Ce serait donc la raison pour laquelle la Confédération africaine de football a imposé le huis clos lors de la rencontre Cameroun-Malawi, qui s’est déroulé le vendredi 3 septembre 2021.
Par voie de correspondance, la Confédération africaine de football a saisi la Fédération camerounaise de football (Fecafoot), pour parler du huis clos imposé pour la rencontre Cameroun-Malawi comptant pour la première journée des éliminatoires du mondial Qatar 2022 dans le groupe D. La correspondance en question qui a fuité sur les réseaux sociaux donne d’amples explications sur le choix de la Caf de faire jouer cette rencontre à huis clos. On retient que l’instance faîtière du football africain affirme avoir été flouée par les autorités camerounaises sur l’état réel du chantier du stade Olembe.
Avec cette correspondance sus rapportée de la Caf, on comprend mieux la raison pour laquelle l'accès du public au match Cameroun-Malawi a été limité. Il convient de rappeler qu'avec la survenue de la pandémie du Coronavirus, les protocoles des matchs de cette instance et de la FIFA Covid-19 stipulent clairement que tous les matchs soient joués à huis clos. Pour qu'il y ait une exception, les analyses et évaluations faites sur le plan médical, la conformité du stade, sa sécurité et la sûreté, doivent être favorables.
Liliane N.
Le ministre des Sports et de l’Education physique Narcisse Mouelle Kombi a adressé une correspondance à son homologue de la Communication, pour lui demander d’accréditer les journalistes étrangers.
Narcisse Mouelle Kombi le ministre des Sports et de l’Education physique (Minsep) permet à la presse étrangère d’être présente ce soir au stade Olembe, pour la couverture du match Cameroun-Malawi comptant pour les Eliminatoires du Mondial 2022. Il a de ce fait adressé une correspondance à René Emmanuel Sadi le ministre de la Communication. Le sens de cette correspondance est de faciliter l'accréditation de la presse étrangère pour cet événement tant attendu.
Cette correspondance du ministre des Sports Narcisse Mouelle Kombi ne va pas sûrement réjouir les journalistes sportifs locaux. Ils ont été écartés de la couverture du match Cameroun-Malawi qui va se jouer dès 20 heures de ce soir. En raison de cela, ils ont aussi décidé de boycotter la conférence d'avant-match. Certains de ces confrères ont pris la résolution de ne même pas traiter de ce sujet. C'est le cas du journaliste de Canal 2 international Marc Chouamo.
«Je ne traiterais pas de cette rencontre Cameroun–Malawi...On en a pris note, et on s’en souviendra le moment opportun. Personnellement, je ne traiterais pas de cette rencontre CAMEROUN – MALAWI. J’invite tous ceux qui ont été choqué comme moi à me suivre, même si chaque confrère est libre d’en faire autant ou pas. Sur ce, bonne chance aux lions indomptables face au Malawi », a poursuivi président régional de l’Association des journalistes sportifs (Ajsc) pour le littoral.
La rumeur part d’une publication attribuée à la chaîne de télévision publique béninoise.
Depuis l’après-midi de ce 03 septembre 2021, une certaine presse numérique relaie une publication attribuée à la chaîne de télévision publique béninoise et qui indique qu’au cours d’une interview, Samuel Eto’o Fils l’ancien capitaine des Lions indomptables a déclaré qu’il se présente à l’élection du nouveau président de la Fédération camerounaise de football (Fecafoot).
«Je serai candidat à la présidence de la Fédération Camerounaise de Football. Quand je m’engage dans quelque chose, c’est pour aller jusqu’au bout», ce sont là les mots attribués à Samuel Eto’o Fils et qu’il aurait prononcés sur les antennes de la chaîne de télévision publique béninoise.
Seulement, des heures après que la publication ait fait le tour de la toile et réjouit la plupart des internautes pour qui le suspense autour de la candidature de l’ancien capitaine des Lions indomptables paraissait déjà interminable, des démentis sur ce sujet font surface. Sur son compte Twitter, The Cameroonian citant comme source le journaliste Ernest Obama réputé être proche d’Eto’o Fils, indique que celui-ci «n'a pas accordé d'interview à une chaîne de télévision beninoise, encore moins annoncé sa candidature à la présidence de la Fecafoot».
En attendant que le principal concerné Samuel Eto’o confirme ou dément la rumeur, on se demande si on ne serait pas en face d’une stratégie visant à lui forcer la main. Il convient de rappeler que samedi dernier, face à la presse camerounaise couvrant un match de gala à Pouma, l’ancien capitaine des Lions indomptables avait affirmé qu’il donnera sa position en temps opportun. Deux jours après cette sortie assez relayée par la presse numérique, la Commission électorale de la Fecafoot est venue couper le souffle à tous ceux qui souhaitent voir Eto’o Fils à la tête de l’instance faîtière du football camerounais. Cette Commission a indiqué qu’aucune candidature de personne ayant une double nationalité ne sera pas admise pour ce processus électoral qui prendra fin le 11 décembre 2021.
Liliane N.
Le ministre de l’Administration territoriale Paul Atanga Nji a précisé toutefois que le vaccin anti Covid-19 n’est pas obligatoire.
Le ministre de l’Administration territoriale (Minat) Paul Atanga Nji a invité le personnel de son département ministériel à suivre son exemple. Il convient de souligner qu’il fait partie des membres du gouvernement qui ont reçu au moins la première dose du vaccin contre le Coronavirus. En lançant donc la campagne de vaccination dans son département ministériel ce jeudi 2 septembre 2021, il a parlé des bienfaits de cet acte dans la lutte contre la pandémie.
«La voie pour combattre le Covid-19, c’est la vaccination (…) la vaccination n’est pas une histoire de sorcellerie. Je ne veux plus entendre ces histoires que quand on vous vaccine, il y a une puce sur vous, et que quand vous allez à gauche ou à droite, les caméras vont vous filmer. Ça c’est des bêtises», a déclaré le Minat.
Il faut préciser que cette campagne de vaccination durera deux jours. Et elle concerne les 350 collaborateurs du ministre Atangan Nji. Elle s’étend également aux conjoints de ceux qui sont mariés et aux partenaires de ceux qui sont en couple et aux enfants, pour ceux qui en ont.
«Les responsables qui sont mariés viennent avec les épouses et les enfants qui peuvent être vaccinés ; ceux qu’on appelle communément les célibataires, une femme qui n’est pas marié, vient avec son copain, un homme qui n’est pas marié vient avec sa copine» a-t-il déclaré.
Le membre du gouvernement a prescrit la vaccination en soulignant toutefois, qu’elle n’est pas obligatoire.
«Le vaccin n’est pas obligatoire, mais il est absolument nécessaire. Considérez comme une obligation personnelle de vous faire vacciner parce que vous vous protégez vous-même et l’environnement», a-t-il déclaré.
On apprend qu’après son département ministériel, le Minat pourrait bien élargir la campagne de vaccination aux gouverneurs des régions et à toute la chaine du commandement territorial.
Liliane N.
L’homme politique Shanda Tonme souhaite être informé sur les mesures spéciales prises pour faciliter l’insertion et la poursuite de la scolarisation des enfants déplacés du Nord-Ouest et du Sud-Ouest.
En cette veille de rentrée scolaire 2021-2022, le Pr Shanda Tonme se montre préoccupé par la situation des enfants des régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest (NOSO), qui du fait de la crise anglophone, ont été contraints à se déplacer. L’homme politique veut connaître les dispositions prises permettant de faciliter l’insertion et la poursuite de la scolarisation de ceux-ci.
Retrouvez ci-dessous la correspondance du Pr Shanda Tonme
Madame le Ministre
Le MPDR, Mouvement populaire pour le dialogue et la réconciliation, vous présente ses compliments ainsi que ses encouragements.
Le MPDR, très attaché à l’équité dans l’éducation de notre jeunesse et consciente du lourd préjudice causé par la situation de crise dans les régions du Nord -Ouest et du Sud – Ouest, souhaite connaître quelles mesures spéciales ont été prises par votre diligente autorité, pour faciliter l’insertion et la poursuite de la scolarisation des enfants déplacés en provenance des dites régions.
Le MPDR appelle particulièrement votre attention, sur la surenchère, le chantage et le peu de rectitude déontologique, dont feraient preuve certains chefs d’établissement à l’endroit de ces enfants réfugiés dans leur propre pays, et vous recommande en conséquence, une véritable veille énergique, en signe de témoignage de l’expression de la solidarité et de la compassion de l’ensemble de la nation.
Le MPDR qui fait confiance au Gouvernement de la République, saisit cette occasion pour vous renouveler les assurances de sa haute considération./.
SHANDA TONME
La Délégation générale à la sûreté nationale invite les propriétaires des passeports biométriques en souffrance dans ses unités de production, à venir les récupérer.
L’information a été relayée dans l’édition du 2 septembre 2021 du confrère Le Jour. Actuellement, il y a 1300 passeports biométriques qui sont en souffrance au Centre National de production des passeports (CNPP) à Yaoundé, dans les commissariats à l’Emi-immigration, et les représentations diplomatiques et consulaires du Cameroun à l’étranger.
Alors que les populations ont l’habitude de décrier les lenteurs dans la production de leur Carte nationale d’identité, visiblement, elles doutent de la célérité avec laquelle les unités de la Délégation générale à la sûreté nationale (DGSN) traitent l’établissement des passeports biométriques. La DGSN invite les demandeurs de ces passeports à venir les récupérer. La récupération de ce document de voyage étant la dernière étape dans la procédure présentée aux populations.
Il convient de rappeler qu’il y a quatre étapes dans l’établissement des passeports biométriques. Elles vont du pré-enrôlement au rendez-vous à l’unité de production, sans oublier la production et enfin le retrait. Le coût de ce document de voyage est de 110 000 FCFA payé lors du pré-enrôlement.
La DGSN intensifie par ailleurs la communication autour du passeport biométrique et son processus d’obtention. A cet effet, elle a mis à contribution la presse, qui a effectué jeudi matin une visite au CNPP de Yaoundé, à l’effet de toucher du doigt la réalité de l’établissement du passeport biométrique.
Liliane N.
Dans un communiqué rendu public, le Dr Malachie Manaouda informe l’opinion sur le fait qu’il y a deux lots confirmés falsifiés du médicament Cytotec et un lot confirmé non conforme d’Imilux qui sont en vente au Cameroun.
En ce moment au Cameroun, il y a deux médicaments falsifiés qui circulent au Cameroun. Il s’agit du Cytotec indiqué entre autres dans le traitement des ulcères duodénaux et gastriques, le déclenchement artificiel d’un accouchement à terme. Il y a aussi l’Imilux un antibiotique utilisé pour le traitement de diverses infections. Dans son communiqué qui date du 25 août dernier, le ministre précise que deux lots du Cytotec et un lot d’Imilux ont été falsifiés.
Le ministre de la Santé indique aux camerounais que les lots falsifiés sus mentionnés sont faux. Pour ce qui et du Cytotec, ils présentent des données variables (numéro de lot et dates de péremption) falsifiées. Ils ont échoué aux analyses de laboratoire. Aussi, il affirme que les tests effectués sur ces produits, ont révélé l’absence de toute substance active pharmaceutique. Par ailleurs, le véritable fabricant (Pfizer) a confirmé qu’il s’agit d’une falsification. L’alerte du ministre Manaouda fait suite à un signal de l’Organisation mondiale de la santé (OMS) émis le 10 août dernier, sur la circulation de deux lots falsifiés de Cytotec (misoprostol) en comprimés de 200 microgrammes en région africaine.
Pour ce qui est de l’Imilux, les analyses du « lot confirmé non conforme », effectuées par le Laboratoire national de contrôle de qualité des médicaments et d’expertise (Lanacome) « ont révélé que le produit qui se présente sous forme de poudre soluble ne se dissout pas dans l’eau pour préparation injectable et présente de ce fait un réel danger pour les patients », indique le patron de la santé au Cameroun. Le membre du gouvernement demande par ailleurs aux populations d’être plus vigilantes et le cas échéant, d’arrêter l’utilisation de ces faux médicaments.
Liliane N.
Le président d’Etoile filante de Garoua affirme avoir saisi les juridictions compétentes pour se prononcer sur le processus électoral qui se prépare actuellement à la Fédération camerounaise de football.
Avec la mise au point d’Abdouraman Hamadou Babba le président d’Etoile filante de Garoua, on se demande s’il n’y aura pas de couac avec l’élection du nouveau président de la Fédération camerounaise de football (FECAFOOT) prévue le 11 décembre 2021. Car cet acteur connu du monde sportif camerounais conteste le processus électoral qui s’organise. Si les camerounais ne sont pas d’accord sur le fait que la Commission électorale de la FECAFOOT a décidé d’exclure les candidatures des personnes qui ont une double nationalité, en plus de cela le président d’Etoile filante de Garoua indique que les gens qui conduisent le processus électoral sus mentionné n’ont pas de mandat pour le faire.
Retrouvez ci-dessous la mise au point d’Abdouraman Hamadou Babba
Concernant la situation du football camerounais, afin d’éviter toute confusion, je tiens à apporter les clarifications suivantes :
1- Mon ami et frère Samuel Eto’o et moi sommes sur deux lignes différentes et totalement opposées :
Lui, il a choisi de prendre part à un processus électoral organisé par des personnes sans mandats, sur la base des statuts et d’un code électoral qui n’ont pas été adoptés par l’Assemblée générale légitime de la FECAFOOT.
Moi, j’ai choisi, en relation avec d’autres acteurs du football camerounais, de contester ce faux processus électoral en saisissant les juridictions compétentes qui vont statuer dans les prochaines semaines.
2- Sur le plan juridique, ce processus électoral ne saurait donc concerner la FECAFOOT dont le fonctionnement est régi par ses statuts en vigueur adoptés le 16 mai 2012.
3- S’agissant de la vraie FECAFOOT, aucune disposition de ses statuts et de son code électoral en vigueur ne fait allusion à la double nationalité.
4- L’Assemblée générale légitime de la FECAFOOT va se réunir la dernière semaine du mois de septembre 2021 pour prendre des décisions qui iront dans le sens des intérêts du football camerounais et qui mettront fin à cette mascarade à laquelle nous assistons.
Cordialement.
ABDOURAMAN Hamadou Babba
Président d’Etoile Filante de Garoua
Adolphe Lele Lafrique le gouverneur de la région du Nord-Ouest espère compter sur la mobilisation des populations.
Hier mardi 31 août 2021, Adolphe Lele Lafrique le gouverneur de la région du Nord-Ouest a présidé la conférence sectorielle du secteur de l’enseignement secondaire de sa région. Au cours de cette conférence, il a indiqué que des dispositions seront prises pour renforcer la sécurité autour des établissements scolaires pour que les enfants puissent fréquenter sans problème.
«Toutes les mesures seront prises pour faciliter la reprise des cours mais nous espérons que la population se mobilise pour accompagner l’administration, les acteurs et les services de sécurité à cet égard», a déclaré le gouverneur Adolphe Lele Afrique.
Il convient de souligner la rentrée scolaire dans les régions anglophones menacées par une crise socio politique est toujours préoccupante à cette période de l’année. Entre peur, crainte et menace des séparatistes, les parents qui continuent de vivre au Nord-Ouest et au Sud-Ouest ne savent toujours pas à quel saint se vouer. Surtout que ces derniers temps, des événements tristes se sont multipliés dans ces zones du pays.
Il y a à titre d’exemple, dans la région du Sud-Ouest, l’école publique Mile One Group 2 qui a été incendiée dans la matinée du mercredi 25 août 2021. L’acte attribué aux séparatistes, a sûrement mis en mal les parents dont les enfants étaient scolarisés dans ladite école.
En dépit de ces tristes actes, pour ce qui est de la région du Nord-Ouest, les parties prenantes à la conférence sectorielle du secteur de l’enseignement secondaire ont réfléchi à l’augmentation des inscriptions par rapport aux 43 000 inscrits l’année dernière. Les responsables rassurent que tout est presque prêt pour la rentrée scolaire, cependant des inquiétudes demeurent concernant le mouvement des personnes.
L’année scolaire dernière, 177 écoles étaient opérationnelles sur 555 dans le secteur de l’enseignement secondaire dans la région du Nord-Ouest.
Liliane N.
Le 27 août 2021, le Centre pasteur du Cameroun a fait une note annonçant l’expansion du variant Delta dans la capitale.
Olive Atangana journaliste spécialisée dans les questions de santé rapporte que d’après une note du Centre pasteur du Cameroun qui date du 27 août 2021, le variant Delta du Coronavirus est devenu «le virus majoritaire circulant» dans la ville de Yaoundé. Selon la consoeur, à l’heure actuelle, il représente 90,9% des prélèvements séquencés dans la ville. Les populations sont donc invitées à renforcer les mesures barrières édictées par le gouvernement.
Il convient de noter que le variant Delta du Coronavirus est très redouté. Et s’il continue son expansion, il pourrait devenir le variant le plus dominant à l’échelle mondiale. Il est connu pour son caractère contagieux et résistant face aux vaccins. Le Dr Joseph Fokam, virologue, chef du laboratoire de virologie, CIRCB indique que son mode de transmission est exactement le même que les autres, à la seule différence qu’il se transmet beaucoup plus vite et infecte plus également.
«Et il peut passer 30 min et même trois heures de temps dans un espace fermé. C’est pour cette raison que le nombre de cas et de morts est très élevé dans les pays touchés», précise le spécialiste.
Au Cameroun, le variant Delta a été détecté en mai, juin et juillet 2021 dans les villes de Yaoundé et Douala. Cependant, c’est en Inde qu’il a été détecté pour la première fois en Inde.
Liliane N.