Motivés par cette source au lieu-dit Mayo Taparé, non loin de l'Ecole des faunes de Garoua, les blanchisseurs en ont fait une mine d'or. La saison pluvieuse qui a cours est un indicateur légitime pour les laveurs, selon les confidences de Joseph Sawalda, blanchisseur.
Chaque jour, de bonne heure, les laveurs investissent la source après être organisés en amont sous l'impulsion de leurs patrons. A l'aide d'une coquille, d'un bâton, d'une brosse et du savon, les vêtements sont nettoyés sur des rochers, puis étalés sous le soleil.
Interrogés au Mayo Taparé, les blanchisseurs disent trouver leur compte dans cette activité qu'ils mènent avec ardeur.
Pour les clients, le travail qu'abattent au quotidien ces laveurs est salutaire, même si parfois, le service peut être jugé approximatif.
Ces blanchisseurs se déploient durant toute la journée avec pour principal objectif, redonner éclat aux vêtements et autres types de linges qu'ils reçoivent. Toute chose, devant contribuer à renforcer leur crédibilité auprès des usagers qui se recrutent par milliers parmi au sein des populations de la ville de Garoua et pourquoi pas au-delà.
Innocent D H