Pour cette élection, le Ministre de l’Administration territoriale a accrédité au total 4094 observateurs soit 3662 observateurs nationaux et 432 observateurs internationaux.
Pour la plupart, le scrutin du 7 octobre d’est déroulé de manière transparente. Béatrice Epaye, vice-présidente parlement CEMAC affirme: «Nous avons vu dans la plupart des bureaux de vote que les présidents de bureaux de vote sont des femmes. Et ça c’est très important en termes de démocratie. Donc la femme camerounaise participe à l’amélioration de la démocratie dans son pays».
«Dans la relecture peut être future du code électoral, qu’on étoffe le bureau de vote. Pas seulement un président et un vice-président, avec les responsables de l’administration, mais quand-même mettre des secrétaires adjointes ou d’autres gens pour aider à mieux faire», ajoute-t-elle.
Pour son homologue Raymond Tshibanda, chef de Mission d’observation de la CEEAC, «il est important de commencer par saluer la maturité du peuple camerounais mais aussi le sens des responsabilités des leaders politiques camerounais et singulièrement celui des candidats. Nous saluons cela parce que l’élection s’est généralement déroulée dans l’ordre la discipline et le calme. Par rapport aux éditions antérieures. Il y a eu des améliorations substantielles».
Et d’ajouter: «Nous pensons que la façon de faire des cartes et de les disponibiliser peut aussi être améliorée et subir aussi des améliorations. Nous pensons que les listes d’électeurs doivent être affichés suffisamment longtemps à l’avance pour permettre aux électeurs de se familiariser avec les listes, d’identifier là où ils doivent se présenter afin de minimiser les tâtonnements».
Un autre observateur pour qui l’élection est également bien déroulée est Julien Opele, Coordinateur Réseau d’observateurs. «Nous avons relevé la présence du matériel qui était en nombre suffisant. Nous avons également relevé que les règles de procédures prévues par les procédures réglementaires sont parfaitement assimilées. En regardant un peu les réseaux sociaux qui sont un médium important aujourd’hui, on a eu l’impression que des partis politiques prenaient des avances pour donner des résultats», affirme-t-il.
«Tout comme à la veille, alors que tout le monde avait arrêté de faire la campagne, certains ont continué à faire la campagne sur les réseaux sociaux. C’est pour ça que j’insiste làdessus. Les partis politiques doivent sensibiliser leurs militants au respect de la loi, au respect des résultats définitifs qui doivent être donnés par le Conseil constitutionnel», ajoute Julien Opele.
Pour Arthème Kwese, membre de la mission d’observation de l’Union Africaine, l’organisation est satisfaire. «Je pense que l’Union Africaine peut être satisfaite de la manière dont les choses se sont déroulées. Donc on peut considérer que tout s’est bien passé. Et nous en sommes satisfaits», a-t-il déclaré.
Au soir du 7 octobre, le gouvernement, par la voix du ministre de l’Administration territoriale a félicité le peuple camerounais souverain et maître de son destin qui, depuis le début de ce processus, a fait preuve de maturité et de patriotisme. Ce dernier a invité les acteurs politiques à lui emboiter le pas et à faire preuve d’un sens élevé de responsabilité afin que le processus qui a si bien commencé se termine dans le même esprit.
Otric N.