Telle est la teneur d’une ordonnance de sursis à exécution rendue ce 28 décembre 2021 par la Cour de justice de la Cemac, basée à Ndjamena, la capitale tchadienne.
« Statuant publiquement, en matière de sursis à exécution, en appel et en dernier ressort, déclarons le recours en annulation recevable ; recevons par voie de conséquence le recours en sursis à exécution ; ordonnons le sursis à exécution de la décision Cobac (…) du 27 août 2021 portant démission d’office du président du conseil d’administration, Monsieur Léon Koffi Konan, et l’ensemble des membres du Conseil d’administration de la Banque Atlantique du Cameroun (BACM) ; disons que la présente ordonnance est exécutoire de plein droit et n’est pas susceptible de recours… », peut-on lire dans l'ordonnance rendue par la Cour de justice de la Cemac.
De sources dignes de foi, cette ordonnance fait suite à deux recours introduits auprès de la Cour le 16 novembre 2021 par la Banque Atlantique Cameroun. L'on apprend que le premier recours vise l’annulation de toutes les sanctions (quatre au total) prises le 27 août 2021 par la Commission bancaire de l’Afrique centrale (Cobac) contre BACM, tandis que le second porte sur le sursis à exécution de la décision de la Cobac démettant tous les membres du Conseil d’administration de cette banque.
En attendant de donner suite au recours par lequel BACM sollicite l’annulation pure et simple des sanctions de la Cobac à son encontre, la Cour de justice de la Cemac ordonne d’abord la suspension de la décision démettant les membres du Conseil d’administration de cet établissement de crédit.
« L’exécution immédiate de cette décision entraînerait des conséquences graves et irréparables », et pourrait entraîner un « risque systémique », précise la banque. Ceci dans la mesure où, poursuit la banque, les « autres entités du groupe auquel appartient BACM subissent également les répercussions négatives de la décision de la Cobac, en particulier sur le plan des relations avec les correspondants et les organes de régulation des juridictions où le groupe est implanté, ou envisage de l’être (UMOA, Comores, île Maurice, Madagascar) ». Par ailleurs, BACM révèle qu’à la suite de la publication de cette sanction de la Cobac, « les négociations engagées par le groupe avec les bailleurs de fonds internationaux ont été suspendues, avec des perspectives négatives quant à leur issue… ».
Les avocats de BACM ont invoqué six moyens pour la défense de leur client afin de convaincre les juges de la Cour de justice de la Cemac. Il s’agit, entre autres motifs, de la violation des dispositions de la charte de conduite des missions de contrôle sur place, instituée par la Cobac elle-même en 2010 ; de la violation des dispositions du règlement Cobac portant organisation des procédures des sessions de la Cobac ; de la violation des dispositions du règlement Cobac relatives aux modalités de convocation des dirigeants d’un établissement ; de la violation des dispositions de l’annexe de la convention du 16 octobre 1990 portant création de la Cobac, etc. Indiquons que, les deux autres motifs présentés par BACM sont relatifs à l’inadéquation entre le contenu de la convocation servie aux dirigeants de la banque et le motif de blanchiment des capitaux finalement invoqué pour soutenir les sanctions prises à l’encontre de BACM, d’une part, et aux entorses dans les procédures de notification desdites sanctions aux dirigeants de la banque, d’autre part.
Innocent D H
Dans une tribune, l’enseignant de journalisme et directeur de publication indique que, la France continue de se comporter en Afrique comme si nous étions toujours en 1885. Pour lui, il est clair que si l’Hexagone persiste dans cette posture, elle perdra sa place en Afrique.
« Je suis dans les médias français la vaste campagne que Paris mène à travers le monde pour dénoncer les contacts vrais ou supposés que le Mali entretiendrait avec la Russie, à travers le groupe militaire Wagner. Cette relation, au cas où elle s’avérait fondée, elle fait perdre le sommeil aux autorités française », constate Xavier Messè.
Il poursuit son analyse en relavant que la France continue de se comporter en Afrique comme si nous étions toujours en 1885, du temps où le continent noir fut découpé à Berlin et les morceaux distribués à l’occident. Et ce n’est pas tout, de l’avis de l’enseignant de journalisme, « La France continue de se comporter en Afrique comme après la première Guerre mondiale quand elle avait reçu mandat de coloniser certains pays africains y compris le Mali. La France continue de se comporter comme si depuis 1960, ses colonies d’Afrique n’avaient obtenu leur indépendance ».
« Je comprends mal que, si le Mali a passé des accords militaires avec la France, il y a 8 ans pour combattre le mouvement djihâd, si depuis ce temps Bamako n’a pas obtenu des résultats attendus, il ne se tourne pas vers d’autres expériences, y compris le groupe Wagner, ce qui importe, étant le résultat », s’interroge Xavier Messè après avoir minutieusement observé l’attitude de la France.
Le directeur de publication est d’autant plus contrarié, il ne comprend pas pourquoi, le Mali, pays souverain doit-il demander l’accord de la France pour passer des accords avec un pays ou avec une association. « Lorsque Paris engage des relations militaires ou commerciaux avec un pays ou une association dans son intérêt, consulte-t-il un seul pays africain ? Plusieurs pays africains utilisent des mercenaires israéliens qui sont exagérément rémunérés, pourquoi la France ne condamne-t-elle pas ce mercenariat ? Les pays qui font appel aux mercenaires israéliens trouvent leur compte. Pourquoi le Mali et la RCA ne coopéreraient-ils pas avec Wagner, s’ils obtiennent un résultat attendu ? », autant de questions que se pose Xavier Messè.
Il croit savoir néanmoins, « La Russie n’a pas de passé esclavagiste ou colonialiste comme la France, mieux, ce pays a toujours combattu l’esclavage, il a énormément aidé l’Afrique à sortir du colonialisme. Les anciens colons dont on connaît la main mise sur l’Afrique, voient mal que continent tisse des relations avec d’autres puissances. Allez en RCA, pays qui a la France jusque dans son drapeau : c’est la misère et le désordre volontairement entretenus. Depuis que la Russie par Wagner est à Bangui, la sécurité est de retour et l’activité économique a repris ».
« La France politique doit changer son regard sur l’Afrique. Elle doit respecter les Africains. La France n’est plus la patronne de l’Afrique. Si elle continue d’avoir un comportement paternaliste sur le continent, elle perdra sa place et l’estime des Africains », propose Xavier Messè pour conclure.
Innocent D H
Dans une signée ce 27 décembre 2021, le Directeur général (DG) des Douanes, Fongod Edwin Nuvaga suspend temporairement les opérations d’exportation des huiles végétales et des céréales produites au Cameroun.
Dans sa note, le DG des douanes écrit : « Le service et les usagers sont informés que les opérations d’exportation de céréales (arachides) et des huiles végétales (Mayor, Azur, Neïma, Diamaor, Star oil et Pacific oil) produites au Cameroun suspendues à compter de la date de signature de la présente note de service. Les chefs de secteur des douanes ».
Cette mesure de subvention intervient à la suite d’une correspondance adressée le 3 décembre 2021 au gouverneur de la région de l’Extrême-Nord, Midjiyawa Bakary, par le ministre camerounais du Commerce, Luc Magloire Mbarga Atangana, renseigne l'administration douanière. En effet, le Mincommerce prescrivait à l'autorité administrative locale de prendre les mesures nécessaires pour interdire l’exportation des céréales (riz, maïs, mil, sorgho) vers les pays frontaliers. Ceci afin de freiner la flambée des prix sur le marché local, et garantir l’approvisionnement des populations.
Selon les révélations issues d'une récente étude du Bureau de mise à niveau des entreprises (BMN), l’approvisionnement des céréales dans les régions septentrionales du Cameroun est fortement perturbé par les exportations en direction des pays voisins tels que le Nigeria et le Tchad. Ainsi, chaque année, indique cette étude, environ 70% de la production de riz au Cameroun (80% des espaces aménagés pour cette culture se trouvent dans le Nord et l’Extrême-Nord) est exportée vers le Nigeria.
En ce qui concerne les huiles végétales, une inflation notoire sur le marché en cette fin d’année à en croire les plaintes exprimées par les ménagères. Selon leurs récriminations, un litre d’huile raffinée qui coûtait il y a peu 1150 FCFA affiche actuellement 1600 FCFA. Soit une hausse de 450 FCFA, ce qui impacte profondément le panier de la ménagère.
Innocent D H
L'annonce est du Ministre des Finances (Minfi), Louis Paul Motaze qui indique que dans son exécution, le département ministériel dont il a la charge veut « assurer une fluidité dans la gestion de la dépense publique et anticiper les éventuelles difficultés ».
Dans l'optique de ce lancement, le Minfi s’organise pour que tous les acteurs concernés soient au même niveau de compréhension des réformes induites par le régime financier de l’Etat et des autres entités publiques de 2018. C’est d'ailleurs dans ce sillage que le patron camerounais des fiances organise un atelier de sensibilisation et de vulgarisation sur les innovations de la loi de finances et de la circulaire d’exécution du budget le 12 janvier prochain.
Indiquons que, parmi les actions menées afin d’implémenter lesdites réformes, figurent notamment la prise en compte dans le dispositif Probmis de la nomenclature budgétaire de l’Etat de 2019 et de la dématérialisation de la procédure budgétaire à travers la suppression du carnet de bon d’engagement.
Selon le projet de loi de finances préparé par le gouvernement, le budget de l'Etat du Cameroun pour l'exercice 2022 s’équilibre en ressources et en emplois à 5 762,4 milliards de francs CFA. Soit 5 599,7 milliards francs CFA au titre du budget général et 152, 7 milliards de francs CFA pour les Comptes d’Affectation spéciale. Comparé au 5 480,4 milliards de F CFA de l’exercice 2021 qui s’achève, ce budget affiche une nette augmentation d’un peu plus de 5,1%.
Lignes prioritaires
Le budget présenté comme réaliste par le ministre Motaze aura entre autres pour priorités : l’exécution du plan présidentiel de reconstruction du Nord-Ouest, du Sud-Ouest et de l’Extrême-Nord ; le lancement effectif de la couverture santé universelle ; la finalisation des projets prévus par le plan d’urgence triennal pour l’accélération de la croissance et par l’organisation de la CAN-Total Énergies que le Cameroun accueille à partir du 9 janvier prochain. Il ne faut surtout pas oublier dans ces grandes lignes, les autres projets à fort impact socio-économique faisant l’objet d’une maturation profonde.
Innocent D H
La déclaration est de la Ministre de l’Habitat et du Développement urbain (Mindhu) qui bouclait lundi dernier, une visite de travail dans la région du Nord. Célestine Ketcha Courtès s’est dite très satisfaite de l’état d’avancement des travaux de construction et de réhabilitation des voies d’accès aux infrastructures de la CAN et celles relatives aux projets C2D capitales régionales.
Lors de sa visite de 2 jours à Garoua, la Mindhu a rappelé la détermination du Gouvernement camerounais à gagner le pari de l’organisation de la Coupe d’Afrique des Nations que le pays accueille dès le 9 janvier prochain. Que ce soit sur le dalot en construction qui va desservir les hôtels Bénoué et Relais Saint Hubert, sans oublier les stades du Cenajes et celui de Roumbé Adjia, ou encore sur les sites marquant les sept autres étapes des tronçons et voies d’accès aux diverses infrastructures de cette compétition à Garoua, Célestine Ketcha Courtès n’a pas fait dans la langue de bois en cette dernière ligne de la grand-messe du football africain.
« C’est tout simplement magnifique, le Président de la République a remporté sa CAN des infrastructures à Garoua. Nous avons vu des dizaines de kilomètres de voies bitumées, des pavés en VCR. Je me réjouis de ce que à 95% Garoua a joué sa CAN », exprime la Ministre de l’Habitat et du Développement urbain.
S’agissant des entreprises adjudicataires qui n’ont pas encore achevé les travaux, la Ministre leur recommande un sursaut d’orgueil. Occasion également pour Célestine Ketcha Courtès d’inviter les populations à utiliser à bon escient les ouvrages de la CAN qui sont innovants et futuristes.
Innocent D H
Le constat est du Ministre camerounais des Sports et de l’Education physique (Minsep) qui vient d’effectuer une visite des infrastructures de la CAN sur le site de Garoua. Une tour du propriétaire qui intervient à quelques jours seulement du lancement de la compétition et qui a permis à Narcisse Mouelle Kombi de se féliciter, mais surtout d’engager les acteurs à s’y mettre à fond pour un évènement réussi sur toute la ligne.
En faisant le tour des infrastructures sportives et hôtelières, les fans zones en cours d’aménagement ont particulièrement retenu l’attention du Ministre des Sports et de l’Education physique. Aux acteurs qui sont à l’œuvre, le Pr Narcisse Mouelle Kombi a prescrit des réajustements s’agissant des aspects qui présentent des imperfections. Selon le membre du Gouvernement, il faudra beaucoup d’efforts pour gagner le pari de l’attractivité.
Dans ces fans zones, c’est un beau décor qui est déjà visible et conséquent. Le dispositif affiche une fière allure avec des affiches aux couleurs de la Coupe d’Afrique des Nations. Se félicitant du travail déjà fait à ce niveau, le Minsep a néanmoins demandé de rectifier certaines affiches dans un délai record.
Il faut préciser que, les bonnes nouvelles viennent des hôtels Plaza, Bénoué, Saint-Hubert et Shalom où le travail qui est fait force l’admiration du visiteur. Malgré les actions effectuées, le Minsep a demandé aux personnels de ces structures de poursuivre le travail dans le respect des normes requises. Pour ce qui est des aires de jeu, il ressort de cette visite de travail de Narcisse Mouelle Kombi à Garoua, qu’il n’y a plus d’inquiétudes sur le site de la poule D. En effet, le stade omnisport, son annexe tout comme le stade du Cenajes sont d’ores déjà prêts. L’on attend dans la foulée que le stade de Coton sera en attente d’usage. Le patron des sports a au cours d’une réunion, promis de suivre les instructions sus-évoquées à la lettre pour une Can réussie à Garoua.
Innocent D H
L’information a été révélée le 17 décembre dernier à Douala lors d’une table ronde organisée par le Ministère des Finances (Minfi), pour célébrer les 10 ans d’intervention de l’Etat du Cameroun sur le marché des titres publics de la Banque des Etats de l’Afrique centrale (Beac).
Selon les informations ayant filtré de cette table ronde organisée par le Minfi à Douala, entre novembre 2011, date de sa toute première opération sur le marché des titres publics nouvellement lancé par la Beac, et novembre 2021, le Trésor public camerounais a remboursé 2 998 milliards de FCFA de dettes sur ce marché. Samuel Tela, directeur de la trésorerie à la direction générale du Trésor du Minfi précise que tous ces remboursements ont été effectués à échéance, sans le moindre défaut de paiement.
Le règlement de ces engagements dans les délais par le Cameroun, fait de lui, un pays « crédible pour lever des ressources additionnelles, en vue de la gestion de la trésorerie de l’Etat (à travers les émissions de bons du Trésor assimilables qui sont des titres de dette de court terme, Ndlr) et du financement des projets d’infrastructures (grâce à des obligations du Trésor qui sont des titres de moyen et long termes, Ndlr) ».
Les données du Ministère des Finances révèlent que sur l’enveloppe globale de 3 306 milliards de FCFA mobilisée par le Cameroun sur ce marché en 10 ans, 55% ont été investis dans la construction des routes et des ouvrages d’art (35%) et la réalisation des projets d’infrastructures énergétiques (20%). Dans le même temps, 11,3% de l’enveloppe a été allouée aux infrastructures sportives, 3% aux projets agricoles, 3% aux infrastructures portuaires et minières, et 6% aux projets industriels et des services, renseigne le Minfi.
L’on apprend ainsi, qu’au moyen des émissions régulières de bons du Trésor assimilables, le Cameroun a pu pallier les tensions de trésorerie, en levant constamment des ressources sur le marché pour répondre à ses besoins ponctuels de liquidité.
Innocent D H
Le Gouvernement admet que plus de la moitié des directeurs généraux (DG) et des présidents de conseils d’administration (PCA) des entreprises et établissements publics du Cameroun continuent de prendre des actes de gestion alors même que leurs mandats sont échus. Cette reconnaissance est contenue dans le « Tome vert » 2021, document annexé à la loi de finances 2022 qui retrace la situation financière de ces entreprises et établissements publics.
D’après le document qui fait référence aux lois de 2017 régissant le fonctionnement de ces entités publiques, « A l’observation, plus de 60% des dirigeants sociaux ont des mandats échus ou ont perdu la qualité qui a présidé à leur désignation ».
Selon ces textes, il est clairement précisé que le mandat des PCA et des autres membres du conseil d’administration est de trois ans renouvelables éventuellement deux fois. Et c’est à juste titre que ces lois indiquent, « Dans tous les cas, les mandats cumulés du directeur général ou de son adjoint ne peuvent excéder neuf ans ».
Cependant, dans la réalité, depuis la promulgation de ces textes, le débat fait rage. Il y a d’un camp, ceux qui pensent que les textes évoqués ne sont pas rétroactifs. S’agissant de leur cas, il faudrait donc remettre les compteurs à zéro en commençant un nouveau décompte à partir de 2017. D’autres encore plus radicales, estiment que les concernées sont anticonstitutionnelles, le pouvoir constitutionnel du Chef de l’Etat ne peut pas être limité par une disposition de la loi parce que la constitution lui confère le pouvoir de nommer en toute discrétion aux emplois civils et militaires.
De sources crédibles, cette interprétation a trouvé des soutiens au plus haut sommet de l’Etat. En mois d’août 2019, alors que la primature préparait un mouvement général dont le but était de faire partir les dirigeants sociaux qui avaient dépassé la limitation des mandats, quitte à les remplacer par des responsables provisoires comme le prévoient les lois, une réaction est venue du palais présidentiel. L’on se rappelle, le secrétaire général de la Présidence de la République (SGPR), Ferdinand Ngoh Ngoh, avait adressé deux correspondances, largement partagées sur les réseaux sociaux, au Premier ministre et au Ministre délégué à la Présidence de la République en charge du Contrôle supérieur de l’Etat, dans le but d’arrêter le processus.
Pour les tenants de la thèse contraire comme c’est le cas de Viviane Ondoua Biwolé, la longévité des dirigeants à la tête des entreprises publiques au Cameroun n’est pas de nature à favoriser leur meilleur rendement. « Les lettres du SGPR ne dédouanent pas les dirigeants publics qui prendraient des actes de gestion alors que leurs mandats sont échus, ce d’autant plus que la loi prévoit que ces actes soient frappés de nullité », fait savoir l’universitaire. Pour celle-ci, il n’existe aucun cadre juridique qui légitime la protection des DG et PCA qui continuent d’assumer leurs fonctions avec des mandats caducs.
Innocent D H
Dans un communiqué de presse signé ce 20 décembre 2021, le Ministre de la Santé publique camerounais informe les populations qu’en prélude à la Coupe d’Afrique des Nations du Football qu’abrite le Cameroun, qu’il est organisé à compter du 20 décembre 2021, une vaste campagne d’intensification de la vaccination contre la Covid-19 sur toute l’étendue du territoire national.
Le communiqué du Minsante fait savoir que cette vaste campagne d’intensification de la vaccination anti-Covid 19, concerne toute personne âgée de 18 ans et plus. L’objectif recherché par le ministère de la Santé est de donner la possibilité aux citoyens de satisfaire aux exigences du pass sanitaire conjointement adopté par le Gouvernement camerounais et la Confédération africaine de football (CAF). Le Ministre de la Santé publique (Minsante), Dr Manaouda Malachie dans sa sortie rassure quant à « la disponibilité suffisante aussi bien des doses de vaccins que des tests de dépistage du Covid-19, soit environ 2 000 000 de doses de vaccins et 2 500 000 tests PCR et TDR compris ».
L’on apprend qu’au cours de cette campagne de vaccination, il sera administré les vaccins : Johnson & Johnson, les premières doses de vaccin Pfizer, les deuxièmes doses des vaccins Astra Zeneca et le vaccin Sinopharm. Le communiqué du Minsante note : « L’offre de la vaccination s’effectuera dans toutes les formations sanitaires accréditées, les lieux publics notamment : les marchés, les chefferies, les Eglises/mosquées, les administrations publiques et les entreprises etc. ».
Le Ministre de la Santé publique invite les populations à adhérer massivement à cette campagne spéciale de vaccination contre la Covid-19 et particulièrement toute la communauté sportive. Dans cette optique que Manaouda Malachie souligne, « Ainsi que les responsables du secteur d’hébergement et des loisirs afin d’éviter une résurgence des cas Covid-19 après la compétition ».
Innocent D H
L’attaquant de Dynamo de Moscou figure dans la liste des 28 Lions présélectionnés par le coach Antonio Conceiçao pour la Can Total Energie 2021. Clinton Njie fait son retour après une absence remarquée pendant les éliminatoires du mondial Qatari.
Clinton Njie va avec ses coéquipiers, participer à la grand-messe du football continental qu’accueille le Cameroun du 9 janvier au 6 février 2022. C’est en 2015 que l’international camerounais prend part pour la première fois à une Can. En 2017, il remporte la finale de la compétition avec les Lions indomptables. Le natif de Buea dans la région du Sud-Ouest Cameroun signe en janvier 2021, sa troisième participation à la Coupe d’Afrique des Nations de football.
Précisions qu’en dehors de Clinton Njie, la liste du technicien Toni Concaiçao ne présente aucun changement majeur en substance. C’est ainsi que l’attaquant de Dynamo de Moscou va évoluer aux côtés de Simon Omossola ; Devis Epassy, Jean Efala Komguep, André Onana, Fai Collins, Olivier Mbaïzo, Michael Ngadeu, J.C Castelletto, Harold Moukidi, Enzo Ebosse, Ambroise Oyongo Bitolo, Jérôme Onguene, Nouhou Tolo, Jean junior Onana, Kunde Malon, Zambo Anguissa, Samuel Oum Gouet, Martin Ongla, James Lea Sidiki, Yvan Neyou, Agnatius Ganago, Christian Bassogog, Choupo-Moting, Stéphane Bahoken, Karl Toko-Ekambi, Ngamleu Moumi et Vincent Aboubakar.
Telle que sus-évoquée, la liste des 28 joueurs convoqués par l’entraîneur sélectionneur des Lions indomptables, qui vont faire vibrer le public camerounais et même planétaire lors du match d’ouverture de la Can 2021 contre le Burbina Faso.
Innocent D H