Dans une correspondance signée le 28 décembre dernier par son président Samuel Eto’o, la Fecafoot menace MTN de poursuites judiciaires, pour l’usage abusif du label « Lions indomptables » dans des publicités liées à la Coupe d’Afrique des Nations de football (CAN).
Après la Confédération africaine de football (CAF) qui a mis en demeure MTN Cameroon de stopper toute publicité liée à la CAN 2021 qu’organise le Cameroun du 9 janvier au 6 février 2022, c’est au tour de la Fédération camerounaise de football (Fecafoot) de s’en prendre à l’opérateur des télécoms. En effet, la Fecafoot dénonce : « De manière insidieuse et surtout sans avoir acquis les droits marketings sur les Lions indomptables, vous utilisez les identifiants de l’équipe nationale du Cameroun (dessin de maillots vert-rouge-jaune et usage du terme indomptable associés à une publication sur le football pour communiquer auprès des internautes du monde entier sur vos pages digitales. De même, il suffit de regarder ladite page digitale pour constater l’utilisation de l’image de la Can Total Energies 2021 dont le match d’ouverture sera l’un des moments historiques ».
La situation cause un préjudice commercial important d’environ 50 millions de FCFA avec des sponsors officiels qui se trouvent privés de leur exclusivité, se plaint l’instance faitière du football camerounais. C’est à ce titre que la Fecafoot écrit à MTN : « C’est pourquoi nous vous mettons en demeure par la présente de procéder immédiatement à l’arrêt de l’ambush marketing (ensemble des pratiques promotionnelles utilisées par une marque ou une entreprise pour se rendre visible lors d’un évènement-généralement sportif-mais sans avoir versé l’argent nécessaire à ses organisateurs pour en devenir commanditaire officiel et pouvoir y associer son image) ».
Le président Samuel Eto’o rappelle dans son courrier que MTN est récidiviste. Selon lui, en date du 10 février 2021, la Fecafoot avait déjà adressé une correspondance à l’opérateur de télécoms pour déplorer vertement l’exploitation illégale dudit label avec des allusions très explicites relatives aux prestations et performances des Lions indomptables A’ lors du Championnat africain des nations (CHAN) 2020 tenu au Cameroun. Ce qui amène le président de la Fecafoot à souligner : « Malgré toutes les observations et réserves émises dans ladite correspondance quant à l’utilisation déloyale des droits appartenant à la Fecafoot, il est tout de même regrettable de constater que notre préoccupation est restée lettre morte ».
Innocent D H
L’invite est de Louis Paul Motaze qui vient de lancer solennellement à Garoua, le budget de l’Etat et des autres entités publiques au titre de l’exercice 2022. Le Ministre des Finances s’est appesanti sur la responsabilité des acteurs de la chaîne d’exécution budgétaire appelés à plus de professionnalisme et de patriotisme pour l’atteinte des objectifs de développement.
Plusieurs priorités sont inscrites dans le budget de l’Etat du Cameroun pour l’exercice 2022. Le Gouvernement entend entre autres, intensifier la riposte contre la pandémie à coronavirus en mettant un accent sur la vaccination, la mise en œuvre de la couverture santé universelle, la veille sécuritaire, mais surtout l’opérationnalisation du plan de construction des régions du Nord-Ouest, du Sud-Ouest et de l’Extrême-Nord, et surtout la parfaite organisation de la CAN TotalEnergies Cameroun 2021. « Il y a des mesures qui sont qui sont prévues dans la loi de finances qui vont permettre la mobilisation d’une grande quantité de recettes pour la couverture des dépenses projetées dans le budget 2022 », explique le directeur du contrôle budgétaire et audit au Ministère des Finances.
Les principales innovations de la loi de finances 2022 ont été expliqués aux différents acteurs qui se disent prêts à relever le défi de la performance. « La théorie unique, c’est la réforme du système comptable. Nous sommes dans le même Etat, le Ministre des Finances doit avoir la situation de la trésorerie de l’Etat en temps réel. Il n’est donc pas question de garder l’argent de l’Etat dans les banques commerciales », confie une participante.
Pour le Minfi, discipline, rigueur et respect des procédures, sont les maîtres mots qui doivent sous-tendre les actions pour une exécution efficace et efficiente du budget, gage d’un développement socio-économique assuré.
A titre de rappel, l’enveloppe globale du budget de l’Etat du Cameroun pour cet exercice est 5 752,4 milliards de FCFA contre 5 480,4 milliards en 2021, soit une augmentation en valeur absolue de 272 milliards de FCFA et d’un taux de 5% en valeur relative.
Innocent D H
Des pressions inflationnistes plus fortes qu'en 2021 du fait des surcoûts du fret maritime, révèle le rapport de la politique monétaire de la Banque des Etats de l'Afrique centrale (Beac) pour le compte du mois de décembre 2021.
Selon le rapport de la Beac, " Les pays de la Cemac devraient se préparer à faire face à des pressions inflationnistes plus fortes en 2022 et 2023 qu'en 2021, en lien avec les coûts du fret, qui impliquent un surcoût pour les entreprises aussi bien industrielles que commerciales, qui seront reportés sur les produits et services aux ménages ".
A en croire les explications de la banque centrale des Etats de la zone Cemac (Cameroun, Centrafrique, Congo, Gabon, Guinée équatoriale et Tchad), cela pourrait arriver parce que les importateurs ont généralement l'habitude de répercuter une partie de la hausse du coût de transport sur les consommateurs par prix, entraînant ainsi des tensions inflationnistes.
La Beac s'appuie sur une étude relative à l'impact des coûts du fret sur les niveaux des prix importés et à la consommation publiée le 18 novembre 2021 par la Conférence des Nations unies sur le Commerce et le Développement (CNUCED). " L'impact sera plus important dans les petits États insulaires en développement (PEID), qui pourraient voir les prix à l'importation augmenter de 24% et les prix à la consommation de 7,5%. Dans les pays les moins avancés (PMA), le niveau des prix à la consommation pourrait augmenter de 2,2% ", prédit l'institution.
Dans ses projections, la Beac annonce un taux d'inflation de 2,2% dans la Cemac en 2022, soit une hausse de 0,5% par rapport à 2021 qui était de 1,7%.
Toutefois, pour contenir ces pressions inflationnistes, la Beac suggère : " Les mesures fiscales douanières à l'instar de celle prise le 16 novembre 2021 par l'Etat du Cameroun d'accorder aux importateurs un rabattement de 80% du montant du fret à prendre en compte pour la détermination de la valeur en douane des marchandises importées par voie maritime pourrait contribuer à contenir au moins à court terme l'effet des coûts du fret sur les prix au Cameroun ".
Innocent D H
Révélation en a fait ce mardi 4 janvier 2022 par la compagnie aérienne nationale. Une offre de la Camair-Co contenue dans un flyer distribué sur les réseaux sociaux.
Dans le document mis en circulation par la Camair-Co, il est indiqué : " La solution d'affrètement la plus simple pour le transport des délégations de supporters et de sportifs pendant la CAN TotalEnergies Cameroun. Entreprises, tour-opérateurs, agences de voyages (...) choisissez le programme qui vous convient le mieux et faites voyager en toute confiance les supporters de votre équipe préférée, directement dans la ville qui accueille le match ".
Cette offre vient s'ajouter aux vols réguliers qui, grâce à plusieurs rotations hebdomadaires, vont continuer à assurer la desserte de 5 capitales régionales sur les 10 que compte le Cameroun. Parmi les villes régulièrement desservies, trois vont abriter les rencontres de la CAN.
De sources internes à l'entreprise, les charters que propose la compagnie aérienne publique pourraient permettre d'ajouter au moins une autre ville hôte de la CAN sur les lignes de la Camair-Co. Il s'agit ainsi, de la ville de Bafoussam. Son aéroport a en effet, reçu une cure de jouvence à la faveur de la compétition qu'accueille le pays.
L'on apprend que pour éviter d'éventuels désagréments, la compagnie s'est prémunie pour cette campagne. Ce qui laisse donc croire à de nouvelles mesures de leasing pour notamment résoudre l'équation de sa flotte.
Innocent D H
L'année 2022 est sur les rails depuis quelques jours. Les populations camerounaises dans leur immense majorité font le bilan de 2021, tout en faisant des projections en termes de défis à relever. Des résolutions qui sont de plusieurs ordres notamment sur les plans social, professionnel et même spirituel.
Nouvelle année, nouvelle méthode a-t-on coutume de dire. L'année 2022 qui vient de démarrer, est un moment de repère pour les Camerounais qui regardent dans les rétroviseurs pour mieux se projeter dans l'avenir. "L'année 2021 a été marquée de beaucoup de tristesse. C'était aussi une année de succès sur le plan académique, mais aussi sur le plan professionnel", confie Robert Wilyang. "Sur le plan de la santé, je rends grâce à Dieu. Mais sur le plan de l'épanouissement personnel, tout ne s'est pas passé comme je l'aurais souhaité", indique pour sa part Kidari Beau Soleil.
Un bilan de 2021 plutôt mitigé qui invite à rectifier le tir pour vite oublier les multiples échecs, préserver les acquis, mais surtout apporter des innovations en cette année 2022. Des engagements auxquels tient fermement Fadi Marceline : "Je m'engage personnellement à cultiver la paix autour de moi. On n'est conscient du fait que les différends conduisent parfois à des frictions et si on fait pas attention, on peut facilement sombrer dans le conflit que ça soit avec les voisins, ses frères et sœurs ou avec ses amis. La paix, c'est quelque chose de sacré". "Ma résolution en cette nouvelle année, c'est celle qui est liée à ma spiritualité, comment me comporter vis-à-vis de Dieu ? Et, généralement pour un bon chrétien, il faut être une personne qui respecte les commandements de Dieu, car Dieu a dit, si vous m'aimez, gardez mes commandements", exprime Abba.
Pour réussir à mettre en œuvre cet ensemble de résolutions, les uns et les autres où qu'ils se trouvent, entendent injecter dans leur quotidien une bonne dose de discipline et d'endurance. "Je me projette pour cette année qui commence, à travailler beaucoup plus que les années précédentes. Et surtout, il faut être discipliné dans tout ce que nous entreprenons, c'est le secret de toute réussite", insiste Kidari.
Conscients de l'existence de nombreux aléas pouvant impacter la matérialisation de leurs vœux durant la nouvelle année, les Camerounais placent 2022 sous le signe du travail bien fait pour des résultats honorables.
Innocent D H
Le Comité local d’organisation de la Coupe d’Afrique des nations (COCAN) vient de dévoiler les prix des billets d’accès aux stades, qui seront mis en vente dès ce mardi 4 janvier 2022. Dans la foulée de l’annonce des tarifs, une polémique alimente les débats chez certains supporters camerounais qui les jugent exorbitants.
Les billets sont disponibles en trois catégories (1, 2 et 3) et les prix oscillent entre 3000 FCFA pour les matches de phase de groupes à 20 000 FCFA pour la finale. Des prix qui ne sont pas du goût de certains supporters qui les trouvent élevés. C'est le cas de cet internaute qui se désole sur Facebook, « Pourquoi ne pas faire un peu moins cher pour que les stades soient remplis et ces Blancs arrêtent de se foutre de la CAN, car c’est parce que la compétition est désertique qu’ils trouvent que c’est un petit tournoi ». Un autre internaute qui regrette lui aussi, « Avec un salaire de 36 000 FCFA par mois, puis-je être capable de payer cette somme pour un divertissement de quelques heures ? ». « Même ici au Gabon, le billet le moins cher de la finale coûtait 5 000 francs », renchérit un autre internaute.
Si l'on se réfère comparativement à la CAN 2019 tenue en Égypte, les prix des billets avaient été revus à la baisse, alors que les supporters égyptiens criaient à la cherté. « Le Comité (…) a décidé de réduire le prix des billets de troisième classe pour les matches de l’Égypte dans la première phase de la compétition de 200 à 150 livres (environ 6 500 à 5 200 FCFA, NDLR) », avait annoncé le Comité d’organisation égyptien de la CAN dans un communiqué. Cette révision des prix visait à « alléger le fardeau sur les supporters égyptiens et de renforcer leur présence dans les tribunes afin d’encourager leur équipe et de profiter du tournoi organisé dans leur pays », précisait le document.
Innocent D H
La réception technique ces premiers kilomètres a eu lieu le 31 décembre dernier par le Directeur général des Travaux d’infrastructures du ministère des Travaux publics (Mintp). L'étape signifie ainsi que l’infrastructure est désormais ouverte à la circulation.
Selon le Mintp, « C’est une étape qui consiste à apprécier la qualité technique de l’infrastructure, la conformité avec le cahier des charges et qui permet de se prononcer sur la réception des travaux. La réception étant validée, l’infrastructure est dès à présent ouverte à la circulation avec une période de garantie d’un an. La période de garantie permet également de corriger des vices de construction qui pourraient être observés dans la réalisation des travaux. La réception définitive va donc être prononcée au terme de la période de garantie ».
Cette réception technique se fait alors que les travaux sur les voies de raccordement de cette partie de l’autoroute au réseau routier de Yaoundé (Carrefour entrée Cité verte – carrefour MEEC – Nkolbisson – Minkameos – PK0) et à la nationale n° 3 au niveau de Boumnyebel ne sont pas achevés. Il faut également noter que les infrastructures de fonctionnalité (péages, stations de pesage, aires de repos et de services et bande d’arrêt d’urgences en) ne sont pas encore construites et le contrat de concession pour l’exploitation de cette portion de l’autoroute n’est pas encore signé.
Les travaux de cette phase ont débuté le 13 octobre 2014, pour une durée de 48 mois. Mais ils ont connu deux prolongations de 12 (13 octobre 2018 au 12 octobre 2019) et 14,5 mois (13 octobre 2019 au 31 décembre 2020) à cause des nombreuses difficultés. Du côté de China First Highway Engineering, on parle d’un ralentissement des travaux provoqué par les retards dans la libération des emprises et surtout dans le paiement des décomptes.
Pour la phase 2 (136 km), le Mintp estime le coût global des travaux à 812,8 milliards de FCFA (hors taxes). Dans le détail, un montant de 690,6 milliards sera affecté pour la section autoroutière et 74,3 milliards pour les bretelles. Le contrôle et les indemnisations sont évalués à 36,7 milliards et 11,2 milliards respectivement.
Des explications du Mintp, l'on apprend : « Exécutée en mode PPP [Partenariat public-privé], cette phase est rendue à l’étape d’appel d’offres restreint, après la publication le 5 octobre 2020, de la liste des trois partenaires retenus à l’étape d’appel public à manifestation d’intérêt. La conception durera 15 mois et les travaux 48 mois ».
Innocent D H
C'est la substance d'un décret signé par le Chef de l'Etat le 29 décembre 2021. En effet, le texte présidentiel habilite le ministre camerounais de l’Économie, Alamine Ousmane Mey à contracter un prêt d’un montant de 83,5 millions d’euros (près de 55 milliards de FCFA) auprès de la Société internationale islamique de financement du commerce (ITFC en anglais).
Selon de sources concordantes, ce financement de type Mourabaha (prêt sans intérêt, mais assorti d’une commission fixée à l’avance) servira aux opérations d’importations de produits pétroliers par la Société nationale de raffinage (Sonara). Rappelons qu’au terme d’un incendie survenu en mai 2019, la Sonara a perdu une bonne partie de ses équipements de raffinage, ce qui contraint le pays, depuis cette date-là, à importer les produits pétroliers finis (gasoil, super, pétrole lampant) consommés sur son territoire.
Les autorités publiques indiquent que, ce mode d’approvisionnement, qui se fait trimestriellement par appels d’offres en direction de traders internationaux, est plutôt bénéfique. Il permet en effet, de réaliser des économies substantielles. Les gains générés par le biais de ce mécanisme entre juin 2019 et juin 2020 ont été de 150 milliards de FCFA soit 25 milliards de FCFA en moyenne par trimestre, renseignent les chiffres du ministère de l’Eau et de l’Énergie.
Innocent D H
Diverses dispositions sont prises pour une couverture optimale de cet évènement continental par les organes de presse. Les aspects techniques, ainsi que ceux liés aux programmes et accréditations cristallisent l’attention des journalistes qui se mobilisent pour offrir une Can sucrée à Garoua.
A quelques jours du lancement de la grand-messe du football africain, le sujet est sur toutes les lèvres au sein des structures médiatiques exerçant dans la région du Nord. Les professionnels de la presse publique et privée chaussent leurs godasses pour une CAN réussie sur toute la ligne. « Personnellement, nous savons que psychologiquement on doit être préparé pour 21 jours de compétition », déclare Aliou Abdallah, journaliste à Galaxie Télévision. Quant à Félix Swaboka, du journal Emergence tout est mis en œuvre pour que le professionnalisme triomphe : « Après la lettre de pré-accréditation que nous avons reçue de la CAF, nous sommes sur le terrain dans l’attente des équipes qui vont participer à cette compétition pour la poule D à Garoua », confie-t-il.
Au niveau technique ou de la grille des programmes, aucun détail n’est négligé. A en croire Loris Cleta Diang, directeur de l’information à Galaxie Télévision, une chaîne qui émet à partir de la cité capitale du Nord : « Nous avons acquis du nouveau matériel, nous avons créé quelques petits programmes notamment des pages spéciales dans le journal. Nous avons également mis en place des brigrades qui seront disponibles en temps et en heure à chaque fois que le besoin se présentera ».
La Crtv, médias de l’audio-visuel du service public n’attend qu’à offrir le meilleur de la CAN aux auditeurs, téléspectateurs et internautes grâce à son dispositif de production et de diffusion haute définition. « Au niveau du centre de diffusion de Garoua, nous avons bénéficié de l’installation d’un émetteur numérique qui va être l’élément principal de diffusion des différents matches de la CAN. Les centres de diffusion ont été renforcés en matière d’équipement de secours au niveau de l’énergie. Beaucoup est en train d’être fait, certainement dans les jours avenirs, ce sera complété notamment avec tout le mastodonte d’équipements de production », indique Fabrice Kalassi Tadefo, chef de département technique par intérim à la station régionale Crtv-Nord.
Des organes de presse sur les starting-blocks de la CAN qui bénéficient de la coordination de la Commission communication. Le délégué départemental de la Communication de la Bénoué, Taïwe Abdou Diya, vice-président de cette commission pour le site de Garoua, fait savoir : « Nous avons réunis les médias de la place afin qu’ils nous produisent des programmes dédiés exclusivement à la CAN. Notre crainte se situe au niveau des accréditations proprement-dites. Il est vrai, le centre de Garoua a été déjà opérationnel, mais ils ne fournissent pas encore des accréditations. On ose croire que d’ici les jours qui suivent les accréditations vont sortir et là nous auront l’assurance que ces journalistes seront soient accrédités ou pas ».
Sur leurs bancs de touche, les organes de presse de la région du Nord affûtent sereinement leurs crampons pour une CAN de la poule D mémorable à Garoua.
Innocent D H
Le constat est du Ministre camerounais des Transports qui vient d’effectuer à Garoua une visite d’évaluation du niveau de mise en œuvre des recommandations qu’il a faites en novembre dernier dans l’optique d’arrimer cette plateforme aéroportuaire aux standards internationaux.
L’aéroport international de Garoua qui a reçu une cure jouvence affiche désormais fière allure. Le Ministre des Transports, Jean Ernest Massena Ngalle Bibehe vient de passer au scanner les compartiments de cette aérogare à quelques jours de la CAN Total Energies Cameroun 2021. De cette visite du Mintransports, l’on apprend que cet aéroport vieux d’une quarantaine d’années, réhabilité peut recevoir simultanément 7 aéronefs moyens et 10 de petites tailles. « C’est une véritable transfiguration à laquelle nous venons d’assister. Toutes les recommandations sans exception ont été suivies des faits et de la plus belle des manières. Des travaux qui ont été faits ici, sont d’une excellente facture. Que ce soit l’éclairage, la peinture, le forage, la gestion de l’eau, la climatisation, nous sommes véritablement satisfait ».
Le Mintransports a également passé au peigne fin le volet transport terrestre. Dans ce domaine, fait savoir Jean Ernest Massena Galle Bibehe : « Les usagers de la route pendant la CAN vont aussi bien emprunter les bus dédiés, mais également des taxis qui ont fait leur retour ».
A l’issue de cette visite du Ministre des Transports à Garoua en cette veille de la CAN, il est donc une certitude que la ville qui accueille la poule D de cette compétition est déjà prête à offrir son hospitalité légendaire aux hôtes de cette grand-messe du football continental.
Innocent D H