Durant deux jours, ces médecins spécialistes chinois ont soigné près de 1000 patients.
C’est dans le cadre de la coopération sino-camerounaise, que Marcel Niat Njifenji le président du sénat, a fait venir les 12 et 13 août 2021, une équipe de médecins spécialistes chinois, à Bangangté dans la région de l’Ouest. Cette équipe a été déplacée pour des soins à faire aux populations de ce côté. On apprend qu’il y a eu près de 1000 patients soignés. Ils sont venus des sept groupements de l’arrondissement de Bangangté (Bangangté, Bangang-Fokam, Bamena, Bangoulap, Bangoua, Batchingou, Bahouoc).
Fier après le succès de cette campagne, Eric Niat le fils du président du sénat élu maire de la ville de Bangangté a salué l’initiative et le travail des médecins chinois.
«En cette veille de rentrée scolaire, les élèves ont surtout besoin d’être en santé avant de retourner sur les bancs. Une bonne santé est la garantie d’une meilleure performance scolaire et académique. Je remercie les médecins chinois pour avoir fait le déplacement très nombreux. Votre action renforce nul doute et de manière effective les relations entre nos deux grandes nations», a déclaré le maire de Bangangté.
Du côté chinois, l’expérience est à renouveler. Le Dr Tian Yuan chef de l’équipe médicale chinoise du Shanxi, a remercié le président du sénat pour la confiance placée en eux.
«C’est en 1975 que le gouvernement chinois a envoyé pour la première fois une équipe médicale au Cameroun et aujourd’hui, après 46 ans de vent et de pluie, 21 équipes médicales chinoises ont été envoyées avec un total de 711 personnels médicaux de haute qualité professionnelle par le gouvernement chinois», a-t-il déclaré.
Liliane N.
Un appel d’offres vient d’être lancé par le ministère des Domaines, du Cadastre et des Affaires foncières.
La résidence de l’Ambassadeur itinérant Albert Roger Milla, sis en contrebas du Centre Pasteur du Cameroun (CPC) à Yaoundé va être réhabilitée par le gouvernement. Le projet semble avoir déjà été bien ficelé. Car, le ministère des Domaines, du Cadastre et des Affaires foncières (Mindcaf) a lancé un appel d’offres dans ce sens. Ledit appel d’offres concerne les entreprises spécialisées dans les travaux publics. Et elles doivent être implantées au Cameroun.
De nos sources, on apprend que le budget prévu pour ces travaux de réhabilitation de la maison de Roger Milla est de 16,458 millions de FCFA TTC (Toute taxe comprise). Et il sera question de faire : (1) la réfection de la charpente, à la pose de la couverture, et à la fixation de faux plafonds en contreplaqué, avec une structure en Iroko ou un bois dur similaire ; (2) au renouvellement de la peinture, avec une préférence pour la peinture de marque SEIGNERIE, précise le Dossier d’Appel d’Offre ; (3) et au renouvellement des installations électriques. Le projet sera financé par le Budget d’Investissement Public (BIP) du ministère de l’Economie, de la Planification et de l’Aménagement du Territoire.
Les entreprises intéressées ont jusqu’au 13 septembre 2021 pour soumissionner, et celle qui sera adjudicataire de ce marché disposera d’un délai de trois mois pour livrer ces travaux, à compter de la date de notification de l’ordre de service de démarrage des travaux par le maitre d’ouvrage qui est le Mindcaf.
Liliane N.
D’après les témoignages puisés à bonne source, c’est hier lundi 23 août 2021, que des combattants séparatistes ont pénétré la localité d’Oku située dans la région du Nord-Ouest. Selon un habitant de ladite localité qui s’est confié au confrère Xinhua, ceux-ci sont arrivés quand les populations vaquaient à leurs occupations.
« Nous faisions nos activités normales et ils sont arrivés ici, l’air très en colère, tirant des coups de feu en l’air et ont commencé à incendier des maisons. Ils sont partis après et nous ont dit qu’ils reviendraient si nous ne respections pas à nouveau leurs instructions », a déclaré l’habitant sus mentionné joint au téléphone par Xinhua. Ce dernier a lui-même eu sa maison incendiée.
Selon les habitants d’Oku, les combattants séparatistes leur en veulent parce qu’ils n’ont pas respecté les villes mortes. Ils ont donc incendié le marché principal, deux bâtiments gouvernementaux et d’autres résidences privées.
A titre de rappel, c’est depuis 4 années déjà que les combattants séparatistes imposent aux populations du Nord-Ouest et du Sud-Ouest, de respecter leur opération ville morte-ghost town. Durant les jours choisis pour ladite opération, il est interdit aux habitants des deux régions anglophones de vaquer à leurs occupations. Les échoppes et commerces doivent rester fermés. Celles des populations qui bravent l’interdiction sont victimes de représailles.
Liliane N.
Après des publications particulièrement en ligne impliquant les Forces de défense et de sécurité dans la fusillade qui a eu lieu hier dimanche 22 août 2021, à l’église presbytérienne de Bali à Bamenda au Nord-Ouest, l’armée par la plume de son porte-parole, le capitaine de vaisseau Cyrille Serge Atonkack Guemo donne sa version des faits.
Tout d’abord elle précise que les Forces de défense et de sécurité n’ont rien à voir dans cette tragédie. Il convient de préciser qu’elle a fait un mort et de nombreux blessés par balle.
Le porte-parole de l’armée indique qu’une fois de plus, on est dans une logique de dénigrement des Forces de défense et de sécurité. Les auteurs de cet acte condamné par tous, font partie d’un groupe de séparatiste appelé Buffalo’ Fighters of Bali.
Retrouvez ci-dessous le communiqué intégral de l’armée
L’écrivain Patrice Nganang affirme avoir eu des échanges avec son avocat. Les échanges avec son avocat l’ont convaincu de laisser tomber la plainte contre le Directeur du Cabinet civil de la présidence et l’hôtel intercontinental de Genève.
Patrice Nganang n’ira pas jusqu’au bout des actions judiciaires qu’il avait intenté contre Samuel Mvondo Ayolo le Directeur du Cabinet civil de la présidence de la République et l’hôtel intercontinental de Genève. Sur sa page Facebook, l’écrivain donne les raisons l’ayant poussé à prendre cette décision.
« Certes mes plaintes formelles continuent leur chemin au ministère public de Genève, mais l'avocat m'a dit qu'elles n'auront pas de suite, pour les raisons évoquées dans son texte. La logique procédant aussi par élimination (falsification), ces méthodes sont donc retirées de la table pour les futurs combats, pour ce qui me concerne. J'ai eu une session juridique avec l'avocat, elle a duré deux heures de temps, et a couté 150 Francs suisses que j'ai payés cash. Je laisse tomber la plainte contre la Coach, comme j'ai dit hier, parce que c'est une jeune sœur qui se cherche, et ce serait triste de la punir, en même temps que ceux qui sont au pouvoir sont protégés par la loi suisse, par l'immunité présidentielle, et par l'immunité diplomatique universelle », a-t-il écrit.
Patrice Nganang affirme par ailleurs qu’il a reçu ses deux bagages qui étaient perdus. Il a aussi perçu de l’hôtel intercontinental la somme de $615 que cette structure hôtelière lui devait. Il déclare qu’il peut maintenant et de toute évidence y résider quand le président de la République Paul Biya n'y est pas, parce que c'est un hôtel.
« Le reste, ce sont des bagatelles », a-t-il conclu.
Pour mieux comprendre cette sortie de l’écrivain, il faut rappeler que lors du dernier et récent séjour du président Biya à l’hôtel intercontinental de Genève, celui-ci s’est rendu dans cette structure. Cependant les responsables dudit hôtel avaient refusé de le loger. Il avait donc annoncé une plainte contre l’établissement hôtelier et une autre contre le Directeur du Cabinet civil. Il accusait Samuel Mvondo Ayolo d’avoir pris ou fait prendre des photos de lui au moment où il se trouvait dans le hall de l’hôtel et de les avoir envoyées au journaliste Ernest Obama pour diffusion.
« Je porte plainte contre Samuel Mvondo Ayolo… pour violation de mon domaine privé au moyen de photographies prises par lui, sous ses ordres ou du moins par des personnes sous ses ordres d'images envoyées par lui ou ces personnes au journaliste Ernest Obama et utilisées à des fin dénigrantes, abaissants et diffamantes dans le média B News1 au Cameroun, média qu'Ernest Obama dirige », avait écrit Patrice Nganang sur les réseaux sociaux.
Liliane N
Le président du Mouvement pour la renaissance du Cameroun Maurice Kamto demande l’ouverture, sans délai, d’une enquête impartiale, qui va conduire les responsables de la fusillade devant les juridictions compétentes.
Maurice Kamto en sa qualité de président du Mouvement pour la renaissance du Cameroun (MRC) a sorti un communiqué sur la fusillade qui s’est passée hier 22 août 2021, dans une église de Bali dans la région du Nord-Ouest. Le leader du MRC comme on peut le deviner condamne.
«La tragédie se poursuit dans la partie anglophone de notre pays, où les populations innocentes continuent de payer un lourd tribut à une guerre absurde. Le Mouvement pour la Renaissance du Cameroun (MRC) condamne fermement ces actes de barbarie insupportables qui endeuillent notre Nation», peut-on lire dans le communiqué de Maurice Kamto.
Le président du MRC rappelle par ailleurs que la loi du Cameroun punit tous ceux qui se rendent coupables des actes comme la fusillade d’hier. Aussi, il demande aux autorités l’ouverture d’une enquête impartiale.
«En cette douloureuse circonstance, j’adresse aux familles des victimes les condoléances émues du MRC auxquelles je joins les miennes propres. En même temps, sans toutefois préjuger de l’identité des auteurs de ces crimes odieux, nous rappelons que ces atrocités commises contre des civils en zone de conflit armé constituent des crimes de guerre, sévèrement punis par la législation camerounaise et le droit international. Le MRC demande l’ouverture, sans délai, d’une enquête impartiale afin que les responsables de ces actes en répondent devant les juridictions compétentes», a écrit Maurice Kamto.
Le leader du MRC profite de cette tragédie pour rappeler l’importance d’un dialogue sincère et inclusif pour mettre fin à la crise anglophone.
«Le MRC rappelle une fois de plus aux dirigeants en place du pays que seul un dialogue sincère et inclusif est de nature à mettre fin à la guerre fratricide qui déchire le Nord- Ouest et le Sud-Ouest du Cameroun depuis bientôt quatre ans», a-t-il écrit.
Liliane N.
Le Mouvement Agir/Act demande aux auteurs et acteurs de la cabale abjecte faite contre Christian Penda Ekoka de son vivant, de s’abstenir de prendre part aux différentes cérémonies organisées, dans le cadre de ses obsèques.
Maurice Kamto pourrait bien ne pas être présent aux obsèques de Christian Penda Ekoka son ancien allié politique. Le Mouvement Agir/Act fondé par le défunt économiste dans un communiqué rendu public ce dimanche 22 août 2021, demande à tous ceux qui ont été derrière la cabale faite contre Penda Ekoka au sujet de l’affaire de l’audit des fonds de l’initiative Survie Cameroun, de s’abstenir de prendre part aux cérémonies en rapport avec ses obsèques.
«Comme vous êtes nombreux à le savoir, les derniers moments de vie de notre président ont été marqués par une cabale extrêmement violente, malsaine et injuste orchestrée par des membres et sympathisants de son allié politique. Cet épisode a profondément meurtri CPE (Christian Penda Ekoka NDLR) qui s’est étonné du silence de cet allié. Prenant acte de cette situation, le mouvement Agir-Act, en parfaite solidarité avec la famille de notre regretté président, prie les auteurs et les acteurs de cette cabale abjecte, au nom de la décence, de la dignité et surtout du respect de la mémoire de l’illustre disparu, de s’abstenir de toute participation aux différentes cérémonies organisées à l’occasion de cette grande perte. Ceci évitera tout dérapage et permettra de consacrer toute énergie à rendre un hommage à Christian Penda Ekoka dont la vie mérite d’être célébrée en toute sérénité», peut-on lire dans le communiqué du Mouvement Agir-Act signé par le Pr Yap Boum II le vice-président.
Dans le même communiqué, ce dernier précise que la décision ci-dessus rapportée a été prise de concert avec la famille de Christian Penda Ekoka. A titre de rappel, l’ancien allié politique de Maurice Kamto est décédé le 08 août 2021 à Toronto au Canada. Il sera inhumé le 28 août prochain.
Liliane N.
Selon nos sources, une fidèle de l’église aurait perdu la vie au cours de la fusillade, qui a eu lieu ce dimanche 22 août 2021.
L’histoire semble incroyable et laisse sans voix. Des hommes armés ont fait irruption dans une église à Ntangfoan à Bali, dans la Région du Nord-Ouest, ce dimanche 22 août 2021. Ils ont surpris les fidèles qui étaient en plein culte. Ils ont ouvert le feu et selon nos sources, une femme présentée comme une coiffeuse de profession, a été tuée. Il y a aussi eu de nombreux blessés par balle parmi lesquels le pasteur de l’église. Ils ont été conduits dans un hôpital privé situé non loin de leur lieu de culte.
«Certains fidèles qui n’ont pas été touchés ont fui une fois les hommes armés sortis de l’église. C’est eux qui ont alertés la population », a confié un témoin au confrère cameroon web. Ce témoin se trouvait à l’intérieur de l’église au moment où l’attaque s’est produite.
Jusqu’à présent cette attaque n’a pas encore été revendiquée. Ce qu’on sait au sujet des auteurs, c’est qu’ils étaient des hommes armés. Le gouvernement n’a pas encore donné la version officielle de ce qui s’est passé aujourd’hui. Toutefois certains hommes politiques comme Akere Muna ancien batonnier ont exprimé leur indignation face à cette tragédie qui vient s’ajouter à tant d’autres enregistrées dans le cadre de la crise anglophone.
«Ce matin, des fidèles en plein culte à Bali dans la région du Nord-ouest du Cameroun ont été surpris par des tirs Je suis dépassé par cet acte de sacrilège. Voilà donc ce que nous sommes devenus! Mon cœur saigne pour les victimes, leurs familles et pour les habitants de Bali», a écrit Akere Muna sur son compte Twitter.
Il convient de rappeler que c’est toujours dans la localité de Bali, que des séparatistes ont tué 5 policiers au mois de juillet dernier.
Liliane N.
Dans une mise au point rendue publique hier 19 août par sa cellule de communication, Jacques Lengue Malapa affirme n’être pas le seul à avoir accès à l’ascenseur de la mairie de Douala 1er, dont il a la charge.
Contrairement à ce qu’affirme la Fondation camerounaise des consommateurs (Focaco) par la voix de son président Alphonse Ayissi Abena, la cellule de communication de la mairie de Douala 1er, déclare que le maire n’est pas le seul à pouvoir utiliser l’ascenseur. Ses collaborateur à l’instar de ses adjoints et tous les chefs de services disposent chacun, d’un ‘’pass’’ électronique leur conférant usage intégral de cet engin de facilitation à la mobilité. La mairie réfute toutes les accusations d’Alphonse Ayissi Abena devenues virales sur la toile.
«Dans cette sortie scripturale, le nommé Alphonse Ayissi Abena fait grossièrement état, sans le démontrer, de ce que «plusieurs usagers (femmes enceintes, personnes âgées, personne à mobilité réduite) des plaintes dénonçant l’interdiction d’accès à l’ascenseur qu’abrite l’hôtel de ville de la mairie de Douala 1er, un bâtiment R+4 où les services essentiels, y compris le cabinet du Maire, se trouvent au dernier étage», écrit la cellule de communication de la mairie de Douala 1er.
Comment comprendre donc que la Focaco puisse porter de telles accusations contre le maire Lengue Malapa ? Pour la cellule de communication, Alphonse Ayissi Abena n’est que dans une campagne de «désinformation et de sabotage». Pour elle, le président de la Focaco serait en quête du sensationnel et est tout simplement incohérent.
«Des agents de la police municipale de la Mairie de Douala 1er sont sans discontinuer en faction dans le hall de l’immeuble non loin de l’ascenseur afin d’y faciliter l’accès aux personnes vulnérables, âgées et handicapées. Par ailleurs, la Mairie de Douala 1er tient à rappeler que les services essentiels à forte offre et fréquentation publique ont été expressément positionnés au rez-de-chaussée du majestueux immeuble de la Mairie de Douala 1er», ajoute la cellule de communication de la mairie de Douala 1er.
Liliane N.
L’accident de circulation s’est produit dans la nuit 19 août 2021.
Encore un accident de la route qui se produit au quartier Awae Escalier à Yaoundé. Selon nos sources à la soirée du 19 août 2021, 10 personnes décédées avaient déjà été sorties des décombres de deux conteneurs qui se sont renversés. D’après la CRTV Web, les conteneurs d’un camion gros porteur se sont renversés. Et des témoins de la scène affirment que les chaînes du camion se seraient brisées.
Les images de cet accident circulent en ce moment sur la toile. Elles rappellent aux uns et aux autres, celui qui s’est produit toujours à Awae le 5 août 2021. Aux environs de minuit sur l’axe lourd Yaoundé-Bertoua plus précisément au lieu-dit Mvog Essindi, un camion de marque Renault, semi-remorque attelée de la société Sotrac Sarl a heurté violemment un bus de la compagnie de voyage interurbain Avenir de la Kadey. Il y a eu 16 morts méconnaissables et de nombreux blessés.
A la suite de cet accident d’Awae et de deux autres qui se produits à la même période et qui avaient fait 40 morts en l’espace d’une semaine, Jean Ernest Ngalle Bibehe Massena le ministre des Transports a décidé de suspendre à titre conservatoire deux agences de voyage inter urbain. Il s‘agit de Solidarité Voyages et d’Avenir de la Kadey. En réunion de crise avec les promoteurs des compagnies de transport, le membre du gouvernement a recommandé à ces derniers d’intégrer des ceintures de sécurité dans leur bus. Entre autres, il a demandé que soit désormais mentionné les heures de départ et d’arrivée par les chefs d’agences des sites respectifs sur les bordereaux de routes, afin de déterminer la durée exacte du voyage pour se rassurer du respect des délais de routes prescrits.
Liliane N.