L'Ambassadeur du Sénégal, M. Khare Diouf, a remis la lettre d'invitation du Ministre Mbella Mbella Mbella au cours d’une audience le 17 octobre 2019 au Ministère des relations extérieures.
Le Cameroun a été officiellement invité à participer aux délibérations de la sixième édition du Forum international de Dakar sur la paix et la sécurité qui se tiendra les 18 et 19 novembre 2019. Le Ministre des Relations Extérieures, Lejeune Mbella Mbella a été officiellement invité au forum suite à une lettre d'invitation qui lui a été remise le 17 octobre 2019 par l'Ambassadeur du Sénégal au Cameroun, Khare Diouf.
Le ministre Lejeune Mbella Mbella conduira la délégation camerounaise à la rencontre pour tous les acteurs concernés par la paix et la sécurité sur le continent africain. Soulignant la raison de sa visite au Ministère des relations extérieures, l'Ambassadeur Khare Diouf a également évoqué les relations bilatérales entre le Cameroun et le Sénégal.
« J'ai été reçu par le ministre des Relations extérieures à ma demande. Nous avons discuté de l'importance des relations diplomatiques entre le Cameroun et le Sénégal, qui sont historiques et profondes depuis notre indépendance. Je suis également venu présenter la lettre d'invitation au Ministre des Relations Extérieures pour la sixième édition du Forum International de Dakar sur la Paix et la Sécurité qui se tiendra à Dakar les 18 et 19 novembre 2019 et dont le Cameroun sera l'un des principaux pays invités », a déclaré l'Ambassadeur Khare Diouf.
Le Forum international de Dakar sur la paix et la sécurité réunit chaque année des dirigeants africains, des partenaires internationaux et de multiples acteurs impliqués dans les questions de paix et de sécurité. Lancé lors du Sommet de l'Elysée 2013 en France, le premier Forum de Dakar a eu lieu en décembre 2014 sous le patronage du Président de la République du Sénégal, Macky Sall.
Les cinq premières éditions ont connu un succès international significatif et ont rassemblé quelque 500 participants de haut niveau venus du monde entier. De nombreux échanges fructueux ont contribué à mieux cerner les nouveaux enjeux sécuritaires et stratégiques auxquels fait face le continent. Ils ont permis de faire émerger de nouvelles approches dans les politiques de défense, de sécurité et de développement, et de renforcer les partenariats africains avec les instances internationales.
La cinquième édition du Forum International de Dakar sur la Paix et la Sécurité en Afrique s’est tenue à Dakar les 5 et 6 novembre 2018 et a été consacrée aux nouveaux enjeux stratégiques du continent, avec pour thème « Paix et Sécurité en Afrique : enjeux de stabilité et de développement durables ».
Otric N.
C'est au cours des assises de la réunion départementale de coordination administrative au titre du 1er semestre et du comité départemental de coordination, de maintien de l'ordre pour le compte du deuxième trimestre. Les travaux tenus à Guider ont été présidés par le Préfet par intérim Samson Mbita Mvom.
La situation sécuritaire du département du Mayo-Louti passée au scanner présente une stabilité en dehors de certaines difficultés notamment des cas d'enlèvement avec demandes de rançons et des vols de bétails signalés quelquefois aux niveaux des cantons de Lam, Mouzgoï et une partie de l'arrondissement de Mayo-Oulo.
Les autorités administrative, traditionnelle, et forces de maintien de l'ordre qui se sont réunis à Guider comptent conjuguer leurs efforts afin de préserver l'accalmie sécuritaire observée sur l'ensemble du département du Mayo-Louti. Pour le Préfet par intérim Samson Mbita Mvom : "il s'agit d'une sécurité qui doit être renforcée à travers la sécurisation des frontières, la gestion administrative au plan socio-culturel, en passant par l'économie et l'éducation", déclare l'autorité administrative pour attirer l'attention de ses collaborateurs.
Des exposés ont été présentés par les responsables de tous les secteurs d'activité, question d'avoir une idée plus nette sur l'état de fonctionnement de leurs services sur l'ensemble du département.
Innocent D H
Atanga Nji Paul, Ministre de l'Administration Territoriale du Cameroun, a présidé, sur les hautes instructions du Chef de l'Etat, le Président Paul Biya, une réunion cruciale sur la sécurité dans la capitale économique du pays, Douala.
La réunion sur la sécurité qui a eu lieu le vendredi 09 août 2019 dans la salle de conférence du Bureau du gouverneur du Littoral a réuni les autorités de sécurité et administratives de la région. Bien que la situation sécuritaire du Littoral serait sous contrôle, le ministre Atanga Nji a déclaré que certaines activités doivent être contrôlées.
Le ministre a exhorté les représentants d'organisations non gouvernementales et les professionnels des médias à être responsables et à contribuer à leur propre quota d'édification de la nation. Il leur a également conseillé d'éviter les propos désobligeants qui discréditent l'action du gouvernement.
"Je suis ici pour tenir cette réunion de sécurité sur les hautes instructions du président Paul Biya. Les autorités administratives ont attiré mon attention sur certaines activités dangereuses dans la région. Nous avons des actes malicieux dans des taxis municipaux où des passagers sont attaqués et privés de leurs biens. Nous avons demandé aux forces de sécurité d'examiner la question afin que tous ceux qui perpétuent ces activités dangereuses soient mis sous contrôle. Ceux qui ne veulent pas respecter les lois seront considérés comme récalcitrants et seront traités comme tels.
"Les autorités administratives ont attiré mon attention sur de nombreux organes de presse à Douala qui organisent des débats hebdomadaires. Ils ont un objectif principal qui est simplement de saboter l'action du gouvernement, de promouvoir les tendances sécessionnistes. Je les exhorte à être responsables."
Paul Atanga Nji a exhorté les organes de presse privés basés dans la région littorale à être plus responsables dans la manière dont ils mènent leurs activités - les avertir de construire et non de détruire la nation au cours de leurs émissions hebdomadaires de débats.
Le ministre de l'Administration territoriale a appelé les partis politiques de l'opposition à respecter les lois de la république tout en s'abstenant de toute activité qui pourrait pousser son département ministériel à les suspendre.
Atanga Nji a averti certaines organisations non gouvernementales qui se livrent à des activités sans scrupules de respecter le contrat qu'elles ont signé avec le ministère de l'Administration territoriale sous peine d’être suspendues.
Otric N.
L’assurance est du gouverneur de la région de l’Ouest Cameroun, Awa Fonka Augustine, qui a effectué lundi une visite dans cet établissement attaqué par les sécessionnistes le 12 février 2019. Augustine Awa Fonka était accompagné des délégués régionaux de l’Education de Base, Léopold Yimga Djamen, et celui des Enseignements secondaires, François Ngapnya.
Si l’on en croit Cameroon Tribune qui rapporte cette information, dans cet établissement scolaire dont l’effectif est passé de 124 à 65 élèves aujourd'hui, du fait de la peur de certains parents d’envoyer leurs enfants à l’école, le gouverneur assure que des dispositions sont prises pour assurer la sécurité des personnes et des biens.
Awa Augustine Fonka s’est d’ailleurs réjouit d’avoir trouvé des élèves « studieux et des enseignants dévoués ». Le gouverneur a félicité les populations pour leur « courage » et les a exhorté à ne pas reculer devant des « tentatives vaines de personnes sans foi ni loi, désireuses d’installer la peur au sein des villages ».
Tout en déplorant les attaques des sécessionnistes du 12 février 2019, Augustine Awa Fonka a ensuite demandé aux jeunes du comité de vigilance de continuer à travailler avec les forces de maintien de l’ordre afin de garantir la sécurité du village qui est situé à moins de trois km de la région du Nord-Ouest.
La tournée du gouverneur de la région de l’Ouest s’est poursuivie dans d’autres lieux ciblés par les sécessionnistes en début d’année. Ainsi, apprend-on, au lycée bilingue de Bameyam, où le proviseur Denis Mveng Mbah a été enlevé le 29 janvier dernier avant de recouvrer la liberté le lendemain.
C’est également ce message de réconfort que le gouverneur transmet aux élèves. Il les a exhortés à ne pas se laisser aller à la consommation de la drogue, et de travailler avec assiduité et abnégation parce que la nation compte sur eux.
Au pont de Matazem, à la limite avec le Nord-Ouest, des mesures sont prises pour renforcer la sécurité. Un homme en tenue y a en effet trouvé la mort récemment suite à une attaque de sécessionnistes. Au lycée bilingue de Bachua et au lycée de Zavion, où le bloc administratif et le véhicule du chef d’établissement ont été incendiés, au cours d’une attaque des sécessionnistes en février dernier, le gouverneur a également exhorté les populations à continuer à vaquer à leurs occupations.
Otric N.
Le ministre de l’Administration territoriale a présidé vendredi dernier, une réunion sécuritaire dont il a indiquée être une prescription du Chef de l’Etat.
Le vendredi 22 mars 2019, Paul Atanga Nji autour du gouverneur Awa Fonka Augustine, les chefs militaires et les responsables de la sécurité de cette partie du Cameroun, a procédé à une évaluation de l’état sécuritaire de la région de l’Ouest. Il faut souligner que trois départements de ladite région à savoir le Noun, les Bamboutos et la Menoua sont depuis un temps pris pour cible par les groupes armés qui réclament la sécession du Cameroun et qui sont établis dans les régions anglophones notamment le Nord-Ouest et le Sud-Ouest. Il a donc été question pour le Ministre de l’Administration territoriale (Minat) de mesurer l’ampleur des dégâts des attaques de ces groupes armés. Et surtout prendre les mesures qui s’imposent.
En s’adressant à la presse au terme de ladite réunion, Paul Atanga Nji a souligné que l’Ouest est calme et les Forces de maintien de l’Ordre parviennent à maîtriser les incursions desdits groupes armés. Toutefois le Minat a recommandé la vigilance parce que l’Ouest ne doit pas du tout servir de base arrière aux sécessionnistes. Pour ce qui est des mesures urgentes, il a été évoqué la mise sur pied des mécanismes qui vont contribuer à contenir les menaces des groupes armés. Paul Atanga Nji a indiqué compter également sur la collaboration des populations. Il a par ailleurs rappelé la présence du Comité national de désarmement, de démobilisation et de réintégration créé par le Président de la République. Ledit Comité a pour but d’accueillir tous les ex-combattants de la nation et favoriser leur insertion sociale.
Pour parler à titre de rappel, d’une des incursions des groupes armés dans la région de l’Ouest, on peut évoquer celle qui a eu lieu le dimanche 17 mars 2019 dans la localité de de Fongo–Ndeng. Les sécessionnistes voulaient assiéger la résidence militaire logée dans ladite localité. Partis nuitamment du département du Lebialem dans la Région du Sud-ouest, ils voulaient à tout prix s’emparer de la caserne militaire de Fongo–Ndeng. Il convient de préciser que celle-ci a été créée pour barrer, empêcher les intrusions récurrentes des sécessionnistes dans ce village.
Les sécessionnistes ayant demandé aux militaires endormis de se rendre, ont pris d’assaut la résidence. Cependant les militaires ont refusé d’obtempérer et ont riposté. Après près de deux heures d’échange de tirs de feu, un des assaillants va perdre la vie. Les autres assaillants ont fini par prendre la poudre d’escampette.
Liliane N.
Pendant trois jours, les experts internationaux de défense et de sécurité, venus des pays d’Afrique, d’Europe, d’Amérique et d’Asie, les preneurs de décisions de la sous-région vont réfléchir à la promotion d’une industrie sous régionale de la défense à travers l’identification des starts-up locales à fort potentiel défense.
Dans son allocution de circonstance, qui est intervenue après celles de quelques autres personnalités du monde de la sécurité, Joseph Beti Assomo, le ministre délégué à la présidence chargé de la Défense, qui avait à ses côtés, d’autres membres du gouvernement, a relevé l’importance de ces assises : « cette nouvelle expérience d’accompagnement des startups en relation avec l’industrie de la défense est révolutionnaire et construit un partenariat gagnant-gagnant entre les pays… ».
Et pour répondre aux enjeux sécuritaires auxquels sont confrontés de nombreux pays dans le monde et dont le Cameroun n’est pas épargné, le ministre en charge de la défense au Cameroun a relevé que : « A cause des conflits qui minent la sécurité au Cameroun, les stratèges militaires semblent avoir changé de cap, au regard de la ténacité des menaces ainsi que de leur coloration protéiforme. Dotées de moyens technologiques avancés, les forces de défense camerounaises sont dotées des moyens technologiques très avancées, ce qui nous a permis, jusqu’ici, d’allier avec professionnalisme, les combats et les techniques qui vont avec ».
Pourtant, cet appareillage n’est pas suffisant pour venir à bout de l’agression des bandes terroristes qui disposent quelquefois d’un matériel assez performant. Il est donc important, selon Joseph Beti Assomo, pour les pays africains : « d’acquérir une véritable indépendance stratégique, qui va consolider les acquis, tout en se dotant des moyens de s’approprier d’une véritable industrie militaire, qui corresponde aux réels besoins de nos pays, et du paradigme de la menace. C’est d’ailleurs à ce niveau que se situe le premier palier de la sécurité collective ».
Les thèmes de réflexion
Plusieurs thématiques ont été choisies, pour animer les assises de Yaoundé et, les participants s’y penchent, afin de parvenir à l’atteinte des objectifs d’une sécurité qui répond aux défis de la mondialisation : Piraterie sur le Golfe de Guinée : la protection des frontières, la gestion des réfugiés - Géopolitique sous-régionale : zone CEMAC - Les défis de la cyber sécurité, que les organisateurs ont ouvert sur deux axes de réflexion (Télécommunications
Organisé par la société camerounaise Will&Brother et placé sous le parrainage du Ministère camerounais de la Défense, le premier Salon Sécurité – Police a permis aux jeunes startup- peurs, d’exposer leur génie créateur. Le premier étage du palais des Congrès de Yaoundé, qui sert de cadre à ces assises a été choisi pour exposer, les réalisations des camerounais et, les visiteurs ont par exemple pu admirer les Drones et autres matériels de sécurité et de sûreté.