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Depuis le démarrage de la phase de campagne pour les législatives et municipales, plusieurs phénomènes intrigants, voire hilarants.

 

La première curiosité de ce début de campagne est la bourde de Me Ngambi Mbock. L’avocat stagiaire au barreau du Cameroun a commis une erreur grave. En effet, le néophyte a choisi de s’afficher sur ses supports de campagne en robe d’avocat. Sur ses affiches et banderoles, l’homme de droit est présent dans sa belle tenue de plaideur. Difficile de savoir quelles étaient les intentions réelles de ce candidat, mais c’est un geste mal placé. Peut-être celui dont la liste brigue la municipalité de la commune de Ngok Mapubi dans la Sanaga Maritime voulait influencer les électeurs en passant le message qu’il sera leur avocat, leur défenseur. Seulement, c’est un acte interdit par la loi. Et le futur avocat qu’il est devrait le savoir. De toute façon, le Barreau du Cameroun a vite fait de rappeler à l’ordre Me Ngambi Mbock. Il a rectifié cette bourde en refaisant complètement ses supports de campagne. Désormais, il apparaît dans un costume trois pièces. Mais le message est déjà passé.

Autre situation intrigante, c’est celle que dénonce la tête de liste SDF pour la municipalité de Douala 3e. Carlos Ngoualem n’est pas passé par quatre chemins pour dénoncer son adversaire politique, le RDPC, d’être à l’origine du vandalisme exercé sur ses affiches de campagne dans les quartiers de Douala 3e. En effet, le candidat le plus populaire de Douala 3e a constaté que depuis le début de la campagne dès que ses affiches sont apposées quelque part, quelques minutes après, elles n’y sont plus. Parce que déchirées ou arrachées. Pour Carlos Ngoualem, sous réserve des poursuites judiciaires qui pourraient s’en suivre, il voudrait exhorter ses adversaires au fair-play démocratique. Rappelons que pour la dernière mandature, les deux partis politiques se partageaient la commune. Aujourd’hui, le SDF est bien parti pour être le seul parti, sinon le principal à une plus grande proportion à la tête de la municipalité.

Une autre curiosité, c’est le jeune président du FDC, Denis Emilien Atangana qui accuse le RDPC de tentative de corruption. Le candidat à la commune de Monatélé dit avoir reçu une proposition de 50 millions de FCFA pour retirer sa candidature. Ce qu’il a refusé. Par ailleurs, il dénonce d’autres pratiques anti-démocratiques usitées par son adversaire depuis le début de cette campagne électorale. Les prochains jours s’annoncent intenses.

 

Stéphane NZESSEU

 

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Pour Patrick Duprix Anicet Mani qui, au-delà de toute autre casquette aime à se considérer comme un Patriote, « S’abstenir le 09 février, c’est se soumettre au diktat des extrémistes et terroristes qui vise la destruction, la partition ou la division de notre pays… ».  

 

« Ces extrémistes et séparatistes misent sur notre abstention pour démontrer à leurs alliés de la communauté internationale que le Cameroun n’existe plus, et donc, est à vendre au plus offrant, d’où toutes ces sorties pour négocier des strapontins de quelques négrillons de service. 

Je pense pour ma part que, le 09 février 2020, qu’il faudra précisément traîner les foules dans les urnes comme quand on va dans les bars, les discothèques les vendredis soirs ou quand on mobilise nos familles les dimanches pour aller à l’église ou au stade ou dans les ronds points le jour de l’an. 

Le 09 février est un vrai référendum pour ou contre  l’Unité du Cameroun, pour ou contre la Souveraineté du Cameroun, pour ou contre les Revendications identitaires, pour ou contre la Sécession du Cameroun, pour ou contre l’idéologie terroriste au Cameroun, pour ou contre le Vivre-Ensemble dans un Cameroun Un et Indivisible. Permettez moi de vous expliquer pourquoi. 

Une élection est un moment important dans la vie d’une Nation Démocratique, où le peuple est appelé à désigner ses dirigeants et surtout à valider les politiques qui seront menées durant une période en toute indépendance. Ne pas allez aux élections le 09 Fever prochain, c’est accepter le diktat des commanditaires des crises dans l’Extrême-Nord, le Sud-ouest et le Nord-ouest, qui veulent nous imposer leur calendrier et des règles qui ne prendront en compte que leurs intérêts et leurs valeurs et non les nôtres.

Notre pays deviendra une terre des directives des organisations internationales, chose rejetée et combattue jusqu'au sacrifice ultime par les pères fondateurs et nos jeunes qui ont choisi le métier des armes pour La Défense de la Patrie. 

Ne pas aller aux urnes le 09 février prochain, c’est accepter clairement que ce soient les membres du parlement américain, les hauts fonctionnaires du département d’Etat américain, des fonctionnaires internationaux et des multinationales décident désormais de l’étendue de notre territoire, des gouvernants, des politiques et des orientations de notre Nation. 

Voter massivement le 09 février prochain, c’est dire «Non » à tous ces vautours qui ont lâché leurs rejetons sur notre pays pour semer le chaos, la mort et la désolation. 

Voter le 09 février prochain, C’est rappeler à ces rapaces que le Cameroun reste et demeure la propriété des camerounais. Que seul, le peuple camerounais reste souverain sur les choix à faire pour le Cameroun. 

Je vous le dis et redis, l’élection du 09 février n’a qu’un seul tour et ça doit être le tour du peuple. Le tour du peuple souverain et fier. Le tour de notre autodétermination, le tout du refus de faire de notre pays, le nouveau laboratoire des géants de notre planète, prophètes de la division et de la séparation. 

Dans l’isoloir tous nos bulletins de vote ont le même poids. Le bulletin de vote du plus modeste a le même poids que le bulletin du plus riche, le bulletin de vote de l’employé a le même poids que le bulletin de vote du patron...il ne faut laisser son choix à personne. Faire le choix de ne pas voter, c’est dresser le tapis rouge à ce Club de briguants internationaux et à leurs valets locaux qui n’ont rien à foudre du Cameroun. 

Le 09 février, je vous exhorte à vous lever et d’aller dire non à cette mascarade qui se prépare en ce moment dans les antichambres de certaines chancelleries contre notre pays. 

Comment peut-on croire un seul instant que le boycott ou l’abstention qui en découlera puisse être une réponse républicaine aux injonctions de groupes armés et de leurs bras politiques qui mettent à mal la tranquillité de nos concitoyens ? 

Le 09 février prochain, nos bulletins de vote seront des armes, des boucliers contre les vautours internationaux et leurs alliés intérieurs qui attendent rafler la mise dans un pays en lambeaux, déchirés et sans institutions… ».

 

N.R.M

 

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Paul Atanga Nji le Ministre de l’Administration territoriale donne les orientations à suivre dans un communiqué rendu public le 2 janvier 2020.

Le nouveau communiqué signé par le Ministre de l’Administration territoriale (Minat) s’adresse à tous ceux qui souhaitent être observateur aux élections législatives et municipales et aux partenaires du Cameroun. Dans ledit communiqué, le Ministre donne des dispositions qui sont conformes au Code électoral et relative à l’accréditation des observateurs électoraux pour le double scrutin.

Le dossier qui doit être déposé au service du courrier central du Ministère de l’Administration territoriale (Minat), doit avoir une demande adressée à Paul Atanga Nji. Il doit avoir aussi une copie de l’acte justifiant l’existence légale de l’organisation ou de l’association, la liste nominative des observateurs indiquant les zones d’observation sollicitées, une copie d’un rapport d’observation d’une précédente élection ou toute autre pièce jugée opportune.

Dans le communiqué qu’il a signé, Paul Atanga Nji indique que les frais liés aux transports, au logement et les autres commodités sont à la charge exclusive des observateurs accrédités ou des organismes qui les ont désignés. Aussi le Minat précise que les dossiers sont attendus au plus tard le 20 janvier 2020 à 15 heures précises.

A titre de rappel, le Président de la République a convoqué l’année dernière, le corps électoral pour les élections législatives et municipales. Celles-ci sont prévues pour le 9 février 2020. Lancé donc dans les préparatifs de ce double scrutin, le Minat avait effectué dans la ville de Douala, il y a de cela deux mois une visite de travail. En réunion avec Samuel Dieudonné Ivaha Diboua le gouverneur de la région du Littoral, il a convié les partis politiques à respecter les lois réagissant les manifestations publiques. Il a par ailleurs indiqué qu’Elections cameroon devaient bénéficier de l’accompagnement des autorités.

 

Liliane N.

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C’était l’une des attentes de ce discours présidentiel de ce 31 décembre 2019. Plusieurs acteurs politiques avaient misé sur l’annonce d’un report des élections municipales et législatives de février 2020. Mais Paul BIYA, égal à lui-même demande aux électeurs de se préparer pour l’échéance.

 

Les ravages de la crise anglophone dans les régions du Nord Ouest et du Sud Ouest a entraîné de nombreux déplacés internes et des réfugiés pour la plupart concentrés au Nigéria voisin. Les villes et villages des régions en crise sont quasi dépeuplés au stade actuel de la guerre. Pour ceux des populations qui pour une raison ou une autre n’ont pas pu quitter les territoires en guerre, ils sont dans la terreur. Terreur du fait des agressions des armées ambazoniennes, mais aussi terreurs du fait des exactions des hommes de l’armée régulière. Ce sont des villages fantômes qui attendent la tenue des élections municipales et législatives le 09 février prochain.

 

C’est fort de cet état de chose que plusieurs partis politiques dont le MRC que dirige le Président Maurice Kamto, ont décidé de ne pas prendre part à ces prochaines élections. Au sein du SDF, le son de cloche est discordant voir ambivalent. Pour Joshua Osih, il faut attendre la veille des élections pour savoir si oui ou non il faudra prendre à ces élections. En appréciant ce que deviendra la crise dans les régions anglophones. D’autres part, plusieurs élus de ce parti politique ont démissionné de leur candidature aux élections à venir. D’autres partis politiques comme le CPP d’Edith Kah Wala clame depuis bien longtemps, la résolution de cette crise bien avant toute annonce d’une quelconque élection.

 

D’un autre côté, les organisations internationales tels le Commonwealth, la Francophonie et l’Union Africaine ont émis des réserves quant à la tenue des élections municipales et législatives en l’état de la crise dans les régions du Nord Ouest et du Sud Ouest. A l’évidence, tout semblait conduire vers l’annonce d’un report effectif des élections. Mais Paul BIYA a choisi une partition de fait du territoire camerounais. Tout ce que le Chef de l’Etat a trouvé à dire dans son discours de fin d’année, c’est que les forces de l’ordre vont renforcer la sécurité e ceux qui vont aller voter. Soit d’une manière ou d’une autre le vote se fera. Un véritable passage en force. Pour quels intérêts ?

 

Stéphane NZESSEU

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Sur la page officielle de cette formation politique, la porte parole de Cabral libii Li Ngue Ngue a fait une mise au point, afin d’expliquer la requête d’un délai de prorogation de quinze (15) jours faite par son président, afin de permettre à ceux des candidats qui n’ont pu déposer leurs dossiers de candidature, à cause des « manigances administratives », de se rattraper

 

« Au cours de son point de presse de ce jour 28 novembre 2019, le Président National du PCRN  Monsieur  Cabral LIBII a demandé au conseil électoral de donner un délai supplémentaire de 15 jours pour permettre aux candidats  à ces différentes élections, ayant été empêchés par l'administration de constituer leurs dossiers de candidature et de les déposer dans les délais impartis par la loi, et qui expiraient le 25 novembre 2019.

 

Quelques compatriotes manquant de culture  juridique ont entrepris de présenter cette demande comme contraire à la loi électorale, créant une certaine confusion dans leurs propres esprits et dans l'opinion.

 

Il  convient donc d'apporter des précisions juridiques suivantes sur le bien fondé  légal de cette demande adressée au conseil électoral.

 

Pour les législatives l'article 164 du Code électoral dispose que :

 

Article 164 - (1) : Les candidatures font l’objet, dans les quinze (15) jours suivant la convocation du corps électoral, d’une déclaration en triple exemplaire, revêtue des signatures légalisées des candidats. »

 

Pour les municipales  l'article  181 du code électoral dispose que :

 

Article 181.- (1) : «  Les candidatures font l’objet, dans les quinze (15) jours suivant la convocation du corps électoral, d’une déclaration en trois (03) exemplaires, revêtue des signatures légalisées des candidats, auprès du démembrement communal d’Elections Cameroon. Cette déclaration est déposée contre récépissé. 

 

Ce qui suppose  dans ces deux types d'élections que le dépôt de candidature doit se faire dans les délais de 15 jours. »

 

Mais, il faut bien savoir qu'en droit, il existe plusieurs types de délais :

 

Les délais impératifs

Les délais indicatifs.

 

Le délai impératif est assorti de sanction par exemple l'irrecevabilité alors que les délais indicatifs ne le sont pas.

 

Les articles sus évoqués  n'indiquant pas la sanction encourue en cas de dépôt tardif ou hors des délais de 15 jours, il s'agit bien là, de délais indicatifs. 

 

Par ailleurs, aucune disposition n'interdit la prorogation des délais par le Conseil Électoral,  car en droit : « Ce qui n'est pas interdit, ne peut être empêché ».

 

Aussi, même quand il s'agit de délais impératifs voire d'ordre public, les cas de force majeure  ou fortuits sont pris en considération par la jurisprudence pour rallonger les délais.

 

En l'espèce, il est indéniable que  de nombreux  dossiers de candidature  n'ont pas été déposés dans les délais du fait  des administrations et non des candidats.

 

Il revient donc au Conseil électoral conformément à l'article 10 et suivant du code électoral, de  connaître des réclamations et contestations nées à la suite du processus électoral, plus précisément d'ordonner les mesures rectificatives du fait des manquements administratifs.

 

 Article 10.- (1) : Le Conseil Électoral veille au respect de la loi électorale par tous les intervenants de manière à assurer la régularité, l’impartialité, l’objectivité, la transparence et la sincérité des scrutins 

 

(2) A ce titre, le Conseil Électoral :

 

- Connaît des contestations et réclamations portant sur les opérations préélectorales et électorales, sous réserve des attributions du Conseil Constitutionnel et des juridictions ou administrations compétentes ;

 

 - ordonne les rectifications rendues nécessaires à la suite de l’examen des réclamations ou contestations reçues, relatives aux élections ou aux opérations référendaires. » 

 

Conclusion : Vu les développements qui précèdent le Conseil électoral que le PCRN a saisi depuis le 25 novembre 2019,  peut valablement  et légalement ordonner la prorogation de 15 jours des délais de dépôt des dossiers de candidatures… ».

 

 

N.R.M

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Le Docteur Richard Makon entre autres casquettes, Juriste conseil et Expert / Consultant chez Media & Law Conseils laisse entendre que la décision du leader du Mrc a fait naître en lui, deux sentiments. 

 

Respects et Regrets

« La décision du MRC de ne pas prendre part aux prochaines élections législatives et municipales est à ce jour, et sans aucun doute possible, l'événement politique majeur de cette fin d'année 2019.

Si le but de cette décision était de tester son importance et évaluer son emprise dans l'espace politique national, on peut affirmer, sans conteste possible aussi, qu'il s'agit là d'un coup de maître.

Ce boycott fera parler plus que les résultats à venir, et fera du MRC l'absent le présent au monde ! 

Mais au-delà de ces considérations liminaires, au demeurant anecdotiques, ce sont les raisons avancées par le Président du parti qui retiennent l'attention de tous : « la solidarité du parti avec les populations affligées du Nord-Ouest et du Sud-Ouest ».

Si cette raison est « la vraie » raison de ce boycott, sincèrement on peut difficilement faire plus noble, car cette décision acte le passage d'une solidarité passive à solidarité active et agissante. Notre pays en a bien besoin par ces temps sombres !!!

Sur le motif de « l'inéquité et de l'iniquité des règles électorales », le boycott du MRC se justifie aussi largement, dans la mesure où il s'inscrit en fidélité des récriminations que le parti fait depuis plusieurs années maintenant. Sur ce point, le MRC est donc cohérent avec lui-même ! 

Cependant on ne peut ne pas regretter cette décision, bien que légitime, qui prive notre pays d'une occasion de pacifier sa scène politique par la vertu des urnes, par le seul mérite de la compétition politique malgré les agitations inconséquentes de quelques Sous-préfets corrompus en mal de sensations... 

Si le boycott est évidemment une stratégie de résistance pertinente et une démarche politique raisonnée, ce boycott ci interroge somme toute sur la stratégie du parti, qui s'est imposé ces dernières années comme un acteur politique majeur, dans un contexte de préparation de l'alternance au sommet de l'Etat.

Anyway, c'est cette complexité qui fait tout l'attrait de la politique... ».

 

Pour le Professeur Eric Mathias Owona Nguini, politologue camerounais le Rassemblement Démocratique du Peuple Camerounais et les leaders des autres formations politiques doivent voir dans la décision du Mrc, un piège

« Le retrait envisagé du Mrc n’est pas seulement le constat avéré de ses défaillances patentées, ni le constat allégué des déficiences supposées du système électoral : Il semble augurer de manœuvres anti – institutionnelles liées à la détention d’informations privilégiées et spéciales sur des actions extérieures funestes à venir contre le contrôle gouvernant des institutions étatiques et la sécurité nationale, visant une insurrection internationalement assistée ainsi que d’informations sur les épées de Damoclès politico – judiciaires pesant sur la tête de certains de ses meneurs.

Ce serait une erreur pour Le RDPC et les autres formations politiques de parti qui envisageaient se sévères luttes concurrentielles avec Le Mrc lors des élections législatives et municipales prévues pour le 9 Février 2019, de pavoiser en raison du boycott annoncé par ce parti.

En effet, le parti dirigé par le Pr Maurice Kamto, ne eut pas seulement se retirer pour les raisons officiellement évoquées

1°- la crise persistante du Nord-Ouest et du Sud-Ouest mobilisée pour justifier l’existence d'une situation peu favorable à la tenue d'élections correctes.  

2° - Le code électoral tenu pour essentiellement inique.

Le boycott annoncé du Mrc semble plutôt être porteur d'un pari politique extra-électoral et extra-institutionnel. De manière claire, le parti-tontine et son état-major semble avoir choisi la voie de la rupture par l’insurrection. On ne peut imaginer autre chose quand on voit les implications de ce boycott en termes de représentativité institutionnelle : Absence totale dans les conseils municipaux et l'hémicycle (Parlement: Assemblée Nationale + Sénat) ; Absence induite lors d’éventuelles élections régionales ; impossibilité de mobiliser la légitimité institutionnelle pour construire une candidature pour l’élection présidentielle théoriquement prévue en 2025).

Qu'une formation politique qui disait « Faire la politique autrement » et qui a suscité un espoir d'alternance chez nombre de Camerounais se retire du jeu institutionnel de manière absolue n'a rien de rassurant. Sauf à croire que le leader du Mrc a décidé de saborder sa formation, cette décision cache ses vraies motivations.

Le Mrc semble avoir certaines informations concernant des mesures de déstabilisation du Cameroun par des grandes puissances étatiques mondiales qui lui ont donné des gages sur des actions imminentes de renversement du Président Paul Biya et de son Régime... ».

 

N.R.M.

 

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L’annonce vient d’être faite à Yaoundé par les autorités du parti de la renaissance. Une décision importante, mais dont les conséquences sont importantes pour la survie de ce parti.

 

La nouvelle se susurrait déjà depuis ce matin de lundi dans certains salons feutrés de la ville de Yaoundé : le MRC sera non partant pour les législatives et municipales à venir. Et dans l’après-midi, au cours d’une conférence de presse, le Président du MRC l’a officiellement annoncé. « Le MRC a décidé de ne pas prendre part aux élections du 09 février », dixit Maurice Kamto.

Une décision inattendue au regard des dernières mobilisations des militants de ce parti, en vue des élections à venir. Ces derniers jours, on a vu le Pr Alain Fogue parcourir les sous-préfectures de Yaoundé pour voler au secours des membres du parti bloqués dans leurs procédures de constitution de dossier. L’exemple récent, c’est cette intervention musclée au sein de la Mairie de Yaoundé 3e pour obliger le patron des lieux à signer pour ses militants l’attestation de domicile, pièce nécessaire dans la constitution de leur dossier de candidature. Par ailleurs, on a vu Olivier Bibou Nissack annoncer sa candidature pour la députation dans les Bamboutos ainsi que la 2e vice présidente Tiriane Balbine Noah. Le candidat Célestin Njamen préparait déjà sa campagne pour les municipales dans le Wouri. Tous ces élans et bien d’autres sont désormais stoppés net.

Le MRC boycotte les élections du 09 février prochain

Comme le SDF en 1992, Maurice Kamto vient de reproduire l’histoire. Après une élection présidentielle où il est arrivé en deuxième position (élection qu’il dit d’ailleurs avoir gagné), Maurice Kamto pose le même acte que le Chairman à l’époque, le boycott des élections locales. Une décision grave que le Président du MRC justifie en ces termes, « en prenant cette décision politique grave, le MRC reste fidèle à lui-même au regard de l’actualité et de la situation du pays. Fidèle parce que organiser des élections au pays sans rétablir la paix et créer les conditions pour une meilleure participation des populations, c’est donner le message selon lequel ces populations ne sont pas des camerounais, ce sera consacrer la partition de fait du pays. »

Le directoire du MRC vient de prendre une décision qui certainement anéanti les espoirs politiques d’une importante classe de militants du MRC sur l’ensemble du territoire. Ce lundi soir, de nombreux rêves se sont éteints après la décision de Maurice Kamto.

 

Stéphane Nzesseu 

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Les dernières actualités mettant en scène les sous préfets donnent à s’interroger sur la véritable contribution de ces maillons majeurs de la chaine des élections dans la diffusion de l’idée d’une réelle démocratie au sein de l’opinion publique. Au regard de nombreux faits, on est au regret de se rendre compte que les sous préfets sont manifestement des « assassins » de la démocratie.

 

Ils choisissent systématiquement d’interdire les manifestations politiques publiques des partis d’opposition qu’ils jugent menaçant pour le parti au pouvoir. Les derniers exemples du MRC dans les régions du Littoral ou de la région du Sud sont assez illustratifs. Fin octobre dernier, le sous préfet d’Ebolowa 2e interdit un meeting pour lequel il a donné l’accord quelques heures plutôt. Pareil, pour le sous préfet de Douala 5e qui devra réinsister à plusieurs reprises pour s’en prendre au parti de Maurice Kamto. Dans ces deux exemples, on a bel et bien perçu que le sous préfet exécutait des prescriptions qui venaient de plus haut. Sinon qu’est ce qui justifierai que le même admet puis refuse une manifestation politique sans grand enjeux.

Aujourd’hui, les sous préfet sont utilisés par le pouvoir pour freiner la candidature de plusieurs acteurs politiques de l’opposition. L’objectif étant de faciliter la tâche aux candidats du RDPC qui ont pour habitude de compétir sur « tapis vert ». Si ces sous préfets sont ainsi manipulables et à la solde des responsables du parti au pouvoir, comment ne pas légitimer l’argumentaire de certains partis politiques à l’instar du MRC qui crient au hold-up électoral ? Quant on sait que dans le cadre de l’élection présidentielle, ce sont ces sous préfet qui président les commissions départementales de recensement des votes.

 

La neutralité des sous préfets est engagée.

 

Le sous-préfet est le patron d'un arrondissement. Il représente l'État dans son arrondissement de compétence et assure localement les missions de sécurité, de mise en œuvre des politiques publiques, d'ingénierie de développement territorial, de conseil aux collectivités et d'animation des services déconcentrés de sa circonscription administrative.

 

De ce point de vue, il représente de manière indépendante et équitable l’ensemble des citoyens indépendamment de leur appartenance politique. Il devrait rester neutre et ne pas prendre partie pour une opinion politique. Fut-elle celle du parti au pouvoir. En principe, on devrait voir les sous préfets prendre part aux activités du SDF, du PCRN, du MRC de la même manière qu’ils prennent part à ceux du RDPC. Il ne devrait pas avoir de confusion entre le parti politique et l’administration de la république. Ainsi, si le ministre de l’administration territorial fait un déplacement en tant que membre du parti, le sous préfet le considère comme tel et lui accorde la même déférence qu’il accorderait à un autre patron de parti politique.

 

Stéphane NZESSEU

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Selon la loi, les dossiers de candidature pour ce double scrutin sont attendus jusqu’au 25 novembre 2019.

 

Après la convocation du corps électoral, la loi notamment celle portant Code électoral dans son article 164 alinéa 1 et 181 alinéa 1, dispose d’un délai de 15 jours pour le dépôt des dossiers de candidature aux élections législatives et municipales. Après calcul fait, on est rendu aujourd’hui, à 48 heures du délai prévu par ladite loi. Lundi prochain, le 25 novembre 2019, les portes de la Direction générale des Elections et des démembrements territoriaux ne resteront ouverts que jusqu’à 23 heures 59 minutes. Après cette heure, il ne sera plus possible pour aucun parti politique de déposer les dossiers de ses candidats au double scrutin.

On peut donc aisément imaginer que ce weekend, les différentes formations politiques qui vont concourir, vont mettre les bouchées doubles, pour être dans le temps qui leur est imparti par la loi. Le quotidien gouvernemental Cameroon tribune a de ce fait approché certaines de ces formations, pour savoir ce qu’il en est. A l’Union démocratique du Cameroun (Udc), Koupit Adamou, membre du Bureau politique fait savoir qu’ils seront occupés par la vérification des dossiers des différents candidats. «Des structures ont été créées dans les différents départements où nous sommes engagés pour assurer la coordination. Il y aura des équipes de vérification dans les communes également», déclare-t-il. Il sera donc question «de s’assurer que les pièces des dossiers sont classées dans l’ordre prescrit par la loi, et surtout qu’elles sont conformes au Code électoral».

Du côté de l’Union nationale pour la Démocratie et le Progrès (Undp), on indiquait que le parti était encore à la phase des investitures. Le processus de sélection des candidats n’étant pas encore bouclé. «Nous sommes encore dans les investitures. Elles s’achèvent demain (vendredi Ndlr) », confie Maidadi Saidou, membre du Bureau politique au quotidien gouvernemental.

 

Liliane N.

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Le 9 février 2020, est prévu le double scrutin au Cameroun. Si certains ont déjà annoncé leur candidature, le président national du Parti Camerounais pour la Réconciliation Nationale (PCRN), Cabral Libbi a quant à lui annoncé une coalition avec l’Union démocratique du Cameroun (UDC) .

 

C’est ce dimanche 17 novembre 2019 sur sa page Facebook officielle que, le président national du PCRN, Cabral Libbi a fait l’annonce. « Pour les 3 sièges des législatives du Wouri centre, le PCRN mutualise avec l'UDC. » a-t-il écrit.

Et d’ajouter : « Nous aurons donc une liste commune sous la bannière de l'UDC portée par Monsieur Sam MBAKA, Vice-président de l'UDC. Je félicite le Président du Comité d'arrondissement PCRN de Douala 1er Thomas EKALLE pour le travail de convergence. »

Si on fait un rapprochement, on peut dire sans risque de se tromper que, cette coalition est l’œuvre de l’aboutissement du vœu de Cabral Libii depuis la présidentielle 2018. En effet, ce dernier avait appelé à une coalition des partis d’opposition afin d’affronter le parti au pouvoir. Et comme le président national du PCRN, Beaucoup d’autres acteurs politiques souhaitent que l’opposition du parti au pouvoir aille à ces élections en rang groupé. C’est le cas de Me Emmanuel Ashu et aux dernières nouvelles d’Alice Sadio de l’AFP.

Rappelons ici que, le PCRN avait déjà lancé un recrutement de candidats en son sein dimanche 03 novembre 2019, quelques jours seulement après que le président de la République ait convoqué le corps électoral. « Je lance ce matin un appel public à candidatures aux législatives et municipales de 2019. N’ayez aucun complexe ! N’écoutez pas les défaitistes ! Nous irons de victoires en victoires ! Que tous les coordonnateurs du mouvement 11 millions de citoyens se mettent au travail ! Opération 90 députes ! Opération 200 mairies ! », avait écrit Cabral Libii sur sa page Facebook.

La messe est donc dite. Pour ces prochaines élections municipales et législatives, le PCRN et l’UDC marcheront main dans la main pour contrecarrer leurs adversaires.

 

Danielle Ngono Efondo

 

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Sunday, 05 June 2022 11:01