Les Lions Indomptables sont facilement venus à bout des flammes du Malawi (2-0) ce vendredi 3 septembre, dans un match comptant pour la première journée des éliminatoires du mondial Qatar 2022 dans le groupe D.
Le Cameroun a réussi son entrée dans les éliminatoires de la Coupe du monde 2022 en battant le Malawi (2-0). Un premier but du capitaine Vincent Aboubakar à la 9éme minute et un deuxième de Michael Ngadeu-Ngadjui 11minutes après ont suffi pour que les lions s’affirment à domicile sur la pelouse du State Olembé, et loin des spectateurs qui étaient condamnés à regarder le match à la maison.
Pour la deuxième mi-temps, les poulains d’Antonio Conceicao se sont juste contenté de gérer leur avantage face à une équipe Malawite qui ne s'est jamais montrée dangereuse. Dominateurs, les Camerounais auraient pu corser l'addition encore, mais les Malawites n'ont plus cédé.
Avec ces trois points, le Cameroun prend la tête du groupe D devant la Côte d'Ivoire et le Mozambique qui ont fait match nul (0-0) plus tôt vendredi dans l’après-midi. Pour la deuxième journée des éliminatoires, les Lions Indomptables se rendront chez les Éléphants de la Cote d’Ivoire le 6 septembre pour un match un peu plus compliqué de cette poule.
Ariane Foguem
Les informations sont tirées de la publication, Feicom en chiffres produite par l'Observatoire du développement local (Odl). En effet, cette enveloppe correspond au financement de 64 concours financiers soumis par les Collectivités territoriales décentralisées à l’intention du Feicom. Soit 8,798 milliards pour le premier trimestre et 2,502 milliards pour le second, renseigne cette source.
Feicom considéré comme la banque des CTD au Cameroun poursuit avec sérénité et efficacité d'apporter son appui aux communes. L'on apprend que durant le premier semestre 2021, l'institution a répondu favorablement à la sollicitation financière de 54 communes, comme le veut l’une de ces missions. Au total, 64 concours financiers ont été accordés à ces impétrants à hauteur de 11,3 milliards de Fcfa, soit 8,798 milliards pour le premier trimestre et 2,502 milliards pour le second. Le Feicom que le financement a pour but, la réalisation des projets de développement aux rangs desquels, la construction de 7 hôtels de ville, 3 centres de santé, 74 latrines, 48 salles de classes, 126 boutiques, 15 forages, et l’acquisition de 15 pick-up.
La source sus-évoquée renseigne par secteur l’on a : l’éducation de base (1,036 milliard) ; appui fonctionnel (503,499 millions) ; fonds de contrepartie (8,388 millions) ; marchés (2,972 milliards) ; tourisme (134,139 millions) ; affaires foncières (299,016 millions) ; bâtiments abritant les services publics locaux (1,599 milliard) ; eau et assainissement (164,813 millions) ; électrification (659,226 millions) ; entretien routier et ouvrage d’art (197,428 millions) ; santé (234,950 millions) ; logements sociaux (1,490 milliard) et sports et loisirs (2 milliards).
S'agissant des financements pour le compte du second trimestre, le Feicom a octroyé 11 concours financiers en direction de 9 communes. Si l'on s'en tient à la répartition sectorielle pour cette période, il ressort entre autres que le secteur de l’éducation a bénéficié de 160,617 millions, la gouvernance 2 millions ; les bâtiments abritant les services publics locaux 354,385 millions ; l’électrification 494,226 millions.
Innocent D H
Révoltés contre la décision de la CAF de ne pas accréditer les médias pour la couverture du match Cameroun-Malawi, comptant pour la première journée des éliminatoires du mondial 2022 en raison de la pandémie du coronavirus, les journalistes de la presse privée hier jeudi ont boycotté la conférence de presse d’avant match avec le sélectionneur des lions, Antonio Conceicao. Le match est prévu pour ce vendredi au Stade Olembé.
Le Cameroun va affronter le Malawi ce vendredi 3 septembre 2021 au stade Olembé dans une rencontre comptant pour la première journée des éliminatoires du mondial 2022. « En application des protocoles COVID-19 des matchs de la CAF et de la FIFA en vigueur », la CAF a décidé que la rencontre se jouera à huis clos. Grande a été la surprise des journalistes camerounais quand ils ont appris qu’ils n’étaient pas autorisés à couvrir cet évènement de portée internationale pour la même raison.
Face au sélectionneur des lions indomptables, Antonio Conceicao ainsi que le capitaine, Vincent Aboubakar hier pour la conférence d’avant match, les journalistes de la presse privée ont déballé leurs frustrations par rapport à la décision de la CAF de ne point leur accréditer pour la couverture de ce match inaugural du Stade Olembé avant de claquer la porte.
« On ne comprend pas que la presse ne participe pas à l’organisation d’un match international, qui puis est pour l’inauguration du stade Olembé. Nous sommes visés en premier chef. Donc on s’est dit que ça ne sert donc à rien qu’on soit ici parce qu’on a des confrères qui sont partis de Bamenda, de Bafoussam, de loin pour venir couvrir ce match. On a aucun problème avec l’équipe nationale du Cameroun, on a un problème avec les organisateurs de ce match, on a un problème avec la CAF qui ne nous prend pas en considération… Je suis le président de l’association des journalistes sportifs du Littoral. Je parle au nom de certains membres qui sont là. On a décidé de se faire entendre. On ne va pas couvrir cette conférence de presse. Par contre on va couvrir vos entrainements comme on le fait d’habitude, on aura l’information mais on ne va pas faire de conférence de presse pour vous donc on va libérer la salle et vous pouvez continuer vos choses. Merci. »
Il faut noter qu’après cette première sortie, les poulains d’Antonio Conceicao vont affronter les éléphants de la Cote d’Ivoire le 6 septembre prochain à Abidjan devant 10.000 spectateurs.
Ariane Foguem
Ils vont être primés par le Réseau des journalistes culturels du Cameroun (RJ2C). Le comité d’organisation vient ainsi de dévoiler au cours d’une conférence de presse les journalistes nominés pour ce concours qui promeut le journalisme culturel au Cameroun.
Ce sont 4 nominés dans la catégorie presse écrite, 3 en presse digitale, 3 dans la catégorie radio et 2 journalistes pour le reportage TV. Parmi, les nominés de la catégorie presse écrite, figure Dewa Aboubakar, journaliste indépendant qui a remporté le 2ème prix du journalisme environnemental en Afrique il y a quelques jours. Il concourt avec un reportage à Amchidé dans la région de l’Extrême-Nord.
Dans la liste, il y a également, Irène Fernande Ekouta, écrivaine habituée des prix d’orthographe de l’Organisation internationale de la Francophonie en 2005, qui se présente à ce concours avec une chronique.
Indiquons que le Grand prix francophile vise à mettre en avant, les sujets culturels quelques peu négligés dans les rédactions. Selon les explications de la présidente du RJ2C, Laurentine Assiga, « Il est important de présenter aux patrons des organes de presse les beautés de cette spécialisation avec un évènement comme celui-ci qui n’a pas seulement pour portée le Cameroun, car la problématique est internationale ».
Innocent D H
C’était au cours d’une audience que le Ministre de l’Economie, de la Planification et de l’Aménagement du Territoire (Minepat), Alamine Ousmane Mey a accordé le 30 août dernier, au directeur sortant du Bureau sous régional Afrique centrale, de la Commission économique des Nations unies pour l’Afrique (CEA), Antonio Pedro.
Au sortir de sa rencontre avec le Minepat, le diplomate onusien arrivé en fin de séjour au Cameroun a déclaré être venu, « remercier le ministre Alamine Ousmane Mey pour la qualité de la collaboration que nous avons eu durant mes 05 années passées au Cameroun (…) et dire au-revoir », a-t-il confié. Moment idoine pour les deux personnalités de passer en revue les relations entre la CEA et l’Etat du Cameroun à travers le ministère en charge de l’Economie avec lequel la CEA travaille le plus.
Diversité d’activités
Le renforcement des capacités des agents publics camerounais dans divers domaines ; l’accompagnement du Cameroun à la mise en œuvre de la zone de libre-échange continentale africaine ; l’adoption en septembre 2017 du « consensus de Douala », qui porte sur la diversification économique. Le programme mis en œuvre depuis 2017 par le Gouvernement camerounais avait été adopté pour les pays d’Afrique centrale pour répondre à la problématique de la chute des prix des matières premières. Dans ce registre des activités, il faut également ajouter plusieurs études et l’élaboration des orientations macro-économiques et structurelles pour accélérer la diversification à la fois horizontale et verticale des deux entités.
Les deux personnalités se sont aussi appesanties sur la question de la transformation structurelle. C’est ainsi que le diplomate onusien s’est réjoui de l’importance que le Gouvernement accorde à cet aspect, premier pilier de la stratégie nationale de développement. Antonio Pedro a profité de l’occasion pour indiquer que, la « CEA va continuer de travailler avec le Minepat et avec le Cameroun pour la mise en œuvre de la stratégie nationale de développement ».
Innocent D H
Selon le directeur du centre de désarmement de Meri, le gouvernement camerounais aurait transformé des bâtiments publics, dont un centre de promotion de la femme et de la famille à Mora, en résidences temporaires pour les accueillir.
Le Centre régional de désarmement, de démobilisation et de réintégration de Meri, dans la région de l’Extrême-Nord frontalière du Nigeria qui trois semaines plutôt comptait 750 ex-combattants de la secte islamiste Boko Haram, aujourd’hui en a à peu près 1500.
Selon le trihebdomadaire L’œil du Sahel, pour le seul mois d’août 2021, 1005 ex-membres composés majoritairement de femmes et d’enfants se seraient rendu aux autorités camerounaise, soit 237 cette semaine.
L’un d’entre eux, Alidou Faizar, 33 ans, se confiant à Voanews dit avoir quitté un campement de Boko Haram dans la forêt de Sambisa, située à la frontière entre le Cameroun et le Nigeria. Il dit qu'il est fatigué des meurtres et des pillages et que Boko Haram avait promis d'améliorer ses conditions de vie lorsqu'il a rejoint le groupe il y a trois ans, mais qu'il est aujourd'hui plus pauvre et qu'il a mauvaise conscience pour les crimes qu'il a commis. Il ajoute que la paix n'a pas de prix.
Pour accommoder ce grand nombre d’ancien membres de Boko Haram qui sont pour la plupart ressortissants du Nigeria, l’on apprend du directeur du Centre régional de désarmement, de démobilisation et de réintégration de Meri, Oumar Bichair que le gouvernement camerounais a dû transformer des bâtiments publics, dont un centre de promotion de la femme et de la famille à Mora, en résidences temporaires, le Centre étant déjà à pleine capacité.
« Notre centre provisoire de Meri est déjà saturé. Nous avons été amenés à les recevoir uniquement à Mora et sur deux sites au niveau de mon bureau. Le préfet a réquisitionné les centres de promotion de la femme et de la famille de Mora pour mettre à notre disposition environ 200 ex-combattants et associés », a déclaré Oumar Bichaïr au micro de la CRTV.
Il n’est pas exclu que d’autres ex-combattants déposent les armes et s’ajoutent au plus de mille qui sont actuellement à l’Extrême nord. Pour désengorger le centre de Meri, Oumar Bichair a ajouté que le gouverneur de la région a suggéré à ses collègues de l'État de Borno au Nigeria, considéré comme l'épicentre du groupe djihadiste, de prendre des dispositions pour que les anciens militants d’origine nigériane y retournent volontairement.
Le comité national de désarmement, de démobilisation et de réintégration a été créé en novembre 2018 pour accueillir et faciliter la réinsertion sociale des ex-combattants de Boko Haram et des groupes armés sévissant dans les régions anglophones.
Ariane Foguem
Des postes de contrôles et bureaux ont été saccagés et les marchandises confisquées pillées et emportées.
Une violente altercation entre les éléments de la douane de la base aérienne de Gashiga dans la région du nord Cameroun et des contrebandiers a mal tourné ce mardi 31 août 2021. Selon les confrères de la CRTV, cette altercation a fait deux morts, des blessés et plusieurs dégâts, parmi lesquels des postes de contrôles et bureaux saccagés et des marchandises confisquées pilées.
Les éléments de la douane de la base aérienne de Gashiga déployés sur le terrain ce mardi auraient intercepté trois véhicules de marque Toyota starlette, transportant des produits contrefaits.
Les véhicules ont été saisi et conduit au bureau des douanes. Pendant ce temps, les trafiquants qui de sources bien informée n’ont pas pu digérer la saisie auraient fait recours au renforts à Garoua. Ces derniers ont fait irruption dans les postes de contrôles et bureaux de ladite douane. Selon le Sous-préfet de Demsa descendu sur les lieux, ils ont pillé les produits confisqués et brulé la moto d’un douanier. La confrontation violente a couté la vie à deux personnes pour le moment non identifié.
Le calme serait revenu en fin d’après-midi grâce à la prompte réaction des éléments de la région de gendarmerie du nord et ceux du groupement mobile d’intervention N°4 de Garoua déployés sur le terrain.
Il faut préciser que la circulation de véhicules Toyota marque starlette avait été interdite récemment par le gouverneur de la région du nord, Jean Abate Edi’i.
Ariane Foguem
Il s’agit entre autres de la reconstruction des régions en proie à l’insécurité ; l'organisation de la Coupe d'Afrique des Nations (CAN), la finalisation et la mise en service des grands projets de première génération et le renforcement de la cohésion sociale et du processus de décentralisation.
Ces projets et bien d’autres sont contenus dans la circulaire signée le 30 aout 2021 par le Chef de l’Etat, relative à la préparation du budget de l'Etat pour l'exercice 2022. Dans ce document de 18 pages, adressé au chef du gouvernement, aux ministres et autorités administratives déconcentrées, le président Paul Biya fixe les orientations générales de la politique budgétaire ainsi que les dispositions pratiques pour l’élaboration du dit budget.
Cette préparation selon la circulaire du Chef de l’Etat s'inscrit dans le cadre de la mise en œuvre de la politique de développement économique, social sécuritaire et culturel de la Nation, sous-tendue par la Stratégie Nationale de Développement 2020-2030 (SND30) qui opérationnalise la seconde phase de la Vision 2035. Elle tient également compte de la mise en œuvre de la stratégie gouvernementale de riposte contre le Coronavirus et ses répercussions économiques et sociales, du plan de relance économique post-COVID19, ainsi que de l’implémentation du nouveau Programme Economique et Financier conclu avec le Fonds Monétaire International (FMI).
Sur le plan sécuritaire, la préparation du budget intervient dans un contexte marqué par la prégnance de menaces polymorphes dans le pays. Le président Paul Biya voudrait donc qu’un accent particulier soit mis sur le projet de reconstruction des régions affectées par les crises, notamment celles du Nord-Ouest, du Sud-Ouest et de l'Extrême-Nord ainsi que la poursuite et le renforcement de la lutte contre les menaces sécuritaires, dans la perspective de relever de façon durable, les défis sécuritaires auxquels le pays est confronté.
En économie, le gouvernement devra se focaliser sur la mise en œuvre de la stratégie gouvernementale de riposte contre le Coronavirus et ses répercussions économiques, du plan de relance économique post-COVID19, ainsi que de l'implémentation du nouveau Programme Economique et Financier conclu avec le Fonds Monétaire International (FMI). L'élaboration du budget pour l'exercice 2022 devra également poursuivre l'exécution des actions contenues dans le Plan Global de Réforme des Finances Publiques actualisé, afin de renforcer l'usage du budget-programme, aussi bien dans son processus de préparation que dans sa présentation, son exécution et son suivi-évaluation. L'implémentation de la politique d'import/substitution n’est pas en reste.
Pour ce qui relève du domaine sportif, le Chef de l’Etat tient à ce qu’un point d’honneur soit marqué sur l'organisation de la Coupe d'Afrique des Nations (CAN) prévue pour janvier 2022.
Au plan social, ii s'agira de : poursuivre la mise en œuvre de la Couverture Sante Universelle avec comme priorité, la prise en charge des pathologies touchant particulièrement les femmes enceintes ainsi que les enfants de mains de 5 ans ; renforcer le caractère inclusif de la croissance économique, notamment par l'accentuation de la prise en compte des approches Haute Intensité de Main d'Œuvre (HIMO) et Contenu Local dans la réalisation des projets d'investissement et poursuivre la mise en œuvre de la politique de soutien aux ménages vulnérables à travers le Projet Filets Sociaux en l'élargissant aux ménages durement affectés par la COVID-19.
Découvrez ci-dessous l’intégralité de cette circulaire
S’ils sont reconnus coupables, Wilson Nuyila Tita, 45 ans, Eric Fru Nji, 40 ans, et Wilson Che Fonguh, 39 ans, pourraient passer 30 ans derrière les barreaux.
Le 27 août 2021, le département américain de la Justice, District du Maryland par la voix d’un grand jury fédéral a rendu un acte d'accusation contre trois individus d’origines camerounaise qui résident dans le Maryland, pour les charges fédérales de conspiration; violation de la loi sur le contrôle des exportations d'armes et la loi sur le contrôle de la réforme des exportations, liées à l'exportation d'armes à feu et de munitions, des États-Unis vers le Nigeria.
Selon l’acte d’accusation, de novembre 2017 au 19 juillet 2019, Wilson Nuyila Tita, 45 ans, Eric Fru Nji, 40 ans, et Wilson Che Fonguh, 39 ans ont conspiré avec d’autres suspects pour exporter des États-Unis vers le Nigéria, des armes de défense et ceux identifiés sur la liste des munitions des États-Unis (« USML ») et la liste de contrôle du commerce (« CCL ») sans avoir obtenu au préalable de licences d’exportation.
Ils sont accusés d’avoir conspiré pour dissimuler aux États-Unis que ces armes étaient expédiés du port de Baltimore dans le Maryland, vers le Nigeria et au moins un autre endroit en Afrique. Ils auraient également versé des fonds pour l'achat d'armes à feu, de munitions, de matériel de rechargement et d'autres équipements destinés à être expédiés à l'étranger. L'acte d'accusation indique par ailleurs que le trio et leurs co-conspirateurs ont communiqué sur leurs efforts et leurs projets d'expédition d'armes et de munitions en utilisant une application de messagerie cryptée en ligne et des mots de code afin de dissimuler leurs activités.
Bien que l’acte d’accusation ne l’indique pas clairement, beaucoup pensent que « l’autre endroit en Afrique » pourrait bien être le Cameroun et les armes auraient pu être destinées aux séparatistes dans les régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest qui sont en 'guerre' avec l’armée camerounaise depuis plus de quatre ans.
Selon la justice américaine, pour les moment, Wilson Nuyila Tita, Eric Fru Nji et Wilson Che Fonguh jouissent de la présomption d’innocence. « Un acte d'accusation ne constitue pas une déclaration de culpabilité. Une personne accusée par un acte d'accusation est présumée innocente jusqu'à ce que sa culpabilité soit prouvée lors d'une procédure pénale ultérieure… » a déclaré le ministère de la Justice.
S’ils sont reconnus coupables et condamnés, ils devront purger une « peine obligatoire de cinq ans dans une prison fédérale pour complot ; un maximum de 20 ans de prison fédérale chacun pour violation de la loi sur le contrôle des exportations d’armes et pour violation de la loi sur la réforme du contrôle des exportations ; et un maximum de cinq ans de prison fédérale pour le transport d’une arme à feu avec un numéro de série effacé. »
Ariane Foguem
17 présumés faussaires et fraudeurs spécialisés dans la contrefaçon de permis de conduire, cartes grises, plaques d’immatriculations, quittances et autres documents sont actuellement dans les locaux de la Brigade de gendarmerie de Nlongkak à Yaoundé.
Ils ont été interpellés les 20 et 24 août 2021, lors de deux opérations coup de poings menées par les éléments de la Brigade de gendarmerie de Nlongkak, devant la Délégation régionale du ministère des Transports pour le centre, au quartier Coron à Yaoundé.
D’après une communication de la Gendarmerie Nationale, ces interpellations ont fait suite à l’arrestation d’un chauffeur de taxi au Rond-point Nlongkak, en possession d’une carte grise et d’un dépôt de permis de conduire identifiés comme faux.
Après une enquête, les fins limiers de la gendarmerie de Nlongkak ont mené une première opération le 20 août 2021 aux environs de 15 heures qui a permis l’interpellation de sept individus et la saisie de plusieurs cartes grises et de dépôts de permis de conduire frauduleux.
Dans le cadre de cette enquête, une deuxième opération qui visait à démanteler le réseau de faussaires a eu lieu quatre jours après exploitation des sept premiers présumés fraudeurs arrêtés, aux environs de 15 heures toujours au quartier Coron. Cette opération a donné lieu à l’interpellation de dix autres présumés faussaires, ainsi qu’à la saisie de centaines de documents falsifiés- permis de conduire, cartes grises, plaques d’immatriculation et de quittances entre autres, et enfin de machines spécialisées dans la production de cartes grises et permis de conduire.
La police a révélé l’identité des faussaires, Il y’a des femmes parmi. Plusieurs complices sont encore recherchés par la gendarmerie de Nlongkak où l’enquête ouverte se poursuit.
La Gendarmerie Nationale invite les populations à dénoncer toute activité suspecte qui s'exerce autour d'elles.
Ariane Foguem