Le ministre du Travail et de la Sécurité sociale indique que les autorités ont conçu et signé des textes qui visent à protéger le travailleur dans son milieu professionnel.
Demain c’est le 1er mai. Et le Cameroun va célébrer la 133ème édition de la fête du Travail. Alors que certains syndicats à l’instar de ceux des transporteurs routiers prévoient de ne pas prendre part à cette célébration, pour dénoncer le phénomène du transport routier clandestin, d’autres questions comme celle de la protection du travailleur sont aussi évoquées. Approché par le quotidien gouvernemental Cameroon tribune, Grégoire Owona le Ministre du Travail et de la Sécurité sociale (Mintss) fait savoir qu’en dépit du fait que la tâche ne soit pas encore achevée, en ce qui concerne la protection du travailleur, il y a lieu de noter que des textes ont été mis en place pour répondre aux préoccupations exprimées par les syndicats et délégués du personnel, et répondre aussi aux problèmes constatés par l’inspection du travail.
« Plusieurs textes majeurs ont été signés ces dernières années portant sur l’assurance volontaire, le relèvement des taux et plafond des cotisations, l’augmentation des allocations familiales des travailleurs du public et du privé ainsi que le relèvement du Smig. Nos actions se poursuivent actuellement sur la prévention des risques professionnels et le contrôle des conditions de travail à travers la réalisation des visites d’inspection en entreprises par les inspecteurs du travail qui ont donné lieu à l’établissement des lettres d’observations, des mises en demeure et des procès-verbaux d’infraction. Nous avons également œuvré au renforcement des mesures générales d’hygiène et de sécurité au travail à travers la création, le renouvellement et l’installation des Comités d’hygiène et de sécurité au travail, à la poursuite de la prévention du Vih et du Sida à travers le dépistage des travailleurs et membres de leurs familles, dans le cadre de l’initiative VCT @WORK », explique le Ministre.
Parlant toujours de ce qui est fait pour protéger les travailleurs au Cameroun, le ministre précise que sous l’arbitrage de son département ministériel, il y a des conventions collectives qui sont négociées ou révisées. Il y a des augmentations de salaires de l’ordre de 20% qui ont été faites dans certains secteurs ou certaines entreprises. « On enregistre un relèvement du salaire de certains travailleurs et par conséquent l’amélioration du pouvoir d’achat de leurs familles », ajoute-t-il.
Liliane N.