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Il s’agit certes d’un label, d’une expression, qui renvoie aux produits de fabrication locale, quel que soit le secteur d’activité. Pourtant, il convient de l’étendre au-delà de la conception qui en est faite aujourd’hui, à savoir les produits cosmétiques, agroalimentaires et textiles à l’instar des vêtements et accessoires de mode.

 

Et, c’est à ce résultat que veulent parvenir les fondateurs de la Bisstitude Company, qui estiment que le Made in Cameroun intègre également les produits musicaux, la papeterie et d’ailleurs, on assiste à la fabrication du papier à base de la jacinthe d’eau. Les produits médicaux, qu’il s’agisse de médecine traditionnelle ou occidentale, mais aussi les conceptions dans le numérique et l’électroménager.  

 

Contexte

Les faits sont palpables. Les camerounais se montrent de plus en plus sensibles à l’origine des produits qu’ils achètent. D’après un récent sondage de l’Institut d’Etudes Opinion et Marketing en France et à l’International (IFOP), 62% des consommateurs camerounais y attachent de l’importance. Et, on le voit désormais, le logo «  Fabriqué au Cameroun » devient un véritable argument commercial.

 

Par ailleurs, 85% du secteur industriel camerounais est constitué de très petites entreprises. Malheureusement, elles ont une portée très limitée et ne peuvent se prévaloir d’apporter une offre apte à satisfaire à une demande de plus en plus pressante. Il est donc important de leur apporter un soutien, notamment un appui financier plus conséquent, afin qu’elles soient aptes à augmenter leur capacité de production. Celui-ci peut par exemple s’obtenir à travers des partenariats et conventions signés avec des entreprises plus grandes…Il s’agit entre autres des mesures qui, implémentées, peuvent rendre les produits camerounais plus compétitifs et accessibles au plus grand nombre.

 

Dès lors, la Foire made in Cameroun n’apparaît plus comme une simple foire commerciale. C’est beaucoup plus un rendez au cours duquel les exposants vont échanger avec les visiteurs. En outre, les conférences et les ateliers constituent une autre plate forme de partage, qui va donner plus de profondeur à cet événement dans lequel sont attendus, les producteurs, les exposants qui, pendant une semaine, vont Vendre directement leurs produits - Valoriser leur image de marque - Faire découvrir leurs nouveautés - Fidéliser leur clientèle - Rencontrer les acteurs du made in Cameroun - Créer des synergies…

 

Les différentes articulations

 

Les fondateurs de la Bisstitude Company ont prévu un large éventail d’activités, afin de meubler les différentes journées de cette Foire conçue pour promouvoir le Made in Cameroun : Des promotions ventes – promotions cadeau – promotion dégustation - animation

 

Des séminaires de formation, sur diverses thématiques : La Politique Prix – Comment monter un Projet de Financement pour ses Activités – La Construction d’un Réseau de Distribution…

 

Des séminaires sur :

-         La Communication Média : Communication digitale

-         La Communication grand média : Télévision et Radio

-         Le Développement Personnel

-         Le Management et Gestion des Ressources Humaines

 

La Foire Made in Cameroun va se dérouler du 10 au 20 Juin prochain, à l’esplanade du palais polyvalent des sports de Yaoundé sous la houlette du ministère du commerce.  Une grande occasion, pour la découverte  du savoir – faire camerounais, ainsi que des produits d’entreprises ayant fait le choix d’un processus de fabrication locale.

 

Nicole Ricci Minyem

 

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Luc Magloire Mbarga Atangana le ministre du Commerce s’est entretenu à ce propos avec les opérateurs locaux.

 

En regardant de plus près les méfaits des importations frauduleuses des produits cosmétiques au Cameroun, il a été noté que 75% du marché local est sous le contrôle des importateurs. 25% du même marché, se partagent entre les producteurs locaux. Il a été noté aussi que les activités de ces producteurs locaux sont en mal à cause de la concurrence déloyale causée par la contrebande, la contrefaçon et d’autres types de fraude.

Luc Magloire Mbarga Atangana le Ministre du Commerce (Mincommerce) le 30 avril 2019 a visité les entreprises Lana Bio-Cosmetics et Biopharma. Le Mincommerce a pu être édifié sur les difficultés des deux entreprises, l’impact négatif de l’importation frauduleuse de produits cosmétiques sur l’industrie locale. Les opérateurs locaux ont évoqué la présence des crèmes de visage ou des laits corporels sous-déclarés en douane, des lotions capillaires et autres produits qui entrent au pays par la contrebande. Outre cela, il y a le fait qu’une fois, que ces produits entrent au pays, ils sont commercialisés à des prix bien plus bas que ceux locaux. Il y a également le fait que certains marchés à l’extérieur restent toujours  inaccessibles au Made in Cameroon, filière cosmétique.

Les opérateurs locaux ne sont pas les seuls touchés par ce problème. Même l’Etat en souffre. Au cours de la présentation faite dans les locaux de Biopharma, on a appris que le Trésor public perd chaque année quelque 100 milliards de FCFA, à cause de la contrebande et de la contrefaçon.

Le Mincommerce accompagné des responsables des administrations telles que celles de l’économie, des mines et développement technologique, Anor a pris un certain nombre de résolutions avec les opérateurs locaux. L’une d’entre elles c’est de traquer les fraudeurs. L’autre c’est espérer un assainissement rapide du secteur cosmétique, spécialement du segment « import », ce qui aura un effet positif sur ce plan de l’activité industrielle nationale. 

 

Liliane N.

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La Société anonyme des brasseries du Cameroun (SABC), filiale du Groupe français Castel, est à la conquête du marché américain. La filiale camerounaise de Castel, vend désormais ses produits aux Etats-Unis.

 

Avec une expérience avérée de plus d’une vingtaine d’années dans la logistique et le commerce international, le Groupe SABC, sous la houlette du lion Emmanuel DE TAILLY, part à la conquête des marchés étrangers pour renforcer le rayonnement du Made in Cameroon à l’international.

C’est dans un communiqué publié ce 14 mars, que la société anonyme des brasseries du Cameroun (SABC) a indiqué que son équipe aux Etats-Unis est actuellement composée d’environ 312 points de vente directs avec quatre centres de distribution au Texas, Maryland, Virginie et New Jersey. « Tout cela témoigne de la reconnaissance de la qualité des produits du Groupe SABC qui répondent aux normes et standards internationaux ; et qui se traduit par des volumes de vente de 54 339 hectolitres de boissons en 2018, en hausse de 63 % sur l’Europe et de 47 % sur les USA par rapport à l’année précédente.».

Cette stratégie a débouché sur la restructuration du service Export avec à la clé le recrutement d’un nouveau responsable afin d’impulser une nouvelle dynamique et créer une croissance tant verticale qu’horizontale. La SABC compte relever le défi américain malgré une législation exigeante en matière de qualité et de packaging. Car, l’objectif selon l’entreprise est de créer un relai de croissance du Groupe SABC à travers le développement des ventes à l’international et de compléter les flux des filiales du groupe Castel sans être des concurrents.

Dans cette optique, et malgré une législation exigeante en matière de qualité et de packaging des produits, le Groupe SABC, à travers ses marques historiques telles que Top, « 33 » Export, Castel, est présent en Europe (France, Belgique, Allemagne…), aux Etats unis (New York, Virginie, Maryland…) et dans la sous-région CEMAC. L’armée Américaine, la MINUSCA  et bien d’autres partenaires en activité dans la sous-région, après plusieurs visites de contrôle à l’usine SEMC continuent leur approvisionnement en Eau Tangui. Tout ceci témoigne de la reconnaissance de la qualité des produits du Groupe SABC, qui répondent aux normes et standards internationaux et qui se traduit par des volumes de vente de 54339 hectolitres de boissons en 2018, en hausse de 63 % sur l’Europe et de 47 % sur les USA par rapport à l’année précédente.

 

 

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Dans un contexte économique qui se traduit par une ouverture des frontières commerciales porteuse parfois d’opportunités et même de menaces, notamment avec les Accords de Partenariat Economique, le discours nationaliste du « Consommer local » trouve un écho favorable auprès de certains camerounais désireux de valoriser l’identité nationale.

 

Un engouement qui contraste avec la timide visibilité des produits locaux dans les rayons des grandes et moyennes surfaces. Pourtant, le protectionnisme économique a pignon sur rue. Plusieurs Etats mettent sur pieds, des politiques afin de protéger les acteurs économiques nationaux vis-à-vis de  la concurrence étrangère. Au Cameroun, l’agroalimentaire et le cosmétique se présentent comme les secteurs phares de la consommation de produits camerounais, la demande locale devenant grandissante. D’où l’émergence du Made in Cameroun dont le contenu reste à préciser.

 

Un label pour rivaliser avec les produits venant d’ailleurs

 

Le Made In Cameroon : trois mots, des possibilités infinies. Se traduisant littéralement en français par « Fabriqué au Cameroun », il est censé renvoyer à l’origine  camerounaise  du produit sur lequel est porté cette mention, peu importe sa nature : cosmétiques, agro-industrie, textile, etc. Ces différentes expressions (par exemple Made in USA, Fabriqué en France, Made in China…) sont des mentions apposées sur des produits pour indiquer au consommateur le pays dans lequel ils ont été fabriqués.

 

Il est assez précipité de vouloir faire la promotion d’un concept, d’une marque, sans connaitre les tenants et avoir au préalable, posé les différents critères permettant d’affirmer l’appartenance à ladite marque.

 

Des initiatives pour promouvoir le Made in Cameroon

 

De rares initiatives visant à valoriser le Made In Cameroon en territoire camerounais existent déjà, que ce soit à l’échelle individuelle, locale ou nationale. On peut citer des événements (FESTICOFFEE, Hip-hop Festival, le Salon de l’agriculture, Promote, YAFE), des associations (Fiers de Consommer Made in Cameroon), des plateformes numériques (Akoum, Dreamer Agency). Mais toutes existent dans un cadre réglementaire flou, enclin à des vides juridiques, ce qui laisse parfois le champ libre à une conception erronée de la notion du Made In Cameroon.

 

Un cadre légal inexistant qui sème la confusion

 

L’un des obstacles à l’élaboration d’une base réglementaire solide est l’amalgame existant entre la promotion du savoir-faire local, principalement des Très Petites Entreprises (TPE), des Groupes d’Initiatives Communes (GIC) et la promotion du Made In Cameroon, en tant que marque identitaire. Les différents articles disponibles sur le sujet limitent le Made In Cameroon à l’entrepreneuriat jeune en majorité, excluant parfois la production à grande échelle et renforçant de facto cet amalgame.

 

Le pouvoir d’un label

 

La spécificité d’une marque est qu’elle établit un socle commun d’appartenance identitaire, peu importe la nature du produit marqueté. Les objectifs visés étant d’assurer, de faciliter la reconnaissance de certaines caractéristiques d’un produit ; la certification de l’origine, la qualité, les conditions de fabrication… en conformité avec des normes préétablies. Bien plus, la marque offre un certain standing au produit qu’il identifie. Ainsi, la valeur du produit ici tient à son origine et, cette origine doit être protégée et revendiquée au risque d’être usurpée. Sur le coup, il importe de se demander quels sont les produits « Made in Cameroon » sur lesquels on peut miser pour promouvoir la qualité camerounaise sur les marchés internationaux.

 

Les critères du Made in Cameroun restent flous

 

Un produit est le résultat d’un processus  à l’entrée des matières premières, qui vont subir une série de transformations pour aboutir au produit fini. Processus propre à chaque produit bien évidemment. L’absence de critères communs prédéfinis plonge dans un imbroglio assez subtil. Si des produits ont été transformés hors sol camerounais, malgré un approvisionnement en matières premières, faire la promotion de leur consommation va en totale contradiction avec le Consommer Local, qui par essence implique une production/transformation locale. Au Cameroun, les critères ne sont pas bien définis, laissant la place au doute et à la confusion.

 

De nombreux produits utilisés au quotidien rentrent pourtant dans ces catégories et, sont toujours mentionnés lors du recensement des Made In Cameroon. Le manque de transparence sur la fabrication des produits est aussi l’une des causes de cette confusion. Certains produits sont perçus comme « totalement Made In Cameroon » alors que de nombreux composants proviennent d’autres pays. D’où la nécessité d’un cadre règlementaire général approprié.

 

Nicole Ricci Minyem

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Sunday, 05 June 2022 11:01