Ces journalistes scientifiques sont-ils à la solde des institutions gouvernementales qui sont décidés à vacciner les filles de 09 ans et moins ? Ceci au moment où la population camerounaise est réticente quant au projet d’inoculation de ce vaccin à leurs bambins.
L’association des journalistes scientifiques et communicateurs pour la promotion de la santé au Cameroun, AJC-PROSANTE annonce qu’elle est favorable à l’introduction au Cameroun du vaccin anti HPV (Human Papillomavirus). Il s’agit d’un vaccin sensé lutter contre le cancer du col de l’utérus.
Un soutien prononcé de l’association que dirige Joseph Mbeng Boum au moment où les populations sont de plus en plus réticentes à l’idée de voir leurs fillettes de 09 ans recevoir ces injections de Gardazil. Au sujet déjà de la campagne contre la polio en cours plusieurs scènes d’accrochages ont eu lieu de nombreux établissements scolaires parce que les parents n’étaient pas d’accord pour laisser vacciner leurs progénitures.
De plus, à l’heure où des voix s’élèvent dans le monde pour condamner les projets de diminution de la population mondiale en générale et africaine en particulier, l’on se demande bien à quoi rime ces vaccins à n’en plus finir qui sont inoculés chaque année aux enfants pour des maladies dont les dégâts sont insignifiants comparés au paludisme qui continue de décimer des milliers de jeunes camerounais chaque année.
Dans un environnement où le choléra et la rougeole continue de tuer des jeunes camerounais, quel est l’opportunité de vacciner à tour de bras et de manière obligatoire les enfants dans les établissements scolaires. Des questions que visiblement, l’association des journalistes scientifiques a refusé de se poser.
Le communiqué dit :
« L’Association des journalistes scientifiques et communicateurs pour la promotion de la santé au Cameroun, AJC-PROSANTE, membre de la Fédération Mondiale des Journalistes Scientifiques, se déclare en faveur de l’introduction au Cameroun du vaccin Anti HPV qui lutte contre le cancer du col de l’utérus.
Le vaccin HPV figure désormais dès ce 12 Octobre 2020 dans le programme Elargi de Vaccination de Routine. Son introduction est le fruit du constat des dégâts causés par le papilloma virus au Cameroun et dans le monde.
Ce problème de santé publique doit être résorbé à travers l’option la plus performante en terme de prise en charge et de prévention de la maladie.
L’Association des journalistes scientifiques et communicateurs pour la promotion de la santé au Cameroun (AJC-PROSANTE) réaffirme son soutien à la vaccination au Cameroun et invite tous les parents à accepter de faire vacciner leurs enfants contre toutes formes de pathologies prévenues par la vaccination en l’occurrence le papilloma virus qui est à l’origine du cancer du col de l’utérus.
L’AJC-PROSANTE invite par ailleurs le Gouvernement de la République à travers le Ministère de la santé publique à accentuer la communication sur le bien-fondé de la vaccination au Cameroun. »
Stéphane NZESSEU
Le Président russe a fait cette annonce lors d’une vidéo-conférence avec des membres du Gouvernement retransmise à la télévision. Vladimir Poutine assure par ailleurs que le vaccin développé donnait une « immunité durable ».
La nouvelle est tombée ce matin. Pour la première fois au monde, un vaccin contre le nouveau coronavirus a été enregistré, à en croire les propos du président russe. Vladimir Poutine se dit savoir que le vaccin est « assez efficace, qu’il donne une immunité durable ». Une découverte que corrobore Alexandre Baradez, responsable de la recherche marchés chez IG France. « Le premier vaccin contre le Covid-19, développé par l’institut Gamaleya, a été validé par le ministère de la Santé en Russie ». L’on apprend que la fille du Président a été même vaccinée. Sa température aurait toutefois quelque peu grimpé, « et c’est tout », précise Poutine.
Avancée sur le front des traitements contre le coronavirus, l’on se rappelle que début août dernier, la Russie indiquait tabler sur la production de « plusieurs millions » de doses de vaccin dès le début de 2021. Trois entreprises biomédicales seront à mesure de produire dès septembre et de manière industrielle un vaccin développé par le laboratoire de recherche en épidémiologie et microbiologie Nikolaï Gamaleïa, fait savoir Denis Mantourov, ministre russe du Commerce. Selon le registre national des médicaments du ministère de la Santé consulté par les agences de presse russes, ce vaccin sera mis en circulation le 1er janvier 2021.
Préoccupation récente des scientifiques étrangers
Dernièrement, des scientifiques étrangers ont exprimé leur préoccupation face à la rapidité de la mise au point du vaccin russe et l’Organisation mondiale de la Santé (OMS) avait appelé au respect de « lignes directrices et directives claires » en matière de développement de ce type de produits. Une étude sur la pandémie avait averti que la mise au point d’un vaccin efficace à long terme promet d’être perdu. En effet, l’immunité basée sur les anticorps, acquise après avoir guéri du Covid-19, disparaît la plupart du temps en quelques mois. Dr Stephen Griffin alertait, « les vaccins en cours de développement devront soit générer une protection plus forte et plus durable par rapport aux infections naturelles, soit être administrés régulièrement ». Pour sa part, le Dr Katie Doores, principale auteure de l’étude dans le Guardian, « si l’infection vous donne des niveaux d’anticorps qui diminuent en deux à trois mois, le vaccin fera potentiellement la même chose » et « une seule injection ne sera peut-être pas suffisante ».
Innocent D H
Une dame dont le bébé n’a que quelques semaines, s’est vue repoussée par la promotrice du Centre de santé « La Miséricorde » située à l’entrée Maetur Mimboman.
« Nous n’étions que deux mamans et il était à peine 8h30, lorsque nous sommes arrivées là où nous avons accouché. Ma fille devait prendre la deuxième vaccination et c’est à ce moment que la femme qui a ouvert le centre de santé nous demande de donner l’argent de taxi à sa collègue pour qu’elle aille chercher les vaccins… C’est à ce moment que je lui fais comprendre qu’il n’est pas question que je lui donne le moindre franc, parce que de 0 à 9 mois, les vaccins sont gratuits. Le ton est monté entre nous et elle m’a remis le carnet de ma fille en me demandant d’aller me plaindre là où je veux mais chez elle, les femmes qui veulent qu’on vaccine leur bébé se plient à cette règle… ».
Les tentatives d’avoir la version des faits de la femme sont restées vaines. C’est un mépris qui a été opposé à toutes les sollicitations faites mais quelques personnes ayant des commerces proches du centre de santé la « Miséricorde » nous ont fait savoir que ce n’est pas la première fois que le ton monte dans cet officine qui affiche fière allure à l’extérieur alors que l’intérieur ne reflète aucunement l’image d’un cadre dans lequel des soins de santé peuvent être donnés aux malades.
« Je viens d’emménager dans ce quartier et lorsque les contractions ont commencé, je n’ai pas pu prendre le taxi pour me rendre là où j’ai fait mes visites mais, à aucun moment, l’on ne m’a fait savoir que pour vacciner ma fille je dois prévoir l’argent de taxi. C’est mon 6ème enfant et pour tous les autres, jamais, aucun hôpital n’a rien demandé dans ce sens là. C’est juste de l’arnaque sans parler de ce qui m’a été réclamé après l’accouchement… Il est important que le ministère et tous ceux qui ont droit à la parole viennent mener une enquête de ce côté parce que ce n’est pas normal », ajoute Yolande, une autre maman.
Les descentes de l’autorité sollicitée
Il y a quelques mois, Malachie Manaouda le ministre de la Santé Publique a effectué des descentes surprises dans les hôpitaux et centres de santé. De l’avis de plusieurs personnes, il y a eu des changements assez perceptibles. Il est important que ces dernières reprennent car ce sont des actes de dissuasions qui permettent de contrôler la fonctionnalité des uns et des autres. Il n’est pas logique ou tout au moins acceptable que des vaccins qui sont sensés être gratuits, ne soient point donnés aux nouveaux nés à date parce qu’il faut à tout pris soutirer quelques chose des poches des parturientes.
Nicole Ricci Minyem
Selon l’Organisation mondiale de la santé, un deuxième vaccin expérimental contre le virus Ebola sera introduit en République Démocratique du Congo en mi-octobre avec l’accord des autorités congolaises.
A partir de mi-octobre 2019, l’Organisation mondiale de la santé (Oms) introduira un deuxième vaccin expérimental contre le virus Ebola en République Démocratique du Congo (Rdc). Cette institution des Nations Unies l’a annoncé lundi 22 septembre dernier. Le nouveau vaccin, fabriqué par la compagnie pharmaceutique Johnson & Johnson, explique l’Oms, sera administré à des populations à risque ciblées dans des régions où il n’y a pas de transmission active du virus Ebola. « Les autorités de République démocratique du Congo, en décidant de déployer le deuxième vaccin expérimental pour étendre la protection contre ce virus mortel, ont une fois de plus fait preuve de leadership et de détermination afin de mettre fin à cette épidémie dès que possible », a souligné le Directeur général de l’OMS, Tedros Adhanom Ghebreyesus, dans un communiqué.
Jusqu’à présent, seul le vaccin expérimental fabriqué par la compagnie pharmaceutique Merck avait été utilisé par la RDC. Selon l’OMS, le vaccin Johnson & Johnson complétera le vaccin actuel qui a aidé à protéger des milliers de vies. A ce jour, plus de 223.000 personnes ont reçu ce vaccin Merck au cours de l’épidémie actuelle. Il continuera d’être administré à toutes les personnes à risque élevé d’infection à Ebola, dont celles qui ont été en contact avec une personne dont il a été confirmé qu’elle est atteinte d’Ebola.
De nouveaux traitements thérapeutiques et une meilleure utilisation des protocoles de traitement ont également sauvé de nombreuses vies selon l’Oms. « Jusqu’à présent, 973 personnes ont été traitées avec succès et libérées des centres de traitement Ebola, et nous nous attendons à ce que le 1000e survivant retourne dans sa communauté dans les semaines à venir », indique cette organisation.
En mai 2019, le Groupe stratégique consultatif d’experts de l’OMS avait publié de nouvelles recommandations pour faire face aux difficultés liées à la mise en œuvre de la vaccination anti-Ebola en RDC, suggérant notamment « d’ajuster la dose du vaccin Merck » et d’introduire le vaccin développé par Johnson & Johnson. Il s’agit d’évaluer ce deuxième vaccin « selon des protocoles appropriés, de modifier les stratégies lorsque l’insécurité rend difficile l’accès à la population et d’augmenter le nombre de personnes vaccinées dans les communautés avec transmission continue, parfois en vaccinant des villages entiers ».
Le dernier bilan en date du 17 septembre fait état de 2.103 décès dus à Ebola pour 3.145 cas, dont 3.034 cas confirmés et 111 probables.
Marie MGUE
Une campagne de vaccination a été lancée le 1er Août 2019 à l’esplanade du Lamidat de Garoua par le Secrétaire général des services du Gouverneur Julien Doumba. Durant la campagne, il est question de protéger les populations contre le choléra dont l'épidémie n'a de cesse eu à menacer la région ces dernières années.
La première campagne de vaccination anticholérique orale a été lancée par le Cameroun le 1er août 2019. Une opération menée sur le terrain par Médecins sans Frontières (MSF), s’appuyant sur le stock mondial de vaccins anti cholériques oraux. Cette vaccination vise à prévenir la résurgence des cas de choléra dans le Nord du pays.
Objectif : 537.000 personnes à vacciner
Plus de 537.000 personnes âgées de plus d’un an vont être vaccinées gratuitement contre le choléra. Le secrétaire général des services du gouverneur du Nord Julien Doumba qui a présidé la cérémonie de lancement de la campagne a rappelé aux populations que le respect des règles d’hygiène reste plus efficace pour barrer la voie au choléra et que la vaccination dont il est question n'est que complémentaire.
Cette campagne a pour objectif de toucher le maximum de personnes possible. Des centaines des agents vaccinateurs formés vont donc s’activer pour atteindre chaque individu avec un vaccin oral contre le choléra. Les activités d’information sur la campagne ont déjà commencé. Ces activités incluent les autorités locales, les chefs traditionnels et religieux, la communication et la mobilisation sociale par des travailleurs sociaux et les volontaires.
Le Cameroun connaît la résurgence d'une épidémie de choléra depuis le 14 Juillet 2018. Un comité de coordination intersectoriel régional de cette épidémie est d'ailleurs fonctionnel dans le Nord. Ce comité piloté par le Gouverneur. Plusieurs partenaires du ministère de la santé apportent leur appui. Il s'agit notamment de organisations telles que: UNICEF, OMS, MSF, Plan International etc.
Innocent D H
Une semaine après le Malawi, le Ghana a lancé mardi une campagne sanitaire utilisant le premier vaccin mondial contre le paludisme, une maladie qui tue des centaines de milliers de personnes chaque année, particulièrement les enfants.
Les premiers vaccins ont été administrés à Cape Coast, à environ 150 km à l'Ouest de la capitale ghanéenne, Accra. « J'espère que cela nous aidera à éliminer le paludisme afin que le Ghana puisse être un pays exempt de paludisme », a déclaré à l'AFP, le chef de la polyclinique Ewim, Dr Justice Arthur.
Les enfants âgés de six à 24 mois seront les premiers bénéficiaires de cette initiative lancée par le ministère de la Santé du Ghana et l'Organisation mondiale de la santé (OMS). « J'espère vraiment que le vaccin va nous aider, moi et ma famille », a confié Abigail Aguanyi, venue faire vacciner sa fille. Dans son entourage, plusieurs enfants ont été transportés d'urgence à l'hôpital par le passé, frappés par la fièvre intense que provoque le paludisme. Le vaccin n'est qu'une partie de la prévention. Les méthodes existantes notamment dormir sous des moustiquaires et pulvériser les chambres à l'insecticide restent préconisées.
Au Ghana, 5,5 millions de cas de paludisme ont été confirmés en 2018. Selon l'OMS, le paludisme a tué 435.000 personnes en 2017 dans le monde. Le nombre de cas de contamination est passé à 219 millions en 2017, soit deux millions de plus qu'en 2016. Plus de 90% des cas se sont produits en Afrique.
Les moustiques ont développé une résistance accrue aux médicaments couramment utilisés, ce qui complique la lutte contre la maladie. « Nous avons franchi un cap passionnant et attendu depuis longtemps dans la lutte contre le paludisme et ses effets dévastateurs sur les plus vulnérables », a déclaré le patron de l'OMS au Ghana, Owen Kaluwa.
Après son lancement au Malawi et au Ghana, le vaccin devrait également être développé au Kenya dans les prochaines semaines. Connu sous les initiales de son laboratoire RTS, S, le vaccin a passé avec succès de nombreux essais scientifiques, qui l'ont révélé sans danger et permettant de réduire le risque de paludisme de près de 40%. Ainsi, pour fonctionner efficacement, quatre doses successives doivent être administrées selon un calendrier strict.
Source France 24
Le paludisme est une maladie qui fait chaque année plusieurs centaines de milliers de morts en Afrique. Le traitement n’est pas chose facile. Ainsi, un premier test grandeur nature du vaccin expérimental aboutissement de plus de trente ans de travaux et d’un investissement d’un milliard de dollars sera lancé ce jour au Malawi.
Cette campagne vise à confirmer l’efficacité du vaccin sur des enfants âgés de moins de 2 ans, les plus vulnérables à la malaria. Elle débute dans un centre de santé de la capitale malawite Lilongwe et se poursuivra la semaine prochaine au Ghana et au Kenya, les deux autres pays pilotes du programme. L’Organisation mondiale de la santé (OMS) espère vacciner 120.000 enfants dans chacun de ces trois pays d’ici à 2020.
Baptisé « Mosquirix » ou « RTS,S », ce vaccin a été développé par le géant pharmaceutique britannique GlaxoSmithKline et l’ONG Path, et financé par l’Alliance du vaccin (Gavi), le Fonds mondial de lutte contre le sida et le paludisme et l’Unicef.
Lors des essais préliminaires menés de 2009 à 2015, il a permis de réduire de 39% le nombre d‘épisodes paludiques chez les enfants de 17 mois à 5 ans. Son efficacité n’est donc que relative. Mais les chercheurs et autorités sanitaires espèrent que, associé aux moyens de prévention tels que les moustiquaires imprégnées de répulsif, il permettra de réduire significativement le nombre de victimes.
Selon les statistiques de l’OMS, l’Afrique est de très loin le continent le plus touché par le paludisme, avec 90% des 435.000 personnes tuées dans le monde en 2017 par cette maladie transmise par des moustiques. Les enfants âgés de moins de 5 ans représentent plus des deux tiers de ces décès.
« La malaria peut tuer un enfant en moins de vingt-quatre heures. Et même si l'enfant survit, la malaria peut affecter n'importe lequel de ses organes, causer des dommages à son cerveau ou à ses reins. » A rappelé le Dr Tisungane Mvalo, un pédiatre de Lilongwe membre de l'équipe scientifique conduite par l'Université de Caroline du Nord (UNC) à Chapel Hill (Etats-Unis). « La prévention reste nettement plus efficace que le traitement ». A-t-il ajouté
Le programme de vaccination s’inscrit donc dans le cadre des efforts déployés depuis les années 90 pour éradiquer le paludisme. D’autres vaccins expérimentaux contre le paludisme sont en cours d’évaluation dans le monde.
Source : africanews.fr