Une théorie circule activement sur les réseaux sociaux, assurant que la « protéine Spike », présente dans les vaccins anti-Covid à ARN messager serait « cytotoxique » et donc dangereuse pour l’intégrité des cellules du corps humain.
Interrogé sur le sujet, Malone, scientifique qui se présente comme étant l’un des inventeurs des vaccins à ARNm, affirme que « la protéine de pointe du SARS-CoV-2 est cytotoxique », et que plusieurs études, dont une pilotée par le Salk Institute, un institut de recherche américain à but non lucratif, le démontreraieent formellement.
Il avait d’ailleurs fait une première publication sur le sujet le 13 juin dernier, sur la chaîne YouTube « DarkHorse Podcast Clips ». Accompagné de deux autres hommes, il assurait alors que la protéine Spike, comme les vaccins contre le Covid-19, étaient « cytotoxiques » et « extrêmement dangereux pour le corps humain ».
« Nous savions déjà que la protéine Spike est cytotoxique, il n’y a rien d’étonnant là-dedans !, explique à 20 Minutes Morgane Bomsel, directrice de recherche au CNRS et responsable d’un laboratoire à l’institut Cochin. Le virus, lorsqu’il a infecté son hôte, va produire cette protéine en continu et détruire des cellules sur son passage, c’est précisément ce qui le rend dangereux…
« En revanche, la protéine Spike présente dans les vaccins à ARNm est modifiée pour ne se reproduire qu’en petite quantité et sur un laps de temps très court, afin d’être immédiatement utilisée par le système immunitaire pour se défendre contre le Covid-19…
Affirmer que les vaccins sont cytotoxiques est donc faux, non seulement parce que l’ARN ne se réplique pas dans les organes du corps humain, mais également parce que nous l’aurions, tout simplement, remarqué très rapidement après avoir vacciné des millions de personnes».
Que dit l’étude du Salk Institute ?
Cette analyse n’est d’ailleurs pas contredite dans l’étude mise en avant par le professeur Robert W. Malone, qui semble donc faire une mauvaise interprétation de ses résultats.
Dans un article publié le 30 avril 2021, et intitulé « La protéine de pointe du nouveau coronavirus joue un rôle-clé supplémentaire dans la maladie », le Salk Institute résume l’étude parue le même jour dans la revue scientifique Circulation Research.
Réalisée en collaboration avec plusieurs autres instituts de recherche, dont le National Institute of Health américain, cette étude consistait à créer un pseudo virus entouré d’une couronne de protéines Spike – « qui se comportent très différemment de celles codées en toute sécurité par les vaccins », note l’institut –, sans toutefois contenir de virus réel, puis à l’injecter à des hamsters.
Ces derniers ont alors subi des dommages aux poumons et aux artères, prouvant à nouveau le caractère cytotoxique de la protéine, suggérant que le Covid-19 n’est pas qu’une maladie respiratoire, mais également vasculaire.
« Cela pourrait expliquer pourquoi certaines personnes ont des accidents vasculaires cérébraux et pourquoi d’autres ont des problèmes dans d’autres parties du corps », a analysé le professeur Uri Manor, coauteur de l’étude. Cette découverte pourrait ainsi permettre, dans le futur, de développer de nouveaux traitements contre le Covid-19.
L’étude ne prouve donc pas que les vaccins anti-Covid seraient dangereux pour le corps humain, elle conclut au contraire que « les anticorps générés par la vaccination et/ou les anticorps exogènes contre la protéine Spike protègent non seulement l’hôte de l’infectivité du SRAS-CoV-2, mais inhibent également les lésions endothéliales [sorte de lésion vasculaire] imposées par la protéine Spike».
N.R.M
L’annonce a été faite ce Marti par François Legault - Premier ministre québécois : « Je suis triste de savoir qu’une femme de 54 ans en pleine forme (…) est décédée parce qu’elle a été vaccinée. C’est dur à prendre ».
La femme, dont l’identité n’a pas été révélée, « est décédée d’une thrombose cérébrale suite à une vaccination d’AstraZeneca », a indiqué de son côté le Dr Horacio Arruda, directeur de la Santé publique du Québec. Elle avait reçu un traitement médical, qui n’a pas « fonctionné », a-t-il précisé.
Le ministre québécois de la Santé, Christian Dubé, a pour sa part tenté de ne pas laisser s’amplifier les doutes envers ce vaccin et la vaccination en général.
« On savait que des complications graves, il y a en avait une sur 100.000 (doses administrées), mais il faut penser qu’à date, on a eu plus de 400.000 personnes qui ont été vaccinées avec AstraZeneca », a-t-il déclaré. Ce décès « ne devrait pas changer » la stratégie d’utilisation de ce vaccin au Québec, recommandé pour les plus de 45 ans, a d’ailleurs précisé le Dr Arruda.
Trudeau vacciné avec AstraZeneca
En fin de semaine, les autorités canadiennes avaient indiqué qu’un peu plus de 1,1 million de doses du vaccin d’AstraZeneca, l’un des quatre autorisés par Ottawa, avaient été administrées au Canada.
Seuls quatre cas de caillots sanguins associés à de faibles plaquettes avaient jusque-là été signalés dans le pays. Le Premier ministre Justin Trudeau a lui-même reçu vendredi une première dose du vaccin.
Pendant ce temps, l’Union Européenne réclame ses doses de vaccin
Une information donnée par la Commission européenne ce lundi : « Les termes du contrat n’ont pas été respectés et l’entreprise n’a pas été en position de mettre en œuvre une stratégie fiable afin d’assurer des livraisons en temps et en heure ».
25 % des doses livrées au premier semestre
AstraZeneca n’a livré au premier trimestre que 30 millions de doses à l’UE sur les 120 millions promises contractuellement. Au deuxième trimestre, il ne compte en fournir que 70 millions sur les 180 millions initialement prévus.
L’action en justice a été lancée vendredi « au nom de la Commission comme au nom des vingt-sept Etats membres, unanimes dans leur soutien à cette procédure », a-t-il ajouté, sans préciser la juridiction saisie.
Le contrat de l’Union européenne avec AstraZeneca, dont une version censurée a été rendue publique, est un contrat de droit belge, précisant que le laboratoire, la Commission et les Etats s’engagent à régler tout litige éventuel « devant la juridiction exclusive de tribunaux établis à Bruxelles ».
N.R.M
Les premières doses vaccins chinois anti-Covid 19 disponibles au Cameroun depuis plusieurs sont d’ores et déjà administrées aux cibles notamment les personnels de santé et personnes âgées de plus de 50 ans souffrant d’autres pathologies. Au sein de la population, plusieurs personnes adhérentes à cette méthode préventive du virus mortel. En revanche, d’autres, même dans les principales catégories sociales sus évoquées, expriment leur méfiance face au vaccin dont ils redoutent les effets secondaires eu égard aux controverses actuelles sur la question.
Pour une partie de la population camerounaise, l’arrivée du vaccin contre le coronavirus est un véritable ouf de soulagement dans la mesure où pour elle, il s’agit du moyen le plus sûr pour se protéger de cette maladie mortelle. C’est le cas de Elie qui espére recevoir sa première dose de vaccin dans les prochains jours. « J’étais à l’hôpital régional de Garoua, on m’a dit qu’on est en train de vacciner le personnel médical. Le moment venu si le vaccin est accessible à tous, je me ferai aussi vacciner puisque le corona est une vérité et continue d’endeuiller des milliers de familles. Donc, si le vaccin est déjà là, je rends grâce à Dieu ! Je suis prêt à inviter toute ma famille à accepter de prendre le vaccin », affirme-t-il.
Scepticisme des autres
Si plusieurs personnes se montrent réceptives par rapport à la vaccination contre la Covid-19, d’autres par contre préfèrent jouer la carte de la prudence. Cette prudence Caroline Waïda, enseignante, sait pourquoi elle la brandit, « J’ai comme l’impression que le vaccin est un problème politique. Dans les réseaux sociaux, j’observe que les blancs font semblant de se faire vacciner, alors que chez les africains, le vaccin est douteux. Tout ça me décourage, vraiment je ne suis pas prête pour le moment. Avec le temps, si beaucoup de gens se font vacciner et que dix ans plus tard, ces personnes n’ont pas de conséquences négatives, nous tous allons adhérer sans problème », hésite cette dame. Fidèle Wadak, ingénieur de laboratoire, doute aussi de la fiabilité du vaccin chinois, et il a ses raisons, « Je pense que le vaccin-là ne me concerne pas. J’ai la possibilité de préparer mes anticorps contre les infections étrangères à l’organisme et surtout concernant la pathologie à corona ». Pour Joseph Fopa, il faut que les autorités publiques se fassent d’abord vacciner en masse pour encourager les citoyens ordinaires. « Si on constate que cinq, six voire dix de nos ministres se font vacciner, on va les suivre naturellement », souhaite cet étudiant.
Large communication souhaitée
Pour mieux atteindre les objectifs escomptés, les populations souhaitent une plus large communication autour du vaccin anti-Covid. « Il faut qu’on soit convaincu qu’il n’y ait pas d’effets néfastes parce que nous ne devons pas être des cobayes d’autant plus que la science chez-nous n’est pas très développée, si non nous-mêmes, aurions dû fabriquer notre propre vaccin. Déjà notre pharcopée traditionnelle domptent toutes les maladies du monde pour n’avoir pas eu confiance à nos tradipraticiens », s’interroge Caroline. « Si le vaccin est bon, il n’y a pas de problème. Et si les autorités communiquent bien sur les avantages de ce vaccin, je pense que les Camerounais pourraient adhérer à l’unisson. Je suis un républicain avant tout, si le Gouvernement communique je serai d’accord pour la sensibilisation des populations sur la fiabilité du vaccin », promet Joseph.
Au-delà de toute spéculation pessimiste, il y a donc lieu que les populations sachent qu’aucun pays au monde n’accepterait de décimer sa population au prix d’un supposé avantage à tirer derrière un vaccin. Si les autorités s’y engagent, c’est certainement parce qu’ils ont certainement suffisamment conscients de l’efficacité du vaccin sans surtout faire la sourde oreille face aux effets secondaires tant soupçonnés à travers le monde.
Innocent D H
En cas de manifestation post vaccinale indésirable, le gouvernement demande de faire appel au Centre d’écoute et de veille mis sur pied via le numéro 1510 ou par le site internet www.dpml.cm.
Ce lundi 12 avril 2021, les camerounais ont commencé à se faire vacciner contre le Coronavirus. Le gouvernement conscient du fait qu’il peut avoir des manifestations post vaccinale indésirables (MAPI), affirme par la plume du ministère de la Santé, avoir créé un Centre d’écoute de veille. Ledit Centre est accessible via le numéro 1510 ou par le site internet www.dpml.cm.
Par ailleurs, le gouvernement encourage les populations à se faire vacciner. Il convient de préciser que le vaccin actuellement disponible au Cameroun est celui produit par le laboratoire chinois Sinopharm. La Chine a offert au Cameroun dans le cadre de leur coopération une cargaison de 200 mille doses qui a été réceptionnée hier 11 avril 2021 par Joseph Dion Ngute le premier ministre.
Le gouvernement rappelle qu’il y a 243 sites dédiés à la vaccination qui ont été créés sur toute l’étendue du territoire. Pour ce jour et demain, la campagne de vaccination sera supervisée par le Dr Malachie Manaouda le ministre de la Santé. Cependant pour ce qui sera des jours suivants et des régions du Littoral et du Sud-Ouest, la supervision de l’opération sera assurée par le gestionnaire national de l‘incident pour la riposte au Covid-19.
Pour ceux des camerounais et des cibles prioritaires intéressés par la vaccination, le gouvernement fait savoir qu’ils peuvent déjà prendre attache avec les Délégations régionales et les Districts de santé les plus proches. Ils pourront donc avoir toutes les informations nécessaires et relatives à la vaccination.
Liliane N.
Le lien aurait été établi par Marco Cavaleri, responsable de la stratégie sur les vaccins, alors que l’Agence européenne du médicament (EMA) va se réunir sur le dossier jusqu’au 09 avril prochain.
« Nous pouvons désormais le dire, il est clair qu’il y a un lien avec le vaccin. Ce qui cause cette réaction, cependant, nous ne le savons pas encore (…)
Pour résumer, dans les prochaines heures nous dirons qu’il y a un lien, mais nous devons encore comprendre comment cela se produit », affirme Marco Cavaleri, responsable de la stratégie sur les vaccins, alors que l’Agence européenne du médicament (EMA) doit se réunir sur le dossier du 06 au 09 avril.
Des cas de thromboses cérébrales chez les jeunes interrogent l’EMA
« Nous cherchons à obtenir un tableau précis de ce qui se passe, à définir de manière précise ce syndrome dû au vaccin (…) Parmi les personnes vaccinées, il y a un nombre de cas de thromboses cérébrales chez les personnes jeunes supérieur à ce à quoi nous nous attendrions. Cela, nous devrons le dire », a-t-il encore déclaré.
Depuis plusieurs semaines, des suspicions sont apparues sur de possibles effets secondaires graves, mais rares, après l’observation chez des personnes vaccinées avec AstraZeneca de cas de thromboses atypiques.
Des dizaines de cas ont déjà été recensés, dont plusieurs se sont soldés par un décès. Au Royaume-Uni, il y a eu 30 cas et 7 décès sur un total de 18,1 millions de doses administrées au 24 mars. En France, l’Agence du médicament (ANSM) a recensé 12 cas [de thromboses], dont 4 décès chez des personnes ayant été vaccinées avec ce sérum, sans pouvoir établir de lien à ce stade.
Jusqu’ici, l’EMA soutenait qu'« aucun lien causal avec le vaccin n’est prouvé », même s’il est « possible », et que les avantages de la vaccination contre le coronavirus l’emportent toujours sur les risques.
Un vaccin suspendu en Norvège et au Danemark
Pour Paul Hunter, spécialiste en microbiologie médicale de l’université d’East Anglia interrogé par l’AFP, « les éléments de preuves penchent plutôt dans le sens que le vaccin Oxford-AstraZeneca soit bien la cause ».
Par précaution, plusieurs pays ont décidé de ne plus administrer ce vaccin en dessous d’un certain âge, comme la France, l’Allemagne et le Canada. La Norvège et le Danemark ont carrément suspendu son utilisation pour l’instant.
De son côté, AstraZeneca a assuré en mars qu’il n’y avait « aucune preuve de risque aggravé », et assuré samedi que « la sécurité des patients » constituait sa « principale priorité ».
N.R.M
Au terme d’une réunion convoquée le 12 mars 2021 à l’initiative du Ministre de la Santé publique (Minsanté), le Conseil scientifique des urgences de santé publique (CSUSP) a décidé d’amender son avis intermédiaire sur la vaccination contre le Covid-19 rendu le 25 février dernier. L’on apprend que cette réunion s’est imposée au regard de l’actualité relative à ce vaccin.
« Le CSUSP Après examen de la dynamique actuelle de la pandémie au Cameroun et des données émergentes sur l’innocuité du vaccin d’AstraZenaca , recommande un délai supplémentaire d’observation avant son utilisation éventuelle au Cameroun », apprend-on.
Le Conseil scientifique des urgences de la santé publique annonce, « la pertinence de l’utilisation de vaccin en phase 4 d’expérimentation clinique pour réduire l’incidence des formes sévères et mortelles de Covid-19 » au terme des investigations en cours.
Au regard de l’actualité relative à ce vaccin, la réunion tenue à l’initiative du Minsanté avait tout son sens. Il faut rappeler que, les autorités d’une douzaine de pays européens, mettant en vant le principe de précaution en santé publique, ont temporairement suspendu l’usage de ce vaccin en raison d’effets indésirables présumés, constatés sur quelques personnes qui avaient reçu le vaccin d’AstraZeneca.
Relevons que, AstraZeneca est le seul vaccin parmi les quatre recommandés pour une utilisation en urgence, dont le Cameroun a passé la commande dans le cadre de la facilité Covax. De sources bien renseignées, le pays devrait recevoir dans les prochains jours, les premières doses d’une cargaison globale de 1,7 millions d’unités initialement attendues jusqu’en mai 2021. Le délai supplémentaire requis par le CSUSP lui permettra donc certainement de prendre le temps suffisant pour prendre une décision plausible devant aider le gouvernement à prioriser davantage la protection réelle de la santé des populations plutôt que d’une course à l’aveuglette vers l’utilisation du vaccin sans tenir compte des effets secondaires.
Innocent D H
Face l’actualité abondamment dominée par la question d’une probable introduction du vaccin contre le coronavirus au Cameroun, la député du Parti camerounais pour la Réconciliation nationale (Pcrn) demande aux populations de rester vigilantes. Nourane Foster observe que le Gouvernement ne communique pas assez et de façon claire sur le sujet, et constate la mise à l’écart du peuple et des scientifiques locaux.
« J’invite le peuple Camerounais à rester attentifs. L’absence d’une communication adaptée, l’exclusion du peuple et des scientifiques camerounais autour de la question du vaccin contre la Covid-19 par le Gouvernement contribuent à amplifier les inquiétudes légitimes des uns et des autres », écrit Nourane Foster dans une publication.
L’on se souvient, dans l’une de ses précédentes publications, l’élu du peuple avait indiqué en rapport avec cette question de vaccin anti Covid-19, du fait de la polémique ambiante que les membres du Gouvernement doivent être les premiers à se faire administrer et ce en mondovision. Nourane Foster s’est montrée opposée à l’idée de faire de la population, le cobaye dudit vaccin. Elle a indiqué sur sa page Facebook, « Vaccin contre le Covid-19 au Cameroun ! Une communication ambigüe du Gouvernement. De toute les façons, les membres du Gouvernement doivent s’apprêter à prendre ces vaccins en premier et en mondovision. Le peuple ne sera pas cobaye de premier rang. D’où viennent ces vaccins, qui peut prendre le vaccin ? Les effets indésirables ? Les conséquences... etc. ».
Sur les ondes du Poste national de la Cameroon Radio Television (Crtv), le Ministre camerounais de la Santé publique déclarait il y a quelques jours : « Sur la question du vaccin contre le Covid-19, je voudrai dire que la position du Président de la République est claire. Cette position nous a été transmise par le Premier ministre, Chef du gouvernement. Celle de dire, préparer notre pays à une éventuelle introduction de ce vaccin, mais comme la situation épidémiologique est encore très bonne, on ne va pas courir vers le vaccin. Mais, on ne sait jamais. Au cas où on aura recours à un éventuel vaccin, le président ne voudrait pas que ses compatriotes soient dépourvus de vaccins car nous sommes dans une situation où les pays riches se sont accaparés de tous les vaccins. Aujourd’hui, n’eut été la facilité Covax qui donne la possibilité aux pays qui n’ont pas assez de moyens de prétendre à une couverture de leur population en vaccins (…) le principe n’est pas rendre ce vaccin obligatoire », a relayé Dr Manaouda Malachie.
Innocent D H
Paul Ella, président de l'association African Revival invite le ministre de la Santé Publique à faire preuve de sagesse. C’est dans une lettre ouverte, adressée à Manaouda Malachie que l’acteur de la Société Civile fait ressortir des aspects qui, de son point de vue, devraient amener le ministre à évoquer l’inoculation du vaccin britannique à ses compatriotes avec beaucoup de circonspection.
« Monsieur le Ministre,
J’ai pris connaissance, sous réserve d’information contraire, de votre annonce par médias sociaux interposés, de la très prochaine réception de 1,76 millions de doses de vaccins de la firme britannique contre le Covid19, dans le cadre du programme Covax.
Monsieur le Ministre, permettez-moi de vous porter le message d’inquiétudes, d’étonnements et même de consternation largement justifiés de millions de camerounais, soit l’écrasante majorité, à votre endroit, en tant que personnalité la plus autorisée en matière sanitaire dans notre pays.
D’où vient-il que le Cameroun se retrouve dans l’urgence d’administrer un vaccin aux camerounais, pour moins de 600 cas de décès prétendument du fait du Corona virus, soit un taux de mortalité d’à peine 0,0024% dont les 95% représentent les plus de 80 ans ?
Où est l’urgence d’une telle opération de masse pour notre pays quand on sait que ces vaccins sont :
Dans une phase expérimentale d’un procédé scientifique jamais testé sur l’Homme auparavant ;
Sans garantie d’immunité au-delà de quelques mois ;
Sans effets contre la transmission du virus à d’autres ;
Sans garantie de non contraction à nouveau du virus ;
Potentiellement inefficaces face aux mutations actuelles et à venir ;
A l’origine de plusieurs effets secondaires et complications sévères, ainsi que de milliers de décès avérés et souvent dissimulés à travers le monde ;
Sans incidence sur les mesures dites barrière qui seront malgré tout maintenues ;
Sans aucune visibilité autonome sur la fin des restrictions de la vie quotidienne qui plombent notre économie et pénalisent principalement les couches les plus vulnérables telles que les personnes à faibles revenus et les PMEs sans véritables mesures d’accompagnement à la hauteur du préjudice ;
Fort de toutes ces interrogations légitimes des camerounais, Monsieur le Ministre, je dénonce :
L’obsession à faire vacciner une population contre un virus dont les chiffres officiels rapportent que plus de 90% des malades en guérissent sans vaccin ;
Un mimétisme servile des méthodes et pratiques étrangères à nos réalités locales ;
Une abdication facile et regrettable face aux injonctions impérialistes de l’Occident dont les priorités ne sont pas les nôtres ;
Une non-prise en compte de nos propres urgences au profit des sirènes extérieures ;
Un suivisme de la mouvance mondiale qui sacrifie les intérêts et restreint les libertés de vos concitoyens.
Lutte contre le Coronavirus: le vaccin choisi par le Cameroun est suspendu dans d'autres pays
Monsieur le Ministre,
Tout en espérant vivement que vous prenez toute la mesure du risque d’ébullition sociale si jamais cette vaccination inopportune venait à être rendue obligatoire au Cameroun, je souhaiterais que vous éclairiez par voie officielle la lanterne des camerounais en cas de la seule option tolérable de son caractère volontaire.
Car nous craignons, de façon légitime, le caractère indirect de l’obligation à ce vaccin, par des contraintes similaires au passeport vaccinal en cours de préparation sous d’autres cieux.
Rien ne nous dit que cette fois encore, comme souvent, l’Afrique et le Cameroun ne suivront pas docilement. Mais aussi, comment parviendrez-vous à atteindre l’objectif des 80% des vaccinés que l’OMS a instruit et auquel vous avez souscrit dans le cadre de l’action concertée au niveau de la CEMAC ?
Vous avez par ailleurs annoncé que le personnel médical et les personnes du troisième âge seront prioritaires. Mais certaines interrogations demeurent.
Pourquoi avoir commandé des doses de ce vaccin avant d’avoir procédé à une évaluation des candidats éventuels en vue de calibrer les quantités nécessaires, au risque de gaspillages ou de pénuries ?
Pour le personnel médical, et toutes les autres personnes qui ne voudront pas se faire vacciner, pouvez-vous garantir à l’écrasante majorité des camerounais concernés qu’ils ne subiront ni stigmatisations, ni discriminations, ni sanctions, ni représailles de quelque nature que ce soit ?
Pourriez-vous organiser, avant l’administration du vaccin aux éventuels volontaires, une séance d’information publique avec nos plus éminents immunologues, virologues et autres professeurs de médecine, visant entre autres, la clarification sur la composition détaillée de ce vaccin anti-Covid, ses risques, le bien-fondé de se faire vacciner malgré les très insignifiants taux de létalité, de morbidité et de mortalité au Cameroun ;
Et comment vous comptez vous ravitailler par la suite pour assurer une succession des doses dans le respect des intervalles prescrits par les fabricants, sans qu’une éventuelle rupture d’approvisionnements ne rende inutiles ces premières injections, et comment éviter la transmission et la retransmission du virus une fois les volontaires vaccinés ?
Autant de questions auxquelles les camerounais sont en droit d’avoir des réponses préalables, dépourvues de toute ambigüité.
Enfin, il me paraît impératif, avant l’administration de ce vaccin dont l’innocuité reste hautement douteuse, de faire savoir aux camerounais volontaires, quels sont les termes du contrat entre le Gouvernement camerounais, la Cemac, l’Union Africaine, les firmes pharmaceutiques, l’Union Européenne, l’OMS et toutes les parties prenantes réelles ou supposées, mais aussi et surtout quelles sont les responsabilités du Gouvernement camerounais en cas d’effets secondaires. Votre clarification à ces sujets est hautement attendue des camerounais.
Monsieur le Ministre,
Je dénonce le délaissement des véritables problématiques sanitaires au Cameroun au profit des sirènes de distraction sous forme d’injonctions venues d’ailleurs.
Je dénonce que le Cameroun fasse le jeu d’une vaste mafia mondiale organisée par la haute finance internationale et le Big Pharma.
Je dénonce que le Cameroun ne se concentre pas sur ses priorités sanitaires et choisisse d’importer des paniques virtuelles.
Je dénonce que le Cameroun cède à une psychose fictive et importée quand les morts du paludisme se comptent par milliers chaque année sans aucune solution endogène définitive depuis des décennies.
Je dénonce que la mobilisation des efforts, des ressources financières, matérielles et humaines soient prioritairement orientées vers une pseudo urgence qu’on nous impose et qui, de fait, dilue les attentions sur des problématiques sanitaires les plus préoccupantes pour notre pays.
Je dénonce plus globalement une Afrique qui calque ses urgences sur des problématiques qui lui sont lointaines au détriment des dossiers internes brûlants et pourtant délaissés, tels que les mutilations, les assassinats et l’extrême misère à l’Est de la Rdc aux Nord et Sud Kivu depuis plus de 20 ans aujourd’hui du fait du Coltan que les entreprises occidentales et chinoises pillent allègrement, les irradiations d’enfants et les catastrophes écologiques au Niger du fait de l’exploitation anarchique de l’Uranium par les multinationales telles qu’Orano-Areva, les millions de cas de maladies d’enfants, de femmes et d’hommes ainsi que les millions de déplacés dans les zones de conflits en Afrique, entretenus à desseins par des intérêts étrangers, et j’en passe.
Monsieur le Ministre,
Les “sanctions” occidentales contre les dissidents à la campagne vaccinale injustifiée qui se profile au Cameroun ne concernent pas les 99,99% des camerounais qui ne craignent pas de ne plus pouvoir voyager pour l’étranger, soit parce que cela ne figure pas dans leurs projets de vie, soit parce que leurs vies ne dépendent pas de cette forme de chantages ubuesques.
Monsieur le Ministre, prenez le parti de votre peuple. C’est pour servir ses intérêts et garantir son bien-être que vous êtes en fonction à la tête de l’un des départements ministériels les plus importants d’un pays, et pas pour ceux de l’industrie pharmaceutique, quelle que soit leur force d’influence.
Monsieur le Ministre,
L’Afrique doit cesser de se définir et de se projeter sous le prisme déformant et trompeur de l’Occident.
Le Cameroun doit imposer sa vision du monde et son ordre de priorités, selon son propre agenda et ses propres objectifs. C’est un impératif aussi bien dans le domaine sanitaire que dans tout autre domaine.
Monsieur le Ministre, ce que j’implore ici, enfin, c’est que l’Afrique et le Cameroun sortent définitivement du statut avilissant de simple caisse de résonnance des sirènes occidentales.
Nous n’avons de leçons à recevoir de personne. Nous n’avons peur de personne. C’est l’Occident, la Chine et le reste du monde qui ont besoin de l’Afrique, pas l’inverse.
Monsieur le Ministre, ce dont les camerounais ont besoin, ce n’est pas du vaccin anti-Covid. Les camerounais ont besoin d’emplois, d’eau potable, d’électricité sans coupures intempestives, d’hôpitaux et de plateaux techniques fournis et à la pointe des dernières technologies, de l’accès aux soins de santé, de la garantie de se nourrir, de se loger, de se vêtir, de se déplacer et de s’éduquer décemment. Les camerounais ne veulent pas se laisser distraire par des fictions sanitaires venues d’ailleurs.
Monsieur le Ministre, vous êtes face à l’histoire. Ne manquez une occasion unique d’inscrire votre nom dans le marbre plutôt sur du sable ».
N.R.M
Le Dr Malachie Manaouda le Ministre de la Santé affirme que le Cameroun se prépare à l‘éventualité de l’introduction d’un vaccin contre le Coronavirus.
Alors que les pays du monde tous frappés par le Coronavirus se sont lancés dans la course à l’acquisition d’un vaccin contre le Coronavirus, au Cameroun on reste indécis sur cette question. Pourtant les autorités notamment du Ministère de la Santé ne cachent pas leur inquiétude de ces derniers jours due à la croissance de la courbe des décès et des cas de Covid-19. En moins d’un mois le Cameroun a enregistré 61 nouveaux décès de Covid-19, passant du même coup de 462 au 23 janvier à 523 morts au 18 février. A la même date, le pays compte au total 33 749 cas positifs, soit 4 132 nouveaux enregistrés dans ce laps de temps.
Dans une interview accordée à Cameroon Tribune, le Dr Malachie Manaouda le Ministre de la Santé avait indiqué que le Cameroun dispose bel et bien d’un plan de déploiement et de vaccination contre le Covid-19. Le Ministre a ajouté que le Conseil scientifique national « travaille encore et ses propositions n’ont même pas encore été faites au gouvernement pour qu’il décide du type de vaccin à acquérir pour le Cameroun ».
Plus récemment, le 21 février 2021 au journal de 20H30 de la CRTV, le Ministre Malachie Manaouda, s’est montré plus précis sur cette question. Il n’a pas du tout écarté la possibilité de l’introduction d’un vaccin anti-covid-19 au Cameroun. Cela devra se faire si et seulement si la situation épidémiologique actuelle vient à s’empirer.
«Sur la question du vaccin contre le covid, je voudrais dire que la position du président de la République est claire. Cette position nous a été transmise par le premier ministre chef du gouvernement. Celle de dire préparer notre pays à une éventuelle introduction de ce vaccin, mais comme la situation épidémiologique est encore très bonne, on ne va pas courir vers le vaccin. Mais on ne sait jamais. Au cas où on aura recours à un éventuel vaccin, le président ne voudrait pas que ses compatriotes soient dépourvus de vaccins. Car nous sommes dans une situation où les pays riches se sont accaparés de tous les vaccins. Aujourd’hui, n’eut été la facilité Covax qui donne la possibilité aux pays qui n’ont pas assez de moyens de prétendre à une couverture de leur population en vaccins… le principe n’est pas rendre ce vaccin obligatoire. L’administration de ce vaccin va se faire sur la base du volontariat» a déclaré le Ministre de la Santé.
Liliane N.
Le Dr Malachie Manaouda le Ministre de la Santé a affirmé avoir reçu de Joseph Dion Ngute le chef du gouvernement l’instruction de mener une réflexion en rapport avec l’introduction d’un vaccin contre le Coronavirus au Cameroun.
Les autorités réfléchissent déjà à admettre que le vaccin contre le Coronavirus soit utilisé au Cameroun. S’exprimant sur les antennes du Poste National le mardi 22 décembre 2020, le Ministre de la Santé a indiqué qu’une réflexion dans ce sens a été commandée par Joseph Dion Ngute le Premier Ministre.
«Le chef du gouvernement nous a instruit de mener une réflexion dans le cadre de ce programme de vaccination… La réflexion devrait également allée vers le déploiement au cas où le Président de la République accepterait que nous ayons ces vaccins. Comment ça devrait se passer ? A qui on devrait prioritairement administrer ces vaccins et sous quel prisme ? Nous sommes en train de mener une réflexion et je crois que le moment venu, nous rendrons notre copie au chef du gouvernement qui décidera le moment venu », a déclaré le Dr Malachie Manaouda.
Il convient de préciser que le Cameroun n’est pas l’unique pays d’Afrique qui pense à l’introduction d’un vaccin anti-coronavirus. Il y a par exemple le Maroc qui envisage de lancer sa campagne contre cette pandémie. Ce pays africain veut immuniser 20 millions d’adultes en l’espace de trois mois.
On comprend donc que le Cameroun ne souhaite pas rester en marge de cette course au vaccin anti-covid-19.
«Tous les pays sont en train de faire la course au vaccin. Le vaccin, c’est le paiement cash. Ceux qui n’ont pas le paiement cash doivent trouver un mécanisme tout au moins pour avoir également accès au vaccin», a déclaré le Ministre de la Santé toujours sur les antennes du Poste National. Il se trouve que pour la riposte à cette pandémie, le Ministère du Dr Malachie Manaouda chiffre ses dépenses à 34 milliards de FCFA.
Liliane N.