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Mfoungo

Mfoungo

Célèbrée sous le thème: Les Jeunes et la Santé Mentale dans un Monde en Évolution, la journée mondiale de la santé mentale que l’on commémore le 10 octobre de chaque année, s’est penchée sur la sensibilisation des jeunes. Et, pour nous en dire plus, nous avons rencontré le Docteur Menguene Mviena Justine Claire. Elle est Sous Directeur de la santé mentale au ministère de la santé publique. Elle est par ailleurs psychiatre à l’hôpital Jamot à Yaoundé.

Quelle est la différence, docteur qui existe entre la santé mentale et la maladie mentale

Le 10 Octobre de chaque année, se célébre la Journée Mondiale de la Santé Mentale, qui est différente de la maladie mentale.

La santé mentale se définit comme un état de bien être qui permet à un individu de se réaliser, de faire face au stress de la vie quotidienne, d’être utile, productif à la communauté alors que la maladie mentale se définit comme celle qui touche l’aspect intellectuel, émotionnel, comportemental.

Dès lors, l’état de bien être qu’est la santé mentale ne saurait être équivalent de la maladie mentale qui est une affection. Mais effectivement chaque fois qu’on parle de santé mentale, tout le monde voit la pathologie.

A côté de cela, il y’à un autre concept. Lorsqu’on dit à quelqu’un qu’il a des problèmes de santé mentale, il se met en colère en croyant qu’on dit de lui qu’il est fou. Alors qu’il ne s’agit nullement de la même chose.

 

Comment peut-on clairement établir la différence, docteur?

La santé mentale est caractérisée par exemple par un malaise généralisé qu’une personne ressent lorsqu’elle a perdu un être cher, quand elle a des problèmes familiaux, financiers. Lorsque cette personne n’arrive pas à subvenir à ses besoins les plus élémentaires. Si elle ne parvient pas à payer la scolarité de ses enfants. Dans le domaine professionnel, quand un individu rencontre des difficultés avec ses collègues ou son employeur, il éprouve un généralement un mal être. C’est tout cet ensemble que l’on retrouve dans la santé mentale.

 

Docteur, que pensez vous du thème retenu cette année, pour commémorer cette journée: Les Jeunes et la Santé Mentale dans un Monde en Évolution?

Sur le plan mondial, les jeunes dont l’âge est compris entre 14 et 25 ans, présentent un quart de la population mondiale. Il existe 1,8 milliards de jeunes dans le monde et, l’on s’est rendu compte que ce sont ceux là qui représentent l’avenir. Malheureusement, ce sont aussi les plus vulnérables. Il existe de nombreux problèmes susceptibles d’affecter cette tranche de la population. Des dysfonctionnements sur le plan familial peuvent précocement les perturber. Un jeune peut être bien portant physiquement mais, si sur le plan de la santé mentale, ça ne va pas, l’adulte qu’il sera demain ne pourra contribuer au développement de la société. C’est l’une des raisons pour lesquelles l’Organisation Mondiale de la Santé s’est intéressée à cette tranche de la population.

 

Quels peuvent être les facteurs stressants pour un jeune?

Les familles recomposées, les familles, les familles monoparentales, les familles séparées sont quelques uns des facteurs qui font que le jeune se retrouve dans un environnement de mal être. Mal être parce qu’ il a une carence affective, parce que personne n’est là pour l’écouter. Ce qui conduit certains à la consommation de l’alcool et des drogues.

Il existe aussi ces nouvelles technologies de l’information et de la communication, ces réseaux sociaux dans lesquels on véhicule de manière récurrente des messages qui incitent à la violence. Des messages et des images qui font que les jeunes aujourd’hui, soient partisans du moindre effort. La désillusion qu’ils ressentent leur font par exemple croire que leur pays ne pourrait leur offrir les conditions pour leur épanouissement. Ils prennent donc des risques en allant chercher le bonheur qu’ils pensent trouver ailleurs. Les réseaux sociaux sont venus remplacer l’éducation que ne parviennent plus à donner les parents.

 

Comment peut-on venir à bout de la santé mentale?

Le problème de santé mentale interpelle tout le monde, toute la société et non pas seulement le ministère de la santé publique. La santé mentale intègre les notions de productivité, d’utilité à la communauté, de développement. Cela signifie qu’il ne faut pas seulement rechercher le volet clinique.

Si un individu lamda n’arrive pas à venir à bout de son mal être, si la société, l’entourage ne l’aide pas il peut arriver qu’il arrive au deuxième niveau qui est la maladie.

 

Pouvez vous être plus précise?

Vous pouvez passer une vie entière, sans aller chez un gynécologue, un cardiologue, un dentiste, un opticien mais, nul ne peut vivre sans connaître les problèmes liés à la santé mentale. D’où le choix de la sensibilisation, pour marquer cette commémoration.

 

Il est vrai, docteur que l’on ne parle pas aujourd’hui, de maladie mentale. Mais, pouvez vous nous en toucher un mot ou deux?

L’estomac, le bras ou le pied peuvent faire mal et présenter des signes de manifestations cliniques. Il en va de même pour le cerveau qui lui, se caractérise par des troubles de comportement. Ces derniers ne trouvent pas toujours leur origine dans le mysticisme, la sorcellerie, dans on a trempé sa main quelque part.

Il se trouve simplement qu’il y’a un dysfonctionnement au niveau de certaines molécules qu’ on appelle neurotransmetteurs. C’est ce qui donne les hallucinations.

Par ailleurs, la maladie mentale obéit aux mêmes facteurs que les autres maladies. Cela signifie qu’il existe des facteurs génétiques et biologiques. Comme il y’a des familles de diabétiques et d’hypertendus. Il existe aussi des familles de malades mentaux. Ce sont malheureusement des familles stigmatisées, marginalisées.

La maladie mentale touche toutes les couches de la société et à l’hôpital, on peut facilement en venir à bout, grâce à un traitement adéquat.

 

Nicole Ricci Minyem

L´équipe nationale du Malawi au grand complet, est depuis hier mardi, sur le territoire Camerounais.

Accueillie par les représentants du Comité de normalisation de la fédération camerounaise de football (FeCaFoot), le sélectionneur Ronny Van Geneugden et ses poulains ont pris leurs quartiers du côté de l´hôtel la Falaise au cœur de Yaoundé. Le programme de l´équipe nationale du Malawi prévoyait ce mercredi deux séances d'entrainements, dont une en matinée et une seconde l´après-midi au stade militaire.

Mais avant, le groupe n´aura pas perdu de temps à leur arrivée, le temps de prendre possession du lieu d´hébergement, le groupe s´est immédiatement rendu au stade annexe, pour une séance de décrassage. L´équipe du Malawi avec pour surnom «Les Flammes», est 123e au classement FIFA. L´équipe tentera d´obtenir son ticket pour une 3e participation à une Coupe d'Afriques des Nations de Football. Le Malawi a été présent à cette compétition en 1984 et 2010, au cours desquelles, elle est sortie au premier tour.

L‘équipe nationale actuelle du Malawi de football est constituée majoritairement de joueurs évoluant dans le championnat local. Son sélectionneur belge, Ronny Van Geneugden, peut s’appuyer sur quelques joueurs évoluant en Afrique du Sud. Mais l’équipe du Malawi, même s’ils sont derniers dans ce groupe, peuvent constituer un sérieux danger pour les Lions indomptables. Par le passé, ils ont réussi à écarter les écureuils du Bénin lors des éliminatoires de la CAN.

Pour son match face aux Lions de l´Atlas du 8 septembre 2018, le Malawi s´était incliné 0-3 à Casablanca. Dans ce groupe B, le Malawi occupe la 3e place avec 3 points, une poule dominée par le Cameroun avec 4 points. Le match retour est prévu dans deux semaines. Lors du tour préliminaire de la Coupe du monde de football 2010, zone Afrique dans le groupe 12, le Malawi avait terminé 2e derrière l´Egypte, qu´elle avait battue en juin 2008.

Côté Cameroun, le sélectionneur national des Lions Indomptables a pris soin de publier en bonne et due forme une liste actualisée des 23 joueurs devant faire le stage de Yaoundé dans le cadre des matchs qualificatifs pour la CAN 2019. Si dans la première liste, il avait surpris avec des nouveaux noms à l’instar de Eboa Eboa que les rumeurs annonçaient réfractaires à l’idée de rejoindre les Lions et de Dimitri Oberlin, il a rectifié le tir et sélectionné de jeunes joueurs, ce qui est aussi son droit le plus absolu. Mais la transparence prévaut. Lundi soir, avec quatre nouveaux arrivés, le groupe était constitué de 15 joueurs. Seulement les onze premiers ont participé à la première journée du stage.

Cependant, l’un des joueurs clés de l’équipe pourrait manquer ce duel : Christian Bassogog. L’attaquant d'Henan Jianye, club de D1 de Chine est à l’infirmerie. Il souffre de douleur musculaire. Et s’il est bien parti pour être forfait vendredi, le médecin des Lions Indomptables est confiant pour la suite : Bassogog devrait être prêt pour le match retour, quatre jours plus tard.

La rencontre de vendredi prochain sera un test grandeur nature de Clarence Seedorf avec le public camerounais. Le sélectionneur hollandais a la lourde tâche de défendre le titre de champion d’Afrique acquis en 2017 au Gabon avec Hugo Broos à la baguette.

Otric N.

 

La situation post électoral reste un véritable danger pour les populations résidentes du pays. Des dispositions sécuritaires préventives à l'attente de ceux-ci. Sachant que les résultats des élections présidentielles ont toujours apporter des troupes. Une mise en garde est la bienvenue.

Réaction de Cyrille Oundi Ndozeng, élite de la région de l'Est

À mesure que l'échéance de la proclamation du verdict du scrutin présidentiel du 07 octobre 2018 s'approche, certains candidats abasourdis par les dures réalités du terrain vitesse et desservis par leur manque d'expérience politique, échafaudent des stratagèmes pour pallier leur défaite programmée à cette présidentielle et mettre définitivement le feu aux poudres dans une sorte de "plan B".

Il y a lieu d'espérer que ces agitateurs débordés par les événements sachent que le même peuple camerounais au nom duquel ils se targuent de parler ne tolérera ni une contestation de la victoire du candidat qui sera déclaré élu par le Conseil Constitutionnel, seul organe juridiquement habilité à le faire, ni une perturbation de quelque sorte que ce soit de la célébration de cette victoire démocratique.

Il faut que les uns et les autres fassent montre de responsabilité et de retenue verbales. Car nul n'a le monopole de l'invective et de l'intimidation. Seul l'État conserve en la matière le monopole de la force légitime pour préserver l'ordre républicain.

Cette élection a été libre et transparente, bien qu'émaillée d'incidents isolés et à la gravite somme toute relative. Dans un élan de responsabilité salué par le monde entier, le peuple camerounais vient en effet de faire un étalage majestueux de sa maturité et de la vigueur de notre démocratie. Chacun doit à présent se préparer à accepter le résultat des urnes.


En tout état de cause, le Cameroun reste un état de droit dans lequel doivent régner l'ordre, la loi et le respect des libertés publiques et individuelles, aujourd'hui et après la proclamation attendue des résultats de cette élection.

Ceux qui planifient dans la rue les prolongations d'un match qu'ils ont peur d'avoir perdu dans les urnes n'ont qu'à bien se tenir. Ils trouveront sur leur chemin le peuple Camerounais et les institutions de la République.

Il faut feindre de ne pas connaître ce pays pour penser que les Camerounais se détestent mutuellement, ou qu'après les enseignements de 60 ans d'histoire, les gens vont se mettre à brûler et à casser à tout va.

Il faut également manquer de bon sens pour s'imaginer qu'un peuple désormais aussi épris de paix et de stabilité, profondément convaincu que la modernité frappe à leur porte, va se lancer machinalement dans une démarche irréfléchie de remise en cause des acquis et de régression vers le passé.

Il faut enfin attirer l'attention sur ce que les errements d'une poignée d'impatients et de jusqu'auboutistes n'engageront jamais ni une partie ni l'entièreté du corps social camerounais.

Pour avancer il faut arrêter de reculer. Pour construire il faut éviter de détruire en même temps.

Parce que quel que soit le résultat final de cette élection, c'est d'abord et surtout le Cameroun qui en sortira vainqueur. Afin que vive le Cameroun !

Bossis Ebo'o

C'est à l'issue d'un conseil municipal consacré à l'élection du maire de ladite commune que le remplaçant de Fissou Kouma, nommé il y a quelques mois par décret présidentiel au poste de Directeur Général de la SEMRY, se tient depuis quelques minutes dans la salle des délibérations de ladite mairie.

C'est cet après-midi que le nom du nouveau Maire de Yagoua a été connu, suite à la consultation des Conseillers municipaux au scrutin uninominal majoritaire conformément aux dispositions pertinentes de la loi n•2004/018 du 22 juillet 2004 fixant les règles applicables aux Communes. 

La Vie de la commune de Yagoua connaît du sang un avec l'arrivée du nouveau du maire Pierre Lirawa, Magistrat municipal de la Commune de Yagoua. Il a été élu ce jour au cours d'un scrutin électoral où il l'emporte avec 21 voix contre 15 pour son adversaire Édouard Zoulla. Les deux adversaires se sont congratulés après l'annonce des résultats. Il remplace à ce poste Fissou Kouma, promu, Directeur Général de la Semry.

BIOGRAPHIE DU NOUVEAU MAIRE DE YAGOUA.

Né le 1er janvier 1972 à Dana, arrondissement de Yagoua, Département du Mayo Danay, dans la Région de l'extrême Nord;
Lirawa Pierre a fait ses études primaires à l'école publique de Dana où il obtient son C.E.P.E en 1985. La même année il poursuit ses études secondaires au lycée classique de Yagoua et il est admis au B.E.P.C en 1990, au Probatoire D'en 1992 et au baccalauréat en 1993. C'est à l'Université de Ngaoundéré qu'il va poursuivre ses études supérieures et il obtiendra sa licence Son en 1996, sa maîtrise en 1997. Ces études supérieures, Il va les poursuivre à l'Université de Yaoundé1 où il obtient son D.E.A- BPV en 2001 .la même année il passe son DIPES 2 en biologie. Il est également titulaire d'un master il- BV obtenu en 2012 à l'Université de Mariua. Le professeur de lycée qu'il est à eux à tenir la craie dans plusieurs établissements secondaires de l'extrême Nord. Il a été Délégué Départemental des transports du Mayo Danay de mai 2008 à mai 2013, de mai 2013 à décembre 2017, il a occupé les mêmes fonctions dans le Logone et Chari et remis au Ministère des enseignements Secondaires le 27 juin 2018. Depuis cette date, il exerçait au lycée de Meiganga. Au sein du Conseil Municipal, il est président de la Commission du développement Économique local. Il est marié.

Le nouveau maire en écharpe et les autres photos pour la cérémonie

Bossis Ebo'o

Pour cette élection, le Ministre de l’Administration territoriale a accrédité au total 4094 observateurs soit 3662 observateurs nationaux et 432 observateurs internationaux.

Pour la plupart, le scrutin du 7 octobre d’est déroulé de manière transparente. Béatrice Epaye, vice-présidente parlement CEMAC affirme: «Nous avons vu dans la plupart des bureaux de vote que les présidents de bureaux de vote sont des femmes. Et ça c’est très important en termes de démocratie. Donc la femme camerounaise participe à l’amélioration de la démocratie dans son pays».

«Dans la relecture peut être future du code électoral, qu’on étoffe le bureau de vote. Pas seulement un président et un vice-président, avec les responsables de l’administration, mais quand-même mettre des secrétaires adjointes ou d’autres gens pour aider à mieux faire», ajoute-t-elle.

Pour son homologue Raymond Tshibanda, chef de Mission d’observation de la CEEAC, «il est important de commencer par saluer la maturité du peuple camerounais mais aussi le sens des responsabilités des leaders politiques camerounais et singulièrement celui des candidats. Nous saluons cela parce que l’élection s’est généralement déroulée dans l’ordre la discipline et le calme. Par rapport aux éditions antérieures. Il y a eu des améliorations substantielles».

Et d’ajouter: «Nous pensons que la façon de faire des cartes et de les disponibiliser peut aussi être améliorée et subir aussi des améliorations. Nous pensons que les listes d’électeurs doivent être affichés suffisamment longtemps à l’avance pour permettre aux électeurs de se familiariser avec les listes, d’identifier là où ils doivent se présenter afin de minimiser les tâtonnements».

Un autre observateur pour qui l’élection est également bien déroulée est Julien Opele, Coordinateur Réseau d’observateurs. «Nous avons relevé la présence du matériel qui était en nombre suffisant. Nous avons également relevé que les règles de procédures prévues par les procédures réglementaires sont parfaitement assimilées. En regardant un peu les réseaux sociaux qui sont un médium important aujourd’hui, on a eu l’impression que des partis politiques prenaient des avances pour donner des résultats», affirme-t-il.

«Tout comme à la veille, alors que tout le monde avait arrêté de faire la campagne, certains ont continué à faire la campagne sur les réseaux sociaux. C’est pour ça que j’insiste làdessus. Les partis politiques doivent sensibiliser leurs militants au respect de la loi, au respect des résultats définitifs qui doivent être donnés par le Conseil constitutionnel», ajoute Julien Opele.

Pour Arthème Kwese, membre de la mission d’observation de l’Union Africaine, l’organisation est satisfaire. «Je pense que l’Union Africaine peut être satisfaite de la manière dont les choses se sont déroulées. Donc on peut considérer que tout s’est bien passé. Et nous en sommes satisfaits», a-t-il déclaré.

Au soir du 7 octobre, le gouvernement, par la voix du ministre de l’Administration territoriale a félicité le peuple camerounais souverain et maître de son destin qui, depuis le début de ce processus, a fait preuve de maturité et de patriotisme. Ce dernier a invité les acteurs politiques à lui emboiter le pas et à faire preuve d’un sens élevé de responsabilité afin que le processus qui a si bien commencé se termine dans le même esprit.

Otric N.

Lors de la conférence de presse du lundi 08 octobre à l’hôtel Mont Febe de Yaoundé, le sélectionneur de l’équipe fanion de football du Cameroun était certainement préparé à ce que le cas Benjamin Moukandjo soit mis sur la table des échanges avec les Hommes de média.

Interrogé sur la dernière actualité du joueur qui vient de mettre un terme à sa carrière internationale, Clarence Seedorf va tout de suite répliquer en affirmant que «tout le monde est responsable de ses décisions. Mais c’est dommage qu’il (Benjamin Moukandjo, Ndlr) parte».

La décision de Benjamin Moukandjo avait certainement été motivée par les déclarations du sélectionneur hollandais. «Lorsque vous jouez en Italie, Angleterre, en Allemagne, en Ecosse, en Espagne etc. vous êtes compétitifs ; et le Cameroun a besoin des joueurs compétitifs. Les meilleurs joueurs évoluent de ce côté-là, ils jouent la ligue des champions. C’est aussi le message que nous voulons passer: savoir choisir sa destination», indiquait Clarence Seedorf.

«Avoir l’ambition de jouer pour le Réal Madrid, l’AC Milan, Juventus, Manchester etc. Vous ne pouvez pas avoir 20 ans et aller jouer en Chine. C’est un bon championnat certes, mais pas aussi compétitif comme ceux d’Europe», ajoutait-il pour justifier ses choix pour le match face au Comores, et la non-convocation de l’ancien capitaine Benjamin Moukandjo.

Même s’il est revenu sur sa décision, Clarence Seedorf a affirmé lundi dernier qu’il faut avoir l’humilité de reconnaitre que pour le moment, le championnat chinois n’est pas parmi les meilleurs au monde. Cependant, a-t-il affirmé, «la porte n’est fermée pour personne. C’est pour cela que vous voyez Bassogog, qui ces dernières semaines a de bonnes performances avec son club».

Absent lors du regroupement du match face au Comores, le 08 septembre dernier comptant pour la 2e journée des éliminatoires de la Coupe d’Afrique des nations (Can) 2019, Benjamin Moukandjo estime sa non-sélection comme étant «Inélégante» et «injuste» en raison de l’argument avancé par Clarence Seedorf. Lequel indiquait que les joueurs des championnats exotiques ne méritent pas d’être appelés pour déficit de compétitivité.

Aujourd’hui, l’entraineur des Lions indomptables remonte au créneau pour affirmer «qu’il n’y a pas d’exclusion de joueurs.» Clarence Seedorf poursuit en conseillant aux joueurs non sélectionnés de continuer de travailler parce que «l’équipe nationale ne s’arrête pas après la Can 2019. Il y aura d’autres échéances comme le mondial 2022».

Pour la rencontre de vendredi prochain face au Malawi et comptant pour la 3e journée des éliminatoires de la Can 2019, les Lions indomptables du Cameroun peuvent compter sur la présence des binationaux Paul Georges Ntep, dont les procédures administratives viennent d’aboutir favorablement et Jérôme Onguene, dont le dossier devrait être finalisé dans les prochains jours.

S’agissant du refus de Dimitri Oberlin et des autres binationaux qui boudent encore la sélection, Clarence Seedorf confie être en contact avec ces joueurs qui ne lui donnent pas correctement leurs positions. «Ils ne nous disent ni oui, ni non. On se dit qu’en les appelant ça peut faciliter leur choix», affirme l’entraineur national, qui espère pouvoir être fixé sur tous ces footballeurs camerounais à double nationalité.

Otric N.

Dans une conférence de presse, organisée le 10 octobre 2018, Olivier Bibou Nissack, le porte-parole du candidat à l'élection présidentielle, a expliqué les intentions de Maurice Kamto et répond aux rumeurs qui posent sur le candidat et sont Parti politique, des rumeurs incitant à la violence.

Il a fait allusion aussi aux observateurs de l'Agence Cameroun Presse en continuant à les désigner comme observateurs de Transparency International Cameroun.

Ci-dessous ladite vidéo de la conférence:

 

 

Dans un entretien avec l'Agence Cameron Presse, Le camarade Oundi Cyrille Ndozeng, Vice-Président de la Commission Communale de Coordination de la Campagne du candidat du RDPC dans l'arrondissement de Diang et élite de la région de l'Est, décline les atouts du candidat du Rdpc, Paul Biya.

70% à 80% au moins du fichier électoral d'ELECAM est constitué de militants du RDPC, inscrits sur les listes par le RDPC, donc des citoyens détenteurs d'une carte d'électeur et qui se sont inscrits sur les listes électorales pour voter RDPC ou Paul BIYA à toutes les échéances électorales à venir.
Par ailleurs, d'après le Code électoral en vigueur, l'élection présidentielle est un scrutin UNINOMINAL majoritaire à un tour, c'est-à-dire qu'est déclaré élu Président de la République le candidat qui fait arrive en tête de tous les 09 en course, et ce quel que soit le score qu'il aura fait.
Or, au regard du vide programmatique présenté par les adversaires du Président Paul BIYA au scrutin du 07 octobre 2018, et vu également les divergences profondes qui séparent  les candidats dits de l'opposition, lesquels, animés par des instincts de survie ou de positionnement dans l'échiquier de l'opposition, n'ont pas pu faire jamais bloc, toutes les analyses objectives et rationnelles donnant le candidat Paul BIYA vainqueur de cette présidentielle.


Bien plus, Paul BIYA pouvant revendiquer d'avoir dans le fichier électoral plus des 2/3 qui sont de fervents militants et donc des électeurs qui lui sont acquis, était d'ores et déjà sûr de pouvoir miser sur ce premier socle électoral dont la fidélité a été chaque jour renforcé par l'arrogance et l'incapacité des candidats de l'opposition à présenter des références et des programmes de gouvernance aussi solides que ceux proposés par " La Force de l'expérience.''
Il fallait donc considérer que même en cas de coalition  autour d'une candidature unique, l'opposition camerounaise n'avait pas l'armée  électorale qu'il fallait pour affronter Paul BIYA.
Car de toute évidence  elle avait perdu la première grande bataille, la bataille la plus déterminante de cette élection, qui avait commencé depuis plusieurs années en arrière avec l'inscription massive par le RDPC de ses militants sur les listes électorales. 


Paul BIYA seul bénéficiait donc au jour du scrutin d'un électorat sûr, qui lui garantissait une victoire large et objective dans les conditions du moment du jeu politique et électoral au Cameroun.
Alors Chers compatriotes, pourquoi aurions-nous voté pour des gens qui n'arrivaient même pas déjà à formuler des programmes politiques cohérents et rassurants ?
Pourquoi aurions-nous voté pour des candidats qui ne présentaient aucun début de références ou d'expérience pour la haute et délicate fonction de Président de la République ?
Pourquoi auriez-vous gaspillé nos votes pour un hypothétique candidat unique de l'opposition, puisqu'on savait déjà, calculs mathématiques à  l'appui, que ce  dernier ne ferait le poids face à Paul BIYA ?
Ne fallait-il pas au contraire renforcer la détermination du candidat Paul BIYA à achever en beauté son oeuvre en le plébiscitant le du 07 octobre 2018?
Le choix n'était-il pas évident entre un Président de la République EXPÉRIMENTÉ d'un côté et un groupe de candidats fougueux mais qui manquaient cruellement d'expérience pour diriger un pays aussi complexe que le Cameroun ?

Chacun trouvera ses réponses. Moi j'ai déjà les miennes. Le 07 octobre 2018, j'ai voté Paul BIYA, le seul candidat ayant L'EXPÉRIENCE nécessaire pour mener le Cameroun vers son plein développement. 

Bossis Ebo'o.

Douze observateurs de l’Union africaine (UA) étaient présents au Cameroun le 7 octobre dernier dans le cadre du scrutin pour l’élection du prochain président de la République.

Arrivés deux semaines avant l’échéance, ces observateurs étaient constitués en deux équipes. La première composée de quatre membres de l’équipe centrale d’analystes de l’UA, et la seconde composée de huit observateurs à long terme (long-term’s observers – LTO).

La présence des observateurs de l’Union africaine au Cameroun avait pour but «d’évaluer globalement le processus électoral» et de s’assurer de sa conformité avec «la méthodologie d’observation des élections à long terme» de l’organisation panafricaine. Leur présence rentre dans la stratégie de cette organisation relative à la promotion de la démocratie et de construire un climat de confiance de l’opinion publique vis à vis du processus électoral.

«Je pense que l’Union Africaine peut être satisfaite de la manière dont les choses se sont déroulées. Donc on peut considérer que tout s’est bien passé. Et nous en sommes satisfaits», a déclaré Arthème Kwese, membre de la délégation de l’UA, au terme du scrutin.

Une position que ne partagent pas certains candidats en lice lors de ce scrutin. Dès le lendemain de l’échéance, le candidat du Mouvement pour la renaissance du Cameroun (MRC), Maurice Kamto, a fait une sortie insinuant qu’il était le vainqueur de la présidentielle 2018.

Dans la foulée, les autorités ont indiqué que M. Kamto se plaçait «hors-la-loi» par de telles déclarations, le Conseil constitutionnel étant le seul organe habilité à proclamer les résultats au Cameroun, au plus tard 15 jours après le vote. «C’est une imposture inacceptable. Il dit qu’il va aller jusqu’au bout? Il n’aura même pas le temps de commencer, on ne lui donnera même pas le temps de commencer, et personne ne va le suivre», a rétorqué le ministre de l’Administration territoriale, Paul Atanga Nji.

Mardi, c’était au tour du candidat du parti Univers, Cabral Libii, de dénoncer «un scrutin scandaleux». «Le scrutin a été scandaleusement émaillé de grandes irrégularités avec parfois de graves atteintes à la personne physique dont certains de nos représentants ont été victimes. Dans plusieurs localités les votes multiples et les bourrages d’urnes étaient légion y compris le bureau de vote où a voté le Président de la République. Dans plusieurs pays Suisse, France, Algérie et autres, nos représentants n’ont pas eu accès aux bureaux de vote», a-t-il déclaré lors d’une conférence de presse au siège de son parti à Yaoundé.

Ce mercredi, l’Union africain dont les observateurs ont apprécié le déroulement de la présidentielle 2018, s’est prononcé sur cette actualité post-électorale déjà très mouvementée. Le président de la Commission de l'Union africaine Moussa Faki a appelé mercredi les acteurs politiques camerounais à la «plus grande retenue».

«Le président de la Commission souligne la nécessité pour tous les acteurs politiques de faire preuve de la plus grande retenue et de s'abstenir de toute déclaration ou action susceptible de générer des tensions. Toute réclamation liée au processus électoral doit être traitée dans le cadre des mécanismes juridiques existants», a indiqué la Commission de l'UA dans un communiqué.

Otric N.

Dans les colonnes du journal libération, le candidat du mouvement pour la renaissance du Cameroun présente les mobiles de sa déclaration. 

Comme un coup de tonnerre au lendemain de l'élection présidentielle, Maurice Kamto, l'un des principaux rivaux du président, Paul Biya, s'est déclaré vainqueur du scrutin avant même la proclamation des résultats.
Considéré comme le principal adversaire du président sortant, Paul Biya, Maurice Kamto s’est déclaré vainqueur du scrutin avant même la proclamation officielle des résultats. Quelques heures après ce coup de théâtre annoncé lors d’une conférence de presse à Yaoundé, cet ancien ministre en rupture de ban depuis 2011, âgé de 65 ans, a accepté répondre à la presse et l'Agence Cameroun Presse vous refait vivre l'entretien.


️Vous avez proclamé votre victoire aux élections présidentielles de façon anticipée, avant même que le Conseil constitutionnel ne se prononce. Pourquoi une telle hâte ?


Nous l’avons fait sur la base d’informations fiables que nous avons déjà rassemblées. Dans la plupart des pays du monde, les résultats sont proclamés le soir même ou le lendemain du vote. Au Cameroun, le Conseil constitutionnel, dont tous les membres sont nommés par le Président, dispose de quinze jours pour le faire. Pourquoi un tel délai en 2018 alors qu’on a les moyens de compiler les résultats plus rapidement ? Nous savons qu’il y a eu des fraudes : dans le nord du pays, les communications ont été coupées entre 18 heures et 19 heures sans raison officielle. Néanmoins, avec les procès-verbaux en notre possession, j’ai la certitude d’une victoire incontestable. Pourquoi attendre ? Tout ce que je revendique, c’est l’alternance par les urnes. Je n’ai rien fait de criminel.


Pourtant, votre choix ne fait pas l’unanimité. Le pouvoir rejette votre proclamation, mais aussi certains partis d’opposition. L’un d’eux, Cabral Libii, se serait d’ailleurs également déclaré vainqueur par un post sur Facebook…


Je note que ce post fait moins de bruit que ma propre déclaration. Je n’ai pas de commentaire à faire à ce stade. Ça prouve peut-être juste que certains opposants sont de connivence avec le président sortant. Pour le reste, je me sens dans mon bon droit, n’en déplaise aux pleureuses et aux vierges effarouchées. Le Cameroun est un pays où on a pris, hélas, l’habitude d’attendre. Sous Paul Biya, les populations ont été «zombifiées», tétanisées. On a longtemps eu l’impression dans ce pays d’une sorte de syndrome de Stockholm, où les gens finissaient par aimer leurs bourreaux. Dans mes meetings pourtant, j’ai eu le sentiment que les gens reprenaient goût à l’espoir. Et comment peut-on croire un instant que les Camerounais seraient aujourd'hui capables de reconduire au pouvoir par les urnes un homme de 85 ans, qui a régné sans partage depuis trente-six ans, a lancé tant de chantiers dont aucun n’a été achevé, alors que tous ont même été surfacturés ? J’ai parcouru le pays pendant cette campagne, il faut voir l’état des routes, les classes avec 150 élèves, l’état sanitaire lamentable du pays… Qui a décrété que le pouvoir était octroyé à vie ? C’est pourtant ce que vient d’affirmer un lieutenant du Biya en déclarant qu’un chef bantou meurt au pouvoir. Et ça ne fait réagir personne ?

Lundi, peu avant que vous proclamiez votre victoire, votre QG et votre domicile à Yaoundé ont été encerclés par les forces de l’ordre. On dit également que votre directeur de campagne se cache après avoir été directement menacé. Vous sentez-vous en danger ?


Non, je ne suis pas habité par la peur, je refuse de vivre dans la psychose. Même si je vois bien que je suis suivi partout où je vais. Pour mon directeur de campagne, je n’ai pas encore de nouvelles, mais je sais qu’un autre représentant de mon parti a été enlevé à Douala, puis libéré. Ses geôliers l’avaient pris pour mon directeur de campagne. Pour le reste, j’étais plutôt heureux dans ma vie de prof d’université. Je suis rentré en politique en assumant les risques, pour un combat que je considère comme noble.

️N’avez-vous pas peur de pousser vos militants à affronter les forces de l’ordre dans la rue, en cas de non-reconnaissance de ce que vous considérez comme votre victoire ?


Relisez ma déclaration : je n’ai jamais incité à l’insurrection. J’ai parlé de «changement dans la paix», j’ai offert des garanties d’immunité au président sortant. Nous allons pacifiquement mais fermement défendre les résultats que nous avons compilés. Mais la légalité ne vaut que si les lois sont justes. Cessons de croire que les institutions bancales de ce pays sont crédibles. En 2014, le régime a fait passer une loi, qui sous couvert d’antiterrorisme limite en réalité toute liberté d’expression et de manifestation. J’ai été l’un des premiers à combattre cette loi liberticide. Il y a aussi des lois qui maintiennent dans la servitude.

A la fin de votre déclaration, lundi, vous avez tendu la main à la minorité anglophone qui vit dans deux régions déchirées par des affrontements entre mouvements sécessionnistes et forces de l’ordre. Que proposez-vous pour régler ce conflit qui mine l’unité du pays ?

J’ai promis qu’une fois à la tête de ce pays, ma première sortie officielle aurait lieu dans ces régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest, où Biya n’a jamais été depuis le début de la crise. Je veux que les gens sortent des forêts où ils se cachent. J’ai promis de reconstruire les villages détruits. Il faut mettre en place un dialogue inclusif et arrêter de croire que la solution militaire va régler le problème. Dans cette crise, les extrémistes ne sont pas d’un seul côté.

Que pensez-vous enfin de l’attitude des Occidentaux à l’égard du Cameroun ?


Je note avec surprise que l’Europe n’a pas envoyé d’observateurs à ces élections, alors qu’elle le fait souvent en Afrique. N’a-t-elle pas intérêt, elle aussi, à un changement pacifique au Cameroun ? C’est un pays qui pourrait être prospère, qui a beaucoup de ressources naturelles. Et pourtant les Camerounais migrent en masse vers l’Europe. Ça me rend malade. Mais pourquoi l’Europe ne s’implique pas d’avantage, alors qu’elle affirme être saturée par l’immigration? Quant à la France, c’est pareil. Elle ne se montre pas plus impliquée dans le changement, malgré ses intérêts économiques dans ce pays. Je ne demande pas qu’on m’adoube, mais que sur la simple base d’informations disponibles pour tous, on regarde ce peuple et qu’on se demande s’il mérite de continuer à vivre dans cette impasse.

Bossis Ebo'o







Sunday, 05 June 2022 11:01