L'ouvrage offert par le groupe brassicole SABC a été rétrocédé aux populations du village situé dans l’arrondissement de Kumba III, région du Sud-Ouest du Cameroun le 14 janvier dernier.
C'est un forage disposant d'une profondeur de 58 mètres, et dotée d’une capacité de production de 4 m3/heure, et fonctionne à l’énergie solaire. Dans la foulée, l'on apprend que c’est la 2ème cérémonie du genre que le Directeur général du groupe SABC, Emmanuel de Tailly, préside dans la partie anglophone du pays en l’espace de deux semaines, après celle du 29 décembre 2021 dans la localité de Nkwen, arrondissement de Bamenda 3, région du Nord-Ouest.
Ces actions sociales de la SABC dans les deux régions anglophones du Cameroun contribuent à donner un peu de sourire aux populations qui, depuis fin 2016, subissent les affres d’une crise socio-politique orchestrée par les milices séparatistes réclamant la sécession.
Dans ces deux régions du pays, ces revendications ont conduit à la destruction de plusieurs infrastructures socio-économiques. Et depuis plusieurs années, le Gouvernement camerounais tente de remettre à jour ces infrastructures grâce au Plan de reconstruction des régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest, pour lequel le groupe SABC a récemment contribué à hauteur d’un milliard de FCFA.
Innocent D H
Dans la cité capitale de la région du Nord où est logée la poule D de cette compétition, les fils et filles de cette communauté se sont massivement mobilisés à la place des fêtes de Roumdé Adjia à la faveur de leur soirée culturelle.
Cette soirée culturelle était une véritable vitrine pour le peuple Daba de communier avec le public au cours de la grande fête du football africain. L’un des temps forts, c’est la prestation de l’artiste Daïrou Cissé Waye, digne fils de cette communauté. La sonorité musicale produite grâce à sa guitare traditionnelle a fait danser et chanter à l’unisson ses frères et sœurs. « Quand on joue cet instrument, on a vraiment envie de pleurer de joie. On l’exécute lors d’un évènement heureux ou à l’occasion d’une cérémonie malheureuse », explique Boubakary Kouvou, membre du comité d’organisation.
Une première édition qui se présente comme une passe décisive de ce peuple pour la réussite de la CAN Total Energies Cameroun 2021 à Garoua. C’est surtout une occasion indiquée pour vendre au public le riche patrimoine culturel Daba. Pour Aminatou Saïdou Botol, élite Daba, il s’agit d’une belle rencontre avec les siens mais surtout avec le monde extérieur. « Cet évènement permet de montrer aux autres que les Daba sont nombreux au Cameroun. Ça indique également que nous pouvons nous rassembler pour valoriser nos us et coutumes pour assurer leur pérennité », exprime-t-elle.
« Nous organisons des activités culturelles depuis le début de cette compétition à travers nos différents groupes de danse. Il est question pour nous à travers ces prestations de soutenir le Gouvernement pour une organisation réussie de la CAN dans notre pays. C’est pourquoi notre slogan tout au long de cette fête du football africain est : Peuple Daba supporters des lions indomptables », précise Halidou Mana, président du comité d’organisation.
Les Daba venus du Nord et de l’Extrême-Nord se disent déterminés à promouvoir leurs valeurs traditionnelles pour mieux les transmettre à la jeune génération.
Innocent D H
C’est la substance d’une correspondance adressée en date du 6 janvier dernier au Dr Taïga, Ministre de l’Elevage des pêches et des industries animales (Minepia) par le Secrétaire général de la présidence de la République (SGPR).
Dans cette correspondance, Ferdinand Ngoh Ngoh enjoint le Minépia de « travailler à la structuration de la filière bovine », afin « d’éviter à l’avenir le phénomène de hausse des prix de la viande de bœuf récemment observé » dans les marchés au Cameroun.
« Cette structuration devra viser la résolution de tous les problèmes identifiés dans ce secteur, notamment l’insuffisance de l’offre nationale et la forte dépendance de notre marché vis-à-vis du bétail provenant de l’extérieur, l’incapacité des bouchers à s’auto-financer, l’absence d’encadrement des acteurs, la lente opérationnalisation du marché à bétail d’Etoudi », prescrit le SGPR.
De sources proches du dossier, au Ministère de l’Elevage, des Pêches et des Industries animales, la lettre du SGPR fait l’objet d’une attention soutenue. C’est du moins ce que confie un cadre dans ce ministère, « Nous avons reçu une instruction et le dossier est en cours de traitement en interne », indique-t-il.
Selon certains opérateurs de la filière bovine, la feuille de route du Secrétaire général de la présidence de la République qui donne une vue d’ensemble des principales missions dévolues au ministère en charge de l’Elevage, se présente comme un camouflet aux responsables de ce département ministériel, dont les résultats du travail ne seraient pas véritablement ressentis sur le terrain.
Piqûre de rappel, au cours de l’année 2019, le Cameroun avait pourtant porté sa production de viande bovine à 107 000 tonnes. Le pays avait alors surclassé pour une fois la production avicole, qui fournissait jusqu’ici au pays la plus grande partie de sa production carnée. Cependant en 2019, l’essoufflement de la production avicole survient du fait de deux épizooties de grippe aviaire dont les conséquences étaient visibles sur la filière locale notamment en 2016 et 2017. L’instruction du SGPR vise dont incontestablement à redresser la pente pour une production en viande suffisante au Cameroun, mais surtout accessible à toutes les bourses.
Innocent D H
A en croire notre confrère du trihebdomadaire régional L’œil du Sahel, les champs de céréales dans les départements du Logone et Chari et du Mayo Tsanaga, sont pris d’assaut par les oiseaux granivores. Selon les premières estimations, environ 1 500 hectares de plantations de mil et de sorgho ont déjà été attaqués par ces oiseaux, faisant ainsi planer le spectre de la famine dans cette partie du pays.
Un responsable du Ministère en charge de l'Agriculture confie : « Ces oiseaux ont leur nid soit à l’intérieur du parc national de Waza, soit dans la zone rouge du côté du Nigeria. (…) Quand le sorgho en est en phase laiteuse, il devient leur produit de consommation par excellence. C’est pour cela que lorsqu’il n’y a pas d’intervention, ces oiseaux peuvent réduire la production à néant ».
En attendant une riposte globale contre ce phénomène, les populations sont obligées de se lever aux aurores pour protéger leurs champs, en chassant les oiseaux. Et c'est à juste titre qu'indique un agriculteur, « Dès 4 h du matin, les oiseaux envahissent déjà les parcelles pour picorer le mil. Avec les enfants, nous sommes obligés de nous précipiter au champ avant cette heure-là, pour espérer voir le reste du mil arriver à maturité. Actuellement, nous avons abandonné tous nos travaux de la journée pour nous consacrer uniquement à la protection de notre sorgho ».
Piqûre de rappel, dotée d’un climat déjà peu propice aux rendements agricoles importants, la région de l’Extrême-Nord fait généralement face à un déficit de production céréalière, en raison des attaques régulières des oiseaux granivores et des troupeaux d’éléphants qui détruisent les récoltes, exposant ainsi les populations à la menace de la famine.
Innocent D H
Le Ministre des Sports et de l’Éducation physique (Minsep), Narcisse Mouelle Kombi, est intervenu auprès du maire de Yaoundé pour obtenir la levée de la suspension de la campagne d’affiches publicitaires de l’Union camerounaise des brasseries (UCB), fournisseur officiel des boissons de la Coupe d’Afrique des nations de football (CAN) 2021, qui se joue actuellement dans le pays. Intervention qui est restée jusqu'ici lettres mortes, renseignent de sources internes à la Communauté urbaine de Yaoundé.
Selon une source bien introduite, « Le Minsep a suggéré au maire de la ville de Yaoundé de suspendre sa décision le temps de la CAN ». Cette source ajoute que le maire Luc Messi Atangana n’a pas répondu favorablement à la demande de Narcisse Mouelle Kombi. Une décision qui, manifestement, met à mal le déploiement de la campagne d’affichage d’UCB en rapport avec la CAN.
Rappelons que depuis le 2 novembre 2021, le maire de la ville a saisi le directeur général de la société Label Sarlu, agence de suivi des activités publicitaires de la super mairie de Yaoundé, afin de procéder au démantèlement des campagnes et dispositifs publicitaires d’UCB. Il est réclamé au brasseur une somme de 210 millions de FCFA au titre de la redevance due aux affichages publicitaires antérieurs. Le 30 décembre 2021, Label Sarlu a répercuté la décision de suspension à UCB, apprend-on.
Innocent D H
Le renforcement de ces mesures sécuritaire intervient à la suite des coups de feu entendus dans la soirée du 11 janvier 2022 à Buea, chef-lieu de la région du Sud-Ouest, en proie à un conflit séparatiste depuis 2017.
Des informations puisées à bonnes sources, des habitants rapportaient encore qu'en matinée du 12 janvier, des détonations ont été encore entendues dans la ville, notamment au Central Market Area. En outre, des capsules vidéo diffusées sur les réseaux sociaux montrent des éléments des Forces de défense et de sécurité dans les rues de la ville pourchassant d’éventuels insurgés.
L'on apprend que lesdits insurgés ont tenté de bloquer l’accès qui mène au stade de Molyko. Cependant, selon notre source, des blessés n'ont pas été enregistrés contraires à certaines informations véhiculées sur les réseaux sociaux.
Précisons que, la région du Sud-Ouest accueille une poule de la Coupe d’Afrique des nations (CAN) et deux équipes sont logées à Buea. Deux matchs sont prévus ce jeudi au stade de Molyko. Il s'agit notamment des rencontres Tunisie-Mali et Gambie-Mauritanie. L'on se rappelle qu'avant le début de la CAN, des groupuscules et autres factions séparatistes avaient promis de perturber le déroulement de cette compétition. Ce renforcement des mesures sécuritaire aux environs des stades visent à pallier toute éventualité.
Innocent D H
Il s’agit d’un organe consultatif porté par les jeunes Camerounais, pour la plupart ceux qui ont été invité par le Président français Emmanuel Macron à Montpellier dans le cadre du Sommet Afrique-France tenu en octobre 2021. Le Conseil de la société civile et des diasporas (CSCD) est issu d’un brainstorming organisé à Yaoundé ce 10 janvier par l’ambassade de France baptisé « Séquence de Yaoundé », une sorte de service après-vente dudit sommet.
Une plaquette produite par l’ambassade de France au Cameroun à la faveur du brainstorming organisé à l’Institut français de Yaoundé indique le rôle du CSCD : « La première mission dudit Conseil serait mise en place d’un véritable incubateur local des sociétés civiles et de la diaspora pour susciter, structurer et accompagner l’émergence de projets locaux et bilatéraux transformateurs ».
La représentation diplomatique française au Cameroun s’engage à accompagner cette initiative, notamment grâce à l’appui du Service de coopération et d’action culturelle (SCAC) et de l’Institut français du Cameroun. L’ambassade de France au Cameroun fait savoir en outre, « Les autres partenaires associés au projet accompagneront en 2022 cet incubateur de projets sociaux à travers un cofinancement important des initiatives et la mise à disposition d’expertise et de mobilités ».
Globalement, il est question pour la France, il est question : « de poursuivre la dynamique engagée, c’est une occasion de construire à travers le débat des propositions concrètes pour renouveler nos échanges et notre partenariat en y associant pleinement la jeunesse, les femmes et la société civile camerounaise ».
Innocent D H
Selon une source au sein de la Société anonyme des brasseries du Cameroun (SABC), le leader du marché brassicole dans le pays va changer de dénomination. Cette mutation survient après la création de la Compagnie fermière du Cameroun (CFC), la nouvelle filiale du groupe SABC dédiée à l’agro-agro-industrie.
A en croire la source sus-évoquée, « De moins en moins, nous serons des brasseries et de plus en plus nous serons une agro-industrie. C’est la raison pour laquelle le "B" de SABC va être changé de "brasseries" en "boissons", afin de devenir la Société anonyme des boissons du Cameroun pour refléter cette ambition ».
La compagnie fermière du Cameroun récemment créée par le groupe SABC comprend une maïserie dans la laquelle la SABC a investi 18 milliards de FCFA. Cette unité permettra de produire 30 000 tonnes de gritz de maïs chaque année, au moyen de la transformation de 60 000 tonnes de maïs brut achetées auprès des producteurs locaux.
Sur la fiche de présentation de l’entreprise, l’on apprend que la CFC sera également un acteur de la filière avicole camerounaise. L’on peut d’ailleurs découvrir, « La Compagnie fermière du Cameroun entend apporter son expertise pour l’amélioration de l’offre en nutrition animale, avec la mise en place d’une ferme parentale qui produira 112 500 œufs à couver/semaine et d’un couvoir capable de produire 90 000 poussins d’un jour par semaine (…) ». Des informations bien recoupées font savoir que la CFC ambitionne ainsi de produire 4,32 millions de poussins d’un jour, ainsi que 5,4 millions d’œufs à couver.
Innocent D H
Tout en saluant l’acte du Chef de l’Etat, responsables, enseignants et étudiants estiment qu’il s’agit d’une décision qui va profondément révolutionner le paysage académique dans cette partie du pays.
La nouvelle était vivement attendue au sein de la communauté universitaire dans les facultés annexes de l’Université de Ngaoundéré basées dans la cité capitale du Nord. L’acte du Chef de l’Etat les enchante à plus d’un titre. « C’est un sentiment de satisfaction qui nous anime. La création d’une université signifie aussi les perspectives de développement de la région du Nord. Une chose est certaine, les facultés et les grandes écoles qui sont mises en place tiennent compte des spécificités de la région », a confié à nos confrères de la Crtv, Dr Roukayatou Aboubakar responsable à l’annexe de la Faculté des Sciences économiques et de Gestion. Le Pr Mahamat Alhadji de la Faculté annexe des Sciences de l’Education exprime pour sa part, « S’agissant concrètement de la communauté universitaire, nous sommes très contents. C’est vrai nous savions que ça allait être créé, nous avons attendu, c’est arrivé ».
Pour les enseignants, la décision présidentielle est perçue comme une marque de confiance du Président de la République et une invite à plus de détermination au travail, pense le Pr Mahamat Alhadji. « Nous avons commencé par une annexe au niveau des sciences de l’éducation, aujourd’hui l’annexe est devenue non seulement une faculté, mais elle s’inscrit dans la lignée des grandes écoles. Nous sommes très ragaillardis, ça nous permet d’être très alaises et de continuer dans la même lancé en faisant de l’université de Garoua, une université comme toutes les universités du Cameroun », observe-t-il.
Sur le plan socio-économique, la nouvelle université d’Etat va offrir de nombreuses opportunités aux jeunes de la région du Nord avec notamment l’arrivée des grandes écoles. « Par exemple, l’Essec viendra également booster les potentialités des jeunes de la région du Nord par rapport à l’acquisition des connaissances sur le plan commercial. A travers les facultés et les grandes écoles, l’université vient booster l’employabilité des jeunes », ajoute le professeur.
Une nouvelle également accueillie avec ferveur par les étudiants et élèves de cette partie du pays qui voient leur avenir se dessiner en rose. « En tant qu’étudiant ça me permettra de revenir vivre auprès de mes parents sans aller loin à Ngaoundéré ou à Maroua. Maintenant, je suis chez-moi. Je suis fier, je vais faire l’université sur place à côté de mes parents et mes amis », se réjouit Mohamadou Amadou, étudiant en troisième année à l’université de Ngaoundéré.
La communauté universitaire du Nord qui ne cesse de dire merci au Président Paul Biya pour sa constante sollicitude n’attend que l’achèvement de la mise en place institutionnelle de la nouvelle université pour le démarrage effectif de ses activités.
Innocent D H
Mobilisées pour la plupart dans les fans zones, bars et autres lieux de loisirs, elles ont vécu de bout en bout sur les écrans, la victoire des Lions indomptables du Cameroun contre les étalons du Burkina Faso. Elles se disent d’ailleurs déterminées à être soudées derrière l’équipe nationale qui a fait une belle entrée en scène dans cette compétition.
L’ambiance vécue ce dimanche à Garoua et ses environs est celle digne d’une grande fête de football. Dès le lancement de la cérémonie d’ouverture de cette compétition, les rues étaient dessertes. Chacun a pris d’assaut les fans zones, bars et autres points chauds de la ville pour vivre ce moment exceptionnel de l’histoire dont le coup d’envoi a été donné en présence du Chef de l’Etat, Paul Biya. « Extraordinaire, je n’avais pas eu la chance de voir la CAN en 1972. Ce que j’ai vu aujourd’hui, je me suis demandé si je suis au Cameroun dans mon pays parce que c’est comme si j’étais dans un autre monde. C’est déjà quelque chose de beau, très jolie chorégraphie durant la cérémonie d’ouverture. Tout ce ceci s’est passé en présence du Président de la République », exprime un fan.
Dans une ambiance de haute facture, les populations de la cité capitale du Nord ont savouré avec joie la victoire de leur équipe nationale. Comme un seul homme, elles ont démontré leur engagement à rester soudées derrière les Lions indomptables. « Je suis très content. C’est un match qu’il fallait gagner à tout prix. On attendait cette victoire, et les lions indomptables ont joué à fond ce match, ils ont gagné. Je m’engage à les soutenir jusqu’au bout », lance un autre supporter des Lions. Un autre ajoute en indiquant, « Pour un début d’un match si le Cameroun arrive déjà à vaincre l’équipe ennemie, c’est que ça fait vraiment une bonne promesse. Mon souhait est que le Cameroun qui organise cette CAN puisse décrocher le trophée au soir du 6 février prochain ».
En attendant la prochaine sortie de Aboubakar Vincent et ses coéquipiers, les populations de la ville de Garoua, où est logée la poule D de la CAN ont déjà le regard tourné vers le stade omnisport de Roumdé Adjia pour vivre dans l’allégresse un autre duel très attendu qui va mettre aux prises les pharaons d’Egypte (pays le plus titré de la CAN, 7 étoiles) avec le Nigéria qui a trois titres dans sa gibecière.
Innocent D H