Le porte-parole de Maurice Kamto fait savoir, que du fait de la présence des Forces de l’ordre dans la ville de Yaoundé, les militants du Mouvement pour la renaissance du Cameroun sortis le 8 juin 2019 pour la «marche de résistance nationale pacifique» ont été redéployés vers d’autres coins de la capitale.
C’est devenu un fait coutumier. Après chaque marche organisée par le Mouvement pour la renaissance du Cameroun (Mrc), Olivier Bibou Nissack en sa qualité de porte-parole de Maurice Kamto fait une publication pour faire un bilan de la manifestation. Suivant donc son habitude, Olivier Bibou Nissack fait connaître à l’opinion nationale et internationale, qu’il y a eu 200 nouvelles arrestations des militants du Mrc, le samedi 8 juin 2019. Ce nombre est avancé sous réserve du décompte toujours en cours. Dans sa sortie le porte-parole de Maurice Kamto déclare que la mobilisation tous azimuts des Forces de maintien de l’ordre a conduit à un redéploiement des militants dans la capitale.
« Ce samedi 08 juin 2019 était prévue la suite des marches amorcées samedi 1er juin dernier, sous l’impulsion de la résistance nationale pacifique conduite par Maurice Kamto et la coalition gagnante. L'info claire et nette. C’est donc en masse que les militants et sympathisants du Mrc et de la coalition gagnante ont massivement convergé vers la place de la Poste centrale de Yaoundé. Cependant, celle-ci ayant été bouclée et quasiment isolée par les policiers et les gendarmes, les marcheurs pacifiques ont premièrement été redéployés ailleurs dans la ville, le temps d’impulser une nouvelle approche », explique-t-il.
Ce dernier souligne que ce redéploiement des militants du Mrc n’a pas été cependant, sans conséquence pour la suite de la marche. « Or, ayant été dans ce mouvement de redéploiement infiltrés et repérés, vu leur nombre impressionnant et difficile à dissimuler y compris en petits groupes distincts, le dispositif sécuritaire les a pris pour cibles. 200 personnes au moins, sous réserve du décompte final en cours, ont ainsi été arbitrairement et brutalement arrêtées sur divers sites de la ville », ajoute Olivier Bibou Nissack.
Liliane N.