décembre dernier à Yaoundé entre le Ministre de l’Economie, de la Planification et de l’Aménagement du Territoire (Minepat). Des financements qui sont destinés à permettre à ces collectivités territoriales décentralisées, de réaliser des projets selon l’approche haute intensité de main d’œuvre (Himo).
D’après les projections faites par le Gouvernement camerounais, ces projets qui consisteront en la réhabilitation des routes en pavés, la construction en matériaux locaux de salles de classe et autres logements sociaux, ou encore l’assainissement urbain ; vont permettre aux communes bénéficiaires de créer environ 1750 emplois.
L’on apprend que, l’approche Himo dans son esprit, exige l’utilisation de la matière première et de la main d’œuvre locale dans la réalisation des projets. Cette particularité fait que 70 à 80% du budget d’un projet Himo reste dans la localité qui accueille ledit projet, insiste Médard Kouatchou, responsable de l’unité Himo au ministère camerounais en charge de l’Economie.
A travers ce projet, il faut voir l’ambition du Gouvernement de contribuer efficacement à la lutte contre le chômage qui sévit à l’état endémique dans le pays. Grâce à cette approche Himo, les pouvoirs publics entendent créer environ 100 000 emplois dans le pays entre 2020 et 2025. Une noble ambition qui entre dans le cadre du Programme national intégré d’aménagement des CTD.
Innocent D H
Par décision signée le 16 décembre dernier, le Ministre camerounais des Arts et de la Culture (Minac), Pierre Ismaël Bidoung Mkpatt organise et définit le fonctionnement du Comité scientifique élargi chargé de la rédaction de l’Histoire générale du Cameroun. Selon certains observateurs, cette décision remet au goût du jour, le Comité scientifique existant depuis le 31 août 2020.
La décision précise que, le Comité scientifique élargi placé sous l’autorité du Minac, a pour mission de faciliter la rédaction de l’Histoire générale du Cameroun. Il lui revient ainsi, d’élaborer des plans détaillés définitifs des 6 volumes de l’ouvrage, de rédiger les chapitres des différents volumes et d’assurer les corrections des textes.
Constitué de 114 membres, tous universitaires comprenant des historiens, des archéologues, des linguistes, des socio-anthropologues, des géographes, des historiens de l’art et des institutionnels, l’on apprend que, le comité est mis en place pour une durée maximale de deux ans éventuellement renouvelables à compter de la date de signature de la décision du Minac, c’est-à-dire le 16 décembre 2021.
Indiquons également qu’une autre décision signée le 16 décembre dernier par le Minac nomme les responsables des volumes intitulés : Volume 1 « Les temps anciens, des origines au XVème siècle » ; Volume 2 « Le Cameroun du XVème au XIXème siècles » ; Volume 3 « Le Cameroun de la seconde moitié du XIXème siècle à 1960-1961 (Dominations extérieures et luttes pour les indépendances) » ; Volume 4 « Le Cameroun de 1985 à nos jours » et Volume 6 « Les grandes figures de l’histoire du Cameroun ».
La décision du Minac indique par ailleurs, les différents directeurs et leurs adjoints, « sont chargés d’organiser le travail au sein des volumes, de coordonner le calendrier de rédaction, de s’assurer de la qualité scientifique des contenus ou de toute autre activité pertinente nécessaire à la réalisation des volumes dont ils ont la charge ».
Innocent D H
Selon les sociologues, pour participer efficacement au développement socio-économique, les communautés du Cameroun, ainsi que celles d’ailleurs, doivent plus que jamais recourir à la solidarité. C’est d’ailleurs pour souligner l’importance de la solidarité que l’Assemblée générale de l’Onu a proclamé en 2006, la journée internationale de la solidarité humaine célébrée chaque 20 décembre.
Appréhendé comme un sentiment de responsabilité et de fraternité entre les êtres humains constituant un groupe social donné, la solidarité occupe une place de choix dans le développement de l’humanité toute entière. « L’être humain est par nature, un être faible. De ce fait, il aura absolument besoin d’une assistance des autres, du début jusqu’à la fin de sa vie. Il s’agit ici, d’une assistance qui n’est autre que la solidarité humaine », explique le sociologue Souleymanou.
Dans un contexte marqué par d’innombrables difficultés sociales, la solidarité renforce la résilience des populations. C’est le cas du Cameroun qui a besoin de ce rempart pour ne pas s’affaiblir. « Pour faire par exemple face à certains maux tels que, la sècheresse, la famine, les épidémies ou les pandémies, les populations doivent être solidaires pour s’en sortir. Lorsqu’il n’y a pas la solidarité, il y aura un affaiblissement des groupes sociaux concernés. Donc, il est important pour nous, pour tous les peuples de recourir à cette solidarité », ajoute notre personne ressource.
Selon le sociologue, la face cachée de la solidarité, c’est le vivre ensemble tant appelé par les autorités. Il conseille aux communautés, « plus vous êtes unies, plus vous êtes fortes, plus vous vous développez. Autrement dit, plus vous êtes solidaires, plus cela renforce vos liens. S’il y a des malades, des pauvres parmi vous, vous n’allez pas le ressentir puisque vous êtes solidaires ».
Aujourd’hui, avec la montée du terrorisme, des crises sociopolitiques et mêmes sanitaires, la solidarité est de plus en plus une impérieuse nécessité au sein des communautés surtout dans la région de l’Extrême-Nord, où l’on assiste ces derniers jours à des affrontements intercommunautaires (Arabes choas, mousgoums, massa). « Dans un contexte où nous assistons à des crises dues au terrorisme dans les régions de l’Extrême-Nord, du Nord-Ouest et du Sud-Ouest, nous devons tous recourir à la solidarité. Et cette solidarité humaine se manifeste très souvent par une entente commune avec nos forces de défense et de sécurité, avec les comités de vigilance pour repousser l’ennemi et par conséquent, mettre la communauté en dehors du spectre de ce terrorisme », déclare Souleymanou.
La solidarité humaine se présente donc comme un élément indispensable pour les communautés afin de mieux faire face aux différents fléaux sociaux du monde.
Innocent D H
L’information est contenue dans un communiqué signé ce lundi, 20 décembre 2021 par le Directeur général du Port autonome de Douala (PAD), Cyrus Ngo’o.
Dans sa substance, le communiqué du Directeur général (DG) du PAD annonce : « Le port de Douala sera fermé du vendredi 24 décembre 2021 à 24 heures 00 au dimanche 26 décembre 2021 à 6 heures 00 et du vendredi 31 décembre 2021 à 22 heures 00 au dimanche 2 janvier 2022 à 0h 00 ».
Le document précise que cette fermeture qui ne concerne pas les seuls engins et navires de servitude assurant la logistique pour les activités en offshore pétrolier s’observe à l’occasion des fêtes de fin d’année à savoir Noël et Nouvel an. Le Communiqué du DG du PAD indique également que, le 1er janvier 2022 à 0h 00, « tous les navires à quai salueront le passage à la nouvelle année par trois long coups de sifflets et arboreront le grand pavois de 6 heures à 18 heures ».
Le patron de la plateforme portuaire prescrit par ailleurs à tous les services de sûreté et de sécurité, les officiers et maîtres de port, les marins pompiers, les équipages des remorqueurs et les agents de la tour de contrôle, une veille stricte et un compte rendu de toute anomalie qui pourrait survenir pendant leur permanence, peut-on retenir du communiqué.
Innocent D H
C’est ce que révèle la loi de finances de l’Etat du Cameroun pour l’exercice 2022. Selon le même texte, les conditions d’application de cette exonération feront l’objet de contrôles sur une base annuelle par les services de l’administration fiscale.
Des indications contenues dans l’article 225 de la loi de finances de 2022, l’on note : « Sont exonérés de la taxe spéciale sur les revenus, en phase de recherche et de développement, les titulaires de contrats pétroliers et leurs sous-traitants pour les rémunérations sur l’assistance, la location d’équipements, du matériel et toutes autres prestations de services qui leur sont rendues au titre des opérations pétrolières par des prestataires étrangers, à condition que ces derniers : ne disposent pas d’un établissement stable au Cameroun ».
La loi dispose que, si les titulaires de contrats pétroliers et leurs sous-traitants en phase de recherche et de développement ne remplissent les conditions sus-évoquées, ils peuvent opter pour le taux réduit de la taxe spéciale sur le revenu de 3%.
A titre de précision, les titulaires des contrats pétroliers en phase de recherche et de développement bénéficiaient des cadeaux fiscaux pour ce qui concerne la taxe spéciale sur les revenus. De sources crédibles, ceci faisait perdre au trésor public, d’importantes ressources.
Innocent D H
Cette juridiction obtient ainsi un rendement largement au-dessus de celui engrangé durant les années précédentes. C’est la principale information rendue publique à l’issue de la 2ème édition de la Réunion annuelle d’évaluation du Tribunal militaire de Garoua tenue du 14 au 16 décembre.
Durant l’exercice 2021 qui tire à sa fin, le Tribunal militaire de Garoua a connu une activité très dense. Il a battu le record des résultats enregistrés l’année dernière tant en nombre de jugements rendus qui est de 346, qu’en recouvrement des condamnations pécuniaires reversées au profit de l’Etat qui sont de l’ordre de plus d’un million 500 mille francs CFA. « Les résultats sont plus qu’élogieux. En terme de décisions rendues, nous sommes passés du simple à plus du double. Concernant l’exécution des décisions, nous avons vu que la plupart des décisions rendues par le Tribunal militaire de Garoua pour cette année ont connu une exécution à 97%, ce qui nous réjouit énormément parce que ce n’est pas seulement important de rendre des décisions, mais encore faut-il que ces décisions soient exécutées », apprécie le Lieutenant-Colonel Nzie Pierrot Narcisse, président du Tribunal militaire de Garoua.
Il s’agit d’un bilan satisfaisant apprécié à sa juste valeur par le Président de la Cour d’Appel du Nord qui appelle par ailleurs le tribunal à plus de discipline pour des résultats meilleurs lors de la prochaine année judiciaire. « Il y a eu une nette amélioration dans le rendement du Tribunal militaire de Garoua. Ce que nous pouvons encourager, c’est autant que possible augmenter le rendement. Ce qu’on décrie le plus, c’est la détention préventive qui est plus d’affaires jugées que d’affaires non jugées. C’est ça le rôle d’une juridiction », recommande Ibrahim Halidou Bouba, Président de la Cour d’Appel du Nord.
Il ressort également de cette réunion d’évaluation annuelle 2021 du Tribunal militaire de Garoua que les départements de la Bénoué et du Mayo-Rey sont les plus criminogènes. Les personnels de cette juridiction à compétence spéciale qui se sont distingués tout au long de l’année ont été primés, en présence du Gouverneur de la région du Nord, Jean Abate Edi’i.
Innocent D H
Suspendu récemment, il a été réhabilité lors d’un conseil d’administration tenu le 10 décembre à Cotonou au Bénin. L’ivoirien a cependant été mis sous la tutelle d’un Comité ministériel de cinq ministres (administrateurs).
Ces ministres chargés d’exercer la tutelle sur le Directeur général de l’OAPI, ont pour mission d’assurer le suivi de ses actes de gestion. En outre, un mandat de trois mois a été donné au cabinet Mazars pour auditer la gestion du responsable et présenter un rapport définitif de cet audit au cours de la session du conseil d’administration extraordinaire prévue en mars 2022.
De sources crédibles, il ressort que cette réhabilitation n’était pas gagnée, car la présidente du conseil d’administration (PCA), la Béninoise Alimatou Shadiya Assouman, tenait ferme sur sa décision de suspendre le DG. En effet, elle accuse ce dernier, de malversations financières et de s’opposer à un audit qu’elle a commandé. Par ailleurs la PCA, était opposée à la présence de Denis Bohoussou Loukou à ce conseil d’administration.
L’on apprend dans la foulée que, le DG de l’OAPI a eu la mise sauve grâce à l’intervention du Cameroun et douze autres pays membres de cette organisation parmi lesquels la Côte d’Ivoire. La Béninoise Alimatou Shadiya Assouman a finalement infléchi sa position, elle qui était opposée à l’organisation d’un Conseil d’administration extraordinaire qui pouvait permettre au DG suspendu de participer aux travaux.
Innocent D H
C’est dans le cadre du 2ème Congrès national des donneurs bénévoles de sang du Cameroun. Les assises qui s’annoncent intenses, sont organisées par la Fédération camerounaise pour le don bénévole de sang (Fecadobes).
« La pandémie du Covid-19 : évidence de la nécessité d’un système de santé performant et spécifiquement d’une dynamique efficace du don de sang et de la transfusion sanguine au Cameroun ». C’est le thème marquant des assises du 2ème congrès national des donneurs bénévoles qui se tiennent dans quelques jours.
Experts, associations de donneurs bénévoles de sang, responsables des formations sanitaires, et organisations de la société civile entre autres, auront notamment droit à une session portant sur les « Performances et ruptures du système de la transfusion sanguine au Cameroun ». L’on apprend que, le thème retenu permettra par exemple de revisiter les opportunités et les perspectives de l’opérationnalisation du Centre national de transfusion sanguine (CNTS).
Précisons que, le CNTS crée par décret du Président de la République le 12 février 2019 a pour défi de juguler le déficit annuel de 300 000 poches de sang que connaît le Cameroun. Le projet consiste ainsi, à construire et équiper un CNTS dans les régions du Centre et du Sud, des centres interrégionaux dans le Nord, le Littoral, le Sud-Ouest, l’Ouest, le Nord-Ouest et l’Est du pays.
Le projet prévoit également, l’équipement de 98 hôpitaux de district pour la conservation du sang. Au-delà des équipements, il s’agit d’instaurer une culture de don de sang en transformant le système actuel basé sur le remplacement des poches de sang par les familles, en un système de don de sang régulier.
Innocent D H
De sources officielles renseignent que l’entreprise a d’ores et déjà introduit auprès du Ministère en charge des Mines, quatre demandes de permis de recherche. La Sonomines indique que son entrée imminente dans l’exploration et l’exploitation des ressources minières lui permettra rapidement de disposer des moyens financiers pour fonctionner de façon optimale.
Le DG du nouveau bras séculier de l’Etat du Cameroun dans le secteur de la mine solide, Serge Hervé Boyogueno précise, « Nous savons, par exemple, qu’au niveau des cimenteries, il y’a une forte demande en matière première nécessaire à la fabrication du ciment. Alors, nous envisageons d’exploiter, par exemple, les carrières de pouzzolane pour satisfaire cette demande. Il y a d’autres projets dans plusieurs secteurs qui seront maturés l’année prochaine (2022), avec la possibilité d’entrée en exploitation en 2023 », confie-t-il.
Il ajoute par ailleurs, « Comme vous le savez certainement, la Sonamines a un capital social de 10 milliards de FCFA. Cette seule ressource est insuffisante pour impulser le développement de l’entreprise et lui permettre de répondre efficacement aux attentes placées en elle. C’est dans cette optique que nous avons entrepris la maturation des projets en gestation, dont la mise en œuvre permettrait, à moyen terme, de garantir son autonomie financière ».
Au cours de sa première année d’existence, c’est-à-dire en 2020, la Sonamines a également élaboré une stratégie de canalisation et de commercialisation de l’or et du diamant., activité autrefois dévolue au Capam (Centre d’appui à l’artisanat minier), dont la nouvelle entité a repris les actifs conformément à la loi. Cette stratégie, dont le processus de validation est en cours, apprend-on, permettra à l’entreprise de doper ses performances dans la collecte des deux ressources minières sus-évoquées.
Innocent D H
Sous les auspices du Secrétaire de la Conférence des Nations unies sur le commerce et le développement, le Cameroun abrite du 14 au 17 décembre à Yaoundé, un atelier national sur la comptabilité publique et des entreprises en liaison avec les Objectifs de développement durable (ODD).
Dans ses explications, Juteau D. Tousse, premier conseiller à la Mission permanente du Cameroun à Genève déclare : « Le Gouvernement du Cameroun a pris l’engagement de permettre à ce que, dans le cadre de la comptabilité publique, des finances publiques, des entreprises publiques et privées, que nous puissions autant que faire se peut ressortir les éléments qui participent de nos engagements aux Objectifs de développement durable. Je prends un exemple, lorsque le gouvernement inscrit dans le cadre du budget de l’année, les forages. C’est l’accès à l’eau, c’est un objectif de développement durable. Lorsque nous parlons de la création des écoles, c’est un objectif de développement durable. Mais comment est-ce que ces éléments ressortent lorsque vous lisez le budget en termes des ODD ? C’est cela en fait ce qu’il est question aujourd’hui. C’est de pouvoir donner une certaine forme de transparence et de lisibilité. Parce qu’il n’y a pas un élément beaucoup plus palpable que les finances pour refléter ce que le Cameroun a prévu en termes d’ODD ».
Le Cnuced fait savoir qu’à travers cet atelier, le projet vise à permettre au Cameroun de développer des outils contribuant à mettre en lumière leur contribution dans l’atteinte des ODD. Ceci à travers la comptabilité des entreprises et des acteurs publics. Il est indiqué que, cette nouvelle comptabilité a pour avantage de faciliter l’accès des secteurs publics et privés aux financements verts et innovants, outre d’améliorer la lisibilité et la transparence des comptes. Les rapports des entreprises sur la durabilité pouvant être un moyen de mesurer la contribution de celles-ci à la réalisation des Objectifs de développement durable.
L’on apprend que, les 17 Objectifs de développement durable donnent les orientations à suivre pour parvenir à un avenir meilleur et durable pour tous. Ces ODD visent à répondre aux défis mondiaux auxquels la planète est confrontée notamment ceux liés à la pauvreté, aux inégalités, au climat, à la dégradation de l’environnement, à la prospérité, à la paix et à la justice.
Innocent D H