Mgr Jean Mbarga a profité de la célébration du culte de dimanche dernier pour prôner un certain nombre de valeurs cardinales parmi lesquelles, le vivre ensemble et la solidarité. Au cours de ce culte qui s’est déroulé à la chapelle de Nsimeyong, l'archevêque métropolitain de Yaoundé a mis un accent sur comment doivent être les relations interpersonnelles. Pour l’homme de Dieu c’est à partir de celles-ci, que les hommes peuvent avoir le bien-être et leur épanouissement.
Mgr Jean Mbarga a pris en exemple la parabole du bon Samaritain dans l'évangile de Saint Luc. Il a expliqué que cette parabole dévoile clairement les tensions sociales qui ruinent aujourd'hui le projet d'une vie communautaire épanouie. La cause étant que « les hommes ont cessé de regarder dans la même direction ; ils sont de plus en plus indifférents à ce qui arrive aux autres. Ils sont surtout mus par la préservation des intérêts et égoïsmes particuliers. D'où le rejet de l'étranger, de l'orphelin et de la veuve », a déclaré Mgr Jean Mbarga, qui a souligné que c’est un contexte comme celui qui est ci-haut décrit qui génère le mal-être.
Il faut souligner que cet appel au vivre ensemble et à la solidarité du prélat, va en droite ligne avec les sorties qu’il fait depuis la période de l’élection présidentielle. Lors de son homélie pascale du 21 avril dernier, l’archevêque métropolitain avait fustigé les agissements des personnes qui se servent du pays sans se mettre à son service. « Si tout le monde se met à tout prendre pour soi la chose publique, abusivement, il sera impossible de vivre ensemble… On ne peut être heureux tout seul », a-t-il ajouté.
Le prélat avait alors recommandé le sacrifice pour parvenir à la construction de l‘avenir du pays sur un fondement solide. Il avait appelé tous les camerounais à faire du maintien de la paix, une priorité. « Cette pâques de la paix que nous célébrons, nous ouvre une compassion pour nos frères dans les pays frères qui recherchent une paix durable. Il faut souvent regarder leurs souffrances pour comprendre l’intérêt à cultiver, à tout prix la paix. On sait quand on commence une guerre mais on ne sait pas quand elle finit », avait-il déclaré.
Liliane N.
La première délégation à qui le chef du gouvernement a accordé une audience le 11 juin 2019, était celle conduite par Jean Yves Douala Manga Bell du canton Bell. Le message principal et essentiel transmis à Joseph Dion Ngute, est la disponibilité de la communauté Sawa à accompagner le gouvernement dans la promotion du vivre-ensemble. Jean Yves Douala Manga Bell a d’ailleurs fait remarquer au Premier Ministre que Douala est une ville qui accueille et abrite « tous les camerounais ». L’occasion a été idoine aussi pour féliciter celui qui préside aux destinées du Premier Ministère depuis le remaniement ministériel du 4 janvier 2019.
La deuxième délégation reçue à l’immeuble étoile était celle conduite par François Nkotti, artiste-musicien par ailleurs promoteur du de la Foire musicale, artistique, industrielle et commerciale (Fomaric). Ce dernier a sollicité le parrainage du chef du gouvernement pour la prochaine édition de la Foire. L’occasion s’est révélée également idoine pour lui, pour remercier le Président de la République qui a reconnu son festival comme festival d’utilité publique.
A titre de rappel, Fomaric a vu le jour en 1993. Il a été reconnu d’utilité publique par décret présidentiel N°2018/800 le 19 décembre 2018. Cette position lui a conféré une légitimité officielle et quelques avantages de la part de l’Etat, comme des subventions par exemple. Cette reconnaissance de la Nation est un palier supplémentaire dans l’existence de cet organisme dont l’évènement fait formellement partie du patrimoine et du calendrier de la ville sur les berges du Wouri depuis la signature, le 13 février 2017, d’une convention de partenariat avec la Communauté urbaine de Douala.
Réagissant par rapport à cette promotion de son festival, François Nkotti avait déclaré « ça a été une très grande surprise pour moi. Le festival FOMARIC est créé depuis 1993. J’ai toujours essayé de me battre depuis lors pour qu’il se tienne à Douala. A un stade, la Communauté urbaine l’a reconnu comme évènement de la ville. Alors, lorsque le chef de l’Etat décide qu’il est un événement d’utilité publique, c’est une grande bénédiction pour moi, pour tous ces jeunes qui travaillent tous les jours pour faire de FOMARIC l’évènement phare de la ville de Douala. Il est vrai que nous l’avons fait pendant plusieurs années sans soutien, mais je dis merci à l’Éternel qui a inspiré le chef de l’Etat. Merci au président Paul Biya ».
Liliane N.
Comme de coutume et partout ailleurs sur l'étendue du territoire nationale, c'est la parade militaire qui a polarisée toutes les attentions. Sous les regards admiratifs accompagnés de chaleureuses ovations, les forces de sécurité et de maintien de l'ordre ont marqué le pas sur le pavé. À l'unisson, les éléments de la gendarmerie nationale, les anciens combattants, la police nationale, les éléments des eaux et forêt et les forces pénitentiaires ont donné la preuve s'il en fallait encore une, que le Cameroun est Un et Indivisible. Confondus dans la masse, les forces de sécurité et de maintien de l'ordre ont, le pas cadencé, laissés apparaître au vu et au su de tous, la discipline et le professionnalisme qui les caractérisent.
Le vent du vivre ensemble
La fête de l’Unité nationale dans e Nyong et Mfoumou à en croire Gabriel Ayia, maire de la commune de Mengang, a été placé sous le signe de la solidarité, la tolérance et le respect des institutions. Des vertus qui ont été transmises aux civiles qui, à leur tour, ont donné la preuve qu'ils restent soudés autour des institutions de la République et celui qui les incarnent. En effet, derrière une banderole qui exaltait le vivre-ensemble, ce sont les épouses des éléments des forces de sécurité et de maintien de l'ordre qui ont ouvert le défilé civil à Ayos. Elles ont mis de côté leurs différences et en veilleuse leurs origines tribales pour apporter leur soutien à leur époux, au travail qu'ils accomplissent de jour comme de nuit, sous le soleil et sous la pluie, pour défendre l’intégrité nationale.
Mimant les vers de l'hymne national qui stimulent non sans pertinence que les enfants du Cameroun du Nord au Sud, de l'Est à l'Ouest sont unis, solidaires et fiers de leurs acquis. C'est ce message qui était véhiculés par des carrés spéciaux aussi bien à Ayos qu'à Akonolinga. En rangs serrés, constitués des déplacés internes des différentes crises qui secouent le Cameroun, les réfugiés des différents pays voisins qui vivent dans le département du Nyong et Mfoumou ont mis en exergue, l'accueil réservé aux citoyens en difficulté dans les autres parties du pays. C'est ce qui fait dire au président de la Section OJRDPC Nyong et Mfoumou centre qu'à « Akonolinga, nous sommes tous les fils d'un même pays. Nous parlons le même langage et ceux des citoyens anglophones qui sont ici n'ont pas de problème. Le carré spécial que ces réfugiés ont constitué le démontre à suffisance ».
Pour une seule patrie
Les communautés allogènes d'Ayos n’ont pas hésité à se donner la main autour du drapeau national pour dire qu'ils sont et restent les fils d'un même pays malgré les différences linguistiques et vestimentaires apparentes. Ils ont une chose en commun, c'est le vert-rouge-jaune et jamais il ne saurait en être autrement.
Les partis politiques ont aussi tenu à se joindre à l'appel à la solidarité nationale et à la consolidation des acquis. Avec les particularités qui lui sont propres, le Rassemblement démocratique du peuple Camerounais (RDPC) a fermement réitéré son attachement aux idéaux du Renouveau et à celui qui les incarnent. L'arbre de la paix dans leurs mains, les militantes, militantes et sympathisantes du parti au pouvoir sont sortis en masse pour dire leur soutien à leur champion, son Excellence Paul Biya, aux initiatives qu’il prend pour ramener la paix au Cameroun et spécifiquement dans les régions du Nord-ouest et du Sud-ouest. Dans les conversations au termes du défilé, certains militants ont aussi salué le doigté du ministre délégué à la Présidence de la République chargé de la défense, Joseph Béti Assomo, fils du territoire, par qui les initiatives du chef de l'Etat sont mises en musiques pour produire les résultats escomptés.
C'est donc des populations conscientes du rôle prépondérant qu'elles doivent jouer dans la construction de l'édifice Cameroun au moment où des ennemis de la République attisent les braises de la haine et du tribalisme de part et d'autre qui sont venus célébrer le 47 ème anniversaire de l’Etat unitaire. Sur les différentes banderoles, l'on pouvait lire des messages d’invite à l'Unité, à la préservation des acquis et au vivre-ensemble en ces temps où le Chef de l'Etat, mendiant de la paix, a engagé le processus de dialogue dont la matérialisation a commencé par la descente du chef du gouvernement dans les régions du Nord-ouest et du Sud-ouest.
Réactions
« Ayos se trouve parmi les arrondissements qui ont rapidement pris le pas de célébration de cette 47ème édition de la fête nationale de l'Unité. Ce que vous voyez n'est que la partie visible de l'iceberg. Ayos est une ville fière d’appartenir au triangle national. Ici, les populations vaquent tranquillement à leurs occupations. Ayos a accueilli les populations déplacées internes et les a intégrés. Notre localité ne saurait d’ailleurs passé à côté de ce message du chef de l'Etat qui appelle dans tous ses discours à l’Unité nationale. » Jean Richard Tarcice Banga, sous-préfet d’Ayos
« Cette célébration de la fête de l'Unité a été l'occasion d'exprimer le vivre-ensemble. Ici dans notre commune, nous avons accueilli nos frères qui ont fuis les troubles, les intolérances et les exactions dans les régions qui subissent les agressions. C'est pour cela que dans un carré spécial, nous avons voulu mettre en exergue cette forte communauté anglophone qui vit paisiblement et en harmonie dans nos murs. Nous faisons tout pour qu'ils aient par exemple des logements décents parce qu'ils sont de plus en plus nombreux. Ceci pour exprimer notre solidarité et maintenir la cohésion de notre pays. Je voudrais saisir l'occasion pour exprimer ma gratitude au chef de l'Etat et la grande chancellerie pour cette médaille de chevalier du mérite camerounais. C’est une reconnaissance et un encouragement à plus de travail. Francis Zibi Samba, Maire D’Ayos.
Danielle Ngono Efondo
La fête nationale constitue un moment de grande communion entre les Camerounais de toutes les couches sociales. Tout commence le 20 mai 1972, lorsque le premier président du Cameroun, Ahmadou Ahidjo organise un référendum. Objectif : mettre fin au système fédéral en vigueur jusqu’à cette époque. Ainsi, le référendum fut largement gagné et le 20 mai devint la fête nationale d’un Cameroun qui s’appellera désormais « République Unie du Cameroun ».
Pour les Camerounais, ce moment de communion qui rassemble toutes les catégories dans les dix régions, vise à : Commémorer la République du Cameroun, Célébrer la paix, Magnifier la réunification du Cameroun anglophone et du Cameroun francophone, Exalter le caractère indivisible de la République du Cameroun.
Ce lundi 20 mai 2019, le pays vibre au rythme de cette fête nationale sur toute l’étendue du territoire. À Yaoundé, la capitale, la réception des Camerounais d’horizons divers au palais de l’Unité marquera le clou de l’événement après la grande parade du défilé militaire et civil au boulevard du 20 mai. Une cérémonie présidée par le chef de l’État, Paul Biya.
Malgré la situation sécuritaire toujours préoccupante dans les régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest, la 47e édition de la fête nationale du Cameroun se célèbre dans un contexte marqué par une décrispation et de l’espoir suscités par les descentes du Premier ministre, chef du gouvernement, dans les deux régions affectées par la crise socio-politique.
Dépêché par le chef de l’Etat pour délivrer le message de paix, écouter et recueillir les opinions des forces vives de ces deux régions, Joseph Dion Ngute s’est ouvert et a donné la parole à toutes les couches socio-professionnelles et socio-politiques des deux régions.
Pour un bon déroulement des différentes parades à travers le pays, les autorités en charge de la sécurité ont pris des mesures adéquates. Au ministère de la Défense, c’est tout le gratin des forces de sécurité camerounaises qui s’est récemment retrouvé autour du patron des lieux, Joseph Beti Assomo, pour évaluer la situation sécuritaire dans le pays et à l’extérieur.
Du côté de la police, une source renseigne qu’une batterie de mesures a été prise, en tenant compte des nouvelles menaces ; Martin Mbarga Nguele était au four et au moulin… Du côté de la gendarmerie, les patrouilles mobiles se sont intensifiées en région pour assurer la tranquillité des populations. Galax Yves Landry Etoga a donné des instructions particulières pour que la sécurité dans les zones à forte tension soit renforcée.
Otric N.
L’actualité a fortement été marquée ces derniers temps, par les descentes du premier ministre chef du gouvernement dans les régions du Nord et du Sud Ouest. L’accueil qu’il a reçu, la disponibilité des populations qui se sont déplacées en masse pour venir à sa rencontre, sont des signaux que ces compatriotes veulent changer la donne.
Ils sont nombreux, ceux qui ont atrocement perdu la vie au cours des trois dernières années, des personnes décédées que les familles ne vont jamais oublié mais, ceux qui sont venus à la rencontre de Joseph Dion Ngute ont exprimé le désir profond de vivre et d'agir ensemble, unis dans la différence et dans la diversité, en vue de bâtir un pays viable qui repose sur des valeurs solides : la paix, la solidarité et l'harmonie.
Dans son discours, en toute humilité, le chef du gouvernement a supplié ses frères, ses sœurs, ses parents du Nord et du Sud Ouest. Il leur a demandé pardon pour tout ce qui a été fait, pour ce sang qui a coulé, pour les manquements dont ils ont souffert …
C’est cet appel à pardonner que le Président de la République a lancé quelques jours auparavant. Lui qui, depuis le début de la crise dans les régions anglophones agit continuellement en faveur de la réconciliation à travers la mise en place de certaines institutions.
Un repenti sincère
Qui ne se souvient pas des témoignages de ces fils du Cameroun à la CRTV, il y’a quelques heures. Ils ont accepté la main tendue du gouvernement et ont déposé les armes. Sans se faire prier, ils sont venus dire devant toute la nation, qu’ils regrettent d’avoir commis ces actes affreux, contre ce pays qui les a vus naître, contre leurs frères et se sont dits prêts à changer de vie.
Qui n’a pas été heureux d’entendre et de voir ces compatriotes qui, fatigués d’être des victimes, ont décidé de riposter fermement contre ceux qui ont fait régner la terreur dans leurs villages. Tous, comme un seul homme se sont levés pour livrer leurs agresseurs aux forces de défense et de sécurité.
Des actions qui démontrent qu’ils sont désormais nombreux, ces camerounais qui veulent contribuer à ramener la paix, à participer au développement durable du Cameroun.
Le premier ministre, comme une colombe dans les régions en crise, a appelé à la collaboration des communautés, des chefs religieux et d'autres parties prenantes, afin que tous, main dans la main, se rassemblent et prennent de commun accord, les mesures nécessaires pour une pleine réconciliation, un retour à la solidarité.
La commémoration de la journée Internationale du Vivre Ensembles, dans la Paix, tombe dès lors à pic au Cameroun, au moment où raisonnent dans les dix régions, les chants de l’unité nationale, alors que nous sommes rendus à quelques jours du 20 Mai.
Le Message du Président Paul Biya
C’était le 22 Avril dernier, à travers un tweet : « Nous n’avons qu’une seule Patrie. Il est de notre devoir de la défendre et de la conduire, tous ensembles, sur les chemins de la Grandeur et de la Prospérité pour tous ».
Le Message des Nations Unies
La peur de l'autre alimente l'intolérance. La culture du «chacun pour soi» génère des conflits politiques, sociaux et environnementaux nuisibles à l'ensemble de l'humanité. Il est essentiel pour le monde que de nouvelles visions émergent. A travers l'art, la culture, l'éducation, la science, la communication, la spiritualité, nous devons ouvrir un nouveau chemin pour une CULTURE DE PAIX. La Journée Internationale du Vivre Ensemble est un projet d'avenir dont l'objectif est de se rassembler sans se ressembler, de rassembler pour assembler
Pour Cheikh Khaled Bentounes, guide spirituel, « Les évènements récents nous ont démontré que nous avons besoin de créer cette Culture de Paix, que nous devons apprendre à mieux vivre et faire ensemble. Une Journée Internationale du Vivre Ensemble ne règlera pas tout, mais c'est, croyons-nous, un jalon utile et important pour nous connaitre et nous reconnaître dans le cercle de la fraternité humaine, en synergie l'un avec l'autre et non en opposition l'un contre l'autre.
Ni vous, ni moi, ne savons combien de temps il nous reste à vivre sur cette belle terre, planète oasis de vie, minuscule vaisseau dans l'espace infini. Je ne sais pas si je verrai un jour de mes yeux ce projet se réaliser. Je vous le confie à tous comme une graine d'espoir à transmettre et à faire germer dans l'esprit des êtres humains».
Nicole Ricci Minyem
L'exécution de l'hymne national du Cameroun en langue Guiziga est l'articulation qui a permis de donner le ton au culte spécial d'ouverture de cette édition de l'assemblée générale de cette tribu. Moment propice pour les uns et les autres ayant en commun leur langue maternelle de valoriser non seulement l'unité du Cameroun profond, mais également d'exprimer leur joie et d'appeler au rassemblement des frères et soeurs Guiziga. Pour Zossie Marie, chrétienne : "Je suis très contente de partager en langue avec mes frères. Et j'invite tous ceux qui traînent encore les pas à se joindre à nous, pour donner un cachet particulier à cette rencontre".
Au cours du culte de circonstance, plusieurs chapitres et versets bibliques ont été médités par les participants venus des quatre coins du pays, notamment l'une des lettres de Paul aux Corinthiens qui a fait l'objet de la prédication par le premier Président de l'Association pour la traduction de la Bible et la littérature en langue Guiziga Pierre Mougouzloum qui a invité ses frères chrétiens à renoncer à toutes les richesses de ce monde et à se mettre au service de l'Éternel pour espérer la vie éternelle.
Pour les fidèles chrétiens, la rencontre ne doit aucunement être interprétée comme un moyen de faire opposer la la religion chrétienne à la tradition. "La Bible ne vient pas remettre en cause la tradition Guiziga, les deux institutions sont mis ensemble pour l'avancée de la religion. Le peuple Guiziga se présente donc comme l'une des tribus à laquelle Dieu parle à travers la langue", a soutenu Walkoua Kitikil pour évoquer le rôle complémentaire qui existe entre la religion et la tradition.
Le moment était aussi idéal pour les fils et filles Guiziga du Cameroun de marcher main dans la main pour promouvoir la littérature en langue Guiziga, outre la traduction de la Bible et du Nouveau testament déjà faite en leur langue, les efforts se doivent selon les participants d'être conjugués pour la traduction prochaine d'un dictionnaire. Pour cela cela une collecte de fonds est prévue pour la suite des travaux, car la construction d'un bâtiment pour l'Association, est aussi dans les pipes.
Ce culte qui a connu une forte mobilisation ouvre ainsi les travaux de cette 38ème assemblée générale de l'Association pour la traduction de la Bible et la littérature en langue Guiziga. Des travaux qui prennent fin ce vendredi à Pitoa.
Innocent D.H
La délégation départementale du Tourisme et des loisirs de la Bénoué organise un camp aéré à l'Alliance française de Garoua, du 01er au 4 avril 2019, sous le thème "J'apprends et découvre mon environnement en m'amusant". Y prennent part 50 participants, du primaire et du secondaire, âgés de 5 à 12 ans. Dans le cadre de l’accomplissement de ses missions permanentes, la délégation départementale du tourisme et des loisirs de la Bénoué entend promouvoir des activités de loisirs sains, à travers l’organisation d’un centre aéré.
Cette activité qui intéresse les enfants du primaire et du secondaire, vise à booster le dynamisme et l’esprit de créativité à travers des activités ludiques. Ce projet est une activité de loisirs organisée pour permettre aux jeunes scolaires de la ville de Garoua, d’avoir accès aux loisirs sains et éducatifs en leur offrant un cadre et un programme leur permettant d’apprendre tout en s’épanouissant.
Ce programme qui s’étale sur quatre jours vise non seulement à meubler les congés de pâques mais aussi, se donne pour objectif de divertir, détendre à l’instar du vivre ensemble, la cohésion sociale, la tolérance. L'activité est articulée autour de cinq ateliers : poterie, peinture, danse, théâtre et musique.
Les travaux en atelier se déroulent de 9h à 17h. Une classe promenade dans quelques structures et sites touristiques était prévue ce mercredi 03 avril 2019. Ainsi, les participants ont visités la Sodecoton, la Cicam, l'Ecole de faune et le jardin zoologique .A la fin de chaque activité, les résultats suivant sont attendus : la culture des loisirs sains et éducatifs est inculquée aux jeunes. Les jeunes ont découvert les richesses touristiques de leur ville voire leur département ; les jeunes ont passé des moments agréables.
Les jeunes ont appris à vivre ensemble et les notions de patriotisme, de tolérance, de cohésion sociale et de protection de l’environnement leurs sont inculqués. Pour le délégué départemental du tourisme et des loisirs pour la Bénoué Mme Sakinatou Samira : «l’organise du camp aéré à Garoua, à pour objectif de renforcer le vivre ensemble et la notion du patriotisme au Cameroun dans la région du Nord. Nous nous félicitons du bon déroulement des différentes ateliers ».
Félix Swaboka
Lancée depuis le dimanche 24 février 2019, la semaine a été pleine d’activités culturelles.Un moment idoine qui a permis à la palette des participants de faire connaître les potentialités que regorgent la partie anglophone du pays et de magnifier l’unité nationale. Outre les danses traditionnelles ayant agrémenté les instants, la gastronomie anglophone mis en vitrine a assouvi de nombreuses curiosités. C’est ainsi que la journée du mercredi 27 février a été exclusivement consacrée à l’apprentissage au public, des astuces utiles pour devenir un cordon bleu de la cuisine du Nord-Ouest et du Sud-Ouest. La préparation des mets tels que « le eru » a été suffisamment expliqué aux visiteurs.
A l’arrivée, les plats qui font la particularité de l’art culinaire anglophone ont été dégustés à satiété. Pour le Président de la Commission communication Ekole Komoko : « la découverte, l’apprentissage et la présentation de la cuisine anglophone au public de Garoua participe de notre volonté de promouvoir le vivre ensemble surtout pour les élèves qui sont en position d’apprenants. C’est pourquoi quelques lycées de la ville de Garoua ont été vivement appelés à prendre part à l'événement ».
L’autre point majeur ayant suscité l’intérêt, c’est le choix d’une journée réservée à l’hygiène et la salubrité. C’est ainsi que certains services publics de la ville de Garoua ont été nettoyés.
Le point d’orgue a été atteint le week-end dernier avec la clôture des activités. Une apothéose qui a vu le passage d’importants groupes de danse du Nord-Ouest et du Sud-Ouest. La danse des initiés le plus immortalisé la soirée avec des tenues à forte coloration culturelle.
L’Inspecteur des services régionaux Julien Ndoumba qui présidait la clôture de la semaine culturelle, s’est dit satisfait et a salué l’initiative prônée par l’Association des Ressortissants du Nord-Ouest et du Sud vivant à Garoua. Une collecte de fonds pour le soutien aux victimes de la crise anglophone a mis un terme à l’événement. Le rendez-vous a été pris pour l’année prochaine pour une édition avec probablement de nombreuses innovations.
Innocent D.H.