L'information est contenue dans un document rendu public le 13 août 2021 par MTN Cameroun, filiale locale du groupe sud-africain éponyme par voie de presse. En effet, l'opérateur assure que son réseau 4G couvre « près de 60% » du territoire camerounais.
Selon le même document, l'opérateur de télécoms révèle que, un peu plus de 87% du territoire serait couvert par la 3G de l’opérateur, tandis que 97,3% du territoire serait couvert par la 2G. Cette couverture du territoire camerounais a été rendue possible grâce à des investissements dans les infrastructures, que MTN estime à plus de 1000 milliards de FCFA au cours des 20 dernières années. Des investissements qui se sont accélérés à partir de l’année 2015, avec le renouvellement de la licence de cette entreprise, laquelle était cette fois-ci assortie de l’autorisation de déployer les réseaux 3 et 4G dans le pays, apprend-on de sources crédibles.
Cependant, il ne serait pas superfétatoire de constater que les consommateurs continuent de se plaindre de la mauvaise qualité de service. Le 07 juillet dernier, lors d’un échange avec le Réseau des parlementaires en charge des TIC, la ministre des Postes et Télécommunications (Minpostel), Minette Libom Li Likeng indiquait fort opportunément, « Le président de la République est préoccupé au plus haut point par la dégradation progressive de la qualité des services dans le secteur des télécommunications ».
Selon la Minpostel, citant un audit de la qualité de services des réseaux de communications électroniques, la dégradation continue de la qualité de service chez tous les 4 opérateurs concessionnaires est due au non-respect de leurs cahiers de charges et à la faiblesse technique de l’Agence de régulation des télécommunications (ART) dans leur accompagnement. D’après Minette Libom Li Likeng, les investissements des opérateurs ne tiennent pas compte de l’évolution exponentielle du nombre d’abonnés, estimé aujourd’hui à 20 millions.
Innocent D H
Cette disposition concerne les montants allant jusqu’à vingt mille francs et elle sera limitée à trois transferts par jour et par compte.
Le communiqué
Le partenariat entre le Ministère des Enseignements secondaires et l’Union Bank of Africa est officiel depuis le vendredi 18 octobre 2019.
Le Ministère des Enseignements secondaires (Minesec) a dorénavant quatre partenaires avec lesquels il travaille pour le paiement numérique des frais de scolarité. Après les opérateurs téléphoniques Orange et Mtn, le Pr Nalova Lyonga s’est allié à l’Union Bank of Africa (Uba). Elle a signé au nom de son département ministériel, un mémorandum d'entente entre celui-ci et Union Bank of Africa (UBA). Lors de la cérémonie de signature dudit mémorandum que la ville de Douala a abrité, Uba a été représentée par Marguerite Atanga, son Directeur général adjoint de l'établissement financier.
« Ce mémorandum d'entente vient enrichir le partenariat public-privé. Nous avons quatre partenaires et chacun apporte son savoir-faire. Il y a cependant des points communs, notamment sur la manière dont les données devraient être présentées », explique le Pr. Nalova Lyonga. Pour elle, le paiement des frais de scolarité qui se fait désormais par numérique doit être considérée comme une révolution.
Du côté de l’Uba, on se dit honoré non seulement d’avoir contracté ce partenariat mais de contribuer au développement des paiements numérique engagés par le gouvernement à travers le Minesec. «Le Minesec nous donne là une très grande opportunité de pouvoir contribuer à la révolution qui a été engagée dans ce Ministère. Nous ne pouvions pas rester indifférents face à l'objectif de transparence dans le paiement des frais de scolarité visé par ce ministère», a déclaré Marguerite Atanga.
En prenant la parole lors de la cérémonie sus mentionnée le Pr Nalova a demandé aux responsables de l’Uba d’éviter les mauvaises pratiques. Pour le Ministre, la pluralité des partenaires répond à un souci de proximité avec les parents. «Nos partenaires ne doivent pas aller convaincre les chefs d'établissements pour que ceux-ci leur réservent l'exclusivité du paiement des frais de scolarité. Nous avons pris quatre opérateurs pour diversifier les modes de paiement tout en répondant au souci de proximité», a-t-elle.
Liliane N.
Cette promesse concerne les jeunes étudiants de 18 à 25 ans titulaires de baccalauréat ou au-delà.
A partir du mois de juin 2019, l’opérateur leader des télécommunications va offrir des stages professionnels d’une durée de 6 mois à des jeunes récemment diplômés, en quête d’une première expérience professionnelle et des stages académiques d’une durée de 3 mois aux étudiants ayant au moins le baccalauréat, afin de leur permettre de découvrir l’industrie des télécommunications et ses métiers. Une aubaine pour les jeunes Camerounais âgés de 18 à 25 ans désirant bénéficier de cette opportunité.
Pour ce qui est du recrutement, les jeunes diplômés intéressés devront postuler en ligne, sur une plateforme digitale développée à cet effet. Chacun des candidats devra préciser son domaine d’expertise, celui dans lequel il souhaite effectuer son stage (Technologie, Vente, Marketing et Communication, Juridique, Ressources Humaines, Finances, Administration et Audit, etc).
Selon les responsables de MTN, une centaine de stagiaires seront retenus au terme du processus de sélection ouvert aux jeunes des 10 régions du pays. Chacun des stagiaires sera ainsi placé sous l’encadrement d’un superviseur qui veillera à son intégration et à sa formation tout le long du stage sanctionné par un rapport ou un mémoire de stage.
C’est cet ambitieux projet que le directeur général de MTN Cameroun, Hendrik Kasteel et ses proches collaborateurs ont présenté la semaine dernière au ministre d’Etat, ministre de l’Enseignement supérieur, Jacques Fame Ndongo. Ils ont également été chez le ministre de l’Em ploi et de la Formation professionnelle, Issa Tchiroma Bakari et son homologue des Postes et Télécommunications, Minette Libong Li Likeng. Les membres du gouvernement ont loué l’initiative et donné leur accord pour la mise en œuvre de programme.
L’on apprend ainsi que parallèlement aux stages, MTN Cameroon compte organiser à partir de cette année, des compétitions afin de détecter les jeunes les plus créatifs, dans le développement d’applications numériques nécessaires à l’économie numérique. Les jeunes ayant les meilleurs idées et solutions seront incubés à MTN pour murir leurs projets, créer leurs startups et monétiser leurs innovations.
Ils pourront ainsi s’auto employer et même employer d’autres jeunes. Par ailleurs, MTN se dit disposé à travailler avec d’autres acteurs de l’économie numérique pour l’organisation de ces compétitions et de ces incubations. Pour MTN, la création d’emplois pour la jeunesse reste une préoccupation constante.
MTN Cameroun est la filiale camerounaise de télécommunications de la multinationale sud-africaine MTN. Elle est née le 15 février 2000, du rachat par le groupe sud-africain MTN de la licence de Camtel Mobile. Son capital de 200 000 000 FCFA est détenu à 70 % par MTN International et à 30 % par la société camerounaise Broadband Telecom.
Otric N.