Achille Chountsa Fongang le chef de service des sports a été soigné avec le “Corocur”, un produit fait à base de plantes, conçu par le Dr Euloge Yiagnigni Mfopou.
“Je reviens de loin”, déclare Achille Chountsa Fongang journaliste en service au quotidien Le Jour, dans son témoignage, qu’il a lui-même rendu public. Le chef de service des sports du journal Le Jour, fait aujourd’hui partie de ces camerounais qui peuvent avec assurance parler de la Covid-19.
Le 07 mai 2020 alors qu’il faisait une interview au Dr Euloge Yiagnigni Mfopou, Achille Chountsa Fongang était loin alors d’imaginer, qu’il avait contracté la maladie. Par quel moyen? A quel moment? Et comment? Des questions sans réponse, vu la complexité du virus de cette pandémie, qui a mis de nombreux pays du monde à terre. Le chef de service sports du quotidien Le Jour ne pouvait en ce moment-là, imaginer que l’objet de son interview “le Corocur” lui sauvera la vie, comme cela est le cas pour 124 patients, rapporte-t-il, dans son témoignage. Le Corocur est un produit fait à base de deux plantes comestibles. C’est le fruit des recherches du Dr Euloge Yiagnigni Mfopou.
“C'est moi qui ai réalisé cette interview le vendredi 7 mai, au moment où je présentais des signes de paludisme. Mais, j'étais loin d'imaginer que j'allais moi-même vivre l'expérience de ce médicament, en tant que patient atteint de la Covid-19. Je suis d'abord passé par une pharmacie acheter un antipaludique et un antalgique (comme d'habitude). Sauf que jusqu'au 9 mai, mon état de santé ne s'améliorait pas et la toux s'était invitée”, raconte notre confrère.
La toux s’étant invitée, Achille Chountsa Fongang affirme s’être rendu en consultation le 10 mai chez le Dr Euloge Yiagnigni Mfopou. Là-bas, il a eu comme prescriptions, des examens à faire en rapport avec les symptômes qu’il présente. “Il résultait une forte charge de paludisme. Il m'a mis sous un traitement de choc de trois jours, en associant un antitussif. Après ces trois jours, aucun changement. Par contre, je me sentais extrêmement mal, avec une sécheresse dans la gorge, le mal de tête, les courbatures et surtout la toux qui s'accentuait et m'étouffait”, relate le journaliste.
Finalement le journaliste sera amené à faire un scanner du thorax. Celui-ci va révéler qu’il est atteint du Coronavirus. Au moment de cette annonce, le ciel lui tombe sur la tête. Lui, qui a pourtant éduqué ses proches sur les mesures barrières à respecter, pour éviter de contracter cette maladie.
“Du coup, Dr Euloge Yiagnigni m'a mis sous son protocole, avec une quarantaine stricte de 10 jours, seul dans la chambre, et chez moi, en prenant mes médicaments. Ce que j'ai fait, et au bout de 72h, les symptômes ont non seulement disparu, mais j'ai retrouvé l'appétit que j'avais perdu depuis plus d'une semaine. J'ai continué mon traitement, jusqu'au, 25 mai 2020 (hier) avant de repartir pour une consultation où j'ai été autorisé à sortir du "calvaire" qu'est la quarantaine. Je n'avais jamais passé une seule journée de ma vie sans voir le dehors. Mais j'ai tenu bon”raconte-t-il.
Aujourd’hui tiré d’affaires, Achille Chountsa Fongang appelle les camerounais à respecter scrupuleusement les mesures barrières. Il bénit également Dieu pour avoir donné aux camerounais une intelligence qui leur permet de “trouver des médicaments efficaces pour faire face à cette maladie”.
Liliane N.