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Gaston Eloundou Essomba, le Ministre de l’Eau et de l’Energie a reçu le Ministre centrafricain en charge du Développement de l’Energie de ce pays voisin.

 

Le gouvernement rassure les consommateurs des pays clients de la Société nationale de raffinage (Sonara) sur la disponibilité des produits pétroliers et sur leur distribution. Gaston Eloundou Essomba, le Ministre de l’Eau et de l’Energie a récemment reçu Herbert Gotran Djono-Ahaba le Ministre en charge du Développement de l’Energie et des Ressources hydrauliques de la République centrafricaine (Rca) venu s’enquérir de la situation, après l’important incendie que la Sonara a connu le 31 mai 2019. Pour Gaston Eloundou Essomba il n’y a aucune inquiétude à se faire.

 

« Nous sommes venus échanger sur les dispositions pratiques à prendre pour des nouveaux dispositifs, en ce qui concerne l’importation des produits pétroliers et le ravitaillement de notre pays », a déclaré face à la presse et au terme de l’audience Herbert Gotran Djono-Ahaba le minstre centrafricain. Ce dernier après l'échange qui a tenu sur une durée de près de 45 minutes, en est sorti très décontracté et rassuré. « Le ravitaillement de la Rca sera effectué comme d’habitude. Donc, je pense qu’il y a un schéma en cours qui va être validé par le gouvernement camerounais », a-t-il ajouté.

 

Il convient de noter qu’après l’incendie survenu à la Sonara, l’inquiétude avait également les consommateurs locaux. Car une rumeur faisait état d’une possible pénurie notamment du gaz. Le Minee a dû rassurer l’opinion nationale à ce sujet. « Il n’y aura pas de pénurie », a-t-il écrit sur le site internet de son département ministériel. Il a par ailleurs annoncé l’arrivée des navires d’importations pour parer à toute rupture d’approvisionnement. Le ministre de l’Eau et de l’Energie a également déclaré que la Sonara disposait pour le moment d’assez de réserves pour continuer les livraisons de fuel.  

 

Il faut rappeler qu’en parlant de l’incendie de la Sonara, notre confrère Le Messager rapportait que du fait de ce sinistre, que 500 milliards de FCFA sont partis en fumée. « En 5 années, le trésor public camerounais, accompagné par des banques, Afriland First Bank notamment, ont injecté plus de 500 milliards de FCFA, le prix d’une raffinerie de pétrole "Clés en mains’’, pour financer ce processus de reprofilage. Et il était question qu’avant la fin de cette année 2019, les premiers barils de pétrole brut lourd camerounais soient raffinés à Limbé », écrit le journal.

 

Liliane N. 

 

Published in Politique

En plus de cela, l’arrêt de production des raffineries parties en fumée oblige l’entreprise à capitaux publics à consolider ses importations de produits pétroliers pour l’approvisionnement le marché local.

 

Les premières implications de l’incendie survenu dans la nuit de vendredi 31 mai 2019 dans la zone de fractionnement des essences de la Société nationale de Raffinage (Sonara), basée à Limbe, se précisent.  Parmi celles-ci, rapporte le journal Eco Matin, figurent la question de la réhabilitation des unités de production consumées et l’approvisionnement du marché en produit pétrolier.

 

Au cours d’une réunion de crise dimanche 02 juin 2019, le ministre de l’Eau et de l’Energie (Minee), Gaston Eloundou Essomba a indiqué que pour réhabiliter la société, il faut confirmer un diagnostic assez précis et exhaustif à l’effet d’identifier tous les travaux à réaliser. Le Minee a rapporté que l’Etat entrevoit recruter  un cabinet d’expertise pour dresser un rapport. Ce cabinet proposera par la suite au gouvernement la meilleure option en matière de réhabilitation.

 

À la fin, apprend-on, un appel d’offres sera lancé afin de recruter les entreprises chargées de la réhabilitation. À titre indicatif, a-t-il dit, « ce genre de travaux nous les voyons autour de 12 mois. On a connu un cas similaire en Côte d’Ivoire. La réhabilitation a pris 12 mois, mais il y a eu d’autres contingences. Finalement, c’est au terme  de 24 mois que cela a été fait ».

 

Concernant la problématique de l’approvisionnement des produits pétroliers à la pompe, le membre du gouvernement a relevé que c’est « la plus grande préoccupation actuellement (…) La chaîne de production de la Sonara est en arrêt, le temps de pouvoir la réhabiliter ». Toutefois, Gaston Eloundou Essomba veut  rassurer les consommateurs, en leur promettant que le marché camerounais va continuer à être approvisionné grâce aux importations.

 

« Pendant la période d’arrêt de la raffinerie, nous allons procéder aux importations. Ce n’est pas le premier arrêt que la raffinerie va connaitre. L’année dernière, il y a eu 08 mois d’arrêt technique parce qu’il fallait procéder à la connexion des nouvelles unités de production de la raffinerie à l’ancienne raffinerie. Cet arrêt de 08 mois a donné lieu à des approvisionnements à partir des importations. Les mêmes mécanismes vont se poursuivre aujourd’hui. Les premiers navires débarquent mardi prochain (04 juin 2019, Ndlr) à Douala pour permettre un approvisionnement  continu et serein du marché », a-t-il souligné.

 

Avant d’ajouter que « dans le cadre de ces opérations d’approvisionnement, la Sonara, elle-même, va aussi importer. Question de dire que la Sonara ne sera pas fermée. Le personnel va continuer de vaquer à ses occupations ».

 

Otric N.

 

Published in Economie

Avec l’arrestation ce samedi 1er juin 2019 du 1er Vice – Président du MRC, Mamadou Mota, c’est la 2e Vice–présidente du parti qui prend automatiquement les rennes du directoire. Une succession qui donne une toute nouvelle configuration à la lutte du parti de Maurice Kamto.

 

La seule image que la presse a de cette jeune camerounaise est celle la présentant les deux bras levés, jubilant la victoire de son élection à la 2e Vice – Présidence du parti au cours de la convention nationale du MRC tenue en Avril 2018 au palais des congrès de Yaoundé. Depuis lors, c’est bouche cousue. Aucune trace visible, aucune action prépondérante de la jeune fille de la Mefou et Akono au cours des joutes électorales d’octobre 2018. Sera–t–elle à la hauteur des défis qui l’attendent ?

 

Tiriane Noah arrive au devant de la scène politique dans un contexte tout à fait particulier et très tendu. Elle prend la tête du Mouvement pour la Renaissance du Cameroun au cœur d’une crise post – électorale dont son prédécesseur vient de raviver les braises. Malgré ces dernières arrestations, le parti doit tenir sa promesse de poursuivre sa campagne de contestation, avec une deuxième marche blanche prévue le 08 juin 2019. Sera–t–elle capable de mobiliser les troupes pour envahir les rues des principales villes du Cameroun samedi prochain ?

 

Même si on ne l’a pas souvent vu prendre part aux différentes marches organisées par le parti depuis Janvier 2019, Tiriane Noah devra désormais sortir de son terrier pour mener la lutte engagée par Maurice Kamto et les autres caciques du MRC. Son principal fait d’armes politique reste jusqu’ici une plainte déposée par elle auprès des tribunaux contre le ministre Gaston Eloundou Essomba (ministre de l’Eau et de l’Energie) quelques temps après son élection comme 2e Vice – Présidente du MRC. Elle se plaignait de ce que le ministre, membre influent du RDPC dans la Mefou et Akono, proférait des menaces sur sa personne.

 

Rappelons tout de même que c’est dans les mêmes conditions qu’en son temps, Mamadou Mota avait pris la direction du parti. A son époque, il avait décidé d’annuler les marches annoncées pour avoir une meilleure visibilité des opérations à mener. Il a su garder le cap jusqu’à son arrestation ce samedi matin à Yaoundé. Tiriane Noah est – elle prête à faire la prison elle aussi ?

Seule la suite nous le dira.

 

Stéphane NZESSEU

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Le ministre de l'Eau et de l'Energie (Minee), s’est rendu  à Limbe, dans la région du Sud-Ouest  ce samedi afin d’évaluer les dégâts causés par cet incendie qui a ravagé une partie de la Sonara vendredi dernier.

 

Un « incident d’origine technique ». C’est pour l’instant la cause avancée par le gouvernement dans un communiqué qui a été lu  ce samedi 1er  juin 2019 à la Crtv Radio,  de l’incendie survenu  dans la nuit de vendredi 31 mai 2019 aux environs de 21 heures, dans les unités de production  de la  Société nationale de raffinage (Sonara) à Limbe dans la région du Sud-Ouest Cameroun. Tout serait parti d’une déflagration enregistrée  lors de la relève du car, a rapporté la Crtv radio. Les flammes ont consumé quatre unités de production, quelques bacs de stockage et affecté  le  bloc administratif. Cependant, les enquêtes en cours, instruites par le  gouvernement, permettront de déterminer avec exactitude, les causes de ce drame également revendiqué par les sécessionnistes, un groupe armé qui sème la terreur dans les régions du Sud-Ouest et Nord-Ouest, en proie à une crise sociopolitique. Cette tragédie a contraint cette structure d'État chargée du raffinement du pétrole brut, à un arrêt de production de toutes ses  unités pour une période indéterminée.

 

Dans la matinée de  ce samedi 1er  juin 2019, le ministre de l'Eau et de l'Energie (Minee), Gaston Eloundou Essomba s’est déployé  sur le site sinistré  pour évaluer les dégâts. Il rencontrera après la visite, les responsables de la Sonara et les autorités administratives pour une concertation. Selon le communiqué gouvernemental,  l’explosion qui a engendré les flammes  s’est déclarée dans la zone de fractionnement des essences de la Sonara. Cet incendie a touché certains équipements des unités de distillation atmosphérique. « Le gouvernement tient à rassurer les populations, que les dispositions sont prises pour l’approvisionnement continue de l’ensemble du territoire national en produit pétrolier, et la remise en état, des unités de productions dans les plus brefs délais. Le Chef de l’Etat a donné des instructions fermes afin que ce malheureux incident n’est pas d’impacts négatifs sur la population riveraine  et pour que le projet  d’extension et de modernisation de la Sonara se poursuive normalement », relève le communiqué.

 

Lire aussi : La Sonara en arrêt de production après un grave incendie revendiqué par les sécessionnistes 

 

On apprend également  que l’incendie a été maîtrisé et la situation est sous contrôle  suite à une prompte réaction coordonnée des équipes de la Sonara et l’intervention énergique des Forces de défense et les sapeurs-pompiers de Douala, appelés en renfort. Même si on déplore  de nombreux dégâts matériels, aucune perte en vies humaines n’a été enregistrée.

 

Ce drame est survenu  alors que la  Sonara, qui occupe une place importante dans l’économie nationale, est en plein processus de son extension.  En 2018 cette structure avait entamé  la première phase de son  projet d’extension et de modernisation, lancée en 2010, avec pour  objectif de porter la capacité de production de la Sonara de 2,1 millions de tonnes à 3,5 millions de tonnes par an. La deuxième phase de ce  projet, qui n’a pas encore démarré,  consistera principalement à  installer  un  système d’hydrocraquage pour raffiner les pétroles bruts lourds produits au Cameroun. Pour le moment, la Sonara  achète essentiellement du brut léger qu’elle transforme afin d’approvisionner le marché national et régional dans divers produits pétroliers.

 

Marie MGUE

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L’information a été rendue publique par Gaston Eloundou Essomba le ministre de l’Eau et de l’Energie.

 

Dans une interview accordée au quotidien gouvernemental Cameroon tribune du 8 mai 2019, le Ministre de l’Eau et de l’Energie (Minee) a indiqué que depuis la mise à l’essai de ses différentes turbines, le barrage hydroélectrique de Memve’ele ne livre que «chaque jour » au réseau « un minimum de 45 mégawatts d’électricité ». Cette mise à l’essai a eu lieu le 13 avril 2019. Pourtant, dans un communiqué qui date du 12 avril dernier, le Ministère dirigé par Gaston Eloundou Essomba affirmait que 80 Mw de Memve’ele étaient déjà injectés dans le réseau à partir du poste de transformation de Mbalmayo. Ces 80 Mw représentaient moins d’un tiers de la puissance installée du barrage qui est de 211 Mw.   

 

A titre de rappel, le barrage hydroélectrique de Memve’le a été construit en juin 2012. Son coût est de 420 milliards Fcfa. Il est situé à Nyabizan sur le fleuve Ntem à 175 km de la ville d’Ebolowa, dans la région du Sud et à 300 km de Yaoundé. Depuis sa construction, il avait été dit que le barrage de Memve’ele permettra la production de 200 MW supplémentaires en période de pointe. Précisément entre 18h et 22h, et contribuera ainsi à pallier le déficit énergétique qui n’épargne aucune de nos dix régions.

 

Pour ce qui est des retombées, la mise en service totale de ce barrage répond à la demande croissante des industries et celle des ménages, tout en maintenant le prix de l’électricité à un niveau beaucoup plus bas pour faciliter l’accès à toutes les couches sociales. Ce qui fait donc la fierté des populations environnantes qui voient en cette infrastructure, le développement socio-économique de la localité. Grâce aux emplois générés et à travers le bitumage du tronçon Meyo-centre – Ma’an – Nyabizan qui sert de voie d’accès au barrage de Memve’ele.

 

Memve’ele doit aussi permettre l’exportation des produits agricoles vers les centres de consommation. Avec cet ouvrage, il est dit que le Cameroun ambitionne de devenir un exportateur d’électricité. Selon certains ingénieurs chinois, le barrage de Memve’ele peut rapporter 100 millions de dollars. Soit plus de 55 milliards de Fcfa chaque année, une fois entré en production. Ce sera en 2020 d’après les prévisions.

 

Liliane N.

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C’est pour améliorer cette offre que le ministre Gaston Eloundou Essomba a visité les centres de productions de la ville le 08 et 09 mai 2019.

 

4500 m3 par jour. C’est le déficit en eau que connaît actuellement la ville de Garoua. A en croire Cameroon Tribune, cette situation est à l’origine des problèmes de dessertes que les ménages connaissent depuis plusieurs mois déjà. Soit 25% des besoins, estimés à 18000 m3 par jour.

 

Lors de sa visite de travail dans la région du Nord les 8 et 9 mai derniers, apprend-on, le ministre de l’Eau et de l’Energie, Gaston Eloundou Essomba, a inclus dans son périple, une descente dans les principaux centres de production hydrauliques afin de s’enquérir de la situation du secteur, mais surtout de prendre des mesures correctives.

Pour ce faire, le Minee s’est fait briefer sur le diagnostic de ce qui pourrait relever du paradoxe, la ville étant réputée pour son importante nappe phréatique et des installations importantes. En effet, selon la direction régionale de la Camwater pour le Nord, les 18 forages à partir desquels s’opèrent le captage et la distribution de l’eau dans la ville sont largement dimensionnés pour les besoins. Mais dans les faits, seuls 10 sont effectivement opérationnels (deux autres bientôt mis en service) pour une production optimale de 13500 m3 par jour.

 

La capacité de stockage est donc globalement sous utilisée. A cela, indique Cameroon Tribune, il faut ajouter le problème des coupures régulières d’électricité, qui perturbent également la distribution, sans parler de certains équipements usagés, et parfois même de la disponibilité même du précieux liquide en saison sèche.

Face à cette situation, le gouvernement a lancé une batterie de mesures d’urgence pour résorber le déficit. Outre les investissements de la Camwater en vue de réhabiliter les forages hors d’usage, l’Etat vient d’engager la construction de centaines de forages à travers la ville, tant dans le cadre du Plan d’urgence triennal pour l’accélération de la croissance (Planut) que sur le budget du Minee.

 

Mais pour Gaston Eloundou Essomba, il n’est pas question que ces projets se limitent aux effets d’annonces. A ces collaborateurs de la région du Nord, le Minee a ainsi demandé de mettre tout en oeuvre pour des résultats palpables dans un délai de trois mois. Et à terme non seulement de compenser le gap actuel de production, mais aussi d’étendre le réseau pour pouvoir raccorder davantage de ménages au réseau de distribution urbain.

 

Otric N.

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Principal ouvrage sur lequel est adossée la production en énergie électrique du Réseau interconnecté Nord (RIN), la sécurité et la fonctionnalité de ces installations sont au centre de toutes les attentions, celles des populations comme du gouvernement.

 

La visite de travail du ministre de l’Eau et l’Energie mercredi dernier à Lagdo, était particulièrement attendue dans un contexte marqué par la résurgence de rumeurs sur la solidité du barrage hydroélectrique. Dans une interview accordée au quotidien gouvernemental, Gaston Eloundou Essomba, apporte des précisions sur le plan d’action du gouvernement en ce qui concerne ce barrage.

 

Que ressort-il de la visite de travail que vous venez d’effectuer à l’aménagement hydroélectrique de Lagdo ?

Nous sommes venus pour une mission d’inspection de la centrale de production de Lagdo. Et l’une des principales conclusions, c’est que cet ouvrage ne présente aucun risque sécuritaire, d’après les déclarations fermes du directeur de la centrale. Nous rentrons donc avec la bonne information quant à la situation de cet ouvrage qui est en bon état de santé.

Maintenant pour ce qui est de la production, ce n’est pas un secret que le barrage de Lagdo qui est le principal ouvrage dans le réseau interconnecté Nord (RIN), fonctionne à 50% de sa capacité. Ce qui nous amène à recourir aux sources de production fossiles à savoir les centrales thermiques, qui coûtent extrêmement cher à l’Etat. Rien que pour le septentrion, c’est 13 milliards de F qu’il faut supporter par an.

 

Qu’est-ce qui explique ce déficit de rendement et quelles mesures seront mises en place pour y remédier ?

Il s’agit d’un phénomène naturel. Il n’y a pas assez d’eau. Lagdo fait face à un problème d’hydrologie. Le gouvernement a donc réfléchi et le chef de l’Etat a validé le développement des solutions alternatives, à savoir la construction des centrales solaires. Au pied du barrage de Lagdo, il y aura donc une centrale solaire qui sera réalisée. Elle aura un double objectif : permettre au barrage de Lagdo d’être moins sollicité, et donc de faire des économies d’eau. Il ne faut pas oublier que c’est un barrage multifonctions. Autour de l’ouvrage se développe une intense activité de pisciculture, d’agriculture. S’il n’y a pas assez d’eau, ces activités-là ne sauraient se densifier.

L’autre objectif c’est d’implémenter l’option prise par le gouvernement de tourner le dos au thermique. Il faut savoir qu’avec le thermique, un kilowatt produit coûte dans les 170 Fcfa. Pour des raisons sociales, il est facturé autour de 50 F pour les ménages. Ce qui veut dire que l’Etat doit subventionner le surplus, plus de 100 F par Kw. Cela représente des milliards, injectés pour la consommation. Il est donc question désormais de subventionner les investissements, plutôt que de subventionner la consommation.

 

Otric N.

Published in Economie

En visite de travail lundi dernier sur le site de l’infrastructure, Gaston Eloundou Essomba a donné un délai d'un mois pour la voir définitivement fonctionnelle.

 

Ce délai a été donné aux différents opérateurs impliqués dans la réalisation de cet ouvrage, avant la prochaine visite du membre du gouvernement. Il sera alors question « de constater que Meyomessala et Sangmelima sont effectivement alimentées par Mekin », dira Gaston Eloundou Essomba.

En effet, rapporte Cameroon Tribune, au cours de sa dernière visite sur le site, il y a quelques mois, le ministre avait fait des constats. Notamment l'état défectueux de la deuxième turbine après les premiers essais de mise en service, le problème de périmètre d'utilité publique, etc.

Frédéric Biya Motto, DG d’Hydro Mékin a indiqué que des avancées ont été faites. Dès le 22 janvier 2019, date de la réception partielle de l'ouvrage (deux groupes sur trois étaient fonctionnels), Sangmelima et Meyomessala ont été approvisionnés par l’énergie produite à Mekin. Cela a été le cas jusqu'à ce qu'un incident qui est d'ailleurs en cours de réparation survienne en fin février.

Autre obstacle à lever, le remplacement des poteaux en bois, le nettoyage des lignes de transport de l'électricité mais aussi le recasement des populations logées sur les zones noyées En ce moment, la situation fait état selon les ingénieurs surplace d'un barrage en état de fonctionnement mais nécessitant la correction de quelques détails.

Le barrage hydroélectrique de Mekin est situé sur le fleuve Dja, dans l’arrondissement de Meyomessala, département du Dja et Lobo, région du Sud. Il a été réalisé sous forme d’un contrat de construction clé en main (EPC), par l’entreprise chinoise China National Electric Engineering Corporation (CNEEC) sur un financement chinois d’environ 25 milliards de FCFA en faveur de l’Etat camerounais.

L’aménagement du projet comprend la construction du barrage avec une usine de pied d’une puissance installée de 15 MW – trois groupes de 5 MW – et ses structures associées; la mise en place d’une ligne d’évacuation d’énergie de 110 kV sur 33,1 km le long de Mekin jusqu’au lieu-dit Njom-Yekombo, station d’interconnexion au Réseau interconnecté Sud (RIS).

A cela, il faut également ajouter une voie d’accès de 12,6 km. L’énergie du barrage doit essentiellement alimenter en énergie électrique les ménages des huit communes du département du Dja et Lobo. 

 

Otric N.

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L’annonce est du ministre de l’eau et de l’énergie Gaston Eloundou Essomba. C’est à la faveur de sa visite de travail dans la région du Sud les 15 et 16 avril prochain qu’il dirigera à la cérémonie d’injection des premiers 80 MW dans le réseau interconnecté Sud.

 

Dans le communiqué radio presse qui annonce cet événement, il est précisé que le ministre de l’eau et de l’énergie effectuera une mission de suivi et d’évaluation du barrage hydroélectrique de Mekin, dans l’arrondissement de Meyomessala le lundi 15 avril 2019.  Dans la suite, Gaston Eloundou Essomba supervisera le mardi 16 avril, la mise sous tension du barrage hydroélectrique de Memve’ele à Nyabizan. A travers la mise sous tension de fonctionnement du Barrage de Memve’ele, le réseau interconnecté Sud desservant les régions Centre, Sud, Littoral, Ouest, Sud-Ouest et Nord-Ouest connaîtra une amélioration significative de l’offre d’énergie qui viendra atténuer les difficultés actuelles de populations desservies par ce réseau.

C’est un total de 80 MW qui sera ainsi injecté dans le réseau électrique du système interconnecté Sud. Mais quelle peut bien être l’apport de 80 MW dans le besoin en électricité des ménages camerounais ? Difficile à croire. Toutefois, il faut saluer les efforts consentis jusqu'ici.

Les dernières évaluations du chantier montrent que le premier kilowatt d’énergie électrique sera injecté dans cette ligne dès le mois d’avril. Au moins 80 KW d’énergie sera disponibles à Yaoundé. La ligne de 175 km allant de Nyabizan à Ebolowa est achevée. Seule la ligne allant d’Ebolowa à Yaoundé en passant par le poste de Mbalmayo, était encore en construction. Entre Ebolowa et Mbalmayo, le corridor choisi pour la ligne traverse certaines zones habitées. Pour ne pas avoir à gérer des procédures d’indemnisation, qui pourraient prendre du temps, l’une des options envisagées est de louer les parcelles de terrain qui pourraient être sollicitées.

Pour gagner en temps la coordination du projet Memve’ele a décidé de mettre les bouchées doubles en s’accordant avec Electricity Development Corporation (EDC) pour mettre à contribution les infrastructures du Projet de renforcement et d’extension des réseaux électriques de transport et de distribution (Preretd). Piloté par EDC, bien avant la signature des concessions de la Sonatrel, l’un des volets de ce Projet concerne la construction d’une ligne électrique haute tension de 90 kv entre Mbalmayo (région du Centre) et Ebolowa (chef-lieu de la région du Sud) ; et d’un poste de transformation aux caractéristiques suivantes, 90/30/15 kV toujours à Ebolowa. A Mbalmayo, les ressources du Preretd vont également permettre l’extension du poste 90/30 kV. Le choix, concernant la ligne de transport de l’énergie de Memve’ele, est de créer des points de jonction de cette dernière avec ce qui avait été envisagé par le Preretd.

 

Stéphane Nzesseu

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Le ministre de l'eau et de l'énergie vient de présidé la cérémonie de présentation du système de gestion centralisée dans le cadre du projet d'électricité de 166 localités par système solaire photovoltaïques.

 

« Doumaintang, jeune unité administrative créée en 1992 par décret présidentiel du chef de l'État Paul Biya, est réputée pour son hospitalité légendaire. Logée au cœur de la forêt équatoriale peuplée de nombreux essences fauniques et végétales, (...) Doumaintang est en passe de devenir l'une des meilleures destinations touristique au Cameroun » présente Charles Mbola Ndjas, maire de la commune de Doumaintang. L'implantation des centrales solaires dans l'arrondissement, notamment au centre urbain de Doumaintang et à Ngomdouma déjà fonctionnelles, et la construction en-cours de celle de Nkongsimbang. C'est grâce à ses attentions du gouvernement que cet arrondissement perdu autrefois au milieu d'une gigantesque forêt connaît aujourd'hui une véritable métamorphose pour épouser les allures d'une ville futuriste. 

 

Selon les populations de l'arrondissement, depuis l'avènement de ces infrastructures, Doumaintang est définitivement rentré de plein pied dans la modernité. « on oublie progressivement la lampe tempête, la bougie ou la flamme du feu de bois qui jadis ont colonisé les mœurs, pour désormais s'éclairer à la réglette ou à l'ampoule ». Manifeste Yves Djenabia élites intérieur. Cette nouvelle technologie est non seulement venue bousculer les mentalités, améliorer le mode de vie, mais surtout booster l'économie locale. Grâce à ces centrales solaires, le commerce fonctionne à merveille et l'on peut dorénavant conserver les aliments et médicaments. 

 

Au plan scolaire, la réussite suit. « Nos enfants ont déjà la latitude d'étudier et de s'informer au même titre que leurs frères et sœurs d'autres localités du pays » indique Ange Michel Angouing, élite de l'arrondissement.

 

L'arrondissement de Doumaintang, dans le département du Haut Nyong à L'Est, s'est sentît honoré du fait qu'il a été choisi parmi les pionniers devant savourer les bienfaits de cette avancée technologique. Une joie incommensurable pour l'élite Firmin Bakabe « nous prions le ministre Gaston Eloundou Essomba d'aller transmettre au chef de l'État toute notre profonde gratitude et notre indéfectible attachement à la politique des grandes opportunités dont-il est le promoteur. En le plébiscitant à plus de 99% lors de l'élection présidentielle du 07 octobre dernier, l'arrondissement de Doumaintang a ainsi occupé le premier rang au niveau régional à L'Est des suffrages valablement exprimés en faveur de notre candidat Paul Biya ; nos populations ont manifesté par là leur totale adhésion à sa politique gouvernementale ». Dixit le président du comité de développement.

 

Malgré cette énorme avancée, l'électricité continue toujours cependant d'être perçue comme un luxe pour certaines populations qui ne bénéficie pas encore de la couverture de ce type de centrales. « Plusieurs ménages broient encore du noir. Il faut parfois parcourir de longues distances pour goûter aux délices de cette ressource. À défaut d'attendre l'organisation surplace d'une cérémonie, ou qu'un particulier mette son groupe électrogène en marche pour espérer charger son téléphone portable... », a déploré le magistrat municipal Charles Mbola Ndjas à l'endroit du Minée. Face au responsable de l'eau et de l'énergie, les populations riveraines ont fait part de leurs difficultés en matière de ravitaillement en eau courante. Une véritable denrée rare dans l'arrondissement de Doumaintang. Car en dehors de quelques particuliers, certaines populations continuent de se ravitailler dans les cours d'eau au péril de leur propre vie. Une situation qui est à l'origine de nombreuses maladies hydriques dont elles souffre au quotidien.

 

Actuellement les populations de l'arrondissement sollicitent l'installation des services techniques surplace afin de pallier aux nombreux problèmes liés à la maintenance des équipements. Pour cela, la commune a prié le ministre de l'eau et de l'énergie d'examiner la possibilité de lui faire bénéficier des retombés financiers issus de l'exploitation de cette énergie.

 

Avant de prendre congé des populations de l'arrondissement de Doumaintang le vendredi 15 mars 2019, le ministre de l'eau et de l'énergie, Gaston Eloundou Essomba a offert trois réfrigérateurs aux centres de santé intégré de l'arrondissement ; 250 empoules économiques ; un important don en matériel didactique pour les établissements scolaires de la localité.

 

Bossis Ebo'o, à Doumaintang

 

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Sunday, 05 June 2022 11:01