Cameroun : Musique
Le retour pétaradant de « Mama Katy » K-TINO
L’atmosphère à l’heure actuelle au pays ne se prête à ce genre de billet me dit-on. Je m’insurge en faux face à de pareils propos. Il s’agit ici de ne pas céder à la psychose en ajoutant par là même nos énergies à celles de ceux-là, manifestement mal intentionnés, décidés à conduire le pays dans le précipice. Je ne jouerai jamais leur jeu. Je vous avais promis de tirer au clair l’histoire d’un certain Owona Lucas dans « watafufu », le dernier single de K-TINO: c’est ce que je fais dans la suite.
C’est à la petite échoppe de mon quartier il y’a quelques jours de cela que me sont parvenus les mélodies enivrantes d’un Bikutsi bien enlevé, mélodies qui n’avaient pas manqué alors de me scotcher sur place. Mon pain sardine acheté, j’étais resté là, concentré à ne rien faire sur mon téléphone, la scène s’apparentant à-peu-près à celle de ce client d’un taxi qui change sa destination pour connaitre le fin mot d’un « kongossa » d’autres clients du taxi. Oui ce jour-là, mon être entier avait-été assujetti au rythme qui émanait de cette chanson.
Il m’avait semblé reconnaitre certaines choses, notamment le style, la voix… mais je n’osais y croire. Le contenu du texte, pour le peu que j’avais pu capter me convainquit de ce qu’il ne pouvait s’agir de celle à qui je pensais : elle avait donné sa vie au « Seigneur » et je n’entendais ni de Jésus, ni de Saint-Esprit, ni de…
Pour ne pas que la raison de mon « stationnement » là soit dévoilée (préservation de ma réputation oblige. NDLR), techniquement, je me renseignai auprès du « BIR » du quartier, un ainé gringalet comme une allumette qui se déhanchait devant moi, et ce en faisant mine ne pas être si intéressé que ça par la réponse. Cette dernière de sa part fit vibrer en moi les cymbales de la quatrième dimension. Aussi, j’avais oublié que c’était un mégaphone humain ; Il me dit alors : « Quoi ? Tu ne connais pas le nouveau K-TINO ? C’est la mort du son, c’est sorti hier. Il y’a pas un sachet là mon bon petit ? » Un peu confus, pour ne pas qu’il en rajoute, je glissai une pièce au boutiquier qui lui servit son « Bic bleu » qu’il avala d’un trait pendant que je m’éclipsais en douce.
Comment était-ce possible ? N’avait-elle pas remis sa vie à Dieu ? Ne l’avait-on pas débarrassée de l’esprit de zanzibar, le défunt SOLISTE de renom qui lui donnait tout son talent et en l’occurrence sa SUBLIME VOIX ? En tout cas, si c’est bien elle me dis-je alors, l’esprit de l’autre sans aucun doute était revenu probablement accompagné d’autres plus puissants que lui.
Renseignements pris, c’est au mois de juillet dernier qu’est sorti « WATAFUFU » le Dernier single de K-TINO. Comment se fait-il que ce soit quatre mois après que j’en vienne à savourer pour la première fois ces mélodies ? Ah, Nous les broussards de Mindourou ! Le doute n’étant plus admis, Mama Katy était effectivement revenue et renouait avec ce qui entre autres a fait son succès : Le second degré. C’est en cherchant à savoir un peu plus sur cet Owona Lucas dont elle parle dans la chanson, cet homme toujours debout et dur comme l’Essingan que ce dernier se révèle à moi. L’identité du quidam m’est révélée par l’entrée d’Amazon lorsqu’elle dit : « tu me donnes la nyass ». Comment n’y avais-je pas pensé ? Qui d’autres peut mériter le respect d’une femme pour ses bons et loyaux services ? Qui d’autre une femme peut appeler « miam-miam » ? Devant qui d’autre une femme peut se sentir bébé ? Par quoi une femme peut se sentir gâtée ? Ouèè Mama Katy, ta part de naturel est revenu au triple galop.
Quoiqu’il en soit, merci pour l’hommage la mère, c’est toi qui connais. Apprends aussi à tes filles à faire pareil et pendant que nous y sommes, s’il te plait la mère-ci, remets un peu de l’ordre dans ta cuisine. Tes filles ont passé le temps à soigner leurs corps plutôt que leurs voix.
Bon retour la Mama, tu nous as manqué.
K-TINO a repris son trône.
PS : La mère, à 4,28’ tu danses avec femme qui a un déhanché « un genre un genre ». Si tu m’envoies seulement un petit numéro, qui sait, elle pourra me remercier aussi très prochainement. J’attends hein la mère.
Quelques jours avant le début de l'élection présidentielle, des rumeurs dans tout le Cameroun annonçaient la coupure de l'internet, pour ainsi éviter tout type de rassemblement ou d'incitation à la violence ou tout autre raison.
Le gouvernement camerounais, connu pour couper l'internet dans des moments sensibles, ne l'aura pas fait pour cette élection présidentielle. Il n'a pas jugé nécessaire de prendre cette décision draconienne.
Ainsi la population a pu être présent sur internet tout le long de cette élection sur Facebook, Twitter et autres réseaux utilisés au Cameroun
La plus grande présence camerounaise sur les réseaux sociaux jamais enregistrée
En effet, le 7 octobre 2018 est entrée dans les annales de l'histoire comme étant la date ou la présence camerounaise sur Facebook et Twitter a fait exploser les compteurs internet du pays.
Mais la tendance qui a vraiment fait un buzz impressionnant sur Twitter, est l'Hashtag #Etoudi2018 qui a presque atteint les 18 000 en un jour.
La confiance, que le gouvernement camerounais à eu durant ce processus électoral, envers son peuple est de bon augure pour le futur du pays et le maintien la paix, la prospérité et la sérénité du Cameroun
Après avoir disparu des petits cahiers des sélectionneurs des lionnes indomptables du Cameroun, la vice championne d'Afrique est de retour. Elle sera sur la pelouse du stade des Alpes à Grenoble pour la rencontre qui opposera la France au Cameroun mardi 09 octobre 2018.
C'est le grand retour de la féline sous les couleurs de l'Équipe nationale. Depuis la finale perdue face au Nigeria lors de la Coupe d'Afrique des Nations de football féminin Yaoundé 2016, elle n'avait plus arboré le maillot des lionnes indomptables. Après les moments de gloire de 2015 et 2016, l'attaquant des lionnes a connu des hauts et des bas dans sa carrière.
Gaëlle Déborah Enganamouit est, pourrait on dire, le Samuel Eto'o version féminine du football camerounais. C'est la figure la plus emblématique du football féminin au Cameroun. La jeune joueuse de 26 ans a débute sa carrière au sein du Tonnerre Kalara Club de Yaoundé où elle se démarquait déjà, à seulement 11 ans, par ses qualités athlétiques et sa dextérité dans le maniement du ballon. En 2004, elle va poursuivre sa formation dans le club de Lorema de Yaoundé. Lorema qui avec Louves Minproff et Canon football fille, animait le championnat de football féminin du Cameroun.
C'est en 2012 que la jeune Déborah va débuter une carrière à l'international. Et c'est le club serbe du Spartak Subotika. Elle va briller au sein de cette équipe et conduire le club à la champion's league européenne. C'est alors que s'enclenche l'ascension fulgurante de la jeune joueuse venu du quartier Omnisports à Yaoundé.
Son apogée sportif, c'est la Coupe du Monde de football Canada 2015. Gaëlle Déborah Enganamouit, Aboudi Onguene et la vague des jeunes lionnes, comme leurs ainés masculins 25 ans plus tôt, ont marqué d'une pierre blache l'histoire du football de la catégorie. Et comme en 90, c'est dès le premier match que les dames vont créer la surprise. Une tonitruante défaite infligée à l'équateur avec en prime, un triplet de Enganamouit. Une belle épopée qui révèlera aux yeux du monde cette monture véloce de 1,71m et de 75kg, cheveux de feux. Une combattante qui ne laisse rien passer. Sa discipline, son talent et sa témérité vont faire d'elle la meilleure joueuse de l'année 2015 en Afrique. Gaëlle Enganamouit va aligner des trophées et des titres personnels. Au cours de la même année elle va être sacrée soulier d'or du championnat suédois avec 18 buts au compteur.
C'est donc cet immense talent qui va à nouveau chausser ses crampons pour défendre les couleurs nationales. Certes, ce n'est qu'un match amical. Mais c'est toujours un régal de voir jouer la féline. Surtout qu'après une CAN presque ratée pour elle, ajoutée aux nombreuses blessures, elle a beaucoup à démontrer. D'ailleurs il est évident que cette phase finale de la CAN au Ghana sera sa dernière compétition internationale avec les lionnes indomptables. C'est dire qu'elle donnera le meilleur d'elle pour une sortie en beauté.
Stéphane Nzesseu
Avec un marché de plus de 50 milliards de dollars US par an, la production et la commercialisation du cuir et de ses dérivés demeure un vivier important de richesse et le Cameroun compte exploiter tous ses atouts pour avoir part à ce gâteau financier.
La transformation de peaux d'animaux est une véritable chaîne de production. Elle commence par l'abattage et s'achève par la commercialisation des produits finis, en passant par la transformation grace aux techniques de la tannerie. D'où la présentation de cette filière comme un gisement inépuisable d'emplois. Collecteurs, tanneurs, couturiers, stylistes et autres artisans ne se tournent jamais les pouces. De nombreuses sous filières peuvent être ainsi dégagées de l'exploitation de la peau des animaux.
A Maroua, tout commence après le dépeçage de l'animal à l'abattage. Les collecteurs se ruent donc sur les peaux, qui constituent la matière première, utilisés pour divers usages. Certains ménages en achètent pour la consommation directe. Mais les collecteurs livrent la grande partie aux tanneurs, qui transforment la peau en cuir, prête à être utilisée pour la fabrication des chaussures, vêtements, des meubles et bien d'autres produits encore. Il faut le savoir, la production du cuir est dépendante de l'élevage du petit et du gros bétail dont la peau est ainsi transformée. En ce sens, la région de l'Extrême Nord de notre pays apparaît dès lors comme le lieu propice au développement de cette industrie.
Conscient des enjeux autour du marché du cuir, le gouvernement camerounais vient de mettre en fonction le centre de traitement du cuir et des peaux à Maroua. Un centre technique essentiellement dédié au développement de l'industrie du cuir dans la région. Constitué d'un bâtiment administratif, des magasins, des hangars, c'est un centre mis sur pied avec la collaboration de la Fédération des Artistes de la Tannerie et du Cuir.
Situé à Madjema, une banlieue de la capitale régionale de l'Extrême Nord, il s'agit d'un centre ultramoderne dont l'objectif principal est la modernisation des pratiques traditionnelles de transformation des peaux d'animaux en cuir répondant aux normes internationales. A termes, l'État à travers cet outil stratégique va doper la croissance de la productivité dans la filière. Ce qui augure une augmentation en qualité et en quantité du cuir camerounais, avec la conséquence d'une plus grande présence du produit camerounais dans les transactions internationales de la filière.
Avec l'appui technique de l'école polytechnique de Maroua, le centre de traitement de cuir de la ville éponyme deviendra dans les prochaines années le technopole de l'industrie de la peau d'animaux dans la sous région. Encore faudrait il maîtriser l'intrant principal de cette activité : l'élevage des animaux. Il est primordial qu'en amont les mesures soient prises pour développer l'élevage industriel dans le septentrion camerounais.
La chaine de production du cuir, au-delà des dérives déjà connus est également bénéfique pour l'économie parce qu'elle va également faire croitre la consommation de la viande dans la société. Ceci pour le plus grand bien des populations.
Stéphane Nzesseu
Encore appelée Pseudo Peste Aviaire ou Pneumo Encéphalite Aviaire, la maladie de Newcastle est causée par un virus qui attaque les oiseaux de deux mois d’âge, notamment les poules, les dindes, les canards..
Considérée comme une maladie virale, virulente, incollable et très contagieuse, elle était au centre de la quatrième édition de la campagne de vaccination lancée il y’à quelques jours dans la région de l’Adamaoua. Les aviculteurs présents à cette cérémonie de lancement que présidait le docteur Taiga, ministre de l’élevage, des pêches et des industries animales, accompagné par un parterre d’invités, ont décidé de prendre à bras le corps cette maladie qui décime leurs animaux.
Pour le lancement de cette campagne, les médecins vétérinaires ont formé des volontaires qui sont descendus dans les fermes, afin de poser un diagnostic et vacciner si cela s’averait nécessaire les poules, les dindes, les canards et tout autre oiseau. Ce qui leur a permis d’appliquer aussi bien une méthode préventive que curative. Le procédé est simple. Il suffit de mettre une goutte de vaccin dans l’oeil de l’animal, ce qui contribue à l’immuniser.
La maladie de Newcastle est capable d’infecter plusieurs espèces d’oiseaux différents. Il se trouve simplement, selon le directeur de la communication du ministère de l’élevage, des pêches et des industries animales que la virulence du virus ainsi que ses signes cliniques varient selon chaque espèce hôte, sans oublier la souche virale. Il est donc important d’isoler, dès les premiers signes, les sites vélogènes et de saisir les spécialistes de la santé animales.
Le lancement de cette campagne de vaccination contre la pseudo peste aviaire rentre dans le cadre des mécanismes mis en oeuvre par le gouvernement qui entend en venir à bout. Cela permet par ailleurs de limiter les conséquences cliniques et même économiques de la maladie, en évitant tout contact à travers la mise en place des mesures de biosécurité, afin de renforcer la résistance à l’infection des oiseaux sensibles par la vaccination
Faire d’une pierre, trois coups
La campagne de vaccination contre le virus de Newcastle a permis au ministre de l’élevage, des pêches et des industries animales de remettre des dons, constitués de poulaillers, des caisses de chauffage de poussins, des incubateurs, d’un broyeur mélangeur. Dans la cagnotte ministérielle, on a également trouvé des collecteurs et tous ces présents ont été remis aux aviculteurs des régions septentrionales.
La cérémonie riche en sons et en couleurs a été l’occasion pour le membre du gouvernement de rencontrer les responsables du Projet d’innovations verts pour le secteur agroalimentaire, ainsi que ceux qui se sont engagés dans le Projet de développement de l’élevage. Les coordonnateurs desdits projets et le docteur Taïga ont signé une convention de coopération afin de rendre le secteur agropastoral plus professionnel.
La pneumo encéphalite se transmet par voie respiratoire et si la prise en charge tarde, la maladie peut atteindre les êtres humains.
Par ailleurs, l’impact négatif peut atteindre la filière avicole qui va alors subir d’importantes pertes économiques par exemple la chute de production notamment des poules pondeuses.
Nicole Ricci Minyem
Deux séances d’entraînement ont eu lieu ce lundi, au stade annexe de Yaoundé, dans le cadre de la rencontre du 12 octobre prochain, qui va opposer les lions indomptables du Cameroun à l’équipe du Malawi. Le match compte pour la troisième journée des éliminatoires de la Coupe D’Afrique des Nations que le Cameroun va accueillir dans quelques mois. Et, ce sera le cas jusqu’à la veille de la rencontre.
Clarence Seedorf, le chef du staff technique des lions indomptables a pratiquement reconduit le même groupe que celui retenu le 24 septembre dernier, lors de la rencontre qui avait opposé le Cameroun à l’équipe des Comores. Seuls, Njie Clinton, Aboubakar Vincent et Stéphane Bahoken ne vont pas faire partie de l’aventure.
Gardiens: Fabrice Ondoua – André Onana – Idriss Carlos Kameni
Défenseurs: Fai Collins- Ngadeu Ngadjui- Oyongo Bitolo- Yaya Banana- Jérôme Onguene- Gaëtan Bong- Jean Armel Kana Biyik- Felix Eboa
Milieu de terrain: Zambo Anguissa – Georges Mandjeck – Pierre Kunde Malong – Pierre Ramses Akono
Attaquants: Éric Maxime Choupo Moting- Karl Yoko Ekambi- Paul Georges Ntep- Dimitri Oberling – Christian Bassogog.
La présence de Christian Bassogog on se souvient, avait fait couler beaucoup d’encres et de salive, après la déclaration de l’entraîneur sélectionneur qui prétendait ne pouvoir jouer avec les footballeurs camerounais qui évoluent dans le championnat chinois. Et pourtant, après le match contre les Comores, il apparaît que c’est un atout au sein de cette équipe dont les résultats n’ont pas été satisfaisants depuis bien longtemps déjà.
Dimitri Oberlin qui faisait son baptême de feu n’a pas non plus déçu grâce à sa qualité de jeu sur le terrain.
Même si le Cameroun est qualifié en tant que pays hôte, il n’en demeure pas moins que les résultats de ses matchs sont pris en compte dans le groupe B dans le cadre de ces éliminatoires.
Le Malawi est attendu jeudi prochain avant la rencontre qui va se tenir dès 15h, à la cuvette de mfandena.
Alors que le spectre causé par les rumeurs du retrait de l’organisation de la Coupe D’Afrique des Nations se sont arrêtées, les préparatifs se poursuivent dans la quiétude.
Les déclarations du président de la Confédération Africaine de Football Ahmad Ahmad sur le peron du palais de l’unité après l’audience que lui a accordé le Président de la République.
Les autres rencontres des éliminatoires de cette troisième journée avec quelques matchs de la quatrième journée:
10 octobre 2018
Éthiopie – Kenya à Bahir Dar – groupe F
Zambie – Guinée-Bissau à Lusaka – groupe K
Jeudi 11 octobre 2018
Ghana – Sierra Leone à Kumasi – groupe F
Congo – Libéria à Brazzaville – groupe G
Vendredi 12 octobre 2018
Cameroun – Malawi à Yaoundé – groupe B
Mali – Burundi à Bamako – groupe C
Gabon – Soudan du Sud à Libreville- groupe C
Algérie – Bénin à Blida – groupe D
Nigeria – Libye à Kaduna – groupe I
Guinée- Rwanda à Conakry – groupe H
Côte d’Ivoire – Centrafrique à Bouake – groupe H
Angola – Mauritanie à Luanda – groupe I
Egypte – Swaziland au Caire – groupe J
Cap – Vert – Tanzanie à Pana – groupe L
Samedi 13 octobre 2018
Sénégal – Soudan à Dakar – groupe A
Guinée Équatoriale – Madagascar à Bata – groupe A
Maroc – Comores à Casablanca – groupe B
Afrique du Sud – Seychelles à Johannesburg – groupe E
RD Congo – Zimbabwe à Kinshasa – groupe G
Burkina Faso – Botswana à Ouagadougou – groupe I
Tunisie – Niger à Rades – groupe G
Mozambique – Namibie à Maputo – groupe L
Dimanche 14 octobre 2018
Kenya – Éthiopie à Kasani – groupe F
Guinée-Bissau – Zambie – groupe K
Lundi 15 octobre 2018
Libye – Nigeria en Tunisie – groupe E
Sierra Leone – Ghana à Freetown – groupe F
Mardi 16 octobre 2018
Soudan – Sénégal à Khartoum – groupe A
Madagascar – Guinée Équatoriale à Antananarivo – groupe A
Comores – Maroc à Mitsamiouli – groupe B
Burundi – Mali à Bujumbura – groupe C
Soudan du Sud – Gabon à Juba – groupe C
Bénin – Algérie à Cotonou – groupe D
Le président du Conseil Camerounais des Imams des mosquées et des affaires islamiques, le docteur Ibrahim Moubarak Mbombo a émis à l'instant, un communiqué de presse, condamnant fortement, toutes proclamations qui ne soient pas directement annoncées par le Président du Conseil Constitutionnel.
Il invite les acteurs de la scène politique à une retenue et au respect de la loi camerounaise en vigueur régissant les élections présidentielles
Il appelle à la maturité et surtout au calme dans ces temps si fragiles que vit le Cameroun
Les informations recueillies par l'Agence Cameroun Presse indiquent des résultats écrasants par le Président Paul Biya.
Ce document nous a été remis il y a quelques minutes montrant l'avance que Paul Biya a sur le candidat opposant, Maurice Kamto suivi de Cabral Libii.
Encore une fois ces résultats son non officiel et ne proclament en aucun cas le vainqueur de l'élection.
Seul le président du Conseil Constitutionnel a le droit de dévoiler le gagnant des suffrages.
Le scrutin présidentiel du 7 octobre 2018 s’est déroulé sur l’ensemble du territoire national «dans le calme, la sérénité et la transparence». Cette affirmation est du ministre de l’Administration territoriale, Paul Atanga Nji, qui a dressé un bilan de la journée électoral dimanche en fin de soirée.
«En dehors de quelques incidents mineurs à l’instar de ceux enregistrés à Makenene et à Baham, Région de l’Ouest où un sympathisant d’un parti politique d’opposition a été trouvé en possession de bulletin de vote d’un autre candidat, j’insiste sur le fait que l’élection présidentielle s’est déroulée sans perturbation majeure dans les 360 arrondissements du Cameroun et dans les 24 988 bureaux de vote», a-t-il déclaré face à la presse nationale et international lors d’un point de presse.
Si le scrutin s’est déroulé dans le calme dans huit régions du pays, ça n’a pas été le cas dans les régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest. En effet, plusieurs incidents ont émaillé ce jour de vote. Trois hommes armés, séparatistes présumés, qui tiraient sur des passants à Bamenda, capitale du Nord-Ouest, ont été abattus dimanche matin après avoir été traqués par les forces de sécurité. Des coups de feu d’origine inconnue ont été entendus à la mi-journée à Buea. Une voiture du quotidien gouvernemental Cameroon Tribune et celle du sous-préfet ont également été prises pour cibles.
«Ces incidents n’ont cependant pas été de nature à entacher la sincérité et la crédibilité du scrutin tenu ce jour (…) et qui a vu la participation de 4094 observateurs soit 3662 observateurs nationaux et 432 observateurs internationaux», affirme Paul Atanga Nji, le ministre de l’Administration territoriale.
En rappel, ce processus a débuté par la convocation du corps électoral par le chef de l’État le 09 juillet 2018. Neuf candidatures ont été retenues par le conseil électoral et validées par le conseil constitutionnel. En application des textes en vigueur, la campagne électorale a débuté le 22 septembre 2018. Conformément à la loi, l’Etat a pris en charge une partie du financement de la campagne électorale.
Selon le gouvernement, les camerounais inscrits sur les listes électorales ont, dans leur immense majorité, accompli leur devoir civique. Selon les statistiques d’Elections Cameroon, organe indépendant chargé de l’organisation et de la supervision de l’ensemble du processus électoral, 6 600 192 camerounais se sont inscrits sur les listes électorales au plan national et 19 356 inscrits à l’étranger. Ces électeurs ont été répartis dans 24 988 bureaux de vote dans les dix Régions et 66 bureaux de vote pour les camerounais de la diaspora.
Paul Atanga Nji tient à rappeler que «que la proclamation des résultats officiels de l’élection présidentielle relève de la compétence exclusive du Conseil constitutionnel. Personne n’a le droit de se substituer à cette instance juridictionnelle. Toute forme de remise en cause du verdict des urnes en dehors des voies légales, ne sera pas tolérée. Et je dis bien de qui que ce soit».
Otric N.
Entre bulletins de vote insuffisants, représentants du Mouvement pour la renaissance du Cameroun empêchés d’avoir accès aux bureaux de vote, Maurice Kamto note qu’il y a eu des choses préjudiciables à sa formation politique.
A la sortie du bureau de vote, le candidat du Mouvement pour la renaissance du Cameroun (MRC) approché par la presse, a fait une déclaration pour parler du scrutin du 7 octobre 2018. Le président national qui a affirmé de s’être acquitté de son devoir civique, a fait part aux hommes des médias, des dysfonctionnements observés sur le territoire national et à l’étranger comme en Belgique. «Des informations que nous avons jusqu’à présent font état des choses qu’on note malheureusement à l’occasion des différentes élections dans notre pays. C’est-à-dire des bureaux de vote où nos bulletins sont épuisés et ne sont pas encore en place. Des cas à l’Ouest, ici dans le Mfoundi, dans le Littoral où nos représentants dans les bureaux de vote sont empêchés d’accéder aux bureaux de vote. Ils sont mis dehors si vous voulez», a-t-il déclaré.
Parlant toujours des dysfonctionnements, Maurice Kamto poursuit, en indiquant que le pays doit éviter de tomber dans des tensions post-électorales, «des cas comme à Maroua Salak où on nous signale que le BIR ne demande que les gens ne présentent que les bulletins de vote des adversaires et on leur impose bulletins déjà dans l’enveloppe de voter le candidat Président sortant M. Paul Biya. Nous ne voulons pas seulement qu’à cause de l’incivisme de quelques personnes, notre pays connaisse des tensions inutiles. Je voudrais lancer un appel une fois de plus à tous ceux qui sont responsables des bureaux de vote de jouer leur rôle dans un esprit républicain, démocratique, d’éviter à notre pays d’avoir des tensions inutiles. Je crois que nous avons une occasion extraordinaire de montrer que notre pays est un pays démocratique», a-t-il ajouté.
On sait que samedi dernier, le candidat du MRC a été rejoint par Akere Muna, lui aussi candidat à cette Présidentielle et investi par le parti politique du Front populaire pour le développement. Akere Muna a appelé son électorat de ce fait, a voté Maurice Kamto. «Ce ralliement à notre candidature d’un candidat à l’élection présidentielle qui n’est pas de moindre, est une indication claire que les camerounais croient que ma candidature est porteuse de possibilités réelles de changement de notre pays. Je me réjouis que quelqu’un de la trame d’Akere Muna ait fait ce pas. Nous en avons parlé, nous avons travaillé et nous continuons de travailler ensemble jusqu’à la fin de cette journée et au-delà pour que le changement auquel aspire les camerounais adviennent dans notre pays», a affirmé Maurice Kamto.
Après le scrutin qui a eu lieu hier, le président national du MRC, par le biais de Paul Eric Kingue son Directeur de campagne, a décidé de convier ce jour la presse nationale et internationale à une conférence de presse, qui va se tenir au Quartier Général de Campagne, au lieudit Rond-point Nlongkak, à Yaoundé.
Liliane N.