Dans un communiqué signé ce Mardi, René Emmanuel Sadi – ministre de la Communication a rappelé certaines dispositions de la loi ainsi que les risques encourus par ceux qui, malgré tout vont défier l’autorité de l’Etat.
Les ordonnances concernant le « Renversement des Institutions de la République, en plus de l’Insurrection sont prévues et réprimées par le Code Pénal et les dispositions pertinentes de la loi du 23 Décembre 2014 portant répression des actes de terrorisme ».
Par conséquent, « Le Gouvernement de la République tient à rappeler qu’aucune manifestation ne saurait être considérée comme pacifique lorsque le but déclaré en est le lancement d’un mouvement insurrectionnel et le renversement des Institutions de la République démocratiquement élues… ».
De ce fait, « Tous ceux qui s’associeront à un tel projet devront s’attendre à en répondre devant les instances judiciaires compétentes…
Les Forces de Sécurité prendront à cet égard toutes les mesures nécessaires pour assurer fermement le maintien de l’ordre public et de la paix sociale ».
Un communiqué qui vient répondre à la volonté des Camerounais
Au lendemain des élections présidentielles d’Octobre 2018, le président du Mouvement pour la Renaissance du Cameroun s’est engagé dans une dynamique de défiance permanente établie.
On ne compte plus le nombre de mots d’ordre de ci ou de ça qu’il a lancé, en utilisant à chaque fois, un ton qui frise le mépris.
Son ambition affichée d’être installé au palais présidentiel comme l’homme qui doit désormais présider à la destinée du peuple Camerounais a éveillé l’appétit d’une certaine troupe d’individus qui a pris d’assaut les réseaux sociaux, afin de distiller le message de la haine.
C’est ce groupe qui n’hésite pas à corrompre, lorsqu’il le trouve opportun, les esprits faibles ainsi que des médias nationaux et internationaux afin que ces derniers participent à cette propagande néfaste.
Ce sont les mêmes qui font fi de la volonté des populations Camerounaises qui, à maintes reprises ont manifesté leur désir de vivre dans la paix, de ne pas entendre tonner le bruit des canons.
Le besoin de la grande majorité des Camerounais qui veut envoyer sa progéniture à l’école, profiter des quelques opportunités qu’offre l’Etat, dans le but de contribuer même à petite échelle à la construction ainsi qu’à l’éclosion sociale de cette Afrique en miniature.
Ceux qui aspirent à cette tranquillité ne sont pas aveugles, encore moins sourds et ils sont très loin de vivre une vie de Nirvana. Conscients des problèmes que traverse le pays, ils refusent toutefois que leur soit imposé un individu qui se montre prêt à tout pour devenir Président de la République.
De toutes les manières, le message est très clair et il a été réitéré par le leader des Patriotes ce Lundi : « Nous allons ainsi nous mettre ensembles pour barrer la route à ces envahisseurs sans état d'âme, qui veulent polluer la vie de nos enfants et qui de surcroît, menacent l'unité du pays… Trop c'est trop ; Nous en avons raz le bol ».
Nicole Ricci Minyem