L’artiste Tenor sera situé ce jour dans l’affaire pour laquelle, il est poursuivi pour «homicide involontaire».
Aujourd’hui 13 septembre 2021 sera la quatrième audience à laquelle prendra part l’artiste Tenor, au Tribunal de première instance (Tpi) de Douala Bonanjo. Poursuivi pour «homicide involontaire», Tenor en principe doit être situé ce jour sur son sort. Il convient de rappeler qu’au tout début de son affaire, il avait plaidé non coupable et par le biais de ses conseils, a introduit une demande de liberté provisoire. Des jours après l’introduction de ladite demande, l’artiste a renoncé à sa mise en liberté provisoire.
Il faut rappeler que les ennuis judiciaires auxquels Tenor fait face, trouve leur origine dans la nuit du 14 au 15 juillet 2021. Cette nuit-là, l’artiste a eu un accident de la circulation au cours duquel une jeune fille Erika Mouliom a perdu la vie. Selon le constat de l’officier de police judiciaire (Opj) que rapporte le Ministère public, un excès de vitesse est à l’origine de cet homicide involontaire. Après un bref séjour à l’hôpital Laquintinie pour des soins, Tenor qui sera encore présent aujourd’hui devant le tribunal de première instance de Bonanjo a été placé en détention provisoire à la prison centrale de Douala le 30 juillet 2021.
Il faut rappeler que le 8 septembre 2021, Georges Mouliom le père d’Erika a donné une conférence de presse, au cours de laquelle, il a décrié l’attitude du mis en cause et de ses proches. Il a affirmé que depuis la survenue de l’accident qui a couté la vie à sa fille, il n’a reçu aucun coup de fil de Tenor ni d’un membre de sa famille. Pour lui, il réclame justice et son combat aujourd’hui est pour que ce qui est arrivé à sa fille, ne se reproduise plus.
Liliane N.
La candidature de Samuel Eto’o Fils a été retenue pour le poste de délégué départemental.
Il y a du nouveau dans ce que certains ont baptisé affaire Samuel Eto’o Fils et Fédération camerounaise de football (Fecafoot). L’ancien capitaine des Lions indomptables a posé sa candidature au poste de délégué départemental. Et le samedi 11 septembre 2021, la Commission électorale de la fecafoot a dévoilé une liste de candidats aux postes de de Présidents, Vice-Présidents des Conseils d’administration des Ligues départementales et des Délégués aux Assemblées générales régionales.
Le nom de Samuel Eto’o Fils figure bel et bien parmi les candidats retenus par la commission électorale de la Fecafoot au poste de délégué du département de la Sanaga Maritime. Il va représenter son département d’origine lors du scrutin au niveau de la Ligue régionale du Littoral. Pour d’aucuns, c’est une première victoire. Car faut-il le rappeler, durant les deux dernières semaines, le débat a été marqué par la question de la double nationalité, après que la Commission électorale de la Fecafoot ait indiqué qu’aucune candidature de personne ayant une double nationalité ne sera admise pour l’élection du président de l’instance faitière du football camerounais. Beaucoup ont vu par-là, un désir d’écarter l’ancien capitaine des Lions indomptables de ce processus électoral.
Avec donc la validation de sa candidature, pour d’aucuns, la voie est ainsi ouverte pour sa probable candidature à laprésidence de la Fecafoot. Le Processus électoral commencera par la base le 24 septembre et s’achèvera au sommet le 11 octobre 2021, selon le chronogramme publié par la Commission électorale. Ladite Commission est présidée par le magistrat Gilbert Schlick.
Liliane N.
Dans une correspondance adressée à l’épouse d’Amobe Mevegue, le président de la République affirme que le Cameroun vient encore de perdre l’un de ses fils talentueux très attaché à la patrie.
Au parfum du décès du journaliste Alain Amobe Mevegue, le président de la République Paul Biya a présenté ce vendredi 10 septembre 2021 ses condoléances à sa famille.
«J’ai appris avec tristesse, la nouvelle du décès de Monsieur Alain Ongodo Mevegue Amobe, votre époux survenu à Paris. Je prends la mesure de votre profonde douleur et celle de vos enfants. Journaliste doué et chroniqueur culturel inspiré, M. Amobe Mevegue était devenu une icône africaine dans le paysage audiovisuel français. En effet, il était apprécié pour sa compétence, la qualité de ses interventions et sa grande disponibilité. Il avait sans aucun doute une âme d’artiste, ce qui lui a valu l’estime d’acteurs culturels de divers horizons. Par ailleurs, il aura apporté sa touche singulière, à la réalisation de plusieurs événements sur le continent africain», peut-on lire dans la correspondance.
Tout comme le décès de Manu Dibango, le président de la République affirme que celui d’Amobe Mevegue est aussi une grande perte pour le Cameroun.
«Avec la disparition de M. Amobe Mevegue, le Cameroun vient de perdre une fois de plus en France, un fils talentueux très attaché à sa patrie, et l’Afrique, un militant engagé pour son rayonnement», a écrit le Chef de l’Etat.
A titre de rappel, le journaliste Amobe Mevegue a rendu l’âme le 8 septembre 2021 des suites de maladie. Installé en France depuis 1972, il a roulé sa bosse entre autres pour RFI, TV5MONDE, FRANCE24, FranceOtv, CFI, MCM Africa. Il est le fondateur de Ubiznews. Il avait aussi la casquette de producteur radio et télévision.
Liliane N.
Maurice Kamto dit avoir pris acte de la décision du Collectif d’avocats Sylvain Souop, qui se retire de toute procédure judiciaire concernant les militants de son parti politique incarcérés dans le cadre des marches blanches du 22 septembre 2020.
C’est un Maurice Kamto qui s’est montré plutôt compréhensif qui a été vu hier 09 septembre 2021, à la conférence de presse donnée par le Collectif d’avocats Sylvain Souop qui défendait gratuitement, tous les militants du Mouvement pour la renaissance du Cameroun (MRC) arrêtés pour avoir pris part aux marches blanches du 22 septembre 2020. Le président du MRC a été d’accord avec les motifs ayant conduit à la prise de cette décision par le Collectif.
«Je prends acte de sa décision de se retirer de la procédure car personne ne peut leur en vouloir de ne pas accepter de servir de caution à une parodie de justice. Ce qui est en train d’arriver aux militants du MRC peut arriver à tous les camerounais», a-t-il déclaré.
Il faut rappeler que le Collectif d’avocats Sylvain Souop a décidé de ne plus apporter son assistance juridique à la centaine de militants du MRC encore en détention, parce qu’il n’a pas droit à une justice équitable. Il trouve que le Tribunal n’est pas impartial et indépendant. Pour lui, il y a une absence d’indépendance et d’équité des juges civils, administratifs ou militaires en charge des affaires de leurs clients. Il a aussi constaté de la négation par ces juges de leur serment de magistrat, notamment le refus systématique et manifeste d’appliquer la loi.
«Toute chose contraire à la déontologie judiciaire et aux principes d’une justice conforme aux droits de l’homme», a écrit le Collectif.
Me Emmanuel Simh qui fait partie du Collectif d’avocats Sylvain Souop affirme qui leur était devenu impossible de continuer dans ces conditions d’assister leurs clients.
«C’est tout, ce n’est pas de la justice. Donner une caution à une telle forfaiture serait ne pas faire notre métier. Nous n’allons pas continuer à jouer à ce jeu macabre. Nos clients ont accepté», a-t-il déclaré à la suite de Maurice Kamto.
Liliane N.
Le Collectif d’avocats Sylvain Souop justifie son retrait par entre autres l’impossible accès à une justice équitable rendue par un Tribunal impartial.
Le Collectif d’avocats Sylvain Souop conduit par Me Hyppolyte Meli a annoncé hier 9 septembre 2021, qu’il ne va plus assurer la défense de la centaine de militants du Mouvement pour la renaissance du Cameroun (MRC). Il affirme qu’il se trouve dans l’incapacité d’assumer comme il se le doit ses fonctions. La cause de cela est entre autres une justice équitable rendue par un Tribunal impartial.
«Le Collectif d’avocats Sylvain Souop, informe l’opinion, qu’en raison d’une part, de l’impossible accès à une justice équitable rendue par un Tribunal impartial et indépendant, pour les 124 prisonniers des manifestations pacifiques du 22 septembre 2020, incarcérés à Bafoussam, à Douala, à Mfou et à Yaoundé et pour ceux dont les recours sont en attente d’examen, y compris pour ceux qui ont exercé des recours, devant les juridictions administratives, et d’autre part, en raison de l’absence d’indépendance et d’équité des juges civils, administratifs ou militaires en charge desdites affaires et du constat de la négation par ces juges de leur serment de magistrat, notamment le refus systématique et manifeste d’appliquer la loi, toute chose contraire à la déontologie judiciaire et aux principes d’une justice conforme aux droits de l’homme, ne pouvant continuer à fournir les prestations professionnelles dans ces conditions qui vont à l’encontre de notre serment d’avocat, le Collectif déclare ne pouvoir s’associer à l’arbitraire et à l’illégalité, et prend la lourde et délicate décision de son retrait des procédures en cours», a écrit Me Hyppolite Meli.
Le Collectif demande au MRC de Maurice Kamto, ses alliés, ses membres et ses sympathisants sans oublier l’opinion nationale et internationale de le comprendre
Liliane N.
Tout comme de nouveaux camerounais, Claude Leroy a trouvé incompréhensible, la décision de la Confédération africaine de football, de faire jouer le match Cameroun-Malawi sans spectateurs.
Claude Leroy était invité à l’émission Talents d’Afrique de Canal+. Il s’est exprimé sur la décision qu’avait prise la Confédération Africaine de Football (CAF), de faire jouer à huis clos le match Cameroun-Malawi qui comptait pour la première journée des Eliminatoires du Mondial Qatar 2022. Il n’a pas pu lui non plus expliquer le bien-fondé de cette décision.
«Je pense que la Caf a un petit peu de mal avec le Cameroun depuis le début. Quand on voit la réalisation des travaux dans tous les stades … Moi, j’y étais pendant le Chan. Je suis allé dans tous les stades sauf celui-là parce qu’il n’était pas opérationnel à l’époque. Ils ont réussi de véritables prouesses pour faire des stades magnifiques, des terrains d’entraînement magnifiques. Donc je n’arrive pas bien à comprendre », a déclaré Claude Leroy.
Il faut préciser que cette décision de la CAF a commencé à faire l’objet de vives analyses et contestations après la rencontre Cameroun vs Côte d’ivoire qui s’est joué sur une pelouse amorchée. Certains camerounais comme Luther André Meka ont évoqué une thèse de complot.
«Quand je vois ce stade ivoirien avec une pelouse de champ de manioc comme dévasté par un éléphant, j'écrase une larme en me demandant seigneur comment des camerounais peuvent autant destester leur propre pays avec tant de merveilles...L'homologation de ce stade Olympique Allassane Ouattara d'Abidjan aussi amoché pour un match de coupe du monde montre le complot contre le Cameroun. Des stades d'un standard féerique et ultra moderne sont querellés au Cameroun», a écrit le militant du Rassemblement démocratique du peuple camerounais.
Liliane N.
Cette réunion de crise qui devra traiter des altercations entre policiers et civils devenues récurrentes, a été convoquée par Samuel Dieudonné Ivaha Diboua le gouverneur de la région du Littoral.
Le 10 septembre 2021, c’est-à-dire demain, la ville de Douala va abriter une réunion de crise convoquée par le patron de la région du Littoral Samuel Dieudonné Ivaha Diboua. Au menu de ladite réunion, les bagarres observées ces derniers temps dans la ville économique entre les hommes en tenue en général et les civils. Pour l’autorité administrative, il faut examiner la récurrence de ces rixes et dégager des solutions pour juguler ce qui tend à devenir un phénomène.
Effectivement, les altercations entre hommes en tenue et civils tendent à devenir un phénomène. On observe que les civils ont perdu la peur de l’uniforme du policier, du gendarme. On se rappelle au lieudit Feu rouge Bessengue, un automobiliste qui est descendu de son véhicule pour se battre avec un policier en pleine régulation de la circulation routière. La triste scène filmée a fait le tour de la toile il y a deux semaines environ et est devenu un sujet de plaisanterie. On se souvient aussi de celle filmée cette semaine dans un bus de transport où un militaire a le visage recouvert de sang après avoir reçu des coups de poings d’un passager civil.
Des exemples comme ceux sus relevés sont légion. Ils se produisent pas seulement dans la ville de Douala, mais dans la quasi-totalité des régions du pays. Pour Samuel Dieudonné Ivaha Diboua, il s’agit là de comportements « déviants, infamants et ignominieux ». Pour lui, il est temps d’oeuvrer pour un réarmement moral et civique des populations.
Liliane N.
Si Denis Emilien Atangana a été débouté devant le Conseil constitutionnel pour défaut de qualité, le Sénateur Pierre Flambeau Ngayap de l’Union Nationale pour la Démocratie et le Progrès se dit prêt à continuer le combat qu’il a engagé pour obtenir le retrait de 18 Directeurs généraux en situation illégale des affaires publiques.
Alors qu’on pensait que l’affaire sera close après le verdict du Conseil constitutionnel, oh que non, elle va se poursuivre avec le Pierre Flambeau Ngayap de l’Union Nationale pour la Démocratie et le Progrès (UNDP). Il veut tout comme Denis Emilien Atangana le président du Front des démocrates camerounais (FDC) que 18 Directeurs généraux (DG) de société publique en situation illégale, soit retirés des affaires. Pour lui, ces hommes ont dépassé le temps réglementaire à leurs fonctions. Le Sénateur affirme être à mesure de rallier à sa cause 32 autres parlementaires.
«Je suis prêt à réunir 32 autres sénateurs pour qu’on soit 33 ou 34 pour constituer le tiers du sénat et saisir le conseil constitutionnel. C’est une question de volonté des parlementaires de constituer le quorum nécessaire pour saisir le Conseil », a-t-il déclaré.
Il faut préciser que l’article 47 en son alinéa 2 de la Constitution stipule que seuls le président de la République, le président du Sénat, de l’Assemblée nationale, un tiers des députés ou des sénateurs, les présidents des exécutifs régionaux dont les régions sont en cause, peuvent saisir le Conseil Constitutionnel. On comprend donc la raison pour laquelle, Denis Emilien Atangana qui a commencé ce combat, a été débouté devant le Conseil constitutionnel. Le Conseil a évoqué comme motif défaut de qualité. Et le 7 septembre 2021, il a rejeté la plainte introduite par le président du FDC. Denis Emilien Atangana demandait à ce que la loi 2017/011 du 12 juillet 2017 sur les établissements publics soit respectée. Cette loi dispose que le président de la République nomme les DG des sociétés publiques pour un mandat de trois ans renouvelable deux fois, soit maximum 9 ans.
Liliane N.
Dans la version des faits qui est attribuée à l’artiste Tenor, il affirme qu’il était au volant le jour où l’accident de circulation qui a couté la vie à Erica Mouliom s’est produit.
Il s’agit d’une version des faits qui a été publiée par le blogueur Paul Chouta. Une version des faits attribuée au rappeur Tenor actuellement poursuivi, pour homicide involontaire dans l’affaire portée au Tribunal de première instance de Bonanjo, sur la plainte de George Mouliom le père d’Erica décédée, le jour de l’accident.
Contrairement à la première sortie de son manager, les propos qui seraient de l’artiste confirme que c’est lui qui était bel et bien au volant. Et il affirme qu’il était en compagnie de la jeune Erika Mouliom et qu’il a perdu le contrôle de la voiture avant de se réveiller à l’hôpital plus tard.
Retrouvez ci-dessous le récit attribué au rappeur Tenor
Cette nuit-là, j’avais concert à l’institut français du Cameroun (IFC). Les fans après le concert nous ont suivis. L’une d’elle a dit qu’elle avait des amis qui voulaient faire des photos avec moi et profiter pour organiser un anniversaire surprise à mon chauffeur. Nous étions dans le couloir de l’hôtel.
Après mes rendez-vous aux environs de 3 heures passées, j’allais déposer une des personnes que je suis allé voir à Bonamoussadi. Ceux qui étaient à la fête m’ont dit qu’ils se trouvaient au snack Bar le Mermoz. Je m’y suis rendu pour honorer l’anniversaire de mon chauffeur. Les boissons étaient offertes par le propriétaire.
Vu la fatigue, j’ai décidé de rentrer. On était dans la voiture avec mon ami et la jeune Erica. Sur cet axe, j’ai complètement perdu le contrôle du véhicule et c’est après que le drame est survenu. J’ai repris conscience à l’hôpital.
Georges Mouliom le père de la défunte Erica réclame justice pour sa fille et veut savoir ce qui s’est réellement passé le jour de l’accident.
Georges Mouliom le père d’Erica morte dans l’accident de circulation dans lequel l’artiste Tenor est impliqué, a donné une conférence de presse ce mercredi 8 septembre 2021. Au cours de ladite conférence, il a donné la raison pour laquelle, il a décidé de mener le combat en faisant recours à la justice.
«Le combat que je mène aujourd'hui est pour que plus jamais nos enfants qui vont à l'université n'aient plus à courir ce risque», a-t-il déclaré.
Georges Mouliom a décrié l’attitude de l’artiste Tenor et de sa famille. Il a apporté des précisions sur la demande qu’il avait formulée juste après le décès de sa fille. On se rappelle qu’il avait déclaré qu’il attendait Tenor au pays Bamoun pour venir doter sa fille.
«En son temps, j'attendais que ce jeune vienne doter ma fille. J'attendais beaucoup plus qu'il arrive avec sa famille, sa mère, son père, qu'ils arrivent et qu'ils essayent d'essuyer mes larmes…Il y a eu des non-dits. Je tiens à repréciser, nous sommes tous des Bantou et moi je suis Bamoun. Lorsque sur la voie publique et même dans un champ vous piétinez la parcelle d'un voisin la 1ere chose à faire c'est : je m'excuse», a-t-il déclaré.
Reconnaissant que rien ne peut remplacer sa fille Erika, il dit toutefois attendre de la justice qu’elle fasse son travail.
«Maintenant je me tourne vers la justice camerounaise. Que ceux qui sont en charge de ce dossier se mettent en tête que ça peut aussi arriver à leurs enfants. Aujourd'hui il n’y a rien qui puisse remplacer ma fille», a-t-il déclaré.
A la suite de Georges Mouliom, Serge kenfack son avocat, a évoqué un point d’ombre dans l’affaire qui mérite d’être élucidé.
« On précise qu'elle est partie le 15 juillet et que le motif est dépôt de corps. Pour nous ça signifie que même le médecin n'a pas dit de quoi elle est décédée. Nous avons sollicité une remise de cause», a-t-il déclaré.
Liliane N.